Le premier est un accord entre l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et First Solar, portant sur un projet de test et caractérisation des modules photovoltaïques dans les conditions climatiques locales.

L’institut marocain a également établi un partenariat avec Kiwa sur un projet de centre de certification des composantes solaires photovoltaïques.

Un autre accord signé entre l’IRESEN, Oléa Capital, la GIZ et l’Université de Beni Mellal permettra la réalisation d’une centrale photovoltaïque pilote destinée aux applications agricoles.

La structure marocaine s’est aussi associée à Paris Tech Mines et la société Transvalor pour développer des modèles de prédictions solaires journalières et intrajournalières.

Enfin, un accord de partenariat sur la recherche lie désormais l’Iresen et l’Agence malienne des énergies renouvelables.

La 3e édition des Emirates Energy Awards (EEA), une compétition qui récompense les initiatives éducatives visant la rationalisation de la consommation d’énergie et la promotion des énergies alternatives dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, sera lancée en décembre prochain, ont annoncé les organisateurs, le 5 septembre à Casablanca.

Initiée par le Conseil Suprême de l’énergie de Dubaï sous le signe « Solutions innovantes pour une énergie propre », cette édition, qui se poursuivra jusqu’au mars 2017, jouit d’une large participation des entreprises des secteurs public et privé au Maroc.

Ce prix, qui se tient chaque deux ans, s’assigne pour objectif de partager les meilleures pratiques en matière d’efficacité énergétique et de sensibiliser la population sur l’importance de la préservation des ressources énergétiques.

« Cette initiative ambitionne de promouvoir l’énergie propre, de rationaliser la consommation de l’énergie, de réduire les coûts de production et d’encourager l’innovation et la recherche scientifique dans ce domaine », a souligné le directeur de communication du Conseil Suprême de l’énergie de Dubaï, Ali El Soueidi, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cette édition.

La 3e édition de ce prix, qui a été lancé pour la première fois au cours de la saison 2012/2013, accordera une attention particulière aux projets liés à l’efficacité énergétique pour célébrer et récompenser les meilleures pratiques de rationalisation, de durabilité et d’innovation.

De son côté, Said Mohammad El Taier, vice-président du Conseil Suprême de l’énergie de Dubaï, a noté que « le choix du Maroc pour lancer ce prix s’explique par la participation sérieuse et efficace des différents secteurs et acteurs individuels du Royaume vu leur rôle important dans la valorisation des techniques et solutions développées dans le domaine de l’énergie et de la durabilité ».

Le prix offre l’occasion aux entreprises et acteurs individuels du Maroc et de tous les pays du monde de présenter des techniques et solutions modernes et développées, afin d’atteindre les objectifs souhaités dans l’amélioration et l’orientation de la consommation de l’énergie.

Pour sa part, le secrétaire général des EEA, Taear Diab, a exposé les conditions et les critères de participation aux EEA ainsi que les différentes catégories du prix, mettant l’accent sur le rôle pionnier de ce prix dans la promotion de l’innovation et de la créativité dans les domaines de l’énergie et de l’eau.

Pour Saadi Ahmad Batti El Mouhirbi, secrétaire général du Conseil Supérieur de l’Energie de Dubaï et vice-président du comité exécutif du prix, cette compétition vise à échanger les expertises, les expériences, et les idées dans le domaine de l’énergie et de l’énergie alternative et durable. « Le Royaume est considéré comme étant l’un des pays importants qui jouit de grandes expertises dans le domaine de l’énergie en général et de l’énergie renouvelable en particulier », a-t-il relevé.

Plusieurs représentants d’universités et institutions de recherches scientifiques, entreprises, organismes, et institutions de l’énergie marocains ont également pris part à cette conférence.

MASEN (Moroccan Agency for Sustainable Energy), en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et la GIZ (coopération technique allemande), a organisé du 5 au 9 septembre la 4e édition de l’Ecole d’été des énergies renouvelables qui a accueilli 60 étudiants issus des différents établissements d’enseignement supérieur du Royaume.

Objectif : acquérir des connaissances théoriques et pratiques avancées dans le domaine des énergies renouvelables. Ainsi, pendant toute une semaine, les participants à l’école d’été 2016 ont bénéficié d’une série de séminaires, de cours et de travaux pratiques portant sur les énergies renouvelables en général et sur le Solaire et l’Eolien en particulier.

A noter que cette 4e édition a été animée par des intervenants et experts nationaux et internationaux issus des organismes de formations et de recherches les plus prestigieux dans le domaine.

Lydec vient d’obtenir une nouvelle distinction dans le domaine de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Pour la première fois, l’entreprise intègre le palmarès Emerging Market 70 de l’agence de notation extra-financière Vigeo (devenue Vigeo Eiris en 2015). La sélection des entreprises lauréates a fait l’objet d’une évaluation qui a concerné 842 émetteurs cotés, issus de 31 pays émergents et opérant dans 37 secteurs d’activité.
Le palmarès de Vigeo Eiris regroupe 70 entreprises dont les démarches de responsabilité sociale sont les plus avancées. « Lydec intègre désormais le palmarès Emerging Market 70 de Vigeo Eiris aux cotés de 6 autres entreprises marocaines, à savoir BMCE Bank, BMCI, Maroc Telecom, Lafarge, Managem et SMI », souligne un communiqué de presse de Lydec.

L’ONEE s’apprête à lancer sa quatrième opération de titrisation depuis 2012. Ce recours au marché de la dette privée portera sur un montant dépassant les 2 milliards de DH à travers «la cession d’un portefeuille de créances à un fonds commun de placements collectifs en titrisation, baptisé FT Energy et créé le 3 aout 2016».

Il s’agit, concrètement, de «titriser près de 827,357 millions de dirhams de créances commerciales actuelles et 6 à 7 mois de créances futures, soit un total de 2,225 milliards de DH».

A travers cette opération, l’Office veut financer «le cycle d’exploitation et la trésorerie à des conditions avantageuses tout en optimisant les besoins en fonds de refoulement».

Destinée aux investisseurs institutionnels qualifiés, l’émission se fera au prix unitaire de 100.000 DH l’obligation. D’ailleurs, les souscriptions, qui ont démarré hier, prendront fin mercredi 7 septembre. La date de jouissance des obligations, assorties à un taux d’intérêt fixe de 3,31%, est fixé au 9 septembre, alors que la date d’amortissement interviendra un jour avant.

La facture énergétique du Maroc a enregistré une baisse de 42,6% à fin juillet 2016, pour s’établir à 29,42 milliards DH, contre 41,95 MMDH une année auparavant, selon l’Office des changes.

La part de la facture énergétique dans le total des importations a ainsi reculé de 6,3 points, soit 12,5% au titre des 7 premiers mois de l’année 2016 au lieu de 18,8% à fin juillet 2015, relève l’Office dans les indicateurs mensuels des échanges extérieurs de juillet 2016.

A noter que cette baisse est attribuable essentiellement à la régression des approvisionnements en huile brute de pétrole (-100%), et dans une moindre mesure au recul des importations de gaz de pétrole et autres hydrocarbures (-32,9%), explique la même source, faisant état d’un retrait du gas-oils et fuel-oils (-7,1%).

La rencontre, modérée par Mme Samira Sitaïl, membre du Comité de pilotage de la COP22, Chef du pôle de la presse et de la communication, a été l’occasion pour M. Charki Draïss, ministre délégué à l’Intérieur, d’indiquer que dans le cadre de la COP22, les rapports entre le Maroc et les Nations Unies sont régis par un accord de siège qui a été signé en Allemagne.
« La zone bleue est assurée par l’ONU et le Maroc a signé un accord pour affecter du personnel à la sécurisation de cette zone », a affirmé le ministre faisant savoir que « le reste relève de la compétence des autorités marocaines ». « Nous allons assurer une couverture totale de la ville de Marrakech avec des groupes spéciaux et spécialisés qui seront dédiés à cette mission », a tenu à dire M. Drais, rappelant les différents sommets et rencontres internationales tenus avec succès au Royaume.
Evoquant la coopération avec les pays africains dont il a souligné la « dimension stratégique », M. Drais a relevé que le Maroc ne cesse de renforcer cette coopération, notamment lors des dix dernières années. « Le Maroc est un pays africain et notre avenir et devenir se situent en Afrique », a-t-il dit, rappelant que le Royaume a conclu plusieurs accords sécuritaires avec les pays du continent.

Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème « L’intégration du photovoltaïque », Photovoltaïca 2016 a ouvert ses portes, le 7 septembre pour trois jours, en présence du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara.

Évoquant cette deuxième édition de Photovoltaïca 2016, le ministre a indiqué que le succès enregistré lors de la première édition tenue en 2014, et l’intérêt manifesté par les opérateurs nationaux et internationaux pour cette édition, confirme que ce salon international est en phase de devenir une véritable plateforme internationale d’échanges et de partage pour le développement du secteur énergétique en général et de la filière solaire photovoltaïque en particulier, qui s’impose davantage par la diversité de ses applications et par l’évolution de sa compétitivité par rapport aux autres technologies de production d’électricité.

Et d’ajouter que cet événement se tient à un moment où la transition énergétique marocaine connait une accélération remarquable, illustrée par le lancement de programmes et projets ambitieux et la mise en place de réformes structurantes, à même d’améliorer davantage l’attractivité du modèle énergétique marocain.

Cette édition, organisée en partenariat avec la Société d’Investissements Energétiques (SIE) et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et en Energies Nouvelles (IRESEN), est marquée par la participation de plusieurs ministres étrangers, notamment de l’Afrique subsaharienne, ainsi que d’éminents professionnels et experts reconnus venant de tous les horizons ainsi qu’une pléiade de grands investisseurs internationaux dans le domaine des énergies renouvelables. Des panels variés et ciblés sont au programme et portent sur des thématiques tels que l’intégration du photovoltaïque aux réseaux électriques, les modèles de financement des projets photovoltaïques (PV), le développement de grandes centrales solaires et la complémentarité entre le PV et le CSP, ainsi que l’intégration industrielle et le développement de modules PV pour les environnements arides.

« La COP 22 devra être une COP de l’agriculture, eu égard à son rôle dans la sécurité alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques », a estimé, mardi 6 septembre à Rabat, le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch.

Intervenant lors d’une rencontre avec un parterre de journalistes représentant des médias de 28 pays africains, M. Akhannouch a relevé la nécessité de convaincre les décideurs de l’importance de l’agriculture pour faire face aux défis du changement climatique, mettant l’accent sur le rôle du financement des projets agricoles et l’orientation de l’investissement vers ce secteur vital.

« Il est important d’aider les pays africains à mieux concevoir leurs projets pour pouvoir bénéficier des financements des bailleurs de fonds », a-t-il expliqué.
A cet égard, M. Akannouch a rappelé que le Ministère et ses partenaires porteront trois initiatives complémentaires à la COP22 au nom du Maroc, à savoir « Triple A », « Oasis Durables », et « La Ceinture Bleue ». Par ailleurs, le ministre a noté que la COP22 sera une occasion pour partager son expérience et son savoir-faire dans le domaine de l’agriculture avec les pays africains, en jetant la lumière sur le Plan Maroc Vert (PMV) et le plan Halieutis.

La visite de la délégation des médias africains au Maroc, à l’invitation du Comité de pilotage de la COP22, a permis à 55 journalistes, représentant les médias (presse écrite, télévision et digital) de 28 pays africains, de mieux appréhender les enjeux liés à la lutte contre le dérèglement climatique et à cet événement.

Le Maroc, grâce à son nouveau modèle énergétique, a su transformer ses défis et ses contraintes en opportunités d’investissements, a affirmé, le 7 septembre à Casablanca, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara. “Le Royaume a entamé la mise en place de réformes importantes et s’est engagé dans de grands chantiers de développement énergétiques, qui présentent de réelles opportunités d’investissements, particulièrement pour les entreprises privées nationales et internationales, évaluées pour les 15 années à venir à plus de 40 milliards de dollars, dont les 3/4 pour les énergies renouvelables”, a indiqué Amara lors de l’ouverture du Salon International « Photovoltaïca 2016 ». A travers ses programmes ambitieux d’énergies renouvelables, le Maroc vise la maîtrise des technologies de valorisation des ressources énergétiques renouvelables et d’être à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique, a fait savoir le ministre.