Un programme technique de rationalisation de l’eau potable a été entamé, le 3 octobre, à Tétouan et dans la région côtière, dans le cadre d’un plan commun entre l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la Société Amendis (chargée de la gestion du secteur de l’eau).

Ce programme s’assigne pour objectif de contribuer à « la rationalisation de l’usage de l’eau potable après la dégradation des ressources en eau à cause du retard des précipitations et leur irrégularité lors des 3 dernières années », indique un communiqué conjoint, notant que ce manque pourrait être évité dans le futur avec l’entrée en service du barrage de Martil.

Et pour la gestion de cette étape transitoire, les intervenants dans le secteur ont élaboré un programme visant la rationalisation de l’eau potable à Tétouan et ses environs durant une période déterminée, d’une manière équitable entre les différentes zones, tout en veillant à la sensibilisation contre les formes de gaspillage et la surexploitation de cette ressource vitale, et ce, avec un taux s’élevant à hauteur de 30% des ressources en eau.

Taqa Morocco, a réalisé au terme du premier semestre 2016 un résultat net part du Groupe (RNPG) en accroissement de 5% à 467 millions de dirhams (MDH), contre 445 MDH durant la même période de 2015, annonce la société cotée en bourse dans une communication financière.

Cette progression est attribuable à l’amélioration du résultat financier, consécutive à la bonne maîtrise des charges d’intérêts sur emprunts, ce qui en découle un taux de marge nette consolidée en amélioration à 15,2% au 30 juin 2016, contre 14,1% une année auparavant.

Pour sa part, le résultat net consolidé se maintient stable à 615 MDH, tandis que le chiffre d’affaires consolidé en repli de 7%, est passé de 4,35 milliards de dirhams (MMDH) sur la première moitié de 2015 à 4,05 MMDH à fin juin 2016.

Le Comité de pilotage de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) lance la seconde phase de sa campagne de communication institutionnelle.

Cette prise de parole forte, à quelques semaines de la tenue de la COP22 à Marrakech, ambitionne de contribuer à la mobilisation afin de passer rapidement à l’action, face au changement climatique, précise le Comité de pilotage dans un communiqué.

« En effet, après l’obtention d’un Accord historique à Paris, en décembre 2015, et la course contre la montre qui s’est engagée pour son entrée en vigueur avant la COP22, il est urgent d’agir pour que les engagements pris deviennent une réalité », souligne le Comité de pilotage, notant que cette urgence est mise en avant par cette campagne institutionnelle à travers une démarche éditoriale visant à sensibiliser le plus grand nombre de personnes.

Le Forum Africa Climate Talk « ACT16 » se tiendra, les 14 et 15 octobre à Casablanca, à l’initiative de la Fondation Al Akhawayn et en partenariat avec Konrad-Adenauer Stiftung.
Initié sous le thème « Toward African Resilient Territories » (vers des territoires africains résilients), cet événement vise à mettre en valeur l’intérêt porté par le Maroc envers la question des changements climatiques et environnementaux dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Labellisé COP22, l’ACT16 représentera une plateforme d’échange d’expériences et de pratiques entre les experts qui viendront de plusieurs pays d’Afrique et du monde.
Le Forum réunira des experts, des opérateurs, des décideurs et acteurs politiques africains et européens, dont les points de vue, présentés à travers des ateliers et une plénière, aboutiront à des conclusions et recommandations majeures sur les questions du climat et du développement durable en Afrique.
Cette importante rencontre s’articulera autour de 6 principales thématiques, à savoir « les énergies éoliennes en Afrique et leur développement », « l’énergie solaire en Afrique », « l’efficacité énergétique et les moyens déployés en Afrique », « l’agriculture et la gestion des déchets en Afrique », « la connexion réseau électrique et ses défis » et enfin « la justice climatique et le rôle de la femme africaine dans le développement durable ».

La ville de Marrakech abrite du 02 au 04 novembre prochain, le premier Forum annuel international sur les énergies renouvelables en Afrique (AREF-Africa Renewable Energy Forum) avec la participation de ministres africains de l’énergie, et plus de sept directeurs généraux d’institutions dédiées à la promotion de l’énergie en Afrique ainsi que des représentants d’associations internationales et de la société civile.

Organisé par la société EnergyNet, en partenariat avec Global Nexus et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), l’AREF se veut une occasion particulière pour créer un cadre de discussion et d’échanges hautement fertile entre les différents acteurs concernés dans l’optique de réfléchir, d’analyser, d’orienter et de partager les idées et les expériences afin de développer davantage le secteur des énergies renouvelables en Afrique.
Selon les organisateurs, cet évènement incontournable dédié aux énergies renouvelables en Afrique, intervient dans un contexte inédit marqué, d’une part, par un débat politique international fécond sur la problématique du réchauffement climatique et, d’autre part, par l’engagement du Maroc à faire du développement durable une pierre angulaire autour de laquelle gravite sa politique de développement.
Par ailleurs, la participation de l’agence MASEN, sponsor officiel de l’AREF, sera l’opportunité pour présenter aux investisseurs de nouvelles stratégies énergétiques et le rôle du Maroc dans le développement de l’accès aux énergies renouvelables, non seulement au Maroc, mais également dans l’ensemble de la région.
Notons que MASEN, l’outil de la mise en œuvre de l’audace marocain dans le secteur des énergies renouvelables, vise à établir des partenariats avec les voisins de l’Afrique de l’ouest.
Les énergies renouvelables sont une mine d’or inexploitée en Afrique. Elles sont, aujourd’hui, plus que jamais, une réelle opportunité pour l’Afrique de réduire le gap du chômage pour ce continent qui traine une carence prononcée en termes d’accès à l’énergie et à l’emploi.
Tenu sous l’égide de la Conférence sur le changement climatique COP22 des Nations Unies, l’AREF vise à utiliser les résultats de la COP21 et la COP22 comme un tremplin pour la poursuite des investissements et de la croissance de l’Afrique.
Les participants à cette rencontre débattront de « l’avenir des énergies renouvelables », « la mise en place et le financement des projets durables », « le développement technologique », « la formation et la recherche ».
Centré sur des projets durables de développement technologique et de renforcement des capacités, le forum discutera des stratégies climatiques dans un contexte où l’accès à l’énergie et la sécurisation des investissements privés sont incontournables pour faire avancer le développement de l’énergie renouvelable en Afrique.
Au menu des échanges, des plénières, tables rondes et des conférences sur des thématiques centrales étroitement liées à la question.
Une exposition et un espace B2B sont également prévus afin de rendre plus fructueux les échanges et de découvrir les best-practices en matière d’investissement sur de réelles opportunités d’affaires en Afrique.
Le programme est structuré de façon à être la plate-forme pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, avec un accent particulier sur la mise en œuvre de solutions d’énergie renouvelable à travers l’Afrique pour lutter contre le changement climatique.

La participation marocaine à la 60e conférence de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), du 26 au 30 septembre dernier à Vienne, a été marquée par un vibrant plaidoyer du Maroc pour le renforcement en Afrique des capacités nucléaires à des fins civiles ainsi que des contributions dans les forums scientifiques, outre la signature d’un accord de coopération.
Dans son intervention lors de la séance plénière, Mohamed Slaoui, chargé d’affaires à l’ambassade du Maroc en Autriche, a réaffirmé l’engagement du Maroc sur ce registre qui sera d’ailleurs au centre de son agenda lors la conférence internationale sur les changements climatiques COP 22 de Marrakech prévue en novembre prochain, et ce au vu du rôle important de l’énergie et des applications nucléaires dans l’atténuation des changements climatiques, notamment dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture et de l’eau.
Il a aussi noté que le Maroc a toujours encouragé toutes les actions en faveur du désarmement total ainsi que la mise en place d’un système de vérification crédible sous les auspices de l’AIEA, insistant sur l’urgence d’accélérer l’entrée en vigueur du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN).

Dans cette déclaration du Maroc, M. Slaoui n’a pas manqué de mettre en avant l’expertise nationale dans le domaine des applications nucléaires à des fins civiles, notamment dans le domaine de l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques à l’étude du cycle de l’eau «Hydrologie isotopique», ce qui a permis au Centre national de l’énergie, des sciences et techniques nucléaires (Cnesten) d’être désigné cette année en tant que centre collaboratif de l’AIEA.
Une plaque commémorative du centre collaboratif a été remise, à l’occasion de cette session, au directeur général du Cnesten, Khalid El Mediouri, par le directeur général-adjoint de l’AIEA chargé des Applications nucléaires, Aldo Molavazi.
Une reconnaissance de la position privilégiée du Maroc à l’échelle internationale dans ce domaine, a souligné M. El Mediouri dans une déclaration à la MAP, ajoutant que cette haute distinction confirme le progrès considérable du Cnesten dans le domaine de l’hydrologie isotopique et conforte son rôle de leader et d’expert à l’échelle internationale. Il a indiqué que le Cnesten devient ainsi le premier et le seul centre de collaboration de l’AIEA dans le domaine de la gestion des ressources en eau en Afrique, soulignant que ce centre d’excellence continuera à soutenir la mise en œuvre des projets de coopération technique de l’AIEA à l’échelle mondiale en couvrant plusieurs aspects, notamment l’expertise, la formation, l’interprétation de données ainsi que les analyses de laboratoire.

Le Conseil de l’Union européenne a adopté, le 4 octobre, en procédure écrite d’urgence la décision de ratification de l’Accord de Paris sur le climat après l’approbation du Parlement européen.
Le Conseil de l’UE a adopté sa décision par procédure écrite qui sera déposée, vendredi 7 octobre, au secrétariat général de l’ONU en vue de sa ratification. Cette étape vient clôturer un long processus législatif et réglementaire menant vers l’entrée en vigueur de cet accord planétaire qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et maintenir la température de la planète à 2 degrés C.
L’accord de Paris avait été auparavant adopté par le Parlement européen en séance solennelle, en présence notamment du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, de la Présidente de la COP 21, Ségolène Royal, du Président du Parlement européen, Martin Schulz, du président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker et du représentant du Conseil de l’UE, le ministre slovaque de l’environnement Laszio Solymos.
Il a été adopté à une écrasante majorité de 610 voix pour, 38 contre et 31 abstentions.
Une cérémonie formelle de signature de l’accord a suivi cette adoption considérée comme « un grand pas » vers sa mise en œuvre.
L’accord de Paris entrera en vigueur le 30e jour à compter de la date de sa ratification par au moins 55 parties à la convention des Nations Unies sur le climat.
Les États parties à la convention se retrouveront en novembre prochain à Marrakech pour la COP22 qui sera consacrée à la concrétisation des engagements souscrits à Paris parmi lesquels la question du financement.
Le 11 octobre à Bruxelles, les ministres des Finances de l’UE (Eurogroup) devront adopter les conclusions du Conseil sur les aspects liés au financement de la lutte contre le changement climatique dans la perspective de la COP22.