Avant même le lancement de sa construction, le Groupe Renault avait promis de faire de son usine marocaine l’une des unités industrielles la plus propre au monde dans le secteur automobile. Aussi, cinq ans après son inauguration, le constructeur français s’apprête à se convertir à la consommation de l’électricité à la base d’énergies renouvelables.

En effet, Renault Tanger Méditerranée a récemment lancé un process de sélection d’un « Independant Power Producer » (IPP), un statut de producteur indépendant d’électricité que la loi 13-09 sur les énergies renouvelables a rendu possible. L’IPP devrait livrer de l’énergie verte directement à l’usine de Renault à Tanger à partir de sa centrale de production de l’électricité tout en payant des redevances à l’ONEE (Office National de l’Eau et l’Electricité) pour emprunter le réseau de transport d’énergie de ce dernier.

Pour l’instant, rien ne filtre de ce processs qui est au stade d’audition des offres technico-commerciales de la part des IPP présélectionnés mais selon des sources proches du dossier, Renault souhaite diversifier le bouquet de son approvisionnement en énergies renouvelables quand bien même la part écrasante des kwh verts aujourd’hui vendus par les rares IPP en phase d’exploitation (dont Nareva Holding qui dispose de plusieurs parcs éoliens en service et Energie Terre qui exploite une micro-centrale hydroélectrique dans la région de Midelt) à des consommateurs finaux de THT (Très Haute Tension) ou HT (Haute Tension) sont à base d’énergie éolienne.

Rappelons que l’usine tangéroise du deuxième constructeur automobile européen a été équipée en technologies de pointe en économie d’énergie et de l’eau grâce à la mise en place d’une chaufferie en biomasse pour le chauffage des étuves de peinture (dont les quelques 600 T de cendre produits par an sont recyclés dans la fabrication de bio-fertilisants certifiés utilisables en agriculture biologique) et un mécanisme de recyclage des eaux usées et d’élimination des rejets liquides (qui a permis d’économiser plus de 260.000 m³ d’eau potable en 2016).

Vivo Energy Maroc a mis en place une assurance maladie à l’ensemble du personnel des stations-service en gestion indirecte. Plus de 1600 personnes employées par les partenaires de Vivo Energy Maroc réparties sur 140 stations vont pouvoir bénéficier d’une couverture médicale.

« Le personnel opérant dans nos stations-services, ambassadeur de la marque Shell auprès de notre clientèle, a toujours bénéficié d’une attention particulière de la part de notre entreprise. Des programmes de formation, de motivation et de reconnaissance ont continuellement été à l’ordre du jour. Après avoir réussi leur bancarisation, est venue l’heure de les faire bénéficier d’une couverture médicale de qualité », a déclaré à ce propos Asaf V. Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

À travers cette action, Vivo Energy Maroc, en collaboration avec les gérants des stations-service partenaires, répond à l’un des besoins fondamentaux de leur personnel et de leurs familles, et contribue, ainsi, à l’amélioration de leurs conditions de vie.

19 – 21 septembre 2017 au Palais des Congrès – Paris – France

Depuis plus de 30 ans, Expogaz regroupe tous les 2 ans l’ensemble des acteurs de la filière du gaz en Europe. http://www.congresexpo-gaz.com/

Le World LPG Forum est l’événement annuel mondial pour l’industrie du GPL.

http://www.worldlpgforum2017.com/

Les questions du secteur des énergies renouvelables en général et de l’énergie solaire en particulier ont été au centre d’une rencontre entre le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah, et une délégation de la Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) et de l’Association Marocaine des Industries Solaires et Éoliennes (AMISOLE), conduite par son vice-président, Semmaoui Khalid. Lors de cette rencontre, M. Rabbah a fait part aux représentants de l’AMISOLE et de la FENELEC de sa vision pour le développement des énergies renouvelables en insistant sur la nécessité d’instaurer une dynamique collective impliquant tous les intervenants dans le secteur, aussi bien l’administration que les producteurs, les développeurs et les distributeurs. Concernant les producteurs et développeurs, le ministre a signalé qu’il y a lieu de mettre en place des normes afin de garantir la qualité pour les usagers et justifier l’instauration d’une préférence nationale lors de la compensation industrielle et l’ouverture du marché national. Quant aux membres de la délégation, ils ont remercié le ministre pour cette opportunité qui leur est offerte pour débattre des problèmes du secteur des énergies renouvelables en général et de l’énergie solaire en particulier. Ils ont dans ce cadre soulevé les questions portant sur l’applicabilité de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables et souhaitent que l’intégration industrielle soit revue pour permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) nationales de pouvoir accéder aux marchés. De même, les intervenants ont évoqué la nécessité de voir les moyens pouvant être mis en œuvre en vue de dynamiser l’utilisation des énergies solaires et particulièrement les chauffe-eau solaires. Cette réunion a porté également sur l’efficacité énergétique qui constitue un

gisement important tant pour la création des emplois que pour l’économie d’énergie. Par la suite, M Rabbah a demandé à toute l’équipe d’organiser dans les plus brefs délais un atelier avec les opérateurs où seront débattus les projets de textes réglementaires et particulièrement le projet de décret relatif à la basse tension.

A l’occasion des Journées Mondiales de l’Environnement et de l’Océan, célébrées respectivement les 5 et 8 juin, et conformément à ses engagements pour le développement durable, Lydec déploie un dispositif spécial de sensibilisation au profit de ses parties prenantes. « Rapprocher les gens de la nature » et « Nos océans, notre avenir » sont les thèmes choisis cette année par l’ONU pour célébrer ces deux journées considérées comme des plateformes mondiales de sensibilisation du public.

A cette occasion, Abdellah Talib, Directeur Communication, Développement Durable et Innovation de Lydec et Vice-président de la Fondation Lydec a indiqué qu’«à travers le programme que nous mettons en place, nous voulons sensibiliser et mobiliser nos parties prenantes autour de deux enjeux environnementaux majeurs : la préservation de l’environnement et des espaces verts et la protection du littoral et de l’océan. C’est ainsi que nous souhaitons apporter une contribution concrète au développement durable du Grand Casablanca ».

Le programme déployé par Lydec à l’occasion des Journées Mondiales de l’Environnement et de l’Océan s’inscrit dans le cadre de son Plan d’Actions Développement Durable 2020. Structuré autour de 4 engagements et 20

objectifs fixés pour la période 2015-2020, le PADD 2020 vise, entre autres, à sensibiliser les parties prenantes de l’entreprise à l’environnement et au développement durable et à contribuer à l’amélioration du cadre de vie des habitants.

ACWA Power II et le conseil communal de la ville de Ouarzazate ont signé un protocole d’entente dont le but sera d’assurer l’élaboration, le suivi, la révision et l’évaluation du plan d’action de la commune de Ouarzazate pour la période 2017- 2022, parallèlement aux efforts de la société

saoudienne ACWA Power dans le développement de la région du complexe solaire Noor.

Cet accord fait office de feuille de route pour la coopération entre la commune territoriale de Ouarzazate et la société ACWA Power. Un accord en vertu duquel les deux parties s’engagent à coopérer selon une approche participative lors de la mise en œuvre, la révision et l’évaluation des projets concernés, et ce en conformité avec les exigences du développement durable de la commune territoriale de Ouarzazate, fondé sur une vision stratégique claire, ajoute l’entreprise.

ACWA Power Ouarzazate s’engage en vertu de cet accord à contribuer à l’élaboration des projets de développement objets de l’accord, à prendre en considération le programme de travail de la commune dans la mise en œuvre des différents processus de développement, à contribuer au financement des projets du programme de travail et offrir un soutien technique selon les projets et les éventuels accords conclus. En plus, elle se chargera de la désignation du représentant de la société ACWA Power Ouarzazate II pour le suivi des différentes étapes de la mise à jour et du développement du programme de travail de la commune.

Cinq consortiums ont été pré-qualifiés par l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN) pour la phase 1 de Noor Midelt, suite à l’évaluation des offres de quelque 7 entreprises qui avaient soumis leur candidatures, en novembre 2016. Il s’agit de ACWA Power, EDF Energies Nouvelles, ENGIE, Innogy SE et JGC, fait savoir Masen dans un communiqué, notant que ces consortiums pourront soumissionner à l’Appel d’Offre final, dont le lancement par Masen est prévu dans les mois qui suivent. Cette phase du programme Noor Midelt est composée de deux centrales hybrides avec stockage, combinant photovoltaïque et thermique (CSP) avec une capacité entre 150MW et 190 MW chacune. Le 18 juillet 2016, Masen a lancé le processus qui lui permettrait de sélectionner les potentiels développeurs de la phase 1 du programme Noor Midelt. Ce programme doit être développé dans le cadre d’un schéma IPP (Independent Power Producer) comprenant la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance des centrales. Les projets pilotés par Masen dans le cadre du plan solaire multi-sites et multi-technologies Noor, visent à produire une capacité minimale de 2.000 MW d’ici 2020, dont 680 MW ont d’ores et déjà été lancés avec succès à Ouarzazate, Laayoune et Boujdour.

Dans le cadre de sa stratégie de promotion du Basketball auprès des jeunes, l’organisation TIBU Maroc en partenariat avec Afriquia Gaz et l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation – Souss Massa (AREF) ont inauguré un premier centre de basketball à Inezgane en présence des autorités de la région et de jeunes bénéficiaires accompagnés de leurs parents.

L’association TIBU Maroc, reste optimiste pour l’avenir du basketball au Maroc et suit sa feuille de route, en s’engageant à dupliquer son concept de centre de basket au niveau des 12 régions du royaume à l’horizon 2025.

Par l’ouverture de ce nouveau centre, TIBU Maroc et ses partenaires souhaitent réunir et engager une centaine de jeunes de la ville d’Inezgane dans un programme sportif et pédagogique complet comprenant le basketball comme activité phare, encadrés par des éducateurs de l’association.

Le ministre en charge de l’Administration nationale de l’Énergie de la République populaire de Chine, Nur Bekri, a salué, le 5 juin à Rabat, la volonté du Maroc de sortir de la dépendance d’importation de l’électricité pour devenir un pays exportateur, et de faire du domaine énergétique un vrai bénéfice économique. « Nous apprécions les résolutions et les efforts déployés par le Royaume dans le développement des énergies renouvelables et des réseaux d’électricité visant à réaliser son indépendance énergétique », a indiqué M. Bekri lors de la première réunion du comité de pilotage de l’Accord de coopération dans les domaines des hydrocarbures et de l’énergie, signé par les gouvernements des deux pays lors de la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI en Chine en mai 2016. Il a aussi fait savoir que la Chine possède une forte expérience en technologie, réseau d’électricité et centrales photovoltaïque et éolienne, soulignant que son pays est disposé à partager avec le Maroc son expérience et sa pratique optimale à l’aide des soutiens financiers de « The Export–Import Bank of China » (China Exim Bank) et « Industrial and commercial Bank of China » (ICBC), entre autres. De par sa situation géographique, le Maroc est un pays très riche en ressources solaire et éolienne, a noté M. Bekri, rappelant que « Power China Groupe » avait contribué aux projets d’extension de la centrale thermique de Jerada et celui de la Centrale Noor, deux projets phares de la coopération sino-marocaine. De son côté, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a souligné que cette réunion constitue une occasion pour la mise en œuvre de l’Accord de coopération dans les domaines des hydrocarbures et de l’énergie, signé entre le Maroc et la Chine, à l’occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI en Chine en mai 2016. « Cette réunion, intervient à point nommé, puisqu’elle se tient quelques semaines après l’adoption du programme d’action du gouvernement marocain, qui stipule de manière explicite que la mise en œuvre du partenariat énergétique stratégique avec la Chine constitue une priorité pour les cinq années à venir », a relevé M. Rabbah. Après avoir passé en revue le modèle énergétique marocain basé essentiellement sur le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, le ministre a fait observer que cette transition

énergétique a été traduite en programmes d’investissements pour les entreprises privées nationales et internationales, évaluées à l’horizon 2030 à plus de 40 milliards de dollars américain pour le secteur de l’énergie, dont les 3/4 pour les énergies renouvelables. S’agissant des programmes des énergies renouvelables à l’horizon 2030, il a indiqué que ces derniers porteront sur une capacité additionnelle de production d’électricité de sources renouvelables d’environ 10.100 MW dont 4.560 MW de source solaire, 4200 MW de source éolienne et 1.330 de source hydrique, ce qui permettra, selon le ministre, de réduire la dépendance énergétique du Royaume à moins de 82% en 2030. Quant à l’efficacité énergétique, a poursuivi M. Rabbah, la période 2017-2021 connaîtra, le lancement de la stratégique nationale de l’efficacité énergétique, ainsi qu’une feuille de route nationale pour la valorisation de la biomasse et de l’énergie géothermique. « L’objectif d’économie fixé est de 5% en 2020 et 20% à l’horizon 2030 ». A cette occasion, les deux parties se sont félicités de leur engagement à traduire ces objectifs en actions et projets concrets d’intérêt commun, notant, à cet égard, la mise en place des groupes de travail thématiques mixtes en vue d’élaborer une feuille de route déclinée en plans d’actions de coopération dans les domaines des hydrocarbures, de l’électricité et des énergies renouvelables. Les deux ministres ont, également, convenu de rehausser le niveau de coopération entre le Maroc et la Chine dans ces domaines et encouragé les opérateurs et les entreprises des deux pays à développer des partenariats visant à saisir les opportunités d’investissement qui se présentent dans les domaines visés par l’Accord de coopération.