NOOR Midelt : Prêt de 265 millions dollars de la BAD au Maroc

Le Conseil d’administration du Groupe Banque africaine de développement (BAD) a approuvé à Abidjan, un prêt de 265 millions de dollars USD pour financer la première phase du projet de complexe solaire NOOR Midelt. Le projet de complexe solaire NOOR Midelt, qui permettra d’installer une capacité totale pouvant dépasser 800 MW, contribuera à la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie énergétique nationale 2010-2030, dont l’objectif est de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national à 42% à l’horizon 2020 puis à 52% en 2030, selon la BAD.

Aligné sur trois des cinq priorités stratégiques de la BAD dites « High 5 », le projet répond en premier lieu à la réalisation de l’objectif « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de deux autres priorités, à savoir « Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il s’inscrit également dans le cadre des orientations du Document de Stratégie-Pays 2017-2021 pour le Maroc, en adéquation avec son premier pilier axé sur l’industrialisation verte. Plus largement, cette opération concourt à la réalisation du nouveau pacte pour l’énergie en Afrique 2016-2025 et dont l’un des programmes phares contribuera à installer, à l’horizon 2025, une capacité de production totale de 10 GW de sources d’énergies renouvelables.

A titre de rappel, le Groupe de la BAD a été le premier contributeur financier de la centrale NOOR I (160 MW) du complexe solaire NOOR Ouarzazate, mise en service en fin 2015, à hauteur de 28% du coût total d’investissement. La Banque participe également au financement de la seconde phase de ce complexe comprenant les centrales NOOR II (200 MW) et NOOR III (150 MW) dont les mises en service sont prévues en 2018. A ce jour, le portefeuille actif de la BAD au Maroc compte 33 projets et programmes, totalisant un engagement financier de près de 3,1 milliards de dollars USD. Ces financements, dont plus de 85% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, ainsi que l’agriculture.