UpM : Séminaire sur les énergies renouvelables en Méditerranée

Un séminaire sur le secteur des énergies renouvelables dans la région de la Méditerranée a été organisé, le 21 juin à Barcelone, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Baptisée « Séminaire conjoint UpM-BERD : consultation publique sur la stratégie énergétique quinquennale (2019-2023) de la BERD », cette rencontre a reçu les contributions du plus grand nombre possible de parties prenantes afin que toutes les opinions soient entendues.

Ce séminaire a vu la participation de plusieurs parties prenantes au secteur des énergies renouvelables, notamment des universitaires, des responsables, ainsi que des représentants d’organismes gouvernementaux et de groupes de réflexion qui contribuent au développement du secteur de l’énergie dans la région méditerranéenne. Par ailleurs, l’UpM relève que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement encourage la transition vers des économies de marché et soutient le développement du secteur privé dans plusieurs domaines, dont celui des énergies renouvelables.

C’est dans ce cadre qu’intervient le « SEMed Private Renewable Energy Framework » (SPREF) –Cadre des énergies renouvelables privées– qui vise à surmonter les obstacles entravant le développement des marchés privés des énergies renouvelables au Maroc, en Tunisie, en Égypte et en Jordanie. Ce projet fournit des mécanismes de financement efficaces et un soutien technique de coopération ciblé pour la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables dans la région.

Le SPREF permettra aux pays concernés d’atteindre leurs objectifs en termes d’énergies renouvelables et de réduire leurs émissions de CO2. Le projet profitera à plusieurs acteurs dans ces quatre pays de la Méditerranée comme les entreprises d’énergie privées aussi bien locales qu’internationales, les sociétés ou particuliers qui achètent de l’électricité directement auprès du producteur (également appelés intermédiaires financiers) et les responsables politiques.

Ce projet devrait permettre de prévenir l’émission de 780.000 tonnes de CO2 par an. Par le biais de la SPREF, la BERD prévoit de financer jusqu’à 227,5 millions d’euros (250 millions de dollars) et mobiliser d’autres investissements provenant de divers acteurs pour couvrir des coûts de projet de 834 millions d’euros (917 millions de dollars).