L’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN) a organisé, récemment à Agadir, le «Masen Talents Campus», un atelier de formation autour des énergies renouvelables au profit d’étudiants ingénieurs et élèves de Mastère.

L’objectif est de renforcer leurs connaissances scientifiques et techniques en matière d’énergies renouvelables. Cette année, 159 étudiants ont été sélectionnés pour l’excellence de leur dossier, à travers 20 établissements partout au Maroc.

Des cours, des ateliers et autres activités ludiques ont été organisés, pendant une semaine, « pour faire des élèves d’aujourd’hui les experts en énergies renouvelables de demain ». « Les gagnants des Masen Talents Awards devraient, quant à eux, être connus sous peu », selon un communiqué de MASEN.

Dans la perspective d’animer l’écosystème national des énergies renouvelables en valorisant la production de connaissances dans ce domaine, les Masen Talents Awards (ex Prix d’excellence) récompensent en effet chaque année, depuis 2013, les travaux réalisés par des étudiants et des chercheurs marocains. Lors de cette édition, le jury a reçu 35 candidatures, parmi lesquelles 9 gagnants sont sélectionnés: trois pour la catégorie « recherche et innovation » et 6 pour la catégorie « projet industriel ».

IRESEN (Institut de Recherche en Energie solaire et en Energies renouvelables) et FAAR Industry, en partenariat avec l’AMEE (Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique) et MASCIR, organisent le Green Mobility Forum, le 25 septembre à Marrakech.

Il s’agit d’une journée interactive autour des nouvelles technologies de mobilité électrique placée sous le thème « Mobilité durable au Maroc, en Afrique et dans le monde ».

L’évènement réunira tous les acteurs nationaux et internationaux opérant dans le domaine de la mobilité électrique et « se veut une table de discussion quant à l’avenir de la mobilité au Maroc et une source d’inspiration et de partage d’expériences, démontrant les meilleures pratiques et les approches visionnaires par pays, villes et entreprises », selon une note des organisateurs. Cinq piliers principaux ponctueront cette journée.

Le premier est relatif aux visions stratégiques du gouvernement marocain pour le développement de la mobilité durable.

Le deuxième concerne les défis et ambitions au Maroc vus par les professionnels. Le troisième panel est consacré à la R&D au service de la mobilité durable. Les technologies aux services de la mobilité seront également au menu du jour. Enfin, le cinquième pilier de cette rencontre est le salon de démonstrations.

Energy Observer, le premier navire à hydrogène autour du monde, a fait escale, le 6 septembre à la marina de Tanger, pour une nouvelle étape de son Odyssée pour le futur de 6 ans et de 50 pays. Le Maroc est la deuxième escale africaine et une étape importante de l’expédition d’Energy Observer pour sensibiliser aux risques du changement climatique et à l’importance de la protection de l’environnement. Pendant son séjour à Tanger, l’équipage du bateau, mené par Victorien Erussard et Jérôme Delafosse, ira à la découverte des initiatives mises en place dans le pays en faveur de la transition écologique.

Depuis son départ de Saint-Malo en France en juin 2017, Energy Observer a déjà parcouru près de 9.000 milles nautiques, sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines. Cette expédition, d’une durée de six ans (2017-2022) et de 101 escales, teste en conditions extrêmes une architecture énergétique innovante reposant sur un système de production, de gestion et de stockage intelligent de l’énergie. Grâce à la mixité des énergies renouvelables (solaire, éolienne et hydrolienne) et du double stockage batteries et hydrogène produit à bord à partir de l’électrolyse de l’eau de mer, le navire vise l’autonomie énergétique.

A cette occasion, Engie a organisé une visite de ce démonstrateur unique de sa vision d’un projet harmonieux, en présence de MM. Amine Homman Ludiye, CEO ENGIE North Africa, Gilles Vaes, Head of Business Development Power & Gas Northern Africa, Youssef Khoumrany, Head of Business Development Customer Solutions Northern Africa, Victorien Erussard, Energy Observer Founder and Captain et Jérôme Delafosse, Energy Observer Expedition Leader.

L’Alliance internationale pour les Objectifs de développement durable, section Maroc (AIODD Maroc), organise les premières Assises nationales, les 21 et 22 septembre 2018 à Errachidia, sur le thème «Consolider les Objectifs du développement durable au Maroc, leviers pour fédérer les acteurs territoriaux».

Ces Assises permettront d’examiner le Schéma régional pour la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, le Schéma régional d’aménagement du territoire et la coopération judiciaire pour la mise en œuvre des Objectifs de développement durable.

Le 10 février 2018, le Maroc a intégré l’AIODD avec la création d’une antenne marocaine qui a pour mission d’agir localement pour la concrétisation des Objectifs de développement durable de l’Alliance et de mettre à profit ses acquis et son expérience afin de contribuer aux côtés des pouvoirs publics marocains à la concrétisation de la Stratégie nationale de développement durable.

Adoptée en juin 2017 par le Conseil des ministres, cette stratégie vise à assoir les fondements d’une économie verte d’ici 2030 à travers 7 défis, 31 axes stratégiques et 137 Objectifs à atteindre.

Pour y parvenir, chaque département ministériel doit identifier les actions prioritaires à entreprendre et les cibles à atteindre d’ici 2021 ainsi que les indicateurs de suivi pour permettre d’évaluer le progrès réalisé dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable.

La demande en énergie électrique au Maroc connaît un accroissement important durant les périodes estivales, qui s’explique essentiellement par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et

résidentiel et des pompages agricoles aux fins d’irrigation, en raison des fortes chaleurs enregistrées durant ces périodes dans l’ensemble des régions. C’est le constat dressé par l’ONEE, qui précise dans un communiqué que «la puissance maximale appelée à la pointe du matin a été enregistrée le mardi 7 août et a atteint 6.172 MW à 12h45, en hausse de 112 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année 2017». Le record de pointe du soir a été enregistré le même jour même, atteignant 6.310 MW à 21h45, en hausse de 130 MW, par rapport au même jour de 2017.

Quant à la journée la plus chargée, la consommation a atteint 125.843 MWh le mardi 7 août 2018, dépassant de 1.653 MWh celle de la même journée de 2017. Par ailleurs, ajoute l’ONEE, l’analyse des consommations de la première semaine du mois d’août 2018 a fait ressortir une augmentation de 21.664 MWh relativement à la même semaine de 2017.

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) est en passe d’accorder 135 millions d’euros (près de 1,5 milliard de dirhams) au projet Noor Atlas qui fait partie de la deuxième tranche du Programme Solaire Photovoltaïque (PSP). Un programme que l’ONEE (Office Nationale de l’Eau et de l’électricité) avait lancé en 2010 comme axe opérationnel majeur du Plan Solaire Marocain (PSM) qui vise à mettre en service, à horizon 2020, quelques 2000 MW à base d’énergie solaire (toutes technologies confondues).

Le projet dont le pilotage est en cours de transfert chez MASEN (Moroccan Agency for Sustainable Energy) consiste en la réalisation de sept « petites » centrales photovoltaïques totalisant en capacité cumulée 200 MW et dont la mise en service est prévue pour 2019.

Pour l’instant, et suite à un appel d’offres international, l’ONEE et MASEN sont en phase de sélection du développeur/exploitant qui devra investir quelques 300 millions d’euros (près de 3 milliards de DH).

À noter que le PSP a démarré avec le projet Noor Tafilalet (120 MW), actuellement en cours de construction sur les sites d’Erfoud, Missour et Zagoura et ce avec le soutien de la Banque Mondiale qui y a apporté un prêt de 1,27 milliard de DH de la Banque mondiale.

Rappelons que la liste des bailleurs de fonds des différents projets marocains d’énergies renouvelables qu’ils aient été réalisés sous forme de contrats BOT (Build Own and Transfer) lancés par l’ONEE et/ou MASEN ou plutôt dans le cadre de la loi 13-09 compte plusieurs agences européennes ou internationales publiques telles la BAD (Banque Africaine du Développement), la KfW (banque allemande de développement), la BERD (Banque Européenne de Reconstruction), la SFI (filiale de la Banque Mondiale) ou encore le tandem français Proparco/AFD (Agence Française de Développement).

Le réseau international «World Renewable Energy Network (Wren)», qui a organisé à Londres son 18e Congrès scientifique sous le thème «Renewable Energy & Sustainable Buildings are the best Solution for Climate Change» (Wrec) a décerné au Maroc, le Prix du meilleur pays pour les énergies renouvelables.

Ce choix a été motivé par les projets d’énergies renouvelables tels que, à titre d’exemple, la centrale solaire Noor d’Ouarzazate et le parc éolien de Tarfaya.

Le Maroc a été, en 2009, l’un des premiers pays africains à adopter une stratégie d’utilisation des énergies solaire et éolienne pour produire de l’électricité à grande échelle avec la création de Masen.

La contribution du Maroc au Wrec18 a été remarquable par le nombre des participants marocains et l’importance du contenu scientifique de leurs communications.

À titre d’exemples, le sujet de l’intervention de la représentante de Masen, Ranya Oulid, a porté sur le thème «Genre et énergie : défis et opportunités dans le secteur privé et public». M. Hassan Nfaoui de l’Univesité Mohammed V de Rabat s’est intéressé au thème «Les nouveaux horizons des énergies renouvelables au Maroc et En Afrique».

Le Congrès du Wren récompense, tous les deux ans, le pays le plus engagé dans l’exploitation des énergies renouvelables et la défense de l’environnement.

Ce trophée a été décerné à Chypre en 2004, l’Islande en 2006, le Brésil en 2008, l’Allemagne en 2010, l’Italie en 2012, le Danemark en 2014 et la Chine en 2016.

En partenariat avec l’Union pour la Méditerranée et l’appui du Ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, la Fédération de l’Energie organise, le Lundi 19 Novembre 2018 au Centre International des Conférences Mohamed VI, Skhirat, la 14e édition de la Conférence de l’Energie 2018, sous le thème

« TRANSITION ENERGETIQUE : QUELLE GEOSTRATEGIE RÉGIONALE A L’HORIZON 2050 ? »