L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a organisé, le 10 décembre au « Green Energy Park » de Ben Guerir, une conférence sur les nouvelles technologies photovoltaïques sous la thématique « Vision globale sur les derniers développements du photovoltaïque : Cas du Maroc et de la Turquie ».

Initiée en partenariat avec le Centre turc de recherche et d’applications sur l’énergie solaire (GÜNAM) et l’Agence nationale turque de financement de la recherche (TÜBITAK), cette conférence a été l’occasion d’échanger sur les derniers développements des technologies photovoltaïques, notamment à travers la présentation des activités de recherche scientifique et du développement économique du secteur au Maroc et en Turquie.

Cette journée, organisée dans le cadre du renforcement des activités de R&D de l’IRESEN, a été l’occasion d’évaluer les centres d’intérêts communs et les instruments d’accompagnement permettant de répondre conjointement aux besoins nationaux et régionaux, ajoute la même source. L’événement a accueilli plus de 200 participants et plusieurs intervenants experts qui ont présenté les technologies de demain, telles que les cellules couches minces imprimés sur des supports flexibles et sur des carreaux en céramique destinés aux façades et aux pavés de voies publiques, les cellules solaires tandem à base de carbone, matériau abondant ainsi que des applications permettant de démocratiser l’utilisation du photovoltaïque pour alimenter les accessoires grand public, souligne-t-on.

Cité dans le communiqué, le directeur général de l’Institut, Badr Ikken, a relevé que “le Maroc est le pont entre l’Afrique et l’Europe et la Turquie est le pont entre l’Asie et l’Europe, voilà pourquoi le renforcement de la coopération scientifique entre ces deux pays contribuera à rapprocher les trois continents et à renforcer les capacités et le transfert technologique dans le domaine du solaire photovoltaïque”. Pour sa part, le directeur du GÜNAM, Pr. Rachid Turan, a insisté sur le potentiel de coopération et de complémentarité entre les chercheurs marocains et turcs.
Les travaux de cette journée permettront d’élaborer un appel à projet bilatéral entre l’IRESEN et la TÜBITAK en vue du financement de projets de recherche, appliqué dans le secteur des énergies renouvelables et destiné aux universités et entreprises marocaines et turques.

L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), l’Association Marocaine des Industries Solaire et Eolienne (AMISOLE) et le Cluster Solaire ont lancé, le 4 décembre à Casablanca, « Taqa pro », le label Qualité du solaire photovoltaïque au Maroc. Cette manifestation s’est déroulée en présence de M. Mohamed GHAZALI, Secrétaire Général du Ministère de l´Energie, des Mines et du Développement Durable et de M. Wolf Grundies, Ministre Conseiller de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne.

En effet, le marché du petit et moyen solaire photovoltaïque, du pompage solaire aux installations pour l’autoconsommation ou en site isolé, est en pleine effervescence au Maroc et devrait se développer encore plus. Or les problèmes de qualité, souvent dus à une mauvaise installation ou des équipements qui ne répondent pas aux normes, sont récurrents et ternissent la réputation du solaire photovoltaïque, technologie mature et largement prouvée au Maroc, notamment dans les secteurs du bâtiment résidentiel et tertiaire, de l’Industrie ou de l’Agriculture. La qualité reste donc un enjeu vital pour le développement durable du secteur. « Taqa pro » répond à cet enjeu en fédérant les entreprises des systèmes photovoltaïques petits et moyens, autour d’une démarche Qualité, bénéfique pour leur image et leur notoriété ; et procurant aux clients de meilleures garanties de Qualité et de Sécurité de leur installation.

Une relation win-win entre les entreprises et les clients. « Taqa pro » se décline en 3 labels : « Taqa pro Pompage Solaire » pour les installations de pompage dans l’agriculture, « taqa pro PV » pour les petites installations, et « taqa pro PV+ » pour les installations de plus grande taille. Le Label est octroyé sur la base d’un processus, comprenant un certain nombre de critères d’éligibilité ainsi qu’une formation des installateurs, validée par un test final. Les entreprises qui choisissent « Taqa pro » s’engagent aussi envers les règles du Label, à travers la signature d’une charte déontologique qui prévoit notamment la possibilité d’audits de leurs installations.  

Le Label, développé dans le cadre du Partenariat Energétique Maroco-Allemand PAREMA avec le soutien de la coopération technique allemande GIZ et de l’association solaire allemande BSW pour le compte du Ministère fédéral Allemand de l’Économie et de l’Énergie BMWi, est le fruit d’un partenariat entre trois institutions clé du secteur photovoltaïque. Aujourd’hui à Casablanca, M. Saïd Mouline, Directeur Général de l’AMEE, M. Obaid Amrane, Secrétaire Général du Cluster Solaire, et M. Khalid Semmaoui, président de l’AMISOLE, ont scellé ce partenariat à travers la signature d’une convention tripartite inscrivant dans la durée la coopération des trois institutions pour la gestion de ce premier label national du secteur.

Pour plus d’informations, www.taqapro.ma

Vivo Energy Maroc vient d’inaugurer la station-service Shell « Parc Bouskoura » d’une superficie de 8200 m2. Cette nouvelle station est dotée d’une offre enrichie, incluant la Grignotière, un concept de restauration rapide et original et une boulangerie.

Un espace d’entretien rapide « Auto Point » est aussi implanté sur ce site pour proposer une offre en vidange, en mécanique rapide et en pneumatiques complète. Un programme d’action marketing vient animer cette inauguration par une cérémonie de remise des clés de trois voitures pour récompenser les membres du Shell Club Fidélité et parfaire l’expérience client.

La station-service a été inaugurée en présence de M. Asaf Vehbi Sasaoğlu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc, des partenaires de Vivo Energy Maroc, et de représentants des autorités locales.

Visa, la société mondiale de technologie de paiement, et Vivo Energy ont annoncé la signature d’un accord panafricain visant à fournir des services de paiement numérique aux consommateurs dans 15 pays africains où les deux entreprises sont présentes.

Ce partenariat vise à développer le commerce numérique et offrira davantage de points acceptant les paiements par carte Visa dans les stations-service et les boutiques du réseau Shell de Vivo Energy en Afrique.

Selon M. David Mureithi, Vice-Président Exécutif de Vivo Energy, « Vivo Energy et Visa partagent le même objectif, à savoir aider les consommateurs à effectuer leurs paiements en toute confiance, en toute transparence et en toute sécurité. Ce partenariat s’inscrit dans notre stratégie globale visant à proposer des solutions innovantes et pratiques à nos clients, afin de développer une relation durable avec eux. A travers cette alliance avec Visa, nous souhaitons élargir la gamme de services que nous proposons à nos clients et leur permettre également d’effectuer leurs paiements de manière simple et facile dans nos stations-service Shell. »

De son côté Mme Aida Diarra, présidente de Visa pour l’Afrique subsaharienne a déclaré que « Nous nous efforçons constamment de réduire la dépendance aux espèces et d’encourager le développement d’un écosystème de paiement numérique tant pour les particuliers que pour les entreprises. Notre partenariat avec Vivo Energy correspond au type de collaboration que nous recherchons – celles qui nous aideront à étendre notre portée dans l’écosystème commercial africain à mesure qu’il évolue et se développe, et qui créeront des opportunités commerciales mutuellement bénéfiques. »

Les transactions numériques sans espèces permettront non seulement aux clients de bénéficier des carburants, lubrifiants et services Shell de haute qualité de Vivo Energy, mais également de contrôler et de surveiller leurs dépenses. Ce partenariat améliorera l’expérience des clients tout en leur permettant de profiter de la technologie de paiement Visa. Il leur offrira commodité, sécurité et efficacité lorsqu’ils feront leur plein et qu’ils achèteront de la nourriture, des boissons, des magazines et bien d’autres articles dans les boutiques et restaurants situés dans les stations-service Shell.

Les deux entités sont convaincues que cette initiative stimulera l’adoption du paiement sans espèces dans un environnement ou l’utilisation des espèces par les consommateurs et les commerçants est encore prépondérante. Les recherches montrent que près de 80% des transactions en boutiques sont faites en espèces, les 20% restants étant des transactions mobiles et par carte.

 

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) et CMI Energy ont annoncé la signature, le 28 novembre à Casablanca, d’un mémorandum d’entente portant sur les technologies de récepteurs solaires, selon un communiqué de l’agence.
Paraphé par le président de Masen, Mustapha Bakkoury et le président de CMI Energy Jean-Michel Gheeraerdts, ce partenariat permettra, à terme, un accompagnement des industriels marocains dans leur montée en compétences pour maîtriser ce maillon critique de la chaîne de valeur des tours solaires. 

Ainsi, une tour solaire expérimentale pourrait être montée sur la plateforme Masen R&D à Ouarzazate, précise le communiqué, notant que cette plateforme accueille déjà les projets co-développés avec d’autres partenaires industriels de Masen sur des technologies solaires à concentration tels que la technologie solaire Fresnel et la technologie solaire parabolique à concentration.
Différents éléments des tours solaires seront étudiés et testés par les deux parties, en particulier les récepteurs solaires. Par ailleurs, CMI Energy accompagnera Masen dans la conception d’échangeurs ainsi que dans l’ingénierie et la maintenance des technologies de tours solaires, souligne la même source.

« Cette opportunité de collaboration est tout à fait en ligne avec la stratégie R&D de Masen, nous permettant ainsi d’intégrer le cercle restreint des développeurs de technologies haute température pour tours solaires », a déclaré M. Bakkoury.
« Nous sommes heureux de renforcer nos liens avec Masen. En tant que concepteur d’équipements-clé des centrales solaires, CMI se réjouit d’apporter son expérience et son savoir-faire au développement des tours solaires de demain ainsi que de renforcer son ancrage au Maroc », a affirmé pour sa part M. Gheeraerdts.

La première édition de la « Global Energy School : (GES) », un événement académique de haute facture, dédié à accompagner les jeunes leaders nationaux pour l’examen des questions relatives notamment à l’énergie et aux changements climatiques, a tenu ses travaux du 29 novembre au 2 décembre à Essaouira. 

Placée sous le thème « Engagement civique des jeunes : L’opportunité de faire progresser les initiatives d’équité énergétique », cette école a rassemblé quelque 80 jeunes étudiants, ingénieurs, chercheurs et acteurs de la société civile, en provenance des différentes régions du Royaume, ainsi que des experts étrangers. 

Organisée sous l’égide du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, la « Global Energy School » est un « followship » programme mis en oeuvre conjointement par la Fondation Konard Adenauer Stiftung (KAS-Maroc), et l’Association « Moroccan Millenium Leaders » (MML), en collaboration avec l’OCP Group. 

La séance inaugurale de la GES-Essaouira a été rehaussée par la présence notamment de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogodar, de Mlle Nour Al Houda Sarf, directrice de la « GES », et co-fondatrice de la Global Energy Initiative, de MM. Yassine El Hakimi, directeur exécutif de la Global Energy Initiative, et Marouane El Idrissi, président de l’Association MML, ainsi que d’autres personnalités. 

Ouvrant les travaux de cette rencontre, M. Azoulay a adressé ses vifs remerciements aux organisateurs de la GES pour lui avoir accordé le privilège de lancer à Essaouira la partie de ce programme, réitérant son soutien à cette initiative qui se focalise sur les énergies dans leurs différents aspects, et symbolise également cette habilité et capacité à inciter ce large auditoire à se donner rendez-vous dans la cité des alizés.
« En développant cette vision, vous démontrez ce que la génération future et émergente peut faire pour notre pays », a dit M. Azoulay, mettant en relief la pertinence de la question sur laquelle ces jeunes leaders travaillent et qui intéresse le Royaume.

« Votre vision n’est pas simplement une opportunité de rencontre. Elle est également inclusive et globale », s’est félicité M. Azoulay, relevant que « ce programme que vous développez à plusieurs niveaux aussi bien pédagogique, d’éducation que de citoyenneté, est également un modèle éloquent d’une approche qui peut être partagée à plus grande échelle ».

Quant aux autres intervenants, ils se sont félicités de se retrouver à Essaouira pour débattre des questions intéressant l’énergie, un secteur important au Maroc, notant que cette initiative se veut l’illustration de la détermination des jeunes à être des acteurs agissants en matière d’accompagnement des grands chantiers menés par le Royaume sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La « Global Energy School » poursuit et accompagne les différentes stratégies et politiques énergétiques conçues conformément à la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle traduit cette volonté d’intégrer la jeunesse dans les différentes politiques publiques. 

Cet événement a été l’occasion pour les jeunes étudiants et chercheurs de profiter des conseils avisés d’une pléiade de responsables en charge des questions énergétiques, mais aussi d’avoir une idée claire sur les différents défis que le Maroc se doit de relever dans les années à venir. 
Cet événement permettra aux jeunes leaders de prendre part à une série de conférences, de formations et d’ateliers sur les questions de leadership environnemental et énergétique, tout en leur offrant l’opportunité de renforcer leurs capacités en matière de communication, de prise de parole en public et d’argumentaire, afin de trouver conjointement des solutions accessibles, pratiques et durables en la matière. 

Le MML est une organisation à but non lucratif engagée à promouvoir le développement durable et à sensibiliser les parties prenantes. 
A travers son réseau, le MML s’engage, en outre, à encourager et promouvoir les politiques de développement durable, tout en établissant un programme de leadership national mais surtout africain, pour être en mesure de relever les défis du millénaire. 

Pour atteindre ces objectifs, le MML a lancé une initiative citoyenne baptisée « Global Energy Initiative : (GEI) ». Ce projet, développé en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Maroc, vise à établir un Pacte énergétique citoyen, réunissant toutes les parties prenantes (décideurs, opérateurs économiques, associations professionnelles, universitaires et scientifiques, ONG et initiatives citoyennes). 

Le GEI se propose de créer des passerelles de dialogue entre toutes les parties prenantes du secteur de l’énergie, et d’associer les citoyens à la réflexion sur les enjeux énergétiques nationaux, mais aussi sur les défis africains, considérant que les questions liées à l’énergie, sont des questions citoyennes et constituent un défi de dimension mondiale. 
Pour atteindre sa mission, le GEI repose sur une méthodologie innovante axée sur trois actions majeures à savoir « Global Energy Day », « Global Energy School » et « Global Energy Master-Class », à travers lesquelles les jeunes sont dotés d’outils et de capacités d’innovation et de développement qui ouvriraient la voie à un avenir prospère. 

Le Maroc a été porté à la présidence de l’Union arabe de l’électricité (2019/2021) lors du sixième congrès général de cette institution en Jordanie, avec la participation de représentants d’environ 35 pays et d’organismes arabes et étrangers, ainsi que des experts du secteur.

Dans une déclaration, Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a mis l’accent sur l’importance de redoubler les efforts pour repositionner l’Union arabe de l’électricité dans le système énergique et électrique mondial au moment où plus de 10 millions de personnes dans le monde arabe n’ont pas encore accès à l’ électricité. 

Et d’ajouter que le Maroc présentera une feuille de route pour donner un nouveau souffle à cette institution arabe et ce pour relever les défis qui s’imposent dans le secteur de l’électricité au niveau mondial et arabe, notant que lors du conseil d’administration il sera procédé à la présentation de propositions pour revoir le statut de l’Union arabe de l’électricité.

Le Maroc fera également des propositions relatives à la mise en œuvre des études réalisées dans le cadre de l’interconnexion électrique entre les pays arabes.
L’interconnexion électrique entre les pays arabes demeure un rêve, a-t-il dit, rappelant que le Maroc est parmi les premiers pays ayant développé l’interconnexion électrique avec l’Algérie et l’Europe via l’Espagne et œuvre actuellement pour établir l’interconnexion électrique avec le Portugal, la Mauritanie et le Sahel. 

Le Maroc et la Mauritanie ont signé, le 12 décembre à Nouakchott, une convention de partenariat dans les domaines des hydrocarbures et des mines.
Cette convention a été signée par la Directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra et le directeur général de la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et de Patrimoine Minier (SMHPM), Fall N’Guissaly.

Préparé depuis quelques mois, cette convention vise le renforcement de l’échange entre le Maroc et la Mauritanie de l’expertise, de la formation et du savoir-faire dans le domaine des hydrocarbures, a indiqué Mme Benkhadra.

S’inscrivant dans le cadre du renforcement des relations de coopération dans le domaine des mines et des hydrocarbures entre l’ONHYM et la SMHPM, cette convention prévoit notamment l’échange d’information, de documentation et d’expériences dans le domaine des hydrocarbures et des mines, la formation et l’encadrement du personnel et l’accompagnement organisationnel des structures.

Elle a ajouté que cette convention a été signée en marge de la 5è édition conférence-exposition « Mauritanides » du secteur du pétrole et des mines en Mauritanie.

La 5è édition de la conférence et de l’exposition « Mauritanides » du secteur du pétrole et des mines en Mauritanie s’est tenue, mardi à Nouakchott, avec la participation du Maroc.
La politique mauritanienne tend à faire du secteur des mines et du pétrole la locomotive de la croissance et de la prospérité, a souligné le ministre mauritanien du pétrole, de l’énergie et des mines, M. Mohamed Abdel Vetah, à l’ouverture de cette rencontre à laquelle le Royaume est représenté par une forte délégation conduite par le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah et composée notamment du secrétaire général de la Fédération de l’Energie, M. Mohamed El Amrani, de la directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra et l’ambassadeur du Maroc à Nouakchott, Hamid Chabar.

Au sujet de la promotion du secteur privé, le ministre a souligné que la Mauritanie a mis en oeuvre des stratégies permettant, entre autres, la promotion du secteur privé, l’adoption de nouveaux codes pour les mines et le pétrole et la validation un cadre juridique incitatif et concurrentiel répondant aux aspirations et préoccupations des investisseurs, en plus de la réforme et la modernisation de l’arsenal juridique et la protection et l’encouragement des investissements, en facilitant les procédures nécessaires à la pratique des affaires.

De son côté, l’administrateur directeur général de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM), Hacenna Ould Ely, a précisé que cette conférence de trois jours constitue l’occasion pour exposer les différents défis, qui se dressent devant l’établissement des partenariats solides et bénéfiques avec des partenaires internationaux.
Organisée par le ministère mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines avec la participation des grandes compagnies internationales spécialisées dans le domaine de la prospection pétrolière et l’exploitation des mines, cette édition connait la participation de 1500 personnes, dont 100 exposants, et l’organisation de 70 conférences présentées par 30 pays.

La conférence, organisée tous les deux ans, vise à faire l’état de lieux du niveau de développement du secteur pétrolier et minier à travers des communications se rapportant aux domaines de la transparence dans les industries extractives et du climat de l’investissement dans le secteur pétrolier et minier en Mauritanie. Ces interventions portent aussi sur le financement des projets pétroliers et miniers et dans les secteurs des hydrocarbures et de l’énergie en Mauritanie, la diversité et les opportunités d’investissement dans le secteur minier dans le pays.
Une exposition sur les plus importantes industries minières et pétrolières a été organisée en marge de la conférence avec la participation des dizaines des sociétés mauritaniennes et étrangères afin de faire la promotion de son expertise et son expérience en la matière.

La Fédération de l’Energie représentée par M. Mohamed El Amrani, secrétaire général de la Fédération de l’Energie, et la CGEM, représentée par Mme Amina Figuigui, vice-présidente de la Commission Climat des Affaires ont signé récemment une Charte d’Ethique du secteur de l’Energie.

La signature de cette Charte constitue un signal fort de la volonté des opérateurs du secteur de l’énergie d’intégrer la bonne gouvernance au sein de leurs entreprises. Les parties signataires s’engagent à :

  •  Promouvoir au sein de leurs membres les valeurs d’éthique et d’intégrité ;
  •  Inciter leurs membres à adopter une politique et des procédures visant à bannir toute forme de corruption et tout comportement pouvant nuire à une concurrence libre et loyale ;
  •  Participer activement aux initiatives collectives engagées notamment par la Fédération de l’Energie et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), visant la promotion d’un climat des affaires sain ;
  •  Contribuer par l’échange de bonnes pratiques, à la promotion de la prévention et de la lutte contre la corruption.