L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a conclu un mémorandum d’entente en matière d’énergies renouvelables avec l’Institut Technologique des îles Canaries (ICT).

Cet accord vise à favoriser l’échange d’expertises entre le Maroc et les îles Canaries en matière d’énergie, notamment renouvelable, et de traitement de l’eau.

Il couvre le domaine des énergies renouvelables et les domaines d’application y afférents, avec un volet relatif à la recherche et développement.

La directrice générale de L’ONHYM Amina Benkhadra intervenant à Marrakech lors du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz

Quelque 70 permis de recherche et 10 concessions d’exploitation ont été attribués, jusqu’à présent, à des sociétés pétrolières internationales, a fait savoir, le 6 février à Marrakech, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Au total, 351 puits d’exploration ont été forés dans le Royaume, a relevé Mme Benkhadra qui s’exprimait à l’ouverture du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz.

Présentant les activités d’exploration des hydrocarbures au Maroc, la DG de l’ONHYM a noté que de nouvelles frontières sont franchies, une nouvelle base de données moderne est en cours d’acquisition, de nouveaux “play concepts” ont été développés, et de nouvelles découvertes ont été réalisées, soulignant que les efforts d’exploration et de développement continuellement déployés par l’ONHYM et ses partenaires en onshore et en offshore au cours des cinq dernières années, ont permis d’identifier et de mettre à jour de nombreux prospects prometteurs.
Après avoir mis en avant le rôle de l’Office, en tant qu’institution publique clé dans le domaine de l’exploration et de la production des hydrocarbures, Mme Benkhadra n’a pas manqué de mettre en relief le potentiel énorme sous-exploité dont dispose le Royaume.

D’autre part, la responsable a indiqué que dans le cadre de la coopération Sud-Sud, préconisée par SM le Roi Mohammed VI, le projet de gazoduc qui reliera la côte ouest-africaine du Nigeria au Maroc, tout en traversant 12 pays et pouvant éventuellement se connecter à l’Europe via l’Espagne, est un projet global et structurant.
Et de noter que ce projet vise notamment l’accélération de l’accès à l’énergie de l’Afrique de l’Ouest, l’accroissement des projets d’électrification au profit de la population, la création d’un marché régional de l’électricité compétitif, l’exploitation des énergies propres, la contribution au développement industriel et économique de tous les pays traversés, à travers le développement de plusieurs secteurs tels que l’agriculture, l’industrie et les mines, et l’émergence d’une zone intégrée en Afrique de l’ouest.

Elle a, par ailleurs, souligné que l’ONHYM, suite à la signature de 12 accords de coopération, fait partie intégrante de cette stratégie de coopération Sud-Sud, et est pleinement engagé dans le renforcement et la consolidation des capacités, ainsi que dans la formation des cadres africains et le transfert du savoir-faire dans les domaines de la géologie pétrolière et minière, de la télédétection, des techniques de laboratoire, des ressources humaines, de la gestion de projets, de la négociation de contrats, et des études d’impact sur l’environnement.

Elle a, en outre, indiqué que cette conférence fournira un aperçu du Maroc en tant que région prometteuse pour l’exploration des hydrocarbures, et pôle énergétique de plus en plus important et émergent, relevant que l’accent sera mis sur les nouvelles opportunités d’exploration et de développement, et sur les perspectives futures de l’exploration des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels.
Organisé par l’ONHYM en collaboration avec IN-VR Oil & Gas, ce 2è sommet marocain du pétrole et du gaz (6-7 février) se veut une occasion pour discuter des questions clés relatives à l’exploration pétrolière et gazière au Maroc, du potentiel Onshore et offshore de la façade atlantique et de la Méditerranée, des opportunités d’investissement, ainsi que des enjeux énergétiques africains. 

Maroc-Allemagne: Lancement d’un projet pour le renforcement des capacités en matière d’utilisation durable de la biodiversité

Un projet intitulé « Services Ecosystémiques », fruit de la coopération maroco-allemande, a été lancé à Rabat pour le renforcement des capacités des acteurs publics et privés en matière d’utilisation durable et de conservation de la diversité biologique.
Initié par le secrétariat d’Etat chargé du développement durable et financé par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire, ce projet qui sera fin prêt en 2022 va couvrir dans un premier temps deux régions pilotes, Béni-Mellal-Khénifra et Souss-Massa.

Il a pour objectif d’ancrer légalement et durablement la valeur de la biodiversité et des services écosystémiques dans les planifications sectorielles au moyen d’instruments et de mécanismes institutionnels intégrant les risques climatiques.
On prévoit d’une part le renforcement du cadre institutionnel et juridique, ainsi que des capacités des acteurs des secteurs publics et privés et de la société civile et, d’autre part, l’intégration de la biodiversité dans les politiques et planifications sectorielles, le développement de modèles d’incitation économique et de partenariats avec le secteur privé.

Il s’agit aussi de contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique et à la promotion d’une bonne gouvernance et d’une convergence des actions gouvernementales pour la protection et l’utilisation durable de la biodiversité.
Le projet contribuera au renforcement sur le long terme de la résilience face au changement climatique en soutenant les institutions gouvernementales pour accorder une plus grande attention aux effets du changement climatique sur les écosystèmes et prendre en considération les opportunités et les risques qu’ils représentent, dans les politiques et plans sectoriels. 

La secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, a, dans une allocution, mis l’accent sur les effets négatifs de la dégradation des écosystèmes sur l’environnement et le bien-être, citant parmi les conséquences de cette situation la diminution d’ici 2050 de 11 % restant des zones naturelles en raison de la conversion de ces terres à l’agriculture, de l’expansion des infrastructures et du changement climatique.

L’intégration de la biodiversité et les services écosystémiques dans les stratégies et programmes sectoriels et intersectoriels permettront d’optimiser les effets positifs et réduire au minimum les risques que font planer les activités humaines sur la biodiversité.
Des mesures ont été identifiées pour une meilleure conservation de la biodiversité, notamment l’intégration de la notion du “coût total” dans la sélection et la concrétisation de politiques, plans et programmes et l’encouragement de la valorisation et de la protection des écosystèmes en amont ainsi que la recherche de mécanismes pour le paiement des services écosystémiques par les bénéficiaires en aval, a précisé la secrétaire d’Etat.

De son côté, Michael Gajo, chef du secteur Environnement, climat et biodiversité à l’Agence allemande de coopération (GIZ) s’est félicité de cette initiative qui va contribuer à la conservation de la biodiversité et à la gestion des ressources naturelles. 
Il a souligné l’importance de protéger les écosystèmes à travers la sauvegarde du patrimoine culturel marocain, mettant en exergue la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes dans ce projet dans la perspective d’optimiser les résultats souhaités.

Le Maroc a adhéré à l’effort international pour la conservation de la biodiversité, en particulier la Convention sur la diversité biologique en 1992. Il est engagé à mettre en œuvre le Plan stratégique révisé et actualisé pour la diversité biologique pour la période 2011-2020 incluant les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité.

Le ministre guinéen des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly donne à Marrakech une déclaration à la MAP

Le Maroc et la Guinée entretiennent une coopération « très dynamique » dans différents secteurs, notamment dans le domaine des hydrocarbures, a affirmé, le 6 février à Marrakech, le ministre guinéen des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly.
Le responsable guinéen, qui intervenait lors du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz, a rappelé que son ministère a conclu en 2016 un partenariat avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), qui a permis la formation d’au moins une centaine de collaborateurs dans ce domaine.

M. Koulibaly a, d’autre part, indiqué que cette conférence de deux jours est d’”une extrême importance”, en ce sens qu’elle offre l’occasion de discuter des questions inhérentes aux domaines du pétrole et du gaz, et de tisser et développer les liens d’amitié et de coopération entre la Guinée-Conakry et le Royaume dans le domaine des hydrocarbures.
Et de poursuivre que cette rencontre se veut aussi un espace propice pour discuter avec des partenaires et des professionnels du secteur, et constitue l’occasion de présenter les opportunités d’investissement qu’offre la Guinée dans ce domaine.

Il a ainsi passé en revue le potentiel de son pays dans le domaine des hydrocarbures, notant que son département a procédé à la révision du code pétrolier en 2014 pour qu’il soit adapté à l’évolution que connaît le secteur et, partant, favoriser les investissements dans ce domaine.
Organisé par l’ONHYM en collaboration avec IN-VR Oil & Gas, le 2è sommet marocain du pétrole et du gaz (6-7 février) se veut une occasion pour débattre des questions clés relatives à l’exploration pétrolière et gazière au Maroc, du potentiel onshore et offshore de la façade atlantique et de la Méditerranée, des opportunités d’investissement, ainsi que des enjeux énergétiques africains. 

Le 2è sommet marocain du pétrole et du gaz entame ses travaux à Marrakech

Le Maroc se penche sur l’élaboration d’un plan national pour le développement de la logistique inhérente à l’organisation du stockage, de la distribution et du transport dans le domaine des hydrocarbures (charbon, gaz, produits pétroliers,…), a déclaré, le 6 février à Marrakech, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah.

S’exprimant à l’ouverture du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz (6-7 février), le ministre a expliqué qu’en vue d’encourager l’investissement et la compétitivité dans le secteur des hydrocarbures, le Royaume va notamment procédé à l’élaboration et à la révision du cadre législatif en partenariat avec les opérateurs privés, et à l’instauration d’un nouveau système de gestion du stock de réserve et de son financement dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé.

M. Rebbah a relevé que le Maroc dispose de plus de 900.000 m2 de bassins sédimentaires contenant divers systèmes géologiques et pétroliers, notant que le nombre de puits forés jusqu’à présent dans le Royaume s’élève à 351, dont 44 en mer.
Le ministre a, d’autre part, indiqué que le secteur de l’énergie figure parmi les secteurs productifs vitaux, en ce sens qu’il contribue de manière tangible au produit intérieur brut (environ 5%) et à la création d’un nombre important d’emplois (environ 40.000), à travers des investissements colossaux, et constitue aussi un pôle de développement aux niveaux local et régional.

Dans ce sillage, M. Rebbah a souligné que les investissements prévisionnels dans le secteur de l’énergie à l’horizon 2030 sont estimés à 40 milliards de dollars, dont près de 30 milliards de dollars dans des projets de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables, ce qui représente de grandes opportunités d’investissement pour le secteur privé national, régional et international.

Organisé par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) en collaboration avec IN-VR Oil & Gas, ce 2è sommet marocain du pétrole et du gaz se veut une occasion pour discuter des questions clés relatives à l’exploration pétrolière et gazière au Maroc, du potentiel onshore et offshore de la façade atlantique et de la Méditerranée, des opportunités d’investissement, ainsi que des enjeux énergétiques africains.

Au menu de cette rencontre d’envergure internationale, à la quelle prennent part également des représentants des partenaires de l’ONHYM, figure une série d’exposés axés notamment sur la stratégie de promotion et d’investissement de l’Office national des hydrocarbures et des mines, les opportunités d’exploration actuelles et futures et le potentiel offshore et onshore du Maroc, et l’exploration d’hydrocarbures non conventionnelle au Maroc: l’état et la prospectivité.

Le programme prévoit aussi plusieurs présentations, des débats et un panel de clôture autour des “stratégies, synergies, enseignements à tirer et l’impact de l’industrie pétrolière et gazière sur la stratégie énergétique du Maroc et ses résultats économiques”, outre des exposés sur le potentiel malien du pétrole et “les découvertes du pétrole et du gaz, les opportunités d’exploration disponibles au Sénégal”.