La stratégie nationale pour l’efficacité énergétique vise la création de 150.000 emplois à l’horizon 2030, selon le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.
La stratégie nationale pour l’efficacité énergétique, qui présente un intérêt pour les principaux secteurs consommateurs d’énergie notamment les bâtiments, l’industrie, les transports, l’éclairage public, l’agriculture et la pêche, ambitionne de créer un total de 150.000 emplois à l’horizon 2030, indique le ministère dans une note sur la répartition régionale de l’investissement, accompagnant le Projet de loi de finances 2020 (PLF 2020).
Elle vise également à réduire la facture énergétique de près de 250 milliards DH et à éviter l’émission d’environ 125 millions de tonnes de gaz à effet de serre, relève la même source.
Ainsi, cette stratégie se décline à travers la mise en œuvre de plusieurs actions, notamment le programme d’efficacité énergétique dans les mosquées, fait savoir la même source, notant qu’à ce jour, 500 mosquées ont bénéficié du programme pour un montant de 6 millions de dirhams (MDH) répartis sur les villes de Tanger, Marrakech, Oujda, Casablanca, Fès, Rabat, Meknès, Salé et Agadir. L’étape suivante est d’équiper 2.400 mosquées avec un budget de 30 MDH dans la majorités des régions du Royaume.
Elle porte également sur la mise en place de systèmes solaires photovoltaïques dans les établissements d’éducation et les centres de santé dans le monde rural et sur l’installation des panneaux solaires au niveau de l’hôpital Ibn Sina à Rabat (Projet pilote). L’hôpital Ibn Sina de Rabat a bénéficié d’une centrale photovoltaïque de 150 kilowatts-crête permettant d’économiser 54% d’énergie.
Cette stratégie se décline en outre à travers l’économie de l’énergie dans la cité universitaire de Marrakech (Projet pilote), relève la note, précisant qu’une enveloppe budgétaire de 5,87 MDH a été consacrée à l’amélioration de l’éclairage, la production d’électricité par panneaux solaires et des chauffe-eaux solaires.

L’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE-Tanger), dont la pose de la première pierre avait été effectuée en 2015 par SM le Roi Mohammed VI, a fait sa première rentrée de formation.
Cet structure, dont le coup d’envoi de la rentrée a été donné par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Saïd Amzazi, délivrera des diplômes de technicien et de technicien spécialisé, avec une formation qualifiante pour l’intégration au profit des entreprises du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ainsi que des sessions de formation continue et de perfectionnement au profit des salariés des entreprises du secteur.
Outre les salles de cours traditionnelles, l’IFMEREE dispose de mini-centrales de production de l’énergie dont une station de cellules photovoltaïques qui serviront de salles de cours pratiques à l’air libre, d’un puit canadien, d’une salle de conférence de 242 places et d’un internat de 152 lits.
Pour M. Amzazi, cet institut, dont les cours ont débuté le 1er octobre, assurera des formations pour cette année à environ 144 élèves pour atteindre 400 places la prochaine rentrée, dans trois domaines dont le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, le système éolien, la biomasse et l’efficacité énergétique.

La 11e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement « Pollutec Maroc 2019 », prévue du 30 octobre au 2 novembre à la Foire internationale de Casablanca, proposera une programmation riche et mettra en lumière les Pays de la CEDEAO.

Ce Salon offre à plus de 6.000 visiteurs professionnels décisionnaires et acteurs économiques nationaux et internationaux opérant dans le domaine du développement durable, de l’écologie et de l’environnement, une offre de solutions complète, diversifiée et de qualité pour réduire leur impact environnemental, améliorer la performance de leurs établissements ou anticiper leurs démarches de développement.
Quelque 200 éco-entreprises de 14 pays seront présentes à ce Salon qui propose une offre étrangère qui sera cette année encore très dynamique avec en particulier 4 pavillons européens significatifs (France, Italie, Allemagne et Pays-Bas).

Il s’agit donc d’un programme riche en événements qui accueillera notamment la 8e édition du Symposium “Territoires Durables”, la remise des quatrièmes trophées Cleantech menée par le Secrétariat d’état chargé du développement durable et la 2e édition du PITCH RING, qui permettra aux exposants de présenter, sur une scène au cœur du salon, devant les professionnels leurs produit, innovation ou même une success story.

Pour sa 11e édition, le salon mettra en lumière les Pays de la CEDEAO, avec la visite de plusieurs délégations officielles, porteuses de projets et d’investissements dans le domaine de l’environnement en mettant à leur disposition un lieu de rencontres et de mise en relation.
Le salon sera organisé en concomitance avec la 8e édition du salon Maroc Industrie Expo, le rendez-vous industriel du Maroc dédié aux machines, aux équipements, à la maintenance et aux services pour l’industrie.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a lancé un appel à candidature pour le financement de 28 bourses de doctorat et post-Doctorat au titre de l’année 2019, dans le cadre des appels à projets « Green InnoPROJECT » et « Green Inno-BOOST ».

Les bourses doctorales sont destinées aux étudiants titulaires d’un Master, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un diplôme reconnu équivalent dans l’une des thématiques citées dans les formulaires de soumission et ayant obtenu leurs diplômes en 2018 ou 2019.

Quant aux bourses postdoctorales, elles sont destinées aux porteurs d’un doctorat dans l’une des thématiques citées dans les formulaires de soumission.
La sélection des candidats sera effectuée sur deux phases, à savoir l’examen des dossiers de candidatures par le comité d’évaluation et les entretiens individuels des candidats présélectionnés.

Les candidats retenus non-inscrits au cycle de doctorat auront un délai d’un (1) mois après la notification, pour présenter leurs attestations d’inscription.
Les dossiers soumis seront évalués par une commission d’évaluation qui regroupe l’ensemble des coordinateurs des projets et les professeurs-chercheurs encadrants, faisant partie des projets retenus dans le cadre des appels à projets : « Green Inno-PROJECT » et « Green Inno-BOOST ».
Les candidats concernés sont ainsi appelés à entreprendre les démarches nécessaires via la plateforme dédiée (www.iresen-aap.org/bourses) au plus tard le 15 novembre 2019.

L’Office national de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et l’Agence nigérienne de Promotion de l’Électrification en milieu rural ont signé, le 7 octobre à Rabat, un nouveau contrat visant à augmenter l’accès à l’électricité en milieu rural au Niger.

Signé par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et le directeur général de l’agence nigérienne, ce contrat s’inscrit d’une part, dans le cadre de la coopération entre le Maroc et le Niger et, d’autre part, dans le cadre de l’accord signé entre l’ONEE et la BID pour la mise en œuvre de l’initiative commune d’appui à l’électrification rurale en Afrique Sub-Saharienne.

L’ONEE et la BID se sont engagés à apporter l’appui nécessaire aux projets d’électrification rurale éligibles à l’initiative par le biais de leur structuration, la réalisation des études qui s’y rapportent, la formation et le développement de capacités ainsi que l’assistance technique pour leurs réalisations.

Le projet Niger vise à augmenter l’accès à l’électricité en milieu rural à travers la réalisation de mini réseaux alimentés par des centrales solaires avec stockage et le raccordement d’environ 17.500 foyers et 1.500 activités (services publics et activités économiques) dans une trentaine de villages.

M. El Hafidi a mis en exergue, à cette occasion, l’expertise reconnue de l’ONEE dans le montage et le déploiement des projets d’électrification rurale. Ce savoir-faire permet à l’office aujourd’hui de devenir le premier opérateur dans ce domaine au Sénégal, à travers deux contrats de concession sur 25 ans sur un territoire de plus de 49.000 km2.

D’autres pays de la région bénéficient également du soutien de l’ONEE. Les projets les plus récents étant ceux actuellement conduits par l’ONEE au Mali, au Tchad ou encore en Gambie.
A travers ce projet, l’ONEE renforce sa coopération dans les métiers d’électricité avec les pays de l’Afrique Sub-Saharienne.

Une action de sensibilisation à l’efficacité énergétique a été organisée récemment au profit des élèves de l’École Écologique Abdellah Ghayat, province d’Al Haouz, à l’initiative de l’Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE) en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une large compagne de sensibilisation à l’efficacité énergétique entamée en partenariat avec le ministère, dans le but de faire bénéficier le maximum d’enfants de ce programme. Les supports de cette action de sensibilisation sont des livrets portant sur les bonnes pratiques à adopter à la maison et à l’école pour rationaliser l’utilisation de l’énergie.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Saïd Amzazi a mis l’accent sur l’importance de l’efficacité énergétique pour le développement durable, saluant cette initiative de l’AMEE, qui vise à encourager les élèves à optimiser la consommation énergétique. M. Amzazi a également a recommandé l’instauration du principe de l’efficacité énergétique dans les manuels scolaires.

Pour sa part, le Directeur général de l’AMEE Saïd Mouline a rappelé le rôle de l’Agence en matière de sensibilisation aux mesures de l’efficacité énergétique, et fait observer que le développement des campagnes d’information auprès des publics scolaires permet de sensibiliser la population aux éco-gestes qui permettent des économies d’énergie significatives dès le plus jeune âge.
Cette opération consiste en la distribution de plus de 2000 cartables et kits de sensibilisation en faveur des écoles écologiques de tout le Royaume.

Le Maroc a été élu, à Vienne, à la présidence du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), en marge de la 63e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le Royaume, représenté par le directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), El Khammar Mrabit, a recueilli 16 des 17 voix des instances des États membres présentes lors du vote.
Pour rappel, créé par l’AIEA en 2009, le FNRBA compte 35 membres et constitue une plate-forme régionale pour l’échange d’expériences et le partage des connaissances pour le développement des organismes de régulation africains conformément aux normes internationales.

Allocution, mercredi (02/10/19) à Rabat, du ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah, lors de l’ouverture de la 8ème Conférence islamique des ministres de l’Environnement, organisée sous le thème: “Rôle des facteurs culturels et religieux dans la protection de l’environnement et le développement durable”.

Dans un message adressé aux participants à la 8e conférence islamique des ministres de l’Environnement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc a d’ores et déjà entrepris le processus de création de l’Académie islamique pour l’environnement et le développement durable qui a pour ambition d’approfondir la réflexion académique autour de cette thématique.

Ce projet commun, à vocation académique, a pour ambition d’approfondir la réflexion académique autour de cette thématique, a indiqué le Souverain, notant que cette instance entend se hisser au rang de leader en développement durable, en adoptant des méthodes de travail, inspirées de notre culture islamique authentique, qui permettent de tirer judicieusement parti des ressources de notre planète.