Le chantier de développement de l’économie verte place le Maroc parmi les pays les plus compétitifs au monde en matière de production d’énergie à base de sources renouvelables, a affirmé, le 26 mai à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Aujourd’hui, ce positionnement offre à la base industrielle marocaine un avantage concurrentiel exceptionnel lui permettant de proposer aux opérateurs et aux investisseurs une énergie propre à des coûts extrêmement compétitifs, a précisé M. Elalamy qui s’exprimant lors de l’ouverture de la 6ème édition des Rencontres Africaines de l’efficacité énergétique.
“En effet, le monde impose progressivement une taxe carbone et par ailleurs l’énergie verte est en baisse continue en termes de jours”, a fait remarquer M. Elalamy, soulignant que pour le Royaume, ce constat constitue une véritable opportunité qu’il faut impérativement saisir pour garantir une durabilité et une pérennité en la matière.
De même, il a estimé que le renforcement de l’efficacité énergétique passe par le développement de plusieurs aspects liés à la réglementation, à la normalisation et au renforcement des capacités, appelant à cet égard à un partage d’expériences et un échange “riche et bénéfique” dans le domaine des énergies, à l’échelle du continent africain.
De son côté, le directeur général de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a mis l’accent sur la nécessité de changer de paradigme économique et de passer à une économie verte pour réussir le pari de la transition économique et de la réduction des gaz à effets de serre, responsable du réchauffement climatique.
D’après lui, “l’économie verte recèle un important potentiel en termes de création d’emplois pour la jeunesse au Sud et au Nord de la Méditerranée. Le nombre d’emplois dans des métiers d’avenir liés au digital et à l’économie verte pourrait augmenter considérablement, grâce à l’accompagnement et au renforcement des capacités”.
L’économie verte a gagné d’importance dans le contexte de la pandémie, particulièrement en Afrique où la relance doit porter sur des axes comme l’accès à l’énergie renouvelable, la mobilité durable, la décarbonisation de l’industrie et l’efficacité énergétique.
Il a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par l’AMEE en matière de développement de l’efficacité énergétique dans les différents secteurs dont l’industrie, notant que dans ce sens plusieurs actions ont été menées, notamment une proposition de mesures fiscales et incitatives pour les équipements industriels à haute efficacité énergétique.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, s’est entretenu, le 12 mai, avec Damilola Ogunbiyi, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable, en préparation des rencontres internationales de haut niveau de l’alliance internationale “Mission Innovation”.

Selon un communiqué de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), les discussions entre M. Rabbah et Mme Ogunbiyi, également directrice générale de l’organisation Sustainable Energy for All (SE4All), interviennent en préparation de ces rencontres qui se dérouleront en ligne du 31 mai au 06 juin 2021 et dont le Chili sera le pays hôte. Ces entretiens par visioconférence interviennent également suite à la nomination du Royaume du Maroc comme champion mondial sur la thématique “innovation, technologie et données”, indique le communiqué.

Mission Innovation est une initiative mondiale réunissant 24 pays en plus de l’Union européenne et visant à accélérer l’innovation dans le domaine des énergies propres, à travers le renforcement de l’investissement public, l’implication du secteur privé et la coopération internationale. Elle a été lancée lors de la COP21 en novembre 2015 lorsque les dirigeants mondiaux se sont réunis à Paris pour s’engager dans des efforts ambitieux de lutte contre le changement climatique. Le Maroc a intégré l’alliance Mission Innovation en 2019, devenant ainsi le premier et seul pays d’Afrique membre de l’initiative.

Des collaborations concrètes ont déjà vu le jour grâce à cette initiative puisque le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement a lancé en décembre 2020, à travers l’IRESEN, l’appel à projets multilatéral “MICall20” pour soutenir les projets innovants en lien avec la digitalisation dans le domaine de la transition énergétique, a rappelé l’Institut. Cet appel à projets d’envergure internationale regroupe plus de vingt pays et permet de soutenir la collaboration internationale dans la R&D et l’innovation autour des énergies propres.

Le coup d’envoi des travaux de construction du nouveau siège du Laboratoire national de l’énergie et des mines (LNEM) de Casablanca a été donné, le 26 mai, par le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
Cette structure permet de contrôler la conformité des produits pétroliers aux caractéristiques réglementaires et d’analyser les échantillons prélevés par les directions régionales et provinciales du département de l’Energie et des mines, ou à la demande des tiers (sociétés pétrolières, Douane, etc).
S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a indiqué que la construction de ce nouveau laboratoire, en plus de la mise en place de ses équipements, nécessitera un investissement global d’environ 20 millions de dirhams (MDH), ajoutant que celui-ci fait partie de tout un dispositif destiné à renforcer la bonne gestion du secteur des hydrocarbures dans le Royaume.
Le ministre a, à cet effet, souligné que la simplification des procédures a permis d’augmenter le nombre des investissements dans le secteur qui a connu l’implantation d’une dizaine de nouvelles entreprises, favorisant ainsi une “véritable dynamique compétitive”.
Cette simplification de procédures a permis également l’octroi de la création des stations à tous les investisseurs. “Nous sommes passés d’une moyenne de 50 stations par an à presque 200 stations, ce qui démontre que la demande en la matière est assez conséquente”, a fait valoir M. Rabbah. Il a, en outre, fait savoir que le ministère a opéré avec les différents acteurs privés en termes de renforcement des capacités du stockage, précisant que près de 4 milliards de dirhams ont été investis, actuellement, dans le domaine.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué qu’un système concernant les solutions technologiques permettant de suivre la traçabilité des produits et le contrôle de la qualité vient d’être lancé par appel d’offres, dans l’optique de satisfaire les grands investisseurs, l’investisseur moyen souhaitant développer sa station et le citoyen qui veut avoir un produit de qualité.
Pour sa part, Mohssine Zaidi, Chef de la division des Laboratoires de l’énergie, des Mines et de la Géologie au LNEM, a fait remarquer que la création de ce nouveau projet permettra d’asseoir la sécurité au sein du laboratoire en assurant le confort de son personnel ainsi que ses usagers, en plus de le préparer pour l’obtention de l’accréditation selon la norme internationale ISO 17025.
Il s’agit également, d’après M. Zaidi, de porter à la hausse la capacité de réception d’échantillons prélevés pour analyse et contrôle et ce, à tous les stades depuis l’importation jusqu’à leur mise à la disposition du consommateur final.
Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a présidé, le 20 mai, la première réunion du jury de la 13e édition du Prix Hassan II pour l’environnement organisée à distance.
Cette réunion a été l’occasion de présenter les membres du jury et de convenir de la méthodologie de travail en vue de lancer le processus d’évaluation des candidatures reçues, dont le nombre a atteint 129 candidatures réparties sur six domaines : 45 dans le domaine de recherche scientifique et technique, 39 dans le domaine de l’action associative, 25 dans le domaine des médias, 7 dans le domaine d’initiatives des entreprises, 4 pour les initiatives des collectivités territoriales et 9 pour le domaine de l’exemplarité de l’administration.
S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a souhaité la bienvenue aux membres du jury et les a félicités pour leur nomination à la commission.
Il a indiqué que ce prix a pour objectif de couronner et valoriser les initiatives qui contribuent à la protection de l’environnement et au développement durable dans divers domaines liés à la recherche scientifique et technique, aux médias, à l’action associative, aux initiatives des entreprises, aux initiatives des collectivités territoriales et à l’exemplarité de l’administration.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de ce prix, qui porte un grand nom, à savoir Feu SM Hassan II avec un parcours exceptionnel marqué par l’organisation de 12 éditions et le couronnement de 82 lauréats.
L’organisation de cette 13e édition s’inscrit dans le cadre de la dynamique que connaît le Maroc en matière d’environnement et de développement durable sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, précisant que “le nombre important de candidatures reçues malgré les circonstances actuelles que notre pays connaît témoigne du développement de la conscience environnementale au Maroc”.
Le texte d’organisation de ce prix a été modifié récemment par l’ajout d’un nouveau domaine relatif à l’exemplarité de l’administration, dans l’objectif de créer une compétition entre les administrations publiques au niveau central et territorial dans le cadre de la déclinaison de la Stratégie nationale de développement durable, et ce, conformément aux recommandations de la 1ère réunion de la Commission nationale du développement durable, relatives à la mise en œuvre du Pacte de l’exemplarité de l’administration.
La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, dont tous les programmes ont pour objectif ultime l’éducation au développement durable, entretient des liens de coopération de longue date avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de cette Fondation dont les divers programmes visent à sensibiliser et à éduquer tous les publics au développement durable, en particulier les plus jeunes, a été l’invitée d’honneur de la première Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’Éducation au Développement Durable (EDD) en novembre 2014 à Nagoya, au Japon.
“L’éducation au développement durable est à la fois une tâche exaltante et un combat de longue haleine, car elle vise les mentalités et cherche à modifier les réflexes et les comportements à l’échelle de nos sociétés”, avait souligné SAR la Princesse Lalla Hasnaa lors de cette conférence, organisée conjointement avec le gouvernement japonais pour marquer la fin de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014).
Le partenariat avec l’UNESCO est l’aboutissement d’un long cheminement, inauguré par l’adhésion de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement à la 1ère Décennie de l’EDD (2005-2014).
En octobre 2010, la Fondation et l’agence onusienne avaient co-organisé, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, une importante Conférence internationale sur la gestion durable du littoral de Tanger.
En 2013, la coopération s’est davantage consolidée lors du World Environmental Education Congress (WEEC), tenu à Marrakech et qui avait recommandé la mise en place “des réseaux d’acteurs de l’éducation environnementale afin de faciliter le partage des savoirs, des savoir-faire, des expériences et des bonnes pratiques”.
L’adhésion de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement à la 1ère décennie de l’EDD s’est concrétisée par le lancement de programmes complètement dédiés à l’éducation et dont les éducateurs sont le fer de lance.
Il s’agit de “Eco-Écoles”, qui cible les écoles préscolaires et primaires, de “Jeunes Reporters pour l’Environnement” (JRE), destiné aux collèges et lycées, de la formation des jeunes journalistes à travers une plate-forme d’enseignement à distance e-learning et le développement d’outils pédagogiques en ligne.
C’est dans cette lignée que la Fondation et l’UNESCO ont signé, en 2016, une convention-cadre à caractère général pour la période 2016-2021, qui permet à la Fondation de bénéficier du savoir-faire de l’organisation onusienne, de sa documentation et de sa pédagogie, pour renforcer les capacités de ses éducateurs et de ses formateurs pour le développement durable.
Les deux parties ont, d’ailleurs, fait de cet axe de coopération un des cinq domaines du programme d'”Action Globale pour l’Éducation au développement durable” (GAP).
La convention de 2016 a permis de profiter de l’expertise et des moyens pédagogiques et humains dont dispose l’UNESCO dans le domaine de la formation des éducateurs. Elle a aussi permis à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement de bénéficier des cursus pédagogiques spécialisés, développés par cet organisme international en matière d’éducation au développement durable, ainsi que de son réseau d’experts internationaux.
Par ailleurs, la Fondation développe annuellement un programme de formation en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale pour renforcer l’aptitude des éducateurs, répondant ainsi à la cible 4.7 de l’Objectif de Développement Durable 4 sur une éducation de qualité de l’Agenda Éducation 2030.
Le réseau de la Fondation compte plus de 8.000 éducateurs JRE et plus de 30.000 éducateurs Éco-écoles. La Fondation œuvre, en outre, au renforcement annuel des capacités de 94 formateurs (coordinateurs régionaux et provinciaux) pour soutenir la transformation vers un avenir durable.
A cet effet, le Centre International Hassan II de Formation à l’environnement, inauguré en 2019 par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, est dédié à la sensibilisation et à l’éducation à l’environnement de toutes les cibles visées par la Fondation: enfants, société civile, entreprises, administration et collectivités territoriales.
“Si la terre alimente le corps, l’éducation ne nourrit-elle pas l’esprit ?”, avait, dans ce sens, souligné Son Altesse Royale à Vancouver, dans un discours devant les participants à la cérémonie d’ouverture du 9ème Congrès mondial de l’éducation à l’environnement (WEEC 2017).
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a appelé, le 17 mai, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.
«Engageons-nous résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative. C’est urgent. C’est vital ! », a insisté Son Altesse Royale dans un message-vidéo adressé à la Conférence mondiale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l’éducation au développement durable (EDD), organisée sous forme virtuelle du 17 au 19 mai.
Dans ce message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière, tenue sous la thématique «Créer le changement dont nous avons besoin en temps de crise planétaire – L’EDD pour 2030», SAR la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la Nature.
Son Altesse Royale a indiqué, dans ce cadre, que Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dont l’intérêt pour cette thématique remonte à ses plus jeunes années, nous a toujours incités à développer les approches les plus ambitieuses, ancrées dans le présent et résolument tournées vers l’avenir, notant que le Souverain n’a de cesse de nous rappeler combien l’Ecole est au cœur des enjeux de développement et, en particulier, du pari environnemental.
«Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’École est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Éduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable», a soutenu SAR la Princesse Lalla Hasnaa.
«L’éducation au Développement Durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite», a poursuivi Son Altesse Royale, assurant que «nous avons donc souhaité que l’action de notre Fondation soit centrée sur la sensibilisation et la formation des plus jeunes à ces problématiques».
«Ainsi, nous semons les graines de la conscience environnementale pour faire éclore, à terme, une société consciente du milieu naturel dans lequel elle vit et capable d’adopter un comportement vertueux adapté», a ajouté SAR la Princesse Lalla Hasnaa, exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’UNESCO «avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat».
A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’UNESCO, a fait observer Son Altesse Royale.
«Car la mobilisation sur les sujets liés à l’environnement ne saurait produire d’effet durable que si elle devient un réflexe acquis dès la formation initiale : l’éducation dès le jeune âge est donc une essentielle priorité», a estimé SAR la Princesse Lalla Hasnaa.
«Une génération nous sépare du sommet de Rio», a constaté Son Altesse Royale, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.
Son Altesse Royale n’a pas manqué, à cette occasion, de souligner que «dans le contexte si particulier que nous vivons, il nous appartient de construire, en commun, un nouveau et nécessaire consensus, en définissant les priorités que nous nous fixons en tant qu’êtres humains liés par une communauté de destin».
«La crise du covid-19 nous rappelle en particulier l’urgence de réaliser un Développement Durable global, équitable et au service de tous», a fait savoir SAR la Princesse, assurant que la protection de l’environnement et la sauvegarde de notre planète, «notre maison à tous», constituent un des piliers fondamentaux de cette démarche.

 

Le secrétaire général de la Fédération de l’Énergie M. Mohamed EL AMRANI a reçu, le jeudi 6 mai au siège de la Fédération de l’énergie à la CGEM, son excellence M. Bernardo FUTSCHER PEREIRA, Ambassadeur du Portugal au Royaume du Maroc qui était accompagné de Mme Joana NEVES, conseiller économique et commercial de l’ambassade.

MM. EL AMRANI et FUTSCHER PEREIRA ont passé en revue les différents domaines de collaboration entre la Fédération de l’Énergie et les entreprises Portugaises du secteur de l’énergie, en particulier celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. La Fédération de l’Énergie et l’ambassade du Portugal au Maroc ont entre outre, acté l’organisation conjointe d’une mission au Maroc, d’hommes d’affaires Portugais représentant le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, courant novembre 2021.

L’épidémie de Covid-19 est une “fenêtre d’opportunités” qui s’ouvre pour les pays du monde entier afin de relancer et d’accélérer les progrès en matière d’approvisionnement et d’accès à une énergie durable et sûre, a souligné l’économiste au Policy center for the new south (PCNS) et spécialiste des enjeux énergétiques, Rim Berahab. Malgré les conséquences désastreuses de la crise du Covid-19 sur la santé humaine et l’activité économique ayant momentanément détourné l’attention de la transition énergétique, l’épidémie représente “en même temps une opportunité pour repenser les modèles de développement actuels afin de construire un avenir plus résilient, durable et inclusif”, a souligné Mme Berahab dans la rubrique “Questions à un expert” du PCNS.
Afin de rompre avec les pratiques néfastes du passé et de s’orienter vers un avenir plus vert, les plans de relance économique doivent donc reposer sur le principe de “reconstruire en mieux”, notant que les pays ne peuvent pas simplement relancer leurs économies en reprenant les mêmes pratiques de production qu’auparavant, mais doivent activer le changement des plans de relance en plaçant la durabilité au centre de cette réflexion.
Dans le contexte de la crise actuelle, elle a souligné que tout plan de relance économique doit comporter trois éléments : le potentiel de croissance à long terme, la résilience aux chocs futurs, la décarbonisation et une trajectoire de croissance verte.
Dans la même veine, la spécialiste a observé que l’épidémie a donné lieu à des défis à court terme et à long terme dans le domaine de l’énergie, indiquant que la mise en œuvre de plusieurs mesures de confinement pour freiner la propagation du virus Covid-19 a entraîné une baisse générale ce qui a contribué à l’effondrement des prix du pétrole brut sur le marché international.
À moyen terme, l’effet de la pandémie sur les marchés pétroliers s’est estompé car les prix du pétrole brut ont augmenté, approchant même les niveaux d’avant la pandémie, relevant que la crise de Covid-19 nous “a révélé la vulnérabilité de nos systèmes énergétiques”. En ce qui concerne les défis et les opportunités pour les objectifs climatiques du Maroc dans un scénario post Covid-19, la priorité des gouvernements est désormais de sauver des vies, de relancer les secteurs productifs des économies, de préserver les emplois et de soutenir les entreprises en difficulté, notant que “la menace imminente de la pandémie ne doit pas mettre en péril les voies du développement durable”.
“Il ne fait aucun doute que l’engagement du Maroc en faveur des énergies renouvelables depuis 2009 a fait preuve de sa pertinence. Le Maroc a atteint l’accès universel à l’énergie et près de 20% de son approvisionnement en électricité est, désormais, issu des énergies renouvelables”.
Au Maroc, le défi pour un avenir plus vert consiste désormais à passer d’une stratégie d’électricité renouvelable à une stratégie d’énergie renouvelable, qui englobera tous les secteurs de l’économie, dont l’industrie, le transport et l’agriculture, ainsi qu’à adapter ladite stratégie aux évolutions actuelles en termes de technologies et de prix, dans le but d’accroître la résilience de l’économie et de créer des emplois durables.
Le PCNS est un think tank marocain lancé en 2014 à Rabat, avec 39 chercheurs associés du Sud comme du Nord. A travers une perspective du Sud sur les enjeux des pays en développement, il vise à faciliter les décisions stratégiques relevant de ses quatre principaux programmes : agriculture, environnement et sécurité alimentaire, économie et développement social, matières premières et finance, géopolitique et relations internationales.
Vivo Energy Maroc a été récompensée par le label Produit de l’année 2021 pour son carburant premium Shell V-Power. Un panel indépendant de 3 000 consommateurs a marqué sa préférence pour le carburant Shell en termes d’attractivité, de qualité et d’innovation.
Lancée en avril 2019, la nouvelle génération de carburant Shell V-Power a été conçue pour une meilleure performance et efficacité du moteur. S’appuyant sur la technologie Dynaflex, Shell V-Power Sans Plomb contient trois fois plus de nouvelles molécules de nettoyage, réduit les frottements et aide le moteur à fonctionner correctement. Des caractéristiques techniques uniques qui permettent de restaurer jusqu’à 100% de la puissance des moteurs diesel.
Le label « Élu Produit de l’année » récompense l’attractivité, l’intention d’achat et l’innovation des produits auprès d’un échantillon de 3 000 personnes. En remportant cette distinction, Shell V-Power confirme la confiance et la préférence des consommateurs marocains pour son carburant.
« Nous sommes heureux et honorés de cette reconnaissance nationale. En se prononçant massivement pour notre produit, les Marocains confirment une tendance de fond, à savoir une exigence accrue de qualité et de fiabilité. Ce résultat matérialise également l’apport d’équipes pluridisciplinaires ainsi que la culture de l’excellence, de l’innovation et de la collaboration au sein de notre entreprise », déclare Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc.
Créé en 1987, le label « Élu Produit De l’Année » est aujourd’hui présent dans 44 pays et concerne plus de 4,5 milliards de consommateurs à travers le monde. Ce label a pour but premier de récompenser les marques et les fournisseurs de services pour leurs innovations. Selon une étude menée par l’Institut Nielsen Maroc, plus de 60% des consommateurs font confiance au Logo « Elu Produit de l’Année ».
L’amélioration continue des produits demeure au cœur de la stratégie de différenciation de Vivo Energy. Son ambition est de devenir l’entreprise la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.
Le DG de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi a présidé, le 5 mai, une réunion du Comité de pilotage du projet de mise en place de la salle des marchés de l’Office et au cours de laquelle, le DG de l’ONEE s’est enquis de l’état d’avancement de cet ambitieux projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de gestion de couverture des risques sur les marchés des produits de base (charbon, gaz naturel, électricité), sur le fret et sur le marché de change.
L’importance de ce projet est primordiale pour l’Office du fait de la diversification de ses activités, de la particularité du marché de l’électricité et de l’impact significatif de la fluctuation des prix de combustibles et des parités de devises sur la situation financière de l’Office.
Les achats d’énergie et de combustibles de l’ONEE représentent pratiquement 70% des charges de la branche Électricité. Sur les trois dernières années, le montant correspondant à ces achats est de l’ordre de 11 milliards MAD en moyenne. La quasi-totalité de ces opérations étant libellée en devises, l’ONEE est ainsi amené à réaliser des volumes importants d’achats et de cessions de devises sur le marché de change. Le volume des opérations sur ce marché est de l’ordre de 12 milliards de dirhams par an.
Déterminé à maîtriser les risques liés à ces opérations à fort enjeux financiers, l’Office se fait accompagner par des experts marocains en matière de restructuration de l’activité de gestion des risques pour se doter d’un dispositif complet de pilotage, d’analyse et de prise de décisions. L’objectif étant d’optimiser les achats et les charges financières de l’Office à travers une intervention directe et régulière sur les marchés des matières premières et de change, tout en assurant une couverture optimale des risques.
Suite à la réalisation, conformément au calendrier prévisionnel, des deux premières phases du projet, le démarrage des activités de la salle des marchés de l’ONEE est prévu à partir du mois de novembre 2021.