L’économie verte, pilier de tout plan de relance, recèle un important potentiel en termes de création d’emplois pour la jeunesse au sud et au nord de la Méditerranée, a souligné, le 15 avril, le Directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), Saïd Mouline.

L’économie verte a gagné d’importance dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), particulièrement en Afrique, où la relance doit porter sur des axes comme l’efficacité énergétique, la mobilité durable et la décarbonation de l’industrie, a expliqué M. Mouline lors du webinaire “Green Talk”, organisé par l’Ambassade du Portugal au Maroc et la Représentation de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le nombre d’emplois dans des métiers d’avenir liées au digital et à l’économie verte pourrait augmenter considérablement, grâce à l’accompagnement et au renforcement de capacités, a-t-il relevé, notant qu’il existe d’énormes opportunités en Afrique, eu égard à la révolution énergétique en cours, portée par les coûts compétitifs des énergies renouvelables.
Évoquant l’efficacité énergétique des bâtiments au Maroc, M. Mouline a rappelé la mise en place d’une réglementation thermique en la matière, ajoutant qu’il est nécessaire de veiller à la consommation d’électricité au niveau des bâtiments, dans la mesure où une maison bien isolée est moins gourmande en électricité.

Et de faire part de l’identification de 6 zones climatiques à travers le Maroc compte tenu des spécificités régionales, notant que les acteurs du secteur, à l’instar des architectes, ont besoin d’un accompagnement technique, des formations et des solutions de financement.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Maroc, Claudia Wiedey, a souligné que l’efficacité énergétique fait partie des initiatives stratégiques mises en avant dans le cadre du “Green deal” pour l’Europe, dans la perspective de limiter la consommation d’énergie, réduire les émissions du gaz à effet de serre et améliorer la sécurité d’approvisionnement.
En parallèle avec la mise en œuvre du Green deal, qui constitue la nouvelle stratégie de croissance de l’Europe, pour assurer une durabilité environnementale économique et sociale, une action conjointe avec les partenaires internationaux est une nécessité absolue pour réussir, a-t-elle insisté.

Et de mettre en exergue, le soutien apporté par l’UE au Maroc, dans le passé, à 9 projets d’efficacité énergétique dans le bâtiment et récemment l’appui à la création des instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour améliorer l’employabilité des candidats.

La représentante de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au Maroc, Anna Barone, quant à elle, a indiqué que la Banque est prête à soutenir la mise en place du partenariat vert Maroc-UE à travers le financement des investissements avec une forte valeur ajoutée en termes de changement climatique.
Mme. Barone a rappelé que la BEI a pris des engagements concrets, à l’instar de sa stratégie d’intervention dans des secteurs comme celui de l’énergie, intitulée “new energy lending policy”, avec un focus sur la décarbonation et l’efficacité énergétique, notant que la feuille de route de la BEI vise à en faire la banque de climat de l’UE pour soutenir des investissements conséquents dans le secteur.

Pour sa part, le président du directoire du groupe Al Omrane, Badr Kanouni, a mis en avant l’engagement du groupe sur le plan environnemental, en tant que donneur d’ordre public majeur qui veille à la sensibilisation et la promotion du développement durable auprès de son écosystème.
Le groupe a mis en place une charte au niveau environnemental, renforcée par une charte RSE, a-t-il rappelé, notant qu’Al Omrane se conforme à la réglementation thermique dans la déclinaison des cahiers de charges correspondants aux différents intervenants qui réalisent et portent les projets du Groupe.

“Nous avons une intervention forte et des responsabilités pour donner l’exemple et entraîner avec nous le maximum d’intervenants qui nous accompagnent”, a assuré M. Kanouni, faisant observer la mise à niveau du plusieurs sièges du groupe au niveau environnemental et l’allocation d’un budget de 5 millions de dirhams (MDH) pour la recherche et développement dans ce domaine.

La production de l’énergie électrique s’est repliée de 2,2% au terme des deux premiers mois de 2021, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration. Ce recul provient essentiellement de la baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 11,1% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (3%), atténuée par la hausse de la production privée de 0,7%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture d’avril.

De son côté, le volume importé de l’énergie électrique a augmenté 2,5% à fin février 2021, après une hausse de 28,2% un an auparavant, dans un contexte de recul de l’énergie nette appelée de 1,8% (après +3,8%), fait savoir la même source. S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle a diminué de 1,9% à fin février 2021, après +1% en janvier 2021 et +4% l’année précédente. Ce repli recouvre le recul des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 3,2%, atténué par la hausse de celles de l’énergie de basse tension de 2,5%.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a révélé, le 23 avril à Rabat, l’existence d’efforts, menés de concert avec des partenaires, pour réaliser “une transformation radicale” du Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP), afin de confirmer la position du Maroc dans le domaine du développement durable et de protection de l’écosystème.
M. Rabbah a souligné, dans une déclaration à la presse en marge d’une visite au LNESP, l’urgence d’un développement de fond de cet établissement, à travers le renforcement de ses capacités et l’optimisation de ses actions.
La visite, qui fait suite à l’accréditation du LNESP par l’organisme marocain d’accréditation SEMAC, a pour objectif de s’enquérir de l’état d’avancement des programmes de surveillance et de contrôle conduits par cette structure et les perspectives de sa consolidation, au regard des priorités nationales en matière d’environnement.
L’établissement est constamment renfloué de ressources humaines et moyens supplémentaires, dans le but d’en faire un laboratoire de référence dans le domaine de contrôle, de surveillance et de lutte contre la pollution, a précisé le ministre, notant que chaque année, des investissements importants sont alloués à cet effet.
Le Royaume a fait le choix du développement durable, qui s’est concrétisé via l’adoption de la Charte nationale pour l’environnement et le développement durable, la stratégie des énergies renouvelables et la stratégie nationale pour le développement durable, a-t-il assuré, soulignant que cette orientation nécessite le développement des ressources humaines et des mécanismes dédiés.
De son côté, le directeur du LNESP, Mohamed El Bouch, a indiqué que le laboratoire offre un mécanisme technique et scientifique accompagnant les actions du département de l’environnement, notamment en assurant la surveillance et le diagnostic de la pollution dans les milieux marin et naturel.
Le laboratoire vient en appui aux actions des inspecteurs environnementaux dudit département pour ce qui est du contrôle des engagements écologiques, de même qu’il est considéré comme un point d’intersection entre plusieurs projets et programmes au niveau international en matière de surveillance et de pollution, en plus de la coordination avec un ensemble de structures nationales, comme l’Institut national de la pêche maritime et l’Institut national de la santé.
En tant qu’instrument technique de contrôle et de surveillance, le LNESP, est le premier laboratoire étatique créé pour accompagner l’autorité gouvernementale chargée de l’Environnement dans la réalisation de ses missions en matière de surveillance et de contrôle de la pollution. Il intervient dans les opérations de contrôle et d’inspection des établissements et de leur conformité avec les normes environnementales en vigueur, ainsi que le respect du cahier de charge environnemental des projets ayant reçu une acceptabilité environnementale.
En matière de surveillance, le LNESP mène plusieurs programmes et projets visant la caractérisation et l’évaluation de la pollution dans les milieux naturels, à savoir le Programme national de surveillance de la Qualité des eaux de baignade et du sable des plages, le Programme de surveillance de la Qualité de l’air, le Programme de surveillance de la pollution tellurique des côtes méditerranéennes (MED POL) et le Programme de surveillance de la pollution tellurique de l’Atlantique (Atlantique POL).
Le LNESP intervient également pour répondre à certaines demandes et requêtes relatives à des problématiques environnementales liées à la pollution, émanant des autorités locales.
En plus de l’accréditation, le LNESP, s’est déjà vu décerner le Prix national de l’administration électronique “E-mtiaz 2019” pour l’application “IPlages”, qui informe le grand public, d’une manière régulière, sur la qualité des eaux de baignade.
Grâce à ses programmes, le LNESP contribue à la mise en application des lois et règlements en vigueur, au développement des normes de rejets ainsi qu’à la coordination du réseau des laboratoires opérants dans le domaine environnemental.
Le Maroc s’est engagé, depuis des années, à relever les défis liés à l’environnement et au climat, a affirmé le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Intervenant lors d’une session ministérielle virtuelle sur le thème “Adaptation au changement climatique et résilience”, tenue le 22 avril dans le cadre des activités du Sommet sur le climat, organisé par la présidence américaine, Aziz Rabbah a relevé que le Royaume a adopté une stratégie de développement durable “visant à renforcer la durabilité dans tous les secteurs”.
Grâce à cette stratégie, le Royaume a mis en place des politiques sectorielles “ambitieuses”, telle que la politique de développement des énergies renouvelables, qui a permis, grâce à des investissements importants, d’atteindre “d’excellents résultats” en termes de satisfaction de la demande en énergie et de limitation des émissions de gaz à effet de serre.
Et pour faire face aux impacts liés à l’eau et à la sécurité alimentaire, le ministre a affirmé que le Royaume du Maroc a élaboré des stratégies et des plans nationaux intégrant les dimensions relatives au changement climatique, tant dans le domaine de l’eau, l’agriculture, les pêches, le littoral, les écosystèmes et les forêts.
Dans ce cadre, le plan national de l’eau 2020-2050, d’un coût d’environ 40 milliards de dollars, constitue un levier stratégique pour relever les défis futurs dans le domaine de l’eau et la lutte contre le changement climatique au cours des trente prochaines années, notamment à travers le développement de l’offre par la construction de barrages et usines de dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées.
De même, la stratégie “Génération Green pour le développement du secteur agricole 2020-2030” prend en compte la préservation des ressources en eau, le développement de l’irrigation localisée, l’adoption de technique agricoles résilientes, l’utilisation de l’énergie propre, la promotion de l’agriculture solidaire et le développement du monde rural.
Dans ce contexte, M. Rabbah a rappelé les initiatives lancées par le Maroc, notamment au niveau continental, à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, telles que la création des trois commissions climat pour les régions africaines les plus vulnérables aux effets du changement climatique, à savoir la région du bassin du Congo, la région du Sahel et les Petits États insulaires.
Il s’agit de l’Initiative d’adaptation de l’agriculture en Afrique, l’Initiative de la Ceinture Bleue, qui concerne les équilibres des écosystèmes marins côtiers, l’initiative de l’eau pour l’Afrique, l’Initiative “Durabilité, Sécurité et Stabilité en Afrique”, visant à renforcer la résilience et à améliorer les revenus des populations africaines concernées, en plus de l’initiative sur l’accès durable à l’énergie dans les pays les moins avancés.
“Conscient que les défis liés au climat et à la durabilité ne peuvent être relevés qu’à travers la conjugaison des efforts tant au niveau mondial que régional, le Royaume restera impliqué dans la dynamique internationale, en participant activement aux différents forums internationaux en relation avec ces aspects”, a souligné le ministre, en mettant l’accent sur le rôle important de la coopération internationale pour soutenir les investissements nécessaires en matière d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement, dont les coûts s’élèvent à environ 70 milliards de dollars par an.
Il a aussi appelé à une augmentation des fonds des donateurs internationaux, afin de renforcer la confiance entre les pays développés et ceux en développement et développer un système de financement adéquat pour faire face au changement climatique.
Bien qu’il ne contribue qu’à environ 0,18% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, le pays “subit de plein fouet, eu égard à sa situation géographique, les répercussions négatives du changement climatique avec les impacts qui s’en suivent, notamment sur les ressources en eau, l’agriculture, la pêche, les villes côtières, en plus des écosystèmes et de la biodiversité”.
Organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, cette réunion ministérielle a été l’occasion de discuter et de partager les expériences relatives à l’adaptation au changement climatique dans les domaines liés à la gestion de l’eau et du littoral, à la sécurité alimentaire ainsi que leurs impacts sur l’être humain.
Présidée par le Secrétaire d’État américain de l’Agriculture, Tom Vilsack, cette réunion a connu la participation de neuf pays, dont le Maroc, les îles Fidji, l’Irlande, les Pays-Bas, le Pakistan, le Portugal, le Rwanda, le Qatar et la Thaïlande.
Le Sommet sur le climat, organisé par les États-Unis d’Amérique sous la présidence du président américain Joe Biden, et qui marque leur retour en tant qu’État Partie à l’Accord de Paris sur le climat, vise à mobiliser les grandes économies du monde pour relever leurs ambitions climatiques d’ici la COP 26 qui aura lieu à Glasgow (Royaume Uni) en novembre 2021.

 

L’expérience marocaine dans les domaines du climat et du développement durable a été mise en exergue, le 4 avril à Abu Dhabi, lors du Dialogue régional sur le changement climatique pour le Conseil de coopération du Golfe et la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
Le secrétaire général du département de l’Environnement au ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Mohamed Benyahia, qui prend part à cette réunion virtuelle, a souligné au cours de son intervention que le Maroc a adopté, au cours des dernières années, une approche volontariste et intégrée qui a favorisé l’harmonisation de la politique climatique avec les objectifs et enjeux de la Stratégie Nationale de Développement Durable, conformément aux directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cette approche, qui vise à rehausser les ambitions de la politique environnementale marocaine, est notamment axée sur la mise en place du Plan National Climat, dont l’objectif est d’établir une gouvernance climatique forte et de renforcer la résilience aux risques climatiques, d’accélérer la transition vers une économie bas carbone, d’intégrer le domaine territorial dans la dynamique climatique et de renforcer les capacités humaines, technologiques et financières de tous les acteurs, a expliqué le responsable marocain.
Il s’est également arrêté sur l’actualisation de la contribution déterminée au niveau national dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, expliquant que l’objectif global de cette contribution est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 46% d’ici 2030.
La contribution déterminée au niveau national comprend 65 projets, dont la mise en œuvre implique 9 secteurs économiques, a indiqué M. Benyahia, relevant que la mise en œuvre de 45 pc de ces projets nécessite la mobilisation de ressources financières supplémentaires dans le cadre du financement climatique international.
Les secteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces projets sont notamment l’industrie, le logement, les transports, l’agriculture, la gestion des déchets ainsi que celui de la gestion des terres et des forêts, a-t-il poursuivi.
Il a fait noter que la communauté internationale est appelée à rehausser le niveau d’ambition et d’unir ses efforts pour transformer les défis en opportunités de croissance économique et sociale durable, vu que le financement constitue un pilier fondamental de cette transition, exprimant la disposition du Royaume de coopérer dans ce domaine et de partager ses expériences ainsi que les bonnes pratiques, dans le cadre de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.
Abordant la lutte contre les impacts économiques et sociaux du changement climatique, le responsable marocain a indiqué que le Maroc œuvre pour la promotion des mesures d’adaptation efficaces dans les secteurs économiques prioritaires pour le climat, l’amélioration de la gestion et le développement des ressources naturelles, le renforcement de la préservation de la diversité biologique, en plus de garantir un accès aux ressources en eau, de consolider le développement humain et de réduire les inégalités sociales et territoriales.
Pour ce qui est de l’eau, M. Benyahia a fait remarquer que les ressources en eau au Maroc souffrent de la vulnérabilité liée aux fluctuations spatiales et temporelles de la température ainsi qu’au changement climatique, mettant l’accent à cet égard sur l’importance du Plan National de l’Eau 2020-2050, du Programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020–2027 et de la stratégie de lutte contre les catastrophes naturelles et d’adaptation dans le domaine agricole baptisée Génération Green 2020-2030.
Concernant l’énergie, il a précisé que la stratégie énergétique nationale vise à porter la part des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité à plus de 52% d’ici 2030, soulignant l’importance des investissements réalisés depuis le lancement de la stratégie en 2009.
Par ailleurs, le responsable a réaffirmé l’engagement volontariste du Royaume du Maroc dans la lutte contre le réchauffement climatique et la mise en œuvre de mesures d’adaptation et d’atténuation dans le cadre d’une approche intégrée, participative et responsable, exprimant l’aspiration du Royaume à ce que la conférence “COP26” soit une conférence pour l’adaptation par excellence et conforme aux circonstances de la pandémie de Covid-19.
Faisant suite à la réunion de l’Assemblée Générale constitutive du Cluster GreenH2 qui s’est tenue à Rabat le 18 mars dernier, les membres fondateurs se sont rassemblés le 06 Avril en présentiel et en visioconférence afin d’élire le bureau exécutif qui animera ce cluster pour les 2 prochaines années.
Ainsi, et après concertation avec tous les membres fondateurs, les nommés ont été les suivants :
  • Président M. Mohammed Yahya ZNIBER,
  • Vice-Président M. Badr IKKEN,
  • Vice-Président M. Mehdi TAZI,
  • Trésorier Nawfal EL FADIL (EDF)
  • Secrétariat sera confié à l’IRESEN.
En ce qui concerne les comités : celui de la R&D & Innovation, les Co-Présidents sont M. Mostapha BOUSMINA (UEMF) et M. Abdessamad FAIK (UM6P). Le Comité Industrie Énergies Renouvelables sera représenté par les Co-Présidents (ENGIE) et (JOHN COCKERILL). Le Comité Industrie Chimie par les Co-Présidents M. Youssef GUENNOUN (Maghreb Oxygène) et M. Amine KAF (SNEP). Le Comité Projet par les Co-Présidents M. Tarik HAMANE (MASEN) et M. Mohammed SEBTI (NAREVA). Le Comité Partenariat International par les Co-Présidents M. Said MOULINE (AMEE) et M. Ali ZEROUALI (MASEN) et enfin le Comité Transport de l’Énergie par les Co-Présidents ONHYM et ONEE.
Total Maroc a réalisé un résultat net consolidé de 451 millions de dirhams (MDH) à fin décembre 2020, en repli de 25% par rapport à la même période de 2019.
“Les résultats 2020 ont été fortement impactés par les deux crises majeures de l’année, celle de la pandémie de la Covid-19 ayant entraîné une baisse importante de la demande des produits pétroliers et celles des marchés pétroliers ayant conduit à une forte dépréciation de la valeur des stocks”, explique Total Maroc dans un communiqué sur ses résultats annuels 2020.
Le chiffre d’affaires consolidé s’est établi à 8,824 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2020, ajoute la même source.
En social, le résultat net de Total Maroc a accusé une baisse de 32% à 439 MDH. “Total Maroc Maroc continue de contribuer à l’ambition du groupe Total de devenir la major de l’énergie responsable, en réduisant notamment les émissions de gaz à effet de serre issues des ses activités”, souligne le Groupe, relevant qu’à fin 2020, 70 stations sont solarisées, et 17 stations équipées de bornes de recharge pour véhicules électriques contribuent à l’atteinte de cet objectif et à l’accélération du développement de la mobilité électrique dans le pays.
Les investissements de la gestion déléguée de Lydec ont atteint en 2020 plus de 911 millions Dh dont 24% alloués à l’eau potable (+220 millions de Dh), selon des données publiées, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau (22 mars).
L’année 2020 a été marquée par la signature d’une convention de partenariat pour le financement et la réalisation du projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Casablanca via les adductions Bouregreg.
C’est ainsi que Lydec s’est engagée à réaliser une station de pompage d’une capacité de 1 000 litres/seconde et une conduite de refoulement entre le site « Médiouna 140 » et « Merchich 240 ». Le coût de ce projet s’élève à environ 108 millions de Dh HT. L’objectif visé est de sécuriser l’alimentation en eau potable de la zone Sud du périmètre de la Gestion Déléguée qui connaît une expansion urbaine très importante (Communes de Bouskoura, Ouled Saleh, Médiouna, El Mejjatia Ouled Taleb, Lahraouiyine…).
En 2020, Lydec a également poursuivi la réalisation de plusieurs réservoirs de stockage d’eau, permettant d’assurer une sécurisation et une autonomie d’alimentation dans certaines zones. Il s’agit des 3 réservoirs de Ryad d’une capacité de stockage de 15 000 m3 et son château d’eau de 1.000 m3, de Mansouria d’une capacité de 15 000 m3 et de Bouskoura d’une capacité 9 000 m3.
La Lydec s’engage, dans le cadre de sa feuille de route développement durable 2030 à “agir en faveur de la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique”.
Lydec qui opère sur un territoire exposé au stress hydrique et aux risques naturels, dans un contexte de changement climatique, pouvant notamment s’exprimer par des épisodes pluvieux intenses et de courte durée, s’assigne pour objectif “d’être un acteur de référence de la gestion durable de la ressource en eau”.
Le délégataire dispose ainsi d’un plan d’actions qui vise à évoluer vers une gestion intelligente de la ressource en eau et à renforcer les infrastructures, afin d’accompagner la croissance de la métropole et garantir aux clients un service de qualité.
Lydec rappelle avoir poursuivi en 2020 son plan d’amélioration du rendement du réseau d’eau potable à travers plusieurs projets, en déployant les moyens nécessaires, ce qui a permis de maintenir le rendement à un bon niveau de performance de l’ordre de +77 %. Axé sur l’amélioration de la performance du réseau, le plan d’actions a permis d’économiser plus de 10 millions de m3 d’eau sur toute l’année.
Ces actions ont concerné, entre autres, la maintenance et l’exploitation rigoureuse de la sectorisation périodique, mais aussi l’augmentation de la capacité de recherche des fuites d’eau à travers le renforcement des équipes dédiées à cette opération et du parc des détecteurs acoustiques fixes des fuites (2.000 détecteurs au total).
Lydec a également fait évoluer son réseau d’eau potable en mettant en place des solutions “intelligentes” permettant une meilleure pertinence des actions de réduction des eaux non facturées, notamment l’inspection des grosses canalisations.
En 2020, le gain annuel en volume d’eau, suite aux travaux de renouvellement des canalisations réalisés en 2019, s’élevait à 470 517 m3. Les travaux de renouvellement réalisés en 2020 ont ciblé 23 km de canalisations d’eau potable et + 2.600 de branchements particuliers.
La Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) du Maroc et l’Association ivoirienne des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (AIENR) ont organisé conjointement, le 8 avril à Abidjan, la première édition des Assises AIENR.
L’objectif général de cet événement est de faire l’état des lieux des activités et du fonctionnement de l’AIENR depuis sa création et susciter davantage d’engagement de tous ses membres en vue de l’atteinte de ses objectifs.
A cette occasion, le président de la FENELEC, Khalil Guermai, a déclaré à la MAP que l’organisation conjointe de ces assises s’inscrit dans le cadre de la coopération maroco-ivoirienne en matière de promotion des énergies propres et de développement de l’efficacité énergétique.
En rapport avec le sujet du jour, M. Guermai a assuré que la Fédération est pleinement disposée à collaborer avec l’AIENR pour la rédaction de son plan d’action triennal et la soutenir dans sa mise en place et sa concrétisation.
Le plan d’action a trait à plusieurs points, à savoir le plan de normalisation produits et activités, ingénierie de formation et études techniques, préparation des Journées nationales promotionnelles de l’économie d’énergie et de l’énergie solaire, Salon de l’énergie et du climat d’Abidjan, entre autres, a décliné M. Guermai, également secrétaire général de la confédération africaine d’électricité (CAFELEC).
De son côté, le président de l’AIENR, Edi Boraud a affirmé que la FENELEC est un partenaire de référence de son organisation qui l’a sollicitée pour la circonstance à l’effet de lui apporter un appui technique et digital durant la période qui séparera certaines activités programmées de sa prochaine assemblée générale.
Il a ajouté que l’AIENR tient à adresser ses vifs remerciements et son infinie gratitude à la Fédération marocaine pour son effort constant d’accompagnement et pour le rôle important qu’elle a joué pour intégrer les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique au sein de la Confédération Africaine d’Electricité CAFELEC.
“Les deux partenaires ont tenu à organiser cette manifestation malgré certaines contraintes liées à la conjoncture, parce que le challenge aujourd’hui est intimement lié au facteur temps et à notre habilité à préparer le post Covid-19”, a-t-il poursuivi.
Placées sous le thème “Quelles orientations pour la mise en œuvre du Programme d’activités 2020 – 2022”, les assises AIENR se sont déroulées en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani et du conseiller spécial du Président ivoirien, chargé du Développement durable et des eaux et forêts.
A l’issue de ces Assises, la FENELEC et l’AIENR ont organisé un atelier conjoint sur la “Démarche qualité : appropriation de charte d’éthique, sensibilisation sur la certification des entreprises et la normalisation des équipements relatifs aux énergies renouvelables/efficacité énergétique”.

Une convention de partenariat a été signée, le 30 mars à Rabat, avec pour objectif d’identifier et mobiliser l’expertise des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans le domaine des technologies vertes, et ce au profit des communautés scientifiques et académiques nationales. Cette convention a été paraphée par la ministre déléguée chargé des Marocains Résidant à l’Etranger, Nezha El Ouafi, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah et le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, dans le cadre d’une cérémonie, initiée en mode hybride, pour présenter le programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes.

A travers ce partenariat, les trois acteurs ont ainsi décidé de joindre leurs forces afin de faciliter et de catalyser le grand potentiel de transfert de savoir et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables et en optimiser l’impact sur l’économie nationale. Intervenant à cette occasion, Mme El Ouafi a indiqué que la signature de ce cadre de partenariat vise à institutionnaliser la coopération entre les deux départements ministériels et l’IRESEN dans la perspective de la mise en œuvre du programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes. Ce programme, a poursuivi la ministre, constituera une plateforme idoine à même de mobiliser les compétences des MRE experts en développement durable et en économie verte ainsi que leur mise en relation. Le nouveau cadre permettra également de consolider les contributions de ces experts dans les grands chantiers initiés au Maroc et qui ambitionnent de garantir un développement économique durable du Royaume.

De son côté, M. Rabbah a appelé à conjuguer les efforts afin de mettre en exergue et valoriser les compétences des Marocains, y compris ceux résidant à l’étranger dans tous les domaines, et particulièrement en matière de développement des énergies renouvelables et de verdissement de l’économie. Ce nouveau programme vient en effet consolider la position du Maroc à l’échelle mondiale et permettra d’enclencher une nouvelle ère de partenariats avec des entreprises étrangères et des centres de recherches étrangers, afin de contribuer au développement durable du Royaume.

Pour sa part, M. Ikken a fait savoir que plusieurs experts marocains résidant à l’étranger dans le domaine des technologies vertes représentant plus de 20 pays ont répondu présents à cette cérémonie, organisée en hybride. L’objectif étant d’étudier les opportunités de contribution aux différents programmes de développement durable au Maroc, a-t-il souligné, faisant part de la volonté de ces experts et chercheurs de partager leurs acquis et compétences avec leurs concitoyens, et faire bénéficier de leur expertise, les porteurs de projets et les chercheurs marocains.

Cette journée a constitué aussi l’occasion d’annoncer les premiers fruits dudit programme, à savoir le lancement de la base de données “GreenCONNECT” permettant la mise en relation des experts Marocains résidant à l’étranger dans le domaine des énergies renouvelables avec la communauté scientifique nationale. Il s’agit aussi de la mise en place d’un programme de mentorat entre les experts Marocains résidant à l’étranger et les porteurs de projets dans le domaine des technologies vertes au Maroc (chercheurs, stagiaires, doctorants…), ainsi que du lancement d’un concours pour primer les experts Marocains résidant à l’étranger. Le programme national de mobilisation de compétences des Marocains résidant à l’étranger a été adopté par le conseil de gouvernement en janvier 2021. Ce programme qui vise l’institutionnalisation de la mobilisation de ces compétences, permettra la mobilisation de 10.000 compétences et 500.000 investisseurs à l’horizon 2030, afin de renforcer leur contribution aux chantiers du développement du Royaume.