Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a mis en avant le 27 janvier les mesures entreprises par le Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Ces mesures comprennent notamment la préparation d’une feuille de route nationale pour l’énergie hydrogène, la création en 2019 d’une Commission nationale de l’hydrogène, ainsi qu’une série d’initiatives liées à la recherche et au développement dans ce domaine, a indiqué M. Rabbah qui intervenait lors d’une réunion ministérielle organisée dans le cadre des travaux de la 11e Assemblée de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Au cours de cette session, tenue par visioconférence, M. Rabbah a mis l’accent sur la nécessité d’une coopération internationale dans l’hydrogène vert, notamment entre les pays développés et ceux disposant d’un potentiel important dans ce domaine, en vue d’unifier les efforts internationaux et de renforcer les partenariats.
À cet égard, il a évoqué l’accord de coopération conclu entre le Maroc et l’Allemagne pour le développement de la production d’hydrogène vert et la promotion de la recherche et de l’investissement dans ce domaine, ainsi que l’implication du Royaume dans les initiatives et efforts internationaux concernant cette énergie propre, comme la Charte verte européenne.
Le ministre a également souligné lors de cette rencontre, qui a connu la participation de nombreux ministres de l’Energie des pays membres de l’IRENA, le rôle de l’hydrogène vert dans la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que dans l’accélération de la transition énergétique.
Le Maroc est engagé, fortement et volontairement, dans les efforts internationaux liés à la protection du climat et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de consolider les principes de durabilité dans le fonctionnement des installations publiques et dans les investissements économiques, sociaux et de développement.
Il a ajouté que le Royaume s’appuie sur un modèle énergétique basé principalement sur le développement des énergies renouvelables et propres, le renforcement de l’efficacité énergétique et l’accompagnement des mutations technologiques liées à la transition énergétique mondiale.
Par ailleurs, le responsable a donné un aperçu sur les programmes d’énergies renouvelables au Maroc et leur impact socio-économique, ainsi que les projets de raccordement électrique et gazier que le Maroc a développés avec ses partenaires.
Cette réunion virtuelle, qui a constitué une plateforme d’échange d’expériences et de bonnes pratiques visant à atteindre la neutralité carbone, et à examiner le rôle des énergies renouvelables et propres à cet égard, a été marqué par la participation du directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, la commissaire à l’énergie de l’Union européenne, Kadri Simson, et directeur général de l’IRENA, Francesco La Camera.
Un nouveau laboratoire de contrôle de la qualité des carburants sera mis en place durant l’année en cours pour un montant de 10 millions de dirhams, a indiqué à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
En réponse à une question orale à la Chambre des Représentants sur “la qualité des carburants distribués au Maroc”, posée par le groupe Justice et développement à la Chambre des représentants, M. Rabbah a souligné que son département a entamé le travail sur les normes internationales à mettre en œuvre à l’échelle nationale en matière de contrôle de la qualité des carburants.
Dans ce sens, M. Rabbah a relevé que le ministère a lancé un appel d’offres pour choisir une société spécialisée dans le contrôle de la qualité du carburant depuis son importation et son arrivée au port jusqu’à sa distribution aux stations-services.
Il a par ailleurs précisé qu’un nouveau projet de loi a été élaboré pour mettre en avant la question de compétitivité, notant que le secteur des hydrocarbures a connu l’implantation de nouvelles entreprises et stations-services, en plus d’autres sociétés et ce, après simplification des procédures pour renforcer le principe de compétitivité.
Côté contrôle, M. Rabbah a souligné que 3.400 opérations ont été menées dans les stations-services au cours de l’année 2020, soulignant que “les dossiers de 61 stations ont été déférés devant le procureur du Roi”.
Tanger Med, le premier complexe portuaire de transbordement de conteneurs en Méditerranée, s’est imposé sur la nouvelle carte énergétique mondiale, souligne le journal serbe « Politka».
Dans un article intitulé « La nouvelle porte vers le monde à Tanger», le journal relève que le port Tanger Med connecté à plus de 180 ports dans le monde dont 38 en Afrique, s’est associé au port allemand de Hambourg, en signant une lettre d’intention pour échanger des expériences et des bonnes pratiques en matière de cybersécurité portuaire et de numérisation, entre autres.
« Le Maroc réunit toutes les conditions pour devenir un fournisseur majeur de sources d’énergie propres », écrit le journal qui cite un rapport de l’Institut allemand Fraunhofer.
Cette évaluation repose sur des bases géographiques solides, puisque le Maroc possède sur deux façades maritimes atlantique et méditerranéenne un littoral long de 3 500 km, soit plus de 70% des réserves mondiales de phosphates, faisant du Royaume le premier exportateur mondial d’engrais, ajoute la publication.
Pour la production d’engrais, environ 2 millions de tonnes d’ammoniac sont importées annuellement, poursuit le journal, notant que le Maroc est en mesure de produire de l’ammoniac vert en utilisant l’énergie solaire et éolienne, avec le concours de financements étrangers notamment allemands, non seulement pour la production d’ammoniac vert mais aussi de l’hydrogène vert.
D’ici 2025, souligne le quotidien serbe, le Maroc prévoit de construire une centrale hybride photovoltaïque/ éolienne destinée à alimenter une usine d’hydrogène vert d’une capacité d’électrolyse d’environ 100 MW.
Le journal note que les autorités allemandes ont récemment annoncé des investissements de neuf milliards d’euros pour développer la production d’hydrogène vert, dont 2 milliards d’euros pour des investissements conjoints avec des partenaires étrangers.
Le journal relève à ce propos le positionnement des ports Tanger Med et de Hambourg dans la redistribution mondiale de l’énergie à un moment où la pandémie de coronavirus et ses répercussions impactent fortement la capacité des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Le port Tanger Med avec sa zone franche logistique de 200 hectares, consacrée 2ème zone économique mondiale après Dubaï, selon le Financial Times, ambitionne de renforcer son positionnement et se hisser au même rang des premiers ports de conteneurs au monde, tels Singapour, Rotterdam, Hambourg et Long Beach, écrit ‘’Politika’’.
Dans le même temps, le Maroc s’oriente aussi vers un renforcement de la coopération commerciale et maritime avec de nombreux ports d’Afrique, observe la publication, relevant que les gouvernements, les autorités portuaires, les investisseurs locaux et étrangers mesurent de plus en plus l’importance du potentiel commercial du marché africain avec 1,2 milliards de personnes et d’importantes réserves de pétrole, de gaz naturel et d’autres ressources.
Le journal souligne que le Maroc est un pays pionnier en Afrique en termes de connectivité maritime mondiale, notant que le paysage portuaire national compte 43 ports dont 14 ports ouverts au commerce extérieur, ce qui prédispose le Maroc à devenir un trait d’union stratégique pour le commerce maritime entre l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine.
Des responsables de la Lydec ont souligné, le 12 janvier à Casablanca, que les interventions de terrain effectuées par l’opérateur en charge notamment de l’assainissement, lors des fortes précipitations qui se sont abattues la semaine dernière sur la capitale économique, ont atteint un nombre record de 7887 pour faire face à une situation exceptionnelle.
Ils ont également fait part, lors d’un point de presse pour faire la lumière sur les conditions météorologiques exceptionnelles à Casablanca, de la mobilisation de 800 agents, toutes catégories confondues (24h/24) pour différentes interventions.
Quelque 300 unités (matériel de toutes sortes: Hydrocureuses, aspiratrices, camions mini-cureurs, pompes et motopompes, véhicules…) ont été également mobilisés pour la circonstance lors des interventions relatives au réseau d’assainissement liquide, outre 300 collaborateurs mobilisés en back office.
Dans ce contexte, le directeur général de Lydec, Jean Pascal Darriet, a affirmé que les pluies enregistrées récemment ont été caractérisées par leur forte intensité sur des durées courtes avec une hétérogénéité dans l’espace, relevant qu’un maximum cumulé de 250 mm a été enregistré du 6 au 11 janvier, et que cet événement pluvieux représente à lui seul 69% des pluies d’une année (pluviométrie moyenne 361 mm/an; 218 mm en 2020).
Les débordements constatés, a précisé le responsable, sont essentiellement dus à la saturation des réseaux sur des points sensibles ne permettant pas d’absorber des pluies de forte intensité, et des zones non encore équipées en réseaux d’assainissement pluvial, ajoutant que le Centre de Relation Clientèle a, depuis le 5 janvier, reçu 40.200 appels (le CRC reçoit en moyenne 57.500 appels par mois).
Pour ce qui est du programme d’entretien et de curage des réseaux et des ouvrages, il a expliqué que tout au long de l’année, Lydec veille au bon fonctionnement de plus de 6.800 km de réseaux d’assainissement liquide, de plus de 160 stations de pompage et de 140 bassins de rétention des eaux pluviales, et mène plusieurs actions préventives pour entretenir les ouvrages et renforcer la capacité de transfert du système de collecte des eaux usées et pluviales, notamment des tournées systématiques avant, pendant et après chaque pluie au niveau de tous les points sensibles pour s’assurer de leur bon fonctionnement et effectuer des opérations d’entretien au besoin.
Concernant le programme de curage préventif des réseaux mis en place pour disposer de la pleine capacité des collecteurs d’assainissement et prévenir les débordements, il a fait savoir qu’en 2020, près de 30.000 tonnes de sédiments correspondant à divers déchets contenus dans le réseau et les ouvrages ont été extraites, notant que les projets d’assainissement liquide, notamment les collecteurs des eaux pluviales, sont réalisés en fonction des capacités d’investissement disponibles.
Dans le même ordre d’idées, le directeur maîtrise d’ouvrage en charge de la planification, études et travaux à la Lydec, Saad Azzaoui, a indiqué que depuis son démarrage en 1997, la Gestion Déléguée a investi près de 26 milliards de Dhs dont environ 45% dédiés à l’assainissement liquide qui ont permis de résorber de nombreux points d’inondations.
Il a relevé que la ville de Casablanca connaît une forte croissance urbanistique qui va plus vite que la capacité de ses réseaux d’assainissement, notant que le réseau d’assainissement pluvial nécessite d’être renforcé sur certaines zones sensibles objet de débordements.
Pour ce qui est de l’indemnisation des éventuels dégâts, elle n’est pas systématique, et obéit, selon lui, à des dispositions règlementaires nationales et à celles du Contrat de Gestion Déléguée.
L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a annoncé, le 6 janvier, l’achèvement des travaux de construction du parc éolien de Midelt d’une capacité de 210 MW, avec un coût global d’environ 2,5 milliards de dirhams et qui a nécessité une durée de travaux de 24 mois.
Un communiqué de l’ONEE indique que le Directeur Général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, a pu constater, de visu, lors d’une visite effectuée au site du parc éolien de Midelt avec le Gouverneur de Midelt et l’équipe projet ONEE pour s’enquérir de l’état global des travaux d’achèvement et des essais des mises en service commerciales de ce grand projet, que grâce aux efforts de toutes les parties prenantes du projet, les travaux de construction de ce parc éolien ont pu être achevés et la cadence d’assemblage des éoliennes et de leur mise en service a pu être maintenue en dépit du contexte sanitaire marqué par la pandémie de Covid-19.
Le site du Parc Éolien de Midelt est situé à environ 8 km à vol d’oiseau au Nord-Est de la ville de Midelt sur une superficie d’environ 2300 hectares, souligne-t-on, ajoutant que ce grand projet, qui fait partie du programme d’équipement de l’ONEE en moyens de production électrique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision Royale pour garantir la sécurisation d’approvisionnement énergétique du Royaume, notamment celle à base d’énergie renouvelable.
Ce Parc éolien de Midelt -210 MW- fait partie du programme éolien Intégré 850 MW qui est composé de plusieurs parcs éoliens situés entre les régions sud et nord du Royaume disposant d’un potentiel éolien important, Boujdour (300 MW), Tiskrad (Tarfaya – 100 MW), Midelt (210 MW) et Jbel Lahdid (Essaouira -270 MW).
Les parcs éoliens du Programme sont développés dans le cadre de la production privée d’électricité (IPP) et du partenariat public-privé (PPP), souligne l’ONEE, rappelant que le Programme Eolien Intégré 850 MW, bénéficie d’un financement concessionnel global de 455 millions d’Euros et 31 millions de dollars.
En 2020, les différentes activités de construction de ce parc se sont poursuivies notamment pour les raccordements internes, le transport, l’assemblage et les montages des éoliennes, les essais de mise en service et de réception des ouvrages et ce, afin de garantir l’achèvement des mises en exploitation commerciales de l’ensemble des éoliennes et du parc éolien dans sa globalité avant fin 2020.

Le Directeur Général de l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) , M. Badr Ikken, lors de l’ouverture de la cérémonie de Remise des Prix du Concours de Design Ombrière solaire pour la recharge des cyclomoteurs électriques. 06012021 à Rabat

Le design industriel constitue un élément majeur dans le développement des villes de demain, a indiqué, le 6 janvier à Rabat, le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
Intervenant lors de la cérémonie de remise des prix du concours Ombrière solaire, M. Ikken a fait savoir que ce concours, lancé conjointement par l’IRESEN et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), concerne la conception d’une ombrière solaire photovoltaïque destinée à la recharge des véhicules électriques à deux roues, avec un design amplement inspiré de l’héritage architectural marocain.
Sur 57 candidatures reçues, 3 uniquement ont été retenues, a-t-il fait savoir, ajoutant que ces mêmes projets seront développés avec les différents partenaires industriels des deux institutions, dans l’optique de contribuer au développement d’une ville intelligente innovante.
Il s’agit également d’assurer le déploiement de ces solutions technologiques au niveau de plusieurs communes et villes, en offrant plusieurs services performants aux usagers, en vue d’accompagner le développement de la mobilité électrique au niveau du Royaume, a-t-il soutenu.
De son côté, le designer international Hicham Lahlou a relevé que ces projets d’ombrière, portés par deux institutions nationales importantes, vont être accompagnés pour pouvoir se développer en matière d’industrie et s’intégrer pleinement dans le paysage urbain marocain.
Il a, à cet effet, relevé l’impératif de développer des projets similaires sur le plan continental, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, pour mettre en avant une nouvelle génération de designers ainsi que des designers confirmés du continent africain.
M. Lahlou, qui n’a pas manqué de souligner que le Design est considéré aujourd’hui comme un véritable levier de développement économique, a fait observer que cette occasion constitue également “une sorte de prise de conscience” quant à la nécessité d’intégrer un cursus de formation d’enseignement supérieur en design par les universités publiques et privées du Royaume, chose qui manque toujours à l’heure actuelle.
Le jury du concours composé de représentants de l’AMEE, de l’IRESEN, ainsi que deux architectes et un designer, a remis le premier prix d’une valeur de 30.000 dirhams à Salma Kattas, classée en première position. Anas Jaghnane El Idrissi et Salma Saoutarrih arrivent en deuxième position avec un prix de 20.000 dirhams, suivis de Sophia Rahmouni qui s’est vue attribuer le troisième prix d’une valeur de 10.000 dirhams.
La mobilité électrique est un concept novateur à promouvoir au Maroc, a estimé, le 6 janvier à Rabat, le directeur général de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline.
Intervenant lors de la cérémonie de remise des prix du concours Ombrière solaire, M. Mouline a relevé la nécessité d’amorcer le développement de la mobilité électrique à tous les niveaux, en l’occurrence sur les volets création, industrie et déploiement sur le territoire.
Il a, dans ce sens, noté que l’AMEE et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) ont lancé ce concours visant la conception d’une ombrière solaire photovoltaïque destinée à la recharge des véhicules électriques à deux roues.
M. Mouline, a à cet effet, fait savoir que cette compétition qui challenge les étudiants inscrits dans un établissement d’études supérieurs ainsi que les jeunes fraîchement diplômés, s’assigne pour objectif d’encourager l’adoption de nouveaux mobiliers urbain intelligents, respectueux de l’environnement et offrant moult services, notamment l’accès à de l’électricité propre et la connectivité.
“Ce projet permettra de promouvoir les scooters et cyclomoteurs électriques, d’installer des ombrières solaires dans les lieux publics ou privés en permettant de recharger les scooters et cyclomoteurs électriques à partir de l’énergie solaire gratuite et respectueuse de l’environnement, tout en favorisant la mobilité durable”.
Il s’est par ailleurs dit fier de cette opportunité liée aux énergies renouvelables et à la mobilité électrique, à même de permettre aux jeunes marocains de mettre en avant leur créativité, tant sur le volet technique que sur le volet Design.
Il a, en outre, expliqué que la conception d’un design d’une ombrière solaire photovoltaïque, vise avant tout à promouvoir l’adoption des véhicules électriques au Maroc, diminuer la consommation de carburant et d’émission des GES et inciter les utilisateurs à la mobilité électrique.
De son côté, le directeur général de l’Iresen, Badr Ikken a relevé que le design industriel constitue un élément majeur dans le développement des villes de demain, notant que ces villes vont être conçues de manière à ce qu’elles intègrent toute la richesse du patrimoine marocain.
Il a, dans ce sens, fait savoir que ce concours s’inscrit dans le cadre du programme de recherche et développement et de promotion dans la mobilité durable des deux institutions nationales.
Sur 57 candidatures reçues, 3 uniquement ont été retenues, a-t-il souligné, faisant savoir que ces mêmes projets seront développés avec les différents partenaires industriels des deux institutions, dans l’optique de contribuer au développement d’une ville intelligente innovante.
Il s’agit également, d’assurer le déploiement de ces solutions technologiques au niveau de plusieurs communes et villes, en offrant plusieurs services performants aux usagers, en vue d’accompagner le développement de la mobilité électrique au niveau du Royaume, a-t-il soutenu.
Le jury du concours composé de représentants de l’AMEE, de l’IRESEN, ainsi que deux architectes et un designer, a remis le premier prix d’une valeur de 30.000 dirhams à Salma Kattas, classée en première position. Anas Jaghnane El Idrissi et Salma Saoutarrih arrivent en deuxième position avec un prix de 20.000 dirhams, suivis de Sophia Rahmouni qui s’est vue attribuer le troisième prix d’une valeur de 10.000 dirhams.
Créée en 2016, l’AMEE a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière d’efficacité énergétique. Elle dispose en outre d’une plate-forme technologique sur son site de Marrakech qui abrite par ailleurs un laboratoire PV, un laboratoire thermique, un centre de formation spécialisé dans l’efficacité énergétique.
En Mars 2020, l’AMEE est passé sous la tutelle du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique. Avec un élargissement de ses missions, elle devient une agence dédiée à l’économie verte, avec un plan d’action axé sur la décarbonation des industries, la mobilité durable, la production propre, en plus de l’efficacité énergétique dans plusieurs secteurs.
La facture énergétique s’est établie à 44,8 milliards de dirhams au terme des onze premiers mois de l’année écoulée, en diminution de 35,7% par rapport à fin novembre 2019, selon l’Office des changes. Ce recul est dû principalement à la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-14,72 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs de novembre 2020.
Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 33,6% (3.748 DH/T à fin novembre 2020 contre 5.645 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, ajoutant que les quantités importées ne baissent que de 12%.
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Moroccan agency for sustainable energy “MASEN” et le développeur privé du Programme éolien intégré 850 MW ont signé, le 31 décembre à Rabat, les contrats relatifs au parc éolien de Jbel lahdid (Essaouira) d’une capacité 270 MW.
Les contrats ont été signés par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et par les représentants du développeur privé Nareva holding et Enel Green Power SPA (Italie), en présence du ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
Selon un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, le parc éolien de Jbel Lahdid, d’une puissance installée de 270 MW, est situé à environ 25 km au nord-est de la ville d’Essaouira et mobilisera un investissement d’environ 2,8 milliards de dirhams. Troisième parc du Programme éolien intégré 850 MW, sa mise en service progressive est prévue à partir du premier semestre 2023.
Le Programme éolien intégré 850 MW, composé des parcs éoliens “Midelt – 210 MW”, “Boujdour – 300 MW”, “Jbel Lahdid- 270 MW “, et “Tiskrad- à Tarfaya – 100 MW”, constitue une composante importante de la stratégie énergétique nationale, dont l’objectif est d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à base d’énergie renouvelable à l’horizon 2030.
Ce projet est développé dans le cadre de la production privée d’électricité, constitué du groupement Nareva Holding (Maroc) et Enel Green Power.
Ainsi, le groupement “Nareva Holding – Enel Green Power”, associé au fabricant d’éoliennes “Siemens Gamesa Renewables (Allemagne)” avait remporté, en 2016, l’appel d’offres international pour le développement, la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du Programme éolien intégré 850 MW.
Ce projet structurant a, également, permis l’émergence d’une industrie éolienne marocaine, à travers notamment à la mise en place à Tanger, par le fabricant susmentionné, d’une usine de production de pales, avec une capacité annuelle d’environ 600 unités (soit l’équivalent de plus de 600 MW/an).
La production électrique prévisionnelle globale du Programme éolien intégré 850 MW permettra d’économiser environ 2.380.000 tonnes CO2/an, ce qui équivaudrait à la consommation d’une ville de la taille de Casablanca.
La coopération entre le Maroc et Djibouti dans le domaine des énergies renouvelables a été au centre d’une rencontre, le 5 janvier dans la capitale djiboutienne, entre le ministre de l’énergie, M. Yonis Ali Guedi et l’Ambassadeur du Maroc en Ethiopie et à Djibouti, Mme Nezha Alaoui M’Hammdi.
Lors de cette entrevue tenue au siège du ministère djiboutien de l’énergie, les deux parties ont passé en revue la coopération bilatérale et le suivi de l’initiative lancée le 22 décembre dernier par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et la Banque Islamique de Développement (BID) pour le développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique, dont Djibouti est bénéficiaire.
Cette initiative permettra de consolider le transfert du savoir-faire dans le cadre de la coopération sud-sud et grâce à la coopération tripartite, a souligné la diplomate marocaine lors de cet entretien.
Il convient de rappeler que MASEN et le gouvernement de Djibouti ont signé un mémorandum d’entente en juillet 2019 pour mettre en place un partenariat en matière de développement des énergies renouvelables.
L’initiative pour le développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique vise à catalyser le développement de projets d’énergie renouvelable dans les pays membres de la BID en Afrique, selon MASEN.