Des décideurs de 197 pays sont attendus, du 09 au 20 mai prochain à Abidjan, pour la 15ème Conférence des parties sur la lutte contre la désertification (COP15) autour du thème ’’Restauration des sols arides et des forêts dégradées pour une agriculture du future”, a annoncé, mercredi, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La participation des communautés locales, des organisations rurales, des gouvernements des différents pays, des organisations non gouvernementales et des organisations internationales et régionales, est indispensable pour faire barrage à la désertification et à la sécheresse, a estimé M. Adjoumani, représentant le Premier ministre, Patrick Achi lors du lancement des activités de cet événement.
«L’organisation par notre pays de la COP15, constitue, en réalité, le prolongement d’un engagement constant de la Côte d’Ivoire dans la recherche de solutions contre la dégradation de nos sols».
Il a souligné que la lutte contre la désertification et la sécheresse constitue une priorité nationale dans le choix des politiques de développement socio-économiques, appelant les Etats partie à prendre la résolution pour «garantir à la descendance, un monde bien meilleur».
De son côté, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean Luc Assi, a noté que les engagements de la Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la perspective de l’atteinte de l’ODD qui vise à préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité .
Il a indiqué que la COP15 sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays de sensibiliser aux solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées.
Selon le président du comité d’organisation de la Cop15, Abou Bamba, 60% des terres cultivables sont dégradées en Côte d’Ivoire, ce qui entraine la baisse de la productivité agricole et de la croissance économique, ainsi que la vulnérabilité de la femme rurale.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, dernièrement, à la mise en service d’un nouveau poste de transformation électrique 225/22 kV au niveau de la commune d’Imouzzer Kandar, relevant de la province de Sefrou.
“Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique, dont l’objectif est de renforcer, sécuriser et améliorer la qualité de l’alimentation en énergie électrique ainsi que la satisfaction de la demande croissante de la ville d’Imouzzer Kander et des régions de Bhalil, d’Ait Sebaa, de Laqsir et d’Ain Cheggag qui connaît le lancement de plusieurs projets de développement, notamment le nouveau Parc Industriel Ain Cheggag”.
Les équipements, d’un coût global de 92 millions de dirhams TTC, comprennent la construction d’un nouveau Poste 225 KV d’une puissance de 2×70 MVA, d’un poste 22KV abritant des cellules MT types ouvertes avec deux travées arrivées, de huit travées départs et d’une travée couplage ainsi que la construction des lignes 225 KV de longueur de 2 km.
Avec cette mise en service, a fait savoir l’ONE, la puissance installée totale dans la région de Fès est passée de 740 à 880 MVA.
Depuis le 1er janvier 2022, l’ONEE a mis en service 5 postes de transformation d’une puissance totale cumulée de 820 MVA et d’un investissement global de 646 millions de DH et ce, dans les régions d’Agdz, Nouaceur, Essaouira, Taroudant et Imouzzer.

La Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont signé, le 4 février à Casablanca, une convention spécifique pour la conception et réalisation d’une plateforme d’inspection automatisée des lignes de transport de l’électricité, basée sur l’utilisation de drones et le traitement d’imagerie.
Signée par le président de la FRDISI, André Azoulay, et le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, cette convention s’inscrit dans le cadre d’un partenariat global entre la FRDISI et l’ONEE qui prône le renforcement de l’expertise, de la recherche appliquée et de l’innovation ainsi que du développement de la formation.
D’ambitieuses actions sont en cours de réalisation et concernent la conception et réalisation d’une plateforme de l’imagerie mobile des drones, d’un système de traitement d’images collectées à partir d’un drone ainsi que d’une plateforme distribuée intelligente automatisée d’inspection des lignes de transmission par l’exploitation des vecteurs aériens.
De même, des améliorations importantes des performances d’exploitation sont attendues de ce projet dont, l’amélioration de la sécurité du personnel, la diminution du temps d’indisponibilité des lignes, l’automatisation des opérations de diagnostic et l’optimisation des coûts et délais. Compte tenu du caractère innovant de ce projet à l’échelle nationale, des publications scientifiques ainsi que le dépôt d’un brevet auprès de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale, sont prévus par les deux partenaires. Dans ce cadre, l’ONEE et FRDISI saisissent l’opportunité du développement de l’écosystème de l’encouragement de l’innovation à l’échelle nationale pour entamer les démarches requises pour l’industrialisation de ce projet.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la Région de Casablanca-Settat, en présence de Mohamed Abdeljalil, Ministre du Transport et de la Logistique, Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce, Khalid Safir, Wali Directeur Général des Collectivités Locales et Abdellatif Maazouz Président de la Région de Casablanca-Settat.
En marge de cette cérémonie, un hommage pour l’Innovation a été rendu à M. El Hafidi, en récompense aux efforts déployés pour encourager la Recherche et le Développement, ainsi qu’au Directeur du Pôle Ressources et au Directeur de la Formation et Développement des Compétences de l’ONEE.
L’ONEE est engagé depuis plusieurs années dans le développement et la mise à niveau de son Centre de Formation et d’Expertise et œuvre sans cesse à le positionner comme référence aussi bien à l’échelle nationale que continentale. Ce centre, qui connaît le développement de diverses plateformes d’expertise ainsi que la digitalisation de ses activités, a obtenu plusieurs distinctions, dont la certification ISO 9001 version 2015, la certification ISO 29993 ainsi que l’obtention du label Centre d’Excellence Africain.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé le 31 janvier, à la mise en service d’un poste de transformation électrique 225/60 kV à Ouled Rahou dans la province de Taroudant.
D’un coût global de plus de 168 millions de dirhams TTC, les ouvrages comprennent la construction d’un nouveau Poste 225 KV à Ouled Rahou d’une puissance de 2×100 MVA, une extension 225 KV au niveau du Poste 250/60/22 KV de Glalcha, une autre de 60 KV au niveau du poste 60/22 Kv Ouled Taima, ainsi que la construction des lignes 225 KV de longueur de 26 km et des lignes 60 KV de longueur de 33 Km, indique l’ONEE dans un communiqué.
Cette nouvelle réalisation s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique visant notamment, le renforcement, la sécurisation et l’amélioration de la qualité de l’alimentation en énergie électrique de la ville de Taroudant et des régions limitrophes qui connaissent le lancement de plusieurs projets de développement agricole.
Avec cette mise en service, la puissance installée totale est passée de 776 à 976 MVA dans la région de Taroudant.
A rappeler que, depuis le 1er janvier 2022, l’ONEE a mis en service 4 nouveaux postes de transformation d’une puissance totale cumulée de 680 MVA d’un investissement global de 554 millions de DH et ce, dans les Provinces de Zagora, Nouaceur, Essaouira et Taroudant.

Vivo Energy Maroc a signé un partenariat avec la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) pour accompagner la Caravane de l’entrepreneuriat. Cette caravane soutient la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à travers une démarche innovante d’orientation et d’appui à projets dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
« Le soutien à l’entrepreneuriat est une priorité nationale inscrite dans le Nouveau Modèle de Développement. Son encouragement constitue un levier fort pour dynamiser l’économie et favoriser la création d’emplois. A travers cette initiative, nous accompagnons pleinement cette dynamique chez Vivo Energy Maroc afin de soutenir l’essor de notre jeunesse », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.
La caravane de l’entrepreneuriat a aidé plus de 270 jeunes à créer leurs entreprises en 2020 et a comptabilisé 420 créations d’entreprise en 2021. Des jeunes, issus de 17 provinces et préfectures à savoir Casablanca, Mohammedia, Sidi Bennour et plusieurs autres régions du pays, seront accompagnés lors de l’édition de cette année. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc entend atteindre 400 entreprises créées et élargir ainsi la structure entrepreneuriale. La caravane s’installe une dizaine de jours dans chaque région ; 40 000 personnes sont attendues cette année et bénéficieront d’un total de 20 000 heures de formations. Ceci dans le but d’apporter les informations nécessaires sur les programmes et les initiatives d’accompagnement d’aide à la création d’entreprises.
“L’esprit d’entreprendre consiste en une volonté d’agir pour créer du changement, de la nouveauté et réaliser des projets. Il met en évidence le développement des attitudes entrepreneuriales qui permettent aux jeunes de se construire une personnalité entreprenante au fil de leur vie. Grâce au partenariat avec Vivo Energy Maroc, la caravane de l’entrepreneuriat gagne en pertinence et compte atteindre encore plus de jeunes. ”, a déclaré Hicham Medromi, Délégué du président de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie.
A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur des jeunes porteurs de projets. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat à travers divers programmes, l’entreprise contribue au développement personnel de ces jeunes en mettant en œuvre des mesures qui ont pour but d’inspirer, de soutenir et de dynamiser l’entrepreneuriat. L’objectif, faire d’eux les futurs acteurs économiques du pays.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a procédé le 2 février à la livraison à la Régie Autonome Multi-Services d’Agadir (RAMSA) de l’eau potable produite à partir du dessalement d’eau de mer.
Cette réalisation majeure qui va permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, fait suite aux essais finaux démarrés le 29 janvier 2022 avant la mise en exploitation progressive par l’ONEE et le gestionnaire délégué SEDA (Société d’Eau Dessalée d’Agadir) composé d’Abengoa et InfraMaroc (filiale de la CDG).
Cette solution innovante entend satisfaire les besoins immédiats en eau potable du Grand Agadir et de ses localités voisines, et ce, dans l’attente de la mise en service définitive et totale du projet conformément aux dispositions contractuelles qui le régissent.
Ce grand projet structurant de dessalement d’eau de mer mutualisé dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé est le fruit d’un partenariat entre l’ONEE et le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour pallier le manque en cette matière vitale au niveau du Grand Agadir et en eau d’irrigation de la plaine de Chtouka.
Les travaux de ce projet ambitieux ont démarré en 2018, avec une capacité au démarrage de 275.000 m3/jour (150.000 m3/jour pour l’eau potable et 125.000 m3/jour pour l’irrigation) et à terme de 400.000 m3/jour à parts égales entre les besoins en eau potable et en eau d’irrigation.
Dans ce cadre, face au stress hydrique qui frappe la région, et afin de réduire la pression sur les ressources en eau souterraines et d’optimiser la gestion des ressources en eau superficielles, des efforts considérables ont été déployés par toutes les parties au projet pour permettre le lancement de l’exploitation progressive de l’unité de dessalement pour les besoins en eau potable.
Ainsi, ce projet permettra d’accompagner le développement socio-économique des populations par le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Agadir et des localités voisines au profit d’une population d’environ 1,6 million d’habitants à travers le recours au dessalement de l’eau de mer.
D’un coût global de 2,7 milliards de dirhams pour sa composante eau potable, l’unité de dessalement mutualisée emploie des technologies de dernière génération, notamment un système de captage d’eau de mer complexe à travers deux émissaires sous le fond marin de diamètre 2400 mm et de longueur 1100 m chacun et la technologie d’osmose inverse avec un système d’économie d’énergie , garantissant ainsi une haute performance et un coût de production d’eau optimisé.
Ce projet inclut des équipements connexes pour un coût de près de 600 millions de dirhams, réalisés par l’ONEE via un financement contracté auprès de la Banque Islamique de Développement (BID), constitués d’une alimentation en électricité par un réseau de 3 lignes Haute Tension sur un linéaire de 55 km à partir du poste source de Tiznit d’une puissance de 68 MVA à terme, ainsi qu’une conduite de transport de l’eau potable à la sortie de la station de dessalement sur un linéaire de 44 km jusqu’à l’entrée de la ville d’Agadir.

Le financement vert est arrivé en tête des activités de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) au Maroc en 2021, représentant pour la première fois plus de la moitié de son investissement total dans ce pays.
Dans un communiqué publié le 30 janvier, la BERD précise que l’investissement total de la Banque, d’un montant de 211 millions d’euros dans 10 projets, était entièrement axé sur le secteur privé.
“À travers son Mécanisme de financement d’une économie verte et le Programme pour une chaîne de valeur verte, la BERD a fourni au total 88 millions d’euros aux banques partenaires pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés à investir dans les technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique”, relève la banque. Un prêt de 6 millions d’euros à Lamatem, producteur marocain de vêtements médicaux haut de gamme, a été le premier projet de la BERD à bénéficier d’une garantie de partage des risques de la part de l’Union européenne (UE) dans le cadre de son programme de Fonds européen pour le développement durable, qui aide à répondre aux besoins en liquidités à court terme dans le contexte du relèvement de la pandémie de Covid-19.
Dans le cadre de ce même programme, la BERD a également accordé un prêt de 10 millions d’euros au fabricant panafricain de matelas Dolidol pour financer un projet de recyclage visant à transformer les bouteilles usagées en polytéréphtalate d’éthylène (PET) en fibres de polyester pour les produits de literie, ajoute la même source. Durant l’année écoulée, la BERD a continué de promouvoir l’investissement étranger direct (IED) et l’intégration régionale en participant à une obligation liée à l’environnement, au social et à la gouvernance émise par Faurecia, grand équipementier automobile européen, pour financer ses opérations au Maroc et soutenir son objectif de devenir neutre en carbone d’ici à 2025. La BERD a également aidé le fromager tunisien Land’or à développer ses activités au Royaume, poursuit le communiqué, notant que la Banque a aidé 75 petites et moyennes entreprises (PME) à travers son programme de conseil, mettant l’accent sur les technologies numériques, les femmes entrepreneurs et les questions écologiques.
Le Maroc a entrepris en 2021 un certain nombre de réformes clés, souligne la BERD, relevant, qu’avec son soutien, l’Autorité nationale marocaine de régulation de l’énergie a approuvé le tout premier code du réseau électrique du pays, étape clé dans la libéralisation du secteur de l’électricité et le développement de nouvelles capacités renouvelables.
La BERD a aussi lancé un programme d’apprentissage en ligne des marchés de capitaux afin de renforcer les compétences et les connaissances des professionnels du secteur financier en matière de gestion des risques.
Ces bons résultats font suite à l’engagement pris par la Banque d’aligner tous ses investissements, d’ici à la fin de l’année, sur les objectifs de l’Accord de Paris qui vise à limiter le changement climatique. Cette relation entre le Royaume et la BERD continuera de prendre de l’ampleur puisqu’en 2022, “le Maroc accueillera pour la première fois l’Assemblée annuelle de la BERD à Marrakech les 10, 11 et 12 mai”.

Un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération dans le domaine de l’énergie a été signé, le 9 février à Rabat, entre le ministère de la transition énergétique et du développement durable et le ministère finlandais des Affaires économiques et de l’emploi.
Cet accord, paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, et le ministre finlandais des Affaires économiques, Mika Tapani Lintilä, vise à établir un cadre juridique permettant, entre autres, l’échange d’expérience et de savoir-faire dans le domaine de l’énergie entre le Maroc et la Finlande, ainsi que le développement de projets d’intérêt commun et la promotion des investissements finlandais au Maroc dans ce domaine.
En vertu de ce mémorandum, les deux parties œuvreront en étroite collaboration pour la mise en place d’actions de coopération dans les domaines des énergies renouvelables, des technologies propres, de l’efficacité énergétique et de la gestion de la demande. Cette coopération couvrira également les domaines de la recherche et développement, des systèmes énergétiques flexibles, des solutions de stockage et des technologies d’intégration, ainsi que l’hydrogène et le Power-to-X.
En outre, les deux ministères travailleront à accélérer la mise en place de partenariats entre les agences et compagnies des deux pays pour mener conjointement des projets dans les domaines de l’innovation, de la recherche et du développement.