Près de 78 milliards de dollars, en valeur actuelle, est le montant total des investissements nécessaires pour ancrer solidement le Maroc sur une trajectoire de résilience et bas carbone à l’horizon 2050, selon le Rapport sur le climat et le développement (CCDR) du Maroc, élaboré par la Banque mondiale.

Investir maintenant dans l’action climatique procurera d’”importants bénéfices au Maroc”, en permettant de créer de nouveaux emplois, de redynamiser les zones rurales et de transformer le pays en un pôle industriel “vert” tout en l’aidant à atteindre plus largement ses objectifs de développement, indique le rapport, présenté le 3 novembre à Rabat, par Carole Megevand, Leader de secteur Développement durable pour les pays du Maghreb.

La réalisation de ces investissements sera progressive, mais leur rentabilité sera considérable, faisant ainsi du Maroc un environnement attractif pour les investissements étrangers directs et un centre d’exportations, en plus de stimuler la croissance économique.

Et de souligner que si les investissements dans les infrastructures hydrauliques revêtent une importance capitale, ils doivent s’accompagner de réformes dans le secteur de l’eau et de changements de comportement chez les consommateurs.

Selon les estimations du rapport, un niveau optimal d’investissements dans la gestion du risque de catastrophe permettrait de couvrir l’équivalent de 15 à 20% des pertes moyennes annuelles, soit un montant annuel d’investissement moyen compris entre 67 et 90 millions de dollars.

Par ailleurs, afin de décarboner l’économie du pays à l’horizon 2050, le rapport met l’accent sur la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et le déploiement massif de l’énergie solaire et éolienne.

Selon les projections du rapport, plus de 85% de l’électricité pourrait être produite à partir d’énergies renouvelables d’ici 2050, contre 20% en 2021. Avec, à la clé, la création d’au moins 28.000 emplois nets par an (soit 140.000 emplois en cinq ans) dans les seuls secteurs du renouvelable et de l’efficacité énergétique.

Les gains sur le front de l’emploi pourraient même être supérieurs en tenant compte du développement de l’hydrogène vert, de la mobilité électrique ou d’autres investissements industriels verts dans le Royaume.

Le rapport évalue à environ 53 milliards de dollars le coût de la décarbonation au cours des trois prochaines décennies, sachant que ces investissements seront en grande partie pris en charge par le secteur privé, sous réserve de la mise en œuvre de politiques sectorielles adaptées.

L’impact économique net serait cependant positif : réduction des importations de combustibles fossiles et d’ammoniac, sécurité énergétique accrue, diminution de la pollution atmosphérique et moindre vulnérabilité aux chocs internationaux sur les prix des hydrocarbures.

La décarbonation pourrait permettre au Maroc de devenir un exportateur net d’énergie verte et d’hydrogène vert et de faire du Royaume un pôle d’investissements et d’exportations industriels verts, notamment vers l’Union européenne.

Les besoins d’investissement en matière d’atténuation et d’adaptation nécessiteraient environ 23,3 milliards de dollars d’ici 2030 (dont les deux tiers consacrés à l’adaptation), 25 milliards de dollars entre 2031 et 2040, et 29,5 milliards de dollars entre 2041 et 2050.

Les CCDR sont un nouvel outil de diagnostic de la Banque mondiale ayant pour objectif d’étudier les liens entre climat et développement et de cerner les interventions prioritaires pour renforcer la résilience et atténuer les émissions de carbone tout en soutenant la croissance économique et en réduisant la pauvreté. Le rapport consacré au Maroc est le premier publié pour un pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Le rapport identifie trois enjeux prioritaires en soutien à une action climatique urgente : lutter contre la pénurie d’eau et les sécheresses, améliorer la résilience aux inondations, et décarboner l’économie. Le rapport se penche également sur les enjeux transversaux que constituent le financement, la gouvernance et l’équité.

Plusieurs projets d’envergure ont été inaugurés et lancés, le 7 novembre dans la région de Dakhla Oued Eddahab, par le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, à l’occasion du 47e anniversaire de la Marche verte.

Ainsi, M. El Hafidi a lancé les travaux du projet relatif à la généralisation de l’électrification dans les communes et centres émergents de la province Oued Eddahab, inauguré le projet d’électrification à El Guerguarat et s’est enquis de l’état d’avancement du projet d’alimentation en eau potable au niveau de ce poste frontalier.

Dans la province d’Oued Eddahab, M. El Hafidi, accompagné du wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, d’élus et de personnalités civiles et militaires, a lancé les travaux du projet relatif à la création d’un Poste Source 60/22 kV au PK40 à la commune d’El Argoub et au raccordement au réseau électrique national des centres émergents de cette province.

Après le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de l’électricité en février 2021, l’ONEE poursuit sa politique d’accompagnement du développement socio-économique des communes et centres émergents de la région, à travers la programmation et la réalisation de plusieurs infrastructures portant notamment sur la distribution de l’énergie électrique.

D’un coût global de 148 millions DH, ces infrastructures, financées conjointement par l’ONEE, le Conseil régional, l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume (APDS) et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, permettront le raccordement des sites de pêche Ntireft, Labouirda, Imoutlane, du centre de la commune El Argoub et des projets agricoles dans les communes El Argoub et Bir Anzarane, ainsi que la zone touristique de la baie de Dakhla.

Ce projet structurant, dont les travaux sont prévus d’être achevés en juin 2024, permettra également l’alimentation en énergie électrique du nouveau port Dakhla Atlantique et du nouveau pôle urbain PK40.

Au niveau de la province d’Aousserd, l’ONEE a également programmé plusieurs projets, en vue d’accompagner le développement socio-économique des communes et centres émergents de cette province.

Plutôt dans la journée, M. El Hafidi, accompagné du gouverneur de la province d’Aousserd, Abderrahmane El Jaouhari et d’élus a procédé à l’inauguration et mise en service de l’électrification du poste frontalier El Guerguarat, assurée via son raccordement au réseau électrique du centre de Bir Gandouz.

Ce projet a nécessité la construction d’un réseau de distribution moyenne tension d’une longueur de 84 km et basse tension de 6 km, ainsi que le renforcement de la centrale de Bir Gandouz et la réalisation d’une centrale solaire avec un système de stockage.

Ce projet, dont les travaux ont été lancés en novembre 2021 lors de la commémoration du 46éme anniversaire de la Marche Verte, a nécessité un investissement de 77 MDH, cofinancés par l’ONEE, le Conseil régional, la Direction générale des collectivités territoriales et l’APDS.

A noter que les études techniques pour le raccordement des centres de Bir Gandouz et El Guerguarat au réseau national THT de l’électricité sont en cours de réalisation par l’ONEE.

Concernant le secteur de l’eau potable, M. El Hafidi, accompagné du gouverneur de la province d’Aousserd et d’élus, a effectué une visite de terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet d’alimentation en eau potable du poste frontalier El Guerguarat, dont le lancement a été effectué en novembre 2021, lors de la commémoration du 46e anniversaire de la Marche Verte.

Mobilisant un montant global de 30 MDH, ce projet qui est financé par l’APDS (26 MDH) et l’ONEE (4 MDH), consiste en la réalisation et l’équipement d’un nouveau forage, d’une station de dessalement de l’eau de mer, pour un débit de 432 m3/jour et la construction d’un réservoir surélevé avec une capacité de 200 m3, ainsi que d’un réseau de distribution d’un linéaire de 5 km.

L’avancement des travaux de la tranche comprenant la station de dessalement et le réservoir a atteint un taux de 70% et son achèvement est prévu en mars 2023 pour une desserte en eau potable via une borne fontaine et camions citernes, en attente de la réalisation du réseau de distribution du Centre dont les travaux sont prévus d’être achevés en septembre 2023.

Pour ce qui est de l’assainissement liquide au niveau de la province d’Aousserd, l’Office réalise un projet d’assainissement liquide du Centre Bir Guandouz pour un coût de 57 MDH, dont le financement est assuré par le Conseil régional.

Ce projet, dont les travaux sont en phase d’achèvement, porte sur la réalisation d’un réseau de collecte des eaux usées sur 15,5 Km, deux stations de pompage et une station d’épuration de capacité 500 m3/j, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population et d’assurer le respect de l’environnement et la valorisation des eaux épurées, via leur réutilisation dans l’arrosage des espaces verts.

A rappeler que les provinces du Sud du Royaume ont bénéficié d’un modèle de développement inclusif dans plusieurs secteurs, depuis leur retour à la mère patrie. Pour accompagner cet élan de développement, l’ONEE a réalisé plusieurs projets structurants dans les domaines de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique, de l’eau potable et de l’assainissement liquide, afin de répondre à la demande croissante en ces services de base.

Ces projets structurants ont nécessité une enveloppe budgétaire de 29.1 milliards de dirhams (MMDH), dont 21.4 MMDH pour les projets d’énergie électrique et 7,7 MMDH dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide durant la période allant de 1975 à 2022.

Quant aux perspectives de l’ONEE à l’horizon 2030, il est prévu un investissement global dans les provinces du Sud d’un montant de 64 MMDH, dont 58.3 MMDH pour le secteur de l’électricité et 5,7 MMDH dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Ces projets structurants de l’ONEE viennent en réponse aux besoins croissants en énergie électrique, en eau potable et en assainissement liquide, eu égard la dynamique socio-économique que connaissent les provinces du Sud, d’autant plus qu’ils contribuent au rayonnement de ces provinces aux niveaux national et continental.

Le Groupe Bank of Africa (BOA), engagé fortement dans la décarbonation industrielle, a tenu, le 31 octobre à Casablanca, l’événement de lancement d’une série de rencontres avec les industriels et leur écosystème sous le thème “Décarbonation, levier de compétitivité pour l’entreprise marocaine“.

Cet événement sera décliné en rencontres régionales sur Agadir, Tanger, Fès et plusieurs autres villes du Royaume et ce, avec pour objectif d’apporter des réponses concrètes aux besoins des entreprises en matière de décarbonation à travers l’apport d’experts nationaux et internationaux éclairant sur l’enjeu de la décarbonation et son impact sur la compétitivité des entreprises marocaines (industrielles et exportatrices, en priorité).

A cette occasion, le Président Directeur Général du Groupe BOA, Othman Benjelloun, a souligné que “le principal défi de ce siècle est, en effet, de réussir la transition progressive et équitable vers une économie de bas-carbone voire décarbonée ainsi qu’à son verdissement, en priorisant le secteur énergétique“.

“De nouvelles opportunités d’emplois décents seront ainsi créées, conformément à la Vision Royale instillée dans le Nouveau Modèle de Développement”.

En outre, M. Benjelloun a rappelé que le Groupe, dès 2008, s’est engagé dans la finance durable en mettant en place un Système de Gestion Environnementale et Sociale (SEMS) et en assumant un leadership dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Entreprise.

Le Groupe a notamment pris des engagements internationaux comme l’adhésion aux Principes de l’Équateur ou au Global Compact des Nations Unies et fut pionnier dans le lancement réussi des lignes d’efficacité énergétique, de valorisation des matières résiduelles ou de gestion de l’eau. Il a aussi obtenu, depuis quelques années déjà, les certifications environnementales, d’efficacité énergétique et calcule son empreinte carbone, a fait valoir le PDG de BOA.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour a souligné qu’aujourd’hui, une opportunité se présente pour le Maroc afin de se positionner encore mieux que ses concurrents dans le domaine de la décarbonation.

“On a une chance exceptionnelle. Non seulement on est l’un des pays les plus compétitifs au monde pour produire les énergies renouvelables, mais on a une certaine proximité avec l’un des plus grands marchés du monde qui font qu’on peut produire moins cher qu’aujourd’hui avec de l’énergie décarbonée et la livrer à 14 kilomètres dans l’un des plus grands marchés dans le monde“.

Dans ce sillage, il a fait savoir que le Maroc a déjà mis en place un ensemble de mécanismes, notamment de financement, de subvention et même de partenariat privé-privé pour le développement de l’énergie et des capacités renouvelables pour les entreprises.

Et de soutenir que le Maroc s’oriente vers la décarbonation totale de son outil de production avec l’ambition d’être la base industrielle décarbonée la plus compétitive au monde.

De son côté, le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline a noté que le contexte actuel aussi bien climatique que géopolitique, montre que ce qui est en train de se faire au Maroc a un rôle dans le développement du pays et du continent.

“Nous ne pourrons plus nous développer sans le volet du développement durable“, a-t-il relevé, ajoutant que les investissements doivent se faire de la façon la plus propre possible.
Le DG de l’AMEE a aussi mis en avant le rôle important du secteur financier, puisque toute action menée doit faire appel au secteur financier.

Pour sa part, le président de l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX), Hassan Sentissi, s’est arrêté sur l’urgence à travers la planète de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pour protéger le climat et les vivants surtout avec les problème liés à la chaleur et à la pollution qui sont de plus en plus fréquents dans le monde entier.

Consciente des défis et engagements sur le plan national et international pour accompagner les entreprises marocaines face à de nombreuses exigences, l’ASMEX a multiplié ses actions pour la décarbonation et proposer des solutions vers un avenir propre qui offre d’excellentes possibilités de développement.

De son côté, la Cheffe de section compétitivité économique-Infrastructures et environnement de la délégation de l’Union européenne au Maroc, Matilde Ceravolo, a affirmé, dans une intervention pré-enregistrée, que la transition offrira des perspectives en matière de croissance économique, de nouveaux modèles économiques, de nouveaux marchés ainsi que de nouvelles possibilités en terme d’emploi et de développement technologique.

Face aux enjeux qui restent “relatifs”, une opportunité se présente puisque le bien être des citoyen(ne)s est d’assurer une croissance durable et une utilisation efficiente des ressources et produits du quotidien, a noté Mme Ceravolo.

A travers son engagement dans la création de conditions favorables à une croissance durable et sa contribution à l’accélération de la transition énergétique de ses clients, BOA confirme encore une fois sa position en tant qu’acteur majeur dans l’émergence d’une industrie Verte au Maroc et se positionne au service de l’économie verte dans le but de générer un impact positif sur le tissu productif national.

EcoFlow, entreprise spécialisée dans l’énergie portable et renouvelable, renforce son développement à l’international et annonce son entrée au Maroc. “Les solutions portables d’EcoFlow pour générer, stocker et utiliser l’électricité seront distribuées au Maroc par son partenaire Easy Power”, indique EcoFlow dans un communiqué.

EcoFlow a commencé ses activités en 2017 avec un groupe d’ingénieurs multidisciplinaires ayant cumulé des années d’expériences dans l’industrie des batteries. Leur objectif était de développer des solutions d’alimentation portables innovantes et écologiques. 

La même année, l’entreprise lance son premier produit, EcoFlow RIVER, une station électrique portable de la taille d’un lunch box conçue pour les amateurs de plein air dans les pays émergents. 

Cette innovation lui permet de réaliser, grâce au crowdfunding, une levée de fonds de 1 million de dollars. Deux ans plus tard, en 2019, l’entreprise développe l’EcoFlow DELTA, une station électrique portable dont la recharge est la plus rapide au monde. 

En moins d’une heure en charge, la batterie passe de 0 à 80% alors que la plupart des batteries disponibles sur le marché, à l’époque, prennent environ 8 à 10 heures pour se recharger. En 2021, l’entreprise introduit l’EcoFlow Delta Pro, la première batterie domestique portable au monde avec un écosystème extensible. 

Cette solution conçue pour le système de backup à domicile et la gestion intelligente de l’énergie a bénéficié d’une levée de fonds de 12 millions de dollars. Elle a été classée dans la liste TIME des 100 meilleures Inventions de 2021.

EcoFlow, déjà 100 marchés à l’export 

Parmi les usages des stations d’énergie portables, le communiqué cite l’alimentation de secours pour la maison, l’alimentation des équipements publics tels que les hôpitaux et l’alimentation des caravanes, les travaux et les tournages en plein air. 

EcoFlow dispose également de deux technologies de pointe : X-Boost et X-Stream. Ces stations permettent de bénéficier d’une hausse significative de puissance délivrée par l’appareil et une charge plus rapide. En 2022, EcoFlow élargit sa gamme de produits et lance le climatiseur portable Wave. 

Ces appareils améliorent l’expérience des utilisateurs en plein air et permettent d’accroitre leur efficacité énergétique. L’entreprise a également mis sur le marché les premières solutions d’énergie modulaires plug-and-play hautement intégrées et les kits d’alimentation pour fournir une option personnalisable destinées aux personnes vivant dans de petites maisons ou dans des caravanes. EcoFlow a fourni, jusque-là, des solutions d’alimentation énergétique écologiques à plus de 100 marchés et régions y compris les Etats-Unis, le Japon, la Chine, l’Australie et dans toute l’Europe, Asie-Pacifique et l’Amérique du Sud.

Le Maroc, un marché à fort potentiel Aujourd’hui, EcoFlow fait part de son ambition de s’implanter dans le marché marocain, à fort potentiel, à travers son premier partenaire distributeur Easy Power. A ce propos, Joy Wu, Responsable régional de l’APAC et de la LAMEA à EcoFlow déclare : “le Maroc représente pour nous un marché important car disposant d’un énorme potentiel en énergies renouvelables. D’ailleurs, le gouvernement marocain revoit constamment à la hausse ses objectifs en termes de production d’énergies renouvelables”.
“Par conséquent, la problématique du stockage de l’énergie se pose. C’est là où réside notre domaine d’intervention et des solutions d’alimentation électrique novatrices et écologiques. L’objectif est de soutenir et encourager l’indépendance des sociétés et des familles et ainsi aider les utilisateurs à vivre, explorer et rêver sans limites“, a ajouté M. Wu, cité dans le communiqué. 

Pour y arriver, EcoFlow combine recherches et connaissances de pointe afin de créer des solutions innovantes et avant-gardistes en matière de conception, d’intelligence et d’énergie. Échanger avec les professionnels du secteur Par ailleurs, EcoFlow a pris part à la 10e édition du salon international des énergies renouvelables, Ener Event, qui a eu lieu du 2 au 5 novembre à El Jadida. 

Une occasion pour EcoFlow de signer officiellement son entrée dans le marché marocain en présentant ses solutions et échangeant avec les professionnels du secteur qui prendront part à ce salon. 

Depuis sa création en 2017, EcoFlow a fourni des clients dans plus de 100 marchés grâce à ses gammes de produits DELTA et RIVER de centrales électriques portables et d’accessoires respectueux de l’environnement. La mission d’EcoFlow est de réinventer la façon dont le monde génère, stocke et utilise l’énergie en créant des innovations créatives, durables, et renouvelables. 

Les travaux d’un atelier régional de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sur les orientations stratégiques pour établir un système intégré de gestion au niveau des organismes de réglementation de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques ont débuté, le 31 octobre à Rabat. 

Cet atelier, qu’abrite cinq jours durant l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), s’inscrit dans le cadre de sa contribution au projet de développement de l’infrastructure réglementaire (RIDP) mis en place par l’AIEA au niveau international, en vue d’assister ses États membres en Afrique à établir ou à renforcer leurs infrastructures réglementaires de la sûreté radiologique et la sécurité des matières radioactives de manière efficace et durable.

Animé par cinq experts internationaux de l’AIEA, l’atelier est marqué par la participation d’environ 25 professionnels représentant les autorités réglementaires et des opérateurs des secteurs nucléaire et radiologique au Bénin, Burkina-Faso, Burundi, République centrafricaine, Tchad, Iles Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale, Mali, Mauritanie, Niger, Sao Tomé-et-Principe, Togo et au Maroc.

Cet atelier, destiné principalement aux dirigeants et aux cadres supérieurs des autorités réglementaires et aux opérateurs des secteurs nucléaire et radiologique, a pour but de les aider à comprendre afin de s’acquitter de leurs responsabilités en matière de développement, d’implémentation et d’amélioration continue des systèmes de gestion intégrés de leurs organisations.

En outre, il permettra de fournir des informations de base fondées sur les exigences et les recommandations en la matière de l’AIEA en utilisant ses publications.

À cette occasion, l’expérience nationale en matière de développement des systèmes de management intégré et leur informatisation a été présentée par les représentants d’AMSSNuR. L’accent a été aussi mis sur l’expérience de deux opérateurs industriels œuvrant respectivement dans le secteur de la production des radiopharmaceutique et le contrôle et inspections.

S’exprimant à cette occasion, le directeur par intérim d’AMSSNuR, Mounji Zniber, a insisté sur l’importance des chantiers de développement du système de management intégré de l’agence, ainsi que sur la digitalisation des processus métiers qui s’inscrivent dans le cadre de ses orientations stratégiques 2022-2026, prenant en compte les éléments nouveaux de son environnement telles que les conditions liées à la Covid-19, les recommandations du gouvernement en matière de gouvernance des entreprises publiques et de simplification des procédures administratives.

AMSSNuR aspire à établir les conditions d’une autorité réglementaire de niveau international, qui pourra servir de modèle pour les pays africains, a-t-il rappelé, ajoutant que l’agence œuvre, de ce fait, à la mise en place des mécanismes de fonctionnement de son système de management intégré, issus des différents processus et procédures associés développés pour formaliser son activité.

De son côté, le directeur général de l’autorité de radioprotection et de sécurité nucléaire des Iles de Maurice, Faradally Ollite, a souligné dans une déclaration à la MAP l’importance de se doter d’un système intégré de gestion au niveau des organismes de réglementation de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques.

Il a relevé dans ce cadre que cet atelier régional est de nature à aider plusieurs pays africains à développer un système de gestion adéquate et conforme aux normes de l’AIEA.

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE) ont signé, le 29 octobre à Rabat, un accord de subvention du projet “Renforcement des capacités des autorités locales en matière d’efficacité énergétique”.

Bénéficiant de l’appui financier de la KOICA, ce projet a pour but de renforcer la coopération entre les trois agences partenaires pour mieux soutenir les objectifs du Maroc en matière d’efficacité énergétique et de neutralité carbone, indique un communiqué des trois agences.

Paraphé et signé par le représentant résident de la KOICA au Maroc, Yongwoo Jeong, la représentante résidente adjointe du PNUD, Martine Therer et le Directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, cet accord porte sur le développement des capacités des principaux acteurs locaux des différentes régions du Maroc. Il contribuera également à promouvoir et à accélérer la transition énergétique dont le potentiel pour déclencher une nouvelle émergence verte au Maroc a été analysé par le Conseil économique, social et environnemental.

Ce projet sera exécuté au cours de la période 2022-2024, grâce à une étroite coopération entre le PNUD et l’AMEE, poursuit-on. Pour le PNUD, il s’inscrit dans ses appuis de longue date au gouvernement marocain dans le domaine de l’énergie et fait partie d’un portefeuille de projets visant à soutenir une transition économique et énergétique inclusive et à faible émission de carbone, conformément aux objectifs de développement durable.

Le projet contribue également au plan stratégique du bureau de la KOICA au Maroc qui promeut la neutralité carbone et qui s’aligne avec les orientations nationales du Royaume en faveur de la transition vers le développement durable. Les travaux de la KOICA viennent soutenir les efforts et les engagements nationaux en faveur de l’atténuation des effets du changement climatique au Maroc et en Afrique.

Les enjeux et les défis du financement de “la transition verte” en Afrique ont été au cœur des débats lors d’une session organisée, le 2 novembre à Marrakech, dans le cadre de la Réunion du groupe d’experts de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA).

Les participants à cette session ont été unanimes à relever que le financement de cette transition verte constitue un enjeu majeur dans un contexte marqué par un endettement croissant des pays africains et une faible mobilisation des ressources domestiques.

Tout en appelant les pays développés à honorer leurs engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris et à débourser l’aide financière promis aux pays moins bien dotés et plus vulnérables aux changements climatiques, les intervenants ont estimé qu’il appartient à l’Afrique d’investir environ 200 milliards de dollars par an d’ici 2025 pour atteindre la transition vers un modèle de développement “vert”.

Intervenant à cette occasion, le Directeur de la Division Technologie, Changement Climatique et Gestion des Ressources Naturelles à la CEA, M. Jean Paul Adam, a salué le modèle marocain de financement vert à travers des obligations vertes, relevant que le Royaume a développé un véritable écosystème des marchés de capitaux pour la mobilisation des ressources à la fois nationales et de l’étranger nécessaires à la réalisation de cette transition verte.

L’expérience marocaine en termes de financement de la transition verte peut être bénéfique sur l’échelle continentale.

De son côté, M. Vimal Thakoor, économiste auprès du Fonds Monétaire International (FMI), a préconisé l’encouragement du secteur privé à investir dans la transition verte en Afrique, et à soutenir l’accès aux financements verts et la conversion de dettes des pays africains en investissements.

Le représentant de la Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN), M. Mehdi Benjelloun, a pour sa part, présenté l’expérience de cette agence dans le domaine du financement de la transition verte, qui se base sur une combinaison entre actions publiques et privées, en vue d’optimiser la répartition des risques, ce qui se traduit par une réduction significative du tarif de l’électricité.

Dans ce sens, il a relevé que l’accréditation de MASEN par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) en 2021, a permis à cette agence marocaine d’accéder à une palette de financements nouveaux, et de bénéficier des conditions avantageuses et adaptées à différents types et tailles de projets verts, élargissant ainsi le spectre des instruments financiers mobilisables.

Cette session a été l’occasion de discuter des écosystèmes de financement vert qui peuvent aider les pays africains à mobiliser leurs propres ressources et a servi de plateforme pour l’échange de perspectives sur les options pour l’échange de dettes des pays africains contre des mesures d’adaptation au climat.

Initiée par les Bureaux sous-régionaux en Afrique du Nord et de l’Ouest de la CEA, cette réunion de deux jours, vise la formulation de recommandations politiques concrètes et l’élaboration d’actions prioritaires pertinentes pour s’attaquer aux innombrables facteurs entravant le développement durable, en particulier en Afrique du Nord et de l’Ouest.

Placée sous le thème “Résilience aux crises et durabilité du développement en Afrique du Nord et de l’Ouest”, cette réunion rassemble des chercheurs en politiques publiques, des experts des États membres et des représentants d’institutions internationales dans les domaines de la sécurité alimentaire et énergétique, finance – Fintech, numérique, agriculture, énergie, PME, entrepreneuriat féminin, gestion des risques, économie de l’environnement et changement climatique.

La réunion du groupe d’experts s’articule autour de 4 sessions, à savoir : “Des systèmes alimentaires et énergétiques résilients en Afrique du Nord et de l’Ouest”, “Mettre à profit les possibilités offertes par le dividende démographique et le développement des PME, sur fonds d’insécurité alimentaire et énergétique”, “Les échanges commerciaux pour la création de systèmes alimentaires et énergétiques résilients et durables” et “Financement de la transition verte”.

Le projet de Gazoduc Nigéria-Maroc est un véritable outil puissant de développement et d’intégration régionale, a souligné, le 2 novembre à Abidjan, la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra.
’’C’est un projet transformateur de notre continent’’, a indiqué Mme Benkhadra qui intervenait devant un panel d’investisseurs en marge de la 3e édition du Forum pour l’investissement en Afrique (African Investment Forum), initié par la Banque africaine de développement (BAD).

Elle a rappelé, à cet égard, que cette infrastructure stratégique, née de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI et du Président nigérian, Muhammadu Buhari, vise à maximiser les retombées économiques, sociales et environnementales sur les territoires concernés à travers notamment l’accélération de l’électrification, le soutien au développement, la dynamisation de l’économie régionale et l’intégration économique.

Pour elle, la vision qui guide ce projet, le socle de la collaboration entre le Nigeria et le Maroc, sert de base à l’intégration dans ce projet stratégique de l’ensemble des pays qui jalonnent le Gazoduc.

Il s’agit de contribuer véritablement au développement d’une importante partie du continent et d’en assurer une croissance équitable et durable pour l’ensemble des 350 à 400 millions de populations qui vont en bénéficier, a-t-elle fait remarquer.

Et de préciser que cette rencontre organisée à la demande de la BAD a permis d’échanger et de positionner ce projet dans le radar des grands partenaires réunis dans le cadre du Forum d’Abidjan.

Selon Mme Benkhadra, cette plate-forme importante (Forum) est un lieu majeur d’échange et de rencontres régulières en vue d’établir des accords d’investissement.

Le développement de l’Afrique nécessite un besoin considérable de financements, a insisté la Directrice générale de l’ONHYM, mettant en avant que cet événement de grande ampleur a été marqué par la présence de plusieurs chefs d’Etat et de Gouvernement.

Considérant l’importance du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, une table ronde spéciale (Presidential Boardroom) a été organisée par Mme Bajabulile Tshabalala, première vice-présidente de la Banque Africaine de Développement, en présence de M. Akinwuni Adesina, Président de la BAD, au cours de laquelle une présentation de ce projet stratégique a été faite.

Étaient également présents à cette table-ronde, l’Ambassadeur de SM le Roi à Abidjan, M. Abdelmalek Kettani, et Mme Malika Dhif, administratrice de la BAD représentant le Maroc, la Tunisie et le Togo.

Le Président de la BAD a insisté, dans une allocution de circonstance, sur le fait que ce projet est très stratégique en ce sens que l’Afrique a des millions de personnes qui n’ont pas accès à l’énergie et qu’il peut aider plus de femmes à avoir l’accès à une énergie propre pour la cuisson, qui ne soit pas nocive pour leur santé.

Ce projet permet de diversifier les sources d’approvisionnement de l’Afrique, mais aussi de l’Europe. ’’Ce gazoduc est vital pour la sécurité énergétique de l’Afrique, mais aussi de l’Europe. Il permet d’aider à la transition énergétique et à la diminution des émissions de gaz à effet de serre’’.

Une fois achevé, le gazoduc fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra de donner une voie d’exportation alternative.

Il sera installé le long de la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen.

Cette infrastructure participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

La viabilité économique de ce projet et sa compétitivité par rapport à d’autres sources d’approvisionnement est démontrée. Le tracé a été optimisé selon des critères objectifs, qui répondent à la fois aux contraintes économiques et autres, mais aussi aux objectifs stratégiques en lien avec le développement de la sous-région et l’accès à cette énergie propre pour le plus grand nombre.

Les études relatifs à ce projet sont en cours de finalisation et une décision finale d’investissement est planifiée pour la fin de l’année 2023, début 2024.

Organisé du 2 au 4 novembre sous le thème ’’Investir durablement pour renforcer la résilience économique”, le Forum pour l’investissement en Afrique a pour objectifs de réduire les coûts d’intermédiation et d’accroître les engagements actifs et productifs entre les gouvernements africains et le secteur privé.

Il offre également aux investisseurs un accès à une plateforme structurée proposant des transactions bancables et sans risque.

Des Salles de transactions, la Galerie du marché qui offrira des opportunités de réseautage axés sur l’investissement et des réunions d’entreprise à entreprise (B2B) ont été au programme de cette édition sous forme de réunions bilatérales inter-entreprises entre les investisseurs et les porteurs de projets.

L’événement a permis de présenter aux investisseurs des milliards de dollars de transactions dans les domaines des TIC, de l’énergie, de l’agro-industrie et des soins de santé. Il promouvra également les secteurs dans lesquels l’Afrique possède un avantage comparatif, tels que les industries créatives, la musique, le cinéma, le textile et le sport.

La Maroc a été représenté à cet événement par une délégation de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), comprenant, outre Mme Amina Benkhadra, Jamal El Fouar, Directeur du Pôle Support, Mohammed Benzaria, Directeur du Pôle Midstream, et Mme Wafae Benjelloun Benhammou, Directeur conseiller.

La recherche scientifique doit être au cœur des stratégies nationales de développement des énergies renouvelables (EnR), a indiqué, le 2 novembre à El Jadida, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.

S’exprimant à l’occasion de l’inauguration des salons Elec Expo, Ener Event & Tronica Expo, M. Miraoui a mis l’accent sur la nécessité d’associer le capital humain et la recherche scientifique aux stratégies du Royaume relatives à la promotion des EnR, affirmant que les questions écologiques revêtent une importance capitale dans les plans de développement du Maroc conformément aux Hautes Orientations Royales.

“Il faut que nous parvenions à associer l’ensemble des grands chantiers de notre pays à la formation et à la recherche ce qui nous permettra de capitaliser sur notre savoir-faire et profiter des ressources dont regorge notre continent que nous devons employer à notre avantage pour créer de la valeur ajoutée”, a relevé le ministre lors de cet événement placé sous le thème “La mobilité électrique: états des lieux et opportunités”.

Parallèlement, M. Miraoui a mis en avant l’élan de progrès réalisé par le Maroc, aujourd’hui leader régional et continental en matière de développement durable, appelant l’ensemble des parties prenantes, publiques et privées, à coopérer pour l’innovation et la recherche scientifique, deux axes majeurs de l’action du ministère, qu’il s’emploie à promouvoir pour répondre avec acuité aux enjeux et défis du développement socio-économique du Maroc.

A ce titre, le ministre a mis en lumière la nécessité de développer des recherches pour parvenir à de nouvelles technologies de stockage qui constituent “le talon d’Achille” de tout développement énergétique, dans l’objectif de concevoir des capacités et moyens de stockage innovants à même d’optimiser l’utilisation de ces énergies émergentes.

M.Miraoui a, dans ce cadre, insisté sur l’importance pour l’écosystème de l’innovation d’être attentif aux ruptures technologiques qui remplaceront les technologies dominantes, lesquelles devraient être anticipées par la formation et le déploiement de la recherche & développement, dans le cadre d’une intelligence collective, à l’aune des évolutions du secteur des EnR.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a souligné que la mobilité électrique peut être une opportunité pour le Maroc, donnant l’exemple de la fabrication par des ingénieurs marocains des 600 bornes de recharge pour véhicules électriques déployées aujourd’hui sur le territoire national.

M.Mouline a également rappelé la nouvelle feuille de route de mobilité électrique en cours d’élaboration en collaboration avec les ministères concernés, les institutions publiques et privées, la CGEM, ainsi que les établissements universitaires dans le volet de la recherche et du développement.

Cette nouvelle stratégie vise à saisir les opportunités de déploiement de la mobilité électrique sur le plan national afin de consolider l’industrie des véhicules propres au Maroc dont deux modèles sont déjà conçus et produits localement et exportés au nombre de 40.000 véhicules.

L’industrie des batteries est un autre volet important dans la mesure où les ressources naturelles du Royaume renferment des composants et des minerais essentiels à leur production, a-t-il ajouté, notant que cette industrie créatrice d’emplois et de valeur ajoutée représente une opportunité de développement économique pour le pays.

Le président de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, est revenu, lui, sur l’importance d’adhérer à la mobilité électrique au moment où s’opère à travers le monde une réelle transition du thermique vers l’électrique, formulant le souhait pour les entreprises marocaines de capter les opportunités offertes par l’émergence des EnR.

Le Maroc et le Niger entretiennent une coopération importante dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), a indiqué, le 3 novembre à El Jadida, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Énergies renouvelables du Niger, Ibrahim Yacouba.

Le Maroc possède une expérience avérée en matière de développement des énergies renouvelables, alors que le Niger dispose du potentiel le plus élevé en énergie solaire, a souligné M. Yacouba en marge des salons, Elec Expo, Ener Event et Tronica Expo, ajoutant que ces atouts “que nous allons mettre en valeur pour renforcer cette coopération“.

Il a, dans ce sens, rappelé qu’un document-cadre de coopération a été élaboré conjointement par les ministères des deux pays, dans l’objectif d’exploiter l’ensemble des opportunités offertes par le secteur des EnR.

Le ministre nigérien a évoqué, à cet égard, le partenariat d’assistance technique avec l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), qui est actuellement en cours d’approfondissement, pour renforcer le partage des bonnes pratiques entre les deux pays et la formation du personnel en matière des EnR.

Le Niger dispose d’une coopération diversifiée, ancienne et très importante avec le Maroc, dans la plupart des secteurs liés au développement durable, qui en fait un partenariat bilatéral fructueux, excellent et adapté aux besoins des deux pays, a-t-il fait savoir, notant que ces liens ont évolué au fil des années, pour devenir un axe de coopération majeur pour le Niger.