Alors que la transition mondiale vers les énergies renouvelables s’accélère, les connaissances sur la météo et le climat deviennent de plus en plus importantes pour garantir la fiabilité et la résilience des systèmes énergétiques et la planification de la demande et de l’offre d’électricité, selon un nouveau rapport rendu public le 4 mars à Genève.
Le rapport “Bilan de l’année 2023 : Potentiel mondial des ressources énergétiques renouvelables et demande énergétique axés sur le climat” révèle que des solutions énergétiques diversifiées tenant compte du climat sont essentielles si le monde veut atteindre ses objectifs de triplement de la capacité des énergies renouvelables et de doublement de l’efficacité énergétique d’ici 2030.
Le rapport a été produit conjointement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et le Copernicus Climate Change Service (C3S) , exploité par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

“Qu’il s’agisse de production d’énergie solaire dans des conditions plus sèches que la moyenne, de production d’énergie éolienne dans des régions qui connaissent des changements de régimes de précipitations, ou de production d’énergie hydroélectrique dans des conditions de précipitations fluctuantes, le climat a une incidence directe sur l’offre et la demande d’électricité”, écrivent dans un avant-propos conjoint la Secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, le Directeur général de l’IRENA, Francesco Camera, et le Directeur du C3S, Carlo Buontempo.

“Ces défis présentent également des opportunités sans précédent: l’intégration des connaissances climatiques dans la planification énergétique permet une production d’électricité plus fiable, aide à anticiper les pics saisonniers de la demande et renforce l’adaptabilité du développement futur des infrastructures”.

Le rapport porte sur 2023, une année qui a vu la transition d’un phénomène La Niña à un phénomène El Niño, affectant des variables climatiques clés pour le secteur de l’énergie telles que la vitesse du vent, le rayonnement solaire, les précipitations et la température. Ce fut également l’année la plus chaude jamais enregistrée, jusqu’à ce que ce record soit à nouveau battu en 2024.



Les travaux de l’atelier régional sur la décarbonation du secteur industriel et le renforcement de l’efficacité énergétique se sont tenus, le 26 février à Agadir.

Présidé par le wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, Said Amzazi, cet atelier vise à permettre aux acteurs économiques de la région de prendre connaissance des solutions existantes pour soutenir les projets de décarbonation et encourager l’adoption de mesures d’efficacité énergétique.

Il s’agit notamment des mécanismes de financement innovants et des dispositifs d’optimisation de la performance énergétique, en vue de contribuer à renforcer la compétitivité des industries exportatrices marocaines, en assurant l’atténuation de leur empreinte carbone et en tirant parti des instruments de compensation carbone.

S’exprimant à cette rencontre, le wali de la région a souligné l’importance pour les entreprises régionales d’investir dans des technologies plus propres et des processus de production plus durables, afin de réduire leurs émissions de carbone et renforcer leur compétitivité sur le marché mondial.

Pour sa part, le directeur général de la Société d’Ingénierie Energétique (SIE) relevant du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Ahmed Baroudi, a présenté un exposé sur les solutions proposées par la SIE pour accompagner la décarbonation de l’industrie et renforcer l’efficacité énergétique, mettant en lumière les différentes opportunités de financement spécifiquement conçues pour soutenir cette transition énergétique.

La deuxième partie de cette rencontre, a été consacrée à l’analyse des spécificités des secteurs industriels régionaux en matière de consommation énergétique et de leur impact sur la compétitivité.

La rencontre a été également marquée par des interventions des représentants des secteurs de l’agriculture, de la pêche maritime, des industries de transformation, du tourisme et du textile.



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, récemment, à la mise en service de la première tranche d’un projet structurant doté de 41 millions de DH pour renforcer le système de production d’eau potable de la commune Mkanssa, dans la province de Taounate ainsi que des communes avoisinantes à Sidi Kacem et Moulay Yaacoub, à partir des installations de production depuis le barrage Al Wahda.

Financé par l’ONEE à travers un prêt de la Banque Allemande pour le Développement (Kreditanstalt für Wiederaufbau/KFW), ce projet consiste dans sa première tranche, dont le coût s’élève à 24 MDH, en la pose de 28,5 Km de conduites de diamètres variant entre 300 et 400 mm.

La deuxième tranche de ce projet, dont la mise en service est prévue au mois de décembre 2025, concernera la construction d’un réservoir d’eau potable d’une capacité de 500 m3 et la construction et l’équipement d’une station de pompage d’un débit de 45 litres par seconde.
Cette première tranche de ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant SM le Roi Mohammed VI, permettra de garantir la continuité et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des communes Mkanssa , El Ghouazi et Beni Snous relevant de la province de Taounate.

Elle profitera également aux communes de Mrabih et Selfat relevant de la province de Sidi Kacem et de la commune de Sebt Loudaya relevant de la province de Moulay Yaâcoub, bénéficiant ainsi à une population globale de plus de 72.000 habitants.

Ce projet contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et à l’accompagnement du développement socio-économique de cette région.



L’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) planche sur des projets pilotes de production d’hydrogène vert à travers l’exploitation des énormes ressources solaires et éoliennes que recèle le Maroc, a indiqué, le 6 mars à Rimini, en Italie, Mouhcine Benmeziane, responsable de la Coopération, Communication et Veille technologique à l’Institut.

Animant un panel dans le cadre du Salon “KEY-The Energy Transition Expo 2025”, qui se tient du 5 au 7 mars courant à l’initiative d’Italian Exhibition Group (IEG), M. Benmeziane a précisé que l’IRESEN travaille également sur des applications Power-to-X visant à transformer l’hydrogène en carburants propres pour l’industrie et le transport, tout en oeuvrant à mettre en place des partenariats stratégiques avec l’Europe et des pays africains aux fins de développer une filière hydrogène compétitive.

L’expert marocain a, dans ce cadre, mis en avant l’impact indéniable de ces initiatives notamment la mise en place d’une nouvelle industrie énergétique et la création de milliers d’emplois, ainsi que la réduction de la dépendance aux énergies fossiles, tout en offrant à l’Afrique l’opportunité de devenir un exportateur majeur d’hydrogène vert, l’objectif étant d’investir dans des solutions de stockage à long terme.

Après avoir souligné que le stockage d’énergie constitue un moteur de transformation sociale et économique, M. Benmeziane a fait savoir que l’Institut est conscient que “la transition énergétique en Afrique ne se fera pas uniquement par l’adoption de nouvelles technologies, mais aussi par la création d’un écosystème de collaboration entre chercheurs, entreprises et décideurs publics”.

Pour cette raison, le Maroc a mis en place le Green Energy Park, un centre de recherche unique en Afrique, où les scientifiques peuvent expérimenter de nouvelles batteries et solutions de stockage, les industriels tester et optimiser des applications concrètes, et les étudiants et professionnels se former aux technologies de l’énergie renouvelable et du stockage.

Benmeziane a, par ailleurs, relevé que l’Afrique se trouve aujourd’hui à un tournant décisif de son développement énergétique, estimant qu’avec des ressources solaires et éoliennes parmi les plus abondantes au monde, le continent dispose d’un potentiel énorme pour devenir un leader mondial des énergies renouvelables.

Et d’ajouter que le déploiement à grande échelle des énergies renouvelables repose sur des solutions de stockage avancées, capables de pallier l’intermittence des sources solaires et éoliennes et que dans ce contexte, les systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) jouent un rôle clé, estiimant que “l’Afrique pourra garantir son indépendance énergétique, avec des solutions locales adaptées à ses besoins”.

Placée sous le thème “Accélérer l’électrification durable : clé d’un développement économique et social en Afrique”, cette rencontre a été animée par un panel d’intervenants de plusieurs pays africains et européens, à l’initiative de la Fondation RES4Africa.



Le Maroc contribue activement au développement de l’hydrogène vert à travers une série de projets pilotes de production de cette énergie propre, présentés dans le cadre du Salon “KEY-The Energy Transition Expo 2025”, initié par Italian Exhibition Group (IEG), du 5 au 7 mars 2025 à Rimini, en Italie.

Le Royaume, qui dispose d’énormes ressources solaires et éoliennes, ambitionne de s’imposer comme un hub stratégique pour l’hydrogène vert en Afrique afin de répondre à la demande attendue sur le marché européen, tout en faisant de cette ressource énergétique propre une solution technologique pour décarboniser l’industrie nationale.

Prenant part à ce Salon de référence de la transition et de l’efficacité énergétiques, qui s’est clôturé vendredi avec des “résultats record”, Mouhcine Benmeziane de l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a animé, jeudi, une table-ronde sur le thème: “Accélérer l’électrification durable: clé d’un développement économique et social en Afrique”, organisée à l’initiative de la Fondation RES4Africa.

Lors de cette rencontre, marquée par la participation de responsables et experts africains et européens, M. Benmeziane a fait savoir que l’IRESEN s’attèle sur des projets pilotes de production de l’hydrogène vert aux fins de transformer l’hydrogène en carburants propres pour l’industrie et le transport.

L’Institut marocain œuvre inlassablement à mettre en place des partenariats stratégiques avec l’Europe et des pays africains, l’objectif étant de développer une filière hydrogène compétitive.
Ces initiatives permettront la mise en place d’une nouvelle industrie énergétique et la création d’emplois, tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles et offrant à l’Afrique l’opportunité de devenir un exportateur majeur d’hydrogène vert, a expliqué l’expert marocain, ajoutant que l’objectif est d’investir dans des solutions de stockage à long terme.

Pierre angulaire de la transition énergétique en Afrique, le stockage d’énergie constitue un moteur de transformation sociale et économique, a-t-il dit. D’où le rôle du “Green Energy Park”, le centre de recherche unique en Afrique, que le Maroc a mis en place au service des scientifiques, industriels, étudiants et professionnels pour notamment expérimenter de nouvelles batteries et solutions de stockage, tester et optimiser des applications concrètes et se former aux technologies de l’énergie renouvelable et du stockage.

Sur ce point, les intervenants africains, lors de cette table-ronde, qui fait partie des nombreux événements, conférences et ateliers, organisés dans le cadre du Salon “KEY-The Energy Transition Expo”, ont été unanimes à souligner l’importance du stockage de l’hydrogène, un enjeu majeur pour le développement de la filière, appelant à une collaboration entre chercheurs, entreprises et décideurs publics dans ce domaine.

L’Afrique qui est à un tournant décisif de son développement énergétique et qui recèle de grandes ressources solaires, a besoin de régler tout d’abord les difficultés liées aux stockage et au transport de l’hydrogène vert, ont-ils fait remarquer.

La question du développement technologique et de la digitalisation a été fortement soulignée par leurs pairs européens.

Plus de 1.000 exposants et délégations internationales, venus d’une cinquantaine de pays, représentant notamment l’Afrique, le Moyen-Orient, les Balkans et l’Europe de l’Est ont pris part à l’édition 2025 du Salon “Key-The Energy Transition Expo”, qui a enregistré une fréquentation en hausse de plus 20% par rapport à , dont +40% vient de l’étranger.





La facture énergétique du Maroc s’est établie à 8,53 milliards de dirhams (MMDH) à fin janvier 2025, en repli de 11,6% par rapport à la même période, un an plus tôt, selon l’Office des changes.

Cette évolution des importations des produits énergétiques fait suite, essentiellement, à la baisse des approvisionnements en “gas-oils et fuel-oils” de 26,1% sous l’effet prix en recul de 8,3%, conjugué à un repli des quantités importées de 19,4%, explique l’Office dans son récent bulletin des indicateurs mensuels des échanges extérieurs.

La diminution de la facture énergétique est attribuable aussi au recul des importations du “gas-oils et fuel-oils” et du “gaz de pétrole et autres hydrocarbures” respectivement de 26,1% à 3,67 MMDH et de 15,7% à 1,63 MMDH, note la même source.

D’après ledit bulletin, les importations totales de biens ont augmenté, en une année, de 3,4% pour s’établir à 59,84 MMDH.



Le Maroc a des atouts exceptionnels en matière énergétique, a affirmé, le 28 février à Rabat, l’envoyé spécial du Président de la République française pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe, Gérard Mestrallet.

Parmi ces atouts figurent “un vent régulier puissant, notamment dans le Sud, un ensoleillement remarquable, de l’espace foncier, une organisation administrative et ministérielle très bien structurée, l’offre hydrogène” et la proximité avec l’Europe, a déclaré M. Mestrallet à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
Ces atouts permettent d’envisager le Maroc comme un partenaire privilégié de l’Europe en matière énergétique, a-t-il fait observer, notant que cette perspective fait l’objet d’échanges et de travaux “extrêmement prometteurs”.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur la production d’hydrogène, d’ammoniac et de e-fuel, le transport de cette énergie, ainsi que la possibilité de connectivité entre le Maroc et la France et partant l’Europe en matière énergétique, a ajouté M. Mestrallet.

“C’est l’ensemble de ces perspectives que nous sommes venus explorer, avec un focus particulier sur l’éventuelle connexion électrique entre le Maroc (Nador) et la France (Marseille)”.
Les deux parties mènent actuellement un travail approfondi sur les conditions qui rendraient cette connexion possible, a précisé M. Mestrallet.

De son côté, M. Baraka a indiqué que les échanges ont été également axés sur la possibilité d’exporter l’hydrogène vert entre le Royaume et la France par le biais d’infrastructures portuaires marocaines.

Le ministre a, dans ce sens, mis l’accent sur le rôle prépondérant que pourrait jouer le port Nador West Med dans le développement du domaine énergétique au Maroc.

Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération dans le domaine énergétique, signé par le Maroc et la France lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron dans le Royaume, s’est déroulée notamment en présence de l’ambassadeur de France à Rabat, Christophe Lecourtier, et du président du directoire du Réseau Transport et Électricité, Xavier Piechaczyk.



La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, a présenté à Washington les avancées majeures du Gazoduc Afrique Atlantique (GAA), à l’occasion d’un événement organisé le 5 mars par le think tank américain l’Atlantic Council.

Ce projet d’envergure émanant de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président du Nigeria, entre dans une phase décisive d’investissement, a affirmé Mme BenKhadra lors de ce briefing stratégique, tenu en marge de sa participation au «Powering Africa Summit», un événement majeur sur le partenariat énergétique entre les Etats-Unis et l’Afrique qui s’est tenu les 6 et 7 mars dans la capitale fédérale américaine.

Devant un parterre de diplomates, d’experts du domaine énergétique, de représentants du secteur privé et de bailleurs de fonds, la DG de l’ONHYM a souligné l’importance fondamentale de cette infrastructure pour la sécurité énergétique de l’Afrique de l’Ouest, de l’Europe et, plus largement, de l’espace atlantique.

Inscrite dans une dynamique de coopération régionale et de développement durable, cette initiative ambitionne de répondre aux défis énergétiques du continent tout en renforçant les liens économiques entre les Etats traversés.

Rappelant que le projet a franchi des étapes importantes, Mme BenKhadra a précisé que la décision finale d’investissement progresse avec une mise en service progressive prévue pour les premiers tronçons dès 2029.

Dans cette perspective, elle a insisté sur l’importance des partenariats stratégiques, évoquant les discussions avancées en cours avec de grands opérateurs internationaux, y compris américains et des institutions financières afin de garantir la viabilité économique et technique du projet.

Outre son enjeu énergétique, le GAA se distingue, selon la DG de l’ONHYM, par son ampleur et son impact socio-économique majeur. Avec une longueur de plus de 6000 kilomètres, le futur gazoduc vise à desservir près de 400 millions de personnes, contribuant ainsi à l’électrification du continent dans un contexte où l’accès à l’énergie demeure limité à 40% pour certains pays.

Au-delà de la fourniture d’énergie, cette infrastructure représente un levier de développement industriel, facilitant l’émergence de nouveaux pôles de production et stimulant les économies locales.

Mme Benkhadra a mis en avant en particulier les synergies entre le GAA et le secteur des minerais critiques, un domaine clé qui bénéficiera directement d’un meilleur accès à l’énergie, favorisant ainsi l’exploitation et la transformation des ressources naturelles.

L’ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, a ouvert la discussion en situant le gazoduc dans son contexte géopolitique plus large, à un moment notamment, a-t-il noté, où les enjeux énergétiques occupent une place centrale dans l’agenda américain.

Il a souligné que ce mégaprojet s’inscrit pleinement dans la vision stratégique portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et représente un pilier fondamental de l’Initiative Atlantique Royale. Cette démarche visionnaire ambitionne, a-t-il dit, de renforcer l’intégration économique du continent africain et d’améliorer sa connectivité énergétique avec le reste du monde, créant ainsi des corridors de croissance inclusive et de développement durable.

Soulignant l’impératif d’accélérer les collaborations internationales, l’ambassadeur a insisté sur la nécessité de mobiliser les financements et d’accompagner les prochaines étapes du projet, en capitalisant sur l’intérêt croissant manifesté par les partenaires internationaux.

Ce briefing stratégique initié par le prestigieux centre de recherche américain a suscité un fort engouement parmi les participants, illustrant la place centrale du Gazoduc Afrique Atlantique dans l’avenir énergétique du continent et son rôle structurant dans la coopération énergétique mondiale.

A travers ce projet, le Maroc réaffirme son engagement en faveur d’une Afrique plus connectée, plus intégrée et plus souveraine sur le plan énergétique, a relevé M. Amrani.





Le Maroc joue un rôle clé dans la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales, étant un corridor énergétique et commercial reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique à même de faciliter l’accès de millions de consommateurs à diverses formes d’énergie à des prix abordables, a affirmé le 11 mars à Houston, au Texas, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Lors d’une réunion dans le cadre de la conférence annuelle CERAWeek, rendez-vous des leaders mondiaux de l’énergie, avec la participation des secrétaires américains à l’Energie, Chris Wright, et à l’Intérieur, Doug Burgum, ainsi que de plusieurs ministres et dirigeants de l’industrie pétrolière et gazière, Mme Benali a indiqué que la construction d’un corridor bi-directionnel entre l’Afrique, l’Europe et le bassin atlantique, ne constitue pas seulement une question de sécurité qui entre dans l’équation de la compétitivité, “mais aussi et surtout une question d’accessibilité pour tout un chacun dans notre région”.

Le Corridor atlantique est de nature, a-t-elle dit, à “donner accès à d’autres formes d’énergie à 400 millions de consommateurs en Afrique” et de réaliser d’importantes économies d’échelle.

Détaillant les grandes lignes de la stratégie énergétique du Maroc, la ministre a souligné que la connectivité est un pilier essentiel d’un triptyque, dont les deux autres fondements sont l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique.

C’est dans le cadre de cette vision que le Royaume, a-t-elle expliqué, a investi énormément pour la réalisation de la connectivité dans l’optique de “libérer la croissance économique de cette partie de l’Afrique et de la relier à l’Europe”.

La construction du gazoduc Afrique-Atlantique est un élément essentiel dans cette stratégie, a affirmé la ministre, ajoutant qu’outre l’approvisionnement en gaz, le gazoduc Afrique-Atlantique pourrait également servir dans le transfert de l’hydrogène vert.

Reconnu comme étant le principal rassemblement annuel du secteur de l’énergie, le CERAWeek 2025 réunit à Houston, capitale mondiale de l’énergie, plus de 450 dirigeants influents, ainsi que des ministres, hauts responsables et experts du secteur.

Ce conclave de participants issus également de plus de 2.050 entreprises réparties dans 80 pays, offre une plateforme privilégiée de dialogue sur les enjeux stratégiques au moment où le monde entre dans une nouvelle ère de transition énergétique.

Le Maroc joue un rôle clé dans la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales, étant un corridor énergétique et commercial reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique à même de faciliter l’accès de millions de consommateurs à diverses formes d’énergie à des prix abordables, a affirmé le 11 mars à Houston, au Texas, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Lors d’une réunion dans le cadre de la conférence annuelle CERAWeek, rendez-vous des leaders mondiaux de l’énergie, avec la participation des secrétaires américains à l’Energie, Chris Wright, et à l’Intérieur, Doug Burgum, ainsi que de plusieurs ministres et dirigeants de l’industrie pétrolière et gazière, Mme Benali a indiqué que la construction d’un corridor bi-directionnel entre l’Afrique, l’Europe et le bassin atlantique, ne constitue pas seulement une question de sécurité qui entre dans l’équation de la compétitivité, “mais aussi et surtout une question d’accessibilité pour tout un chacun dans notre région”.

Le Corridor atlantique est de nature, a-t-elle dit, à “donner accès à d’autres formes d’énergie à 400 millions de consommateurs en Afrique” et de réaliser d’importantes économies d’échelle.

Détaillant les grandes lignes de la stratégie énergétique du Maroc, la ministre a souligné que la connectivité est un pilier essentiel d’un triptyque, dont les deux autres fondements sont l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique.

C’est dans le cadre de cette vision que le Royaume, a-t-elle expliqué, a investi énormément pour la réalisation de la connectivité dans l’optique de “libérer la croissance économique de cette partie de l’Afrique et de la relier à l’Europe”.

La construction du gazoduc Afrique-Atlantique est un élément essentiel dans cette stratégie, a affirmé la ministre, ajoutant qu’outre l’approvisionnement en gaz, le gazoduc Afrique-Atlantique pourrait également servir dans le transfert de l’hydrogène vert.

Reconnu comme étant le principal rassemblement annuel du secteur de l’énergie, le CERAWeek 2025 réunit à Houston, capitale mondiale de l’énergie, plus de 450 dirigeants influents, ainsi que des ministres, hauts responsables et experts du secteur.

Ce conclave de participants issus également de plus de 2.050 entreprises réparties dans 80 pays, offre une plateforme privilégiée de dialogue sur les enjeux stratégiques au moment où le monde entre dans une nouvelle ère de transition énergétique.





Conformément à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, visant à faire entrer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel en matière d’hydrogène vert, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé, le 6 mars à Rabat, une réunion du Comité de pilotage chargé de “l’Offre Maroc” dans ce secteur d’émergence, au cours de laquelle ont été sélectionnés 5 investisseurs nationaux et mondiaux pour la réalisation de 6 projets dans les trois régions du Sud du Royaume, pour un coût de 319 milliards DH, dans la perspective d’entamer des négociations avec les parties sélectionnées.

Il s’agit de sociétés leaders dans le domaine de l’hydrogène vert dans leurs pays respectifs, qui constituent le consortium d’investisseurs “ORNX”, composé de la société américaine “Ortus”, de la société espagnole “Acciona” et de la société allemande “Nordex”, qui investiront dans la production d’ammoniac.

Il s’agit aussi d’un autre consortium d’investisseurs, composé de la société émiratie “Taqa” et de la société espagnole “Cepsa” pour la production d’ammoniac et de carburant industriel, ainsi que de la société marocaine “Nareva” qui investira dans la production d’ammoniac, de carburant industriel et d’acier vert. Cette même matière devra également être produite par la société saoudienne “ACWA Power”, alors qu’un autre consortium d’investisseurs composé des sociétés chinoises “UEG” et “China Three Gorges” devrait produire de l’ammoniac.

Au cours de cette réunion, le Chef du gouvernement a affirmé que le gouvernement a mis en place une dynamique positive basée sur la minutie et la rigueur dans la mise en œuvre de “l’offre Maroc” en matière d’hydrogène vert, en droite ligne des Hautes Directives Royales contenues dans le discours du Trône du 29 juillet 2023, dans lequel le Souverain, que Dieu Le préserve, avait engagé le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de “l’offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert “de manière à valoriser les atouts dont dispose notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse”.

La sélection des porteurs des 6 projets s’est faite selon une méthodologie scientifique et transparente, garantissant un partenariat équilibré et durable entre le Royaume du Maroc et ces investisseurs, en vue de parvenir à la signature de contrats préliminaires permettant de mobiliser l’assiette foncière destinée à la mise en œuvre de ces projets stratégiques, pour un plafond de 30 mille hectares par projet.

L’Etat veillera, à travers le cadre contractuel qui le lie aux porteurs de ces projets, à préserver et à garantir le bon usage de l’assiette foncière publique.

Ces six projets viennent s’ajouter aux deux projets prévus par les deux accords signés devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et le Président français, SEM Emmanuel Macron, en octobre 2024 à Rabat, dont le premier porte sur la mise en œuvre de “l’offre Maroc” pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, et lie le Royaume du Maroc au groupe “Total énergies”.

Le second accord porte sur le développement commun entre l’Office Chérifien des Phosphates et la société “ENGIE”, lequel comprend cinq projets, dont l’un concerne la filière hydrogène vert.

A noter que la procédure de sélection des projets dans le cadre de “l’offre Maroc” en matière d’hydrogène vert, demeure ouverte aux investisseurs.

La dynamique enregistrée au niveau de la mise en œuvre de “l’offre Maroc” en matière d’hydrogène vert, couronne l’action entamée par la publication le 11 mars 2024, de la circulaire du Chef du gouvernement pour la mise en œuvre de cette offre, conformément aux Hautes Directives Royales, en vue de développer la filière de l’hydrogène vert, à travers la mise à contribution de la position privilégiée du Royaume, de ses ressources naturelles riches et diversifiées, de sa situation géographique stratégique et de ses infrastructures aux normes internationales.