L’Hydrogène Vert: Nouvelle Opportunité technologique et Industrielle pour le Maroc.

Webinaire organisé par le Fédération de l’Energie, L’Institut de Recherche en Energies Solaire et en Energies Nouvelles (IRESEN) et John Cockerill.

Retrouvez ci-après la vidéo du Webinaire et les liens vers les différentes présentations.

Programme :

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la société pétrolière CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD ont procédé, le 12 juin, à la signature d’un contrat de reconnaissance portant sur la zone onshore dite « MESORIF » située au Nord du Maroc.
Ce contrat a été signé par Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’ONHYM, et Mme Mélissa Anne Coleman, Vice-présidente de la société pétrolière CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD. Cette signature s’est déroulée lors d’une réunion par visioconférence.
Ce contrat d’exploration des hydrocarbures, d’une durée de 2 ans, porte sur la réalisation d’études de géologie et de géophysique, ainsi que sur la réalisation d’une campagne d’acquisition sismique 2D qui sera réalisée la deuxième année.
Cette signature marque une nouvelle entrée au Maroc pour la compagnie CONOCOPHILLIPS depuis la fusion des deux entités Conoco et Phillips Petroleum fin 2001. Chacune de ces deux compagnies avait mené des travaux d’exploration au Maroc dans les années 1970 et 2000.
La compagnie pétrolière américaine CONOCOPHILLIPS COMPANY, société mère de CONOCOPHILLIPS MOROCCO VENTURES LTD, est l’une des plus grandes compagnies indépendantes d’exploration et production au niveau mondial en termes de production et de réserves prouvées. Elle a des intérêts dans des projets d’hydrocarbures dans dix-sept (17) pays dans les cinq continents.

Afriquia SMDC et Afriquia Gaz viennent d’annoncer le lancement du paiement mobile en station-service, ainsi que AutoGo, Oasis Café, Mini Brahim et auprès des distributeurs de Gaz (Allo Gaz et épiceries), un service qui se déploiera sur l’ensemble de leurs réseaux à partir du 15 juin prochain, répondant ainsi à un besoin de plus en plus présent sur le marché national. Ce nouveau moyen de paiement de référence offre la possibilité aux utilisateurs de régler leurs achats en toute sécurité et simplicité à partir d’un téléphone mobile. Adoptée par de plus en plus d’utilisateurs, cette solution mobile présente de nombreux avantages en parfaite adéquation avec les nouvelles normes d’hygiène en vigueur tels que :

  • Une solution de paiement rapide, pratique, simple et sécurisée ;
  • Le téléphone mobile peut remplacer le paiement en espèces et ce, sans contact physique ;
  • Le client peut réaliser un paiement depuis son téléphone, de manière sécurisée grâce au code PIN.

Ainsi, le paiement mobile dans ces enseignes est rendu extrêmement simple. Il vous suffira de disposer d’une M-Wallet (porte-monnaie électronique) auprès d’un opérateur bancaire ou d’un établissement de paiement mobile tel que Attijari Pay ou encore Jibi (Wafacash), d’indiquer au personnel le mode de règlement et de finaliser la transaction avec une simple lecture d’un QR Code affiché sur le TPE (terminal de paiement électronique) par votre smartphone. M. Said El Baghdadi, Directeur Général de Afriquia SMDC a  déclaré que « Afriquia sera le premier pétrolier marocain à mettre en place le paiement mobile en station-service, et nous en sommes fiers ». De son côté, M. Tawfiq Hamoumi, Directeur Général Délégué de Afriquia Gaz, a souligné que « Afriquia Gaz a toujours mis un point d’honneur à offrir à ses clients des produits et services en phase avec les évolutions des attentes du marché, voire de les anticiper. C’est pourquoi Afriquia Gaz est également ravie d’être précurseur dans son domaine d’activité ». Depuis 60 ans, Afriquia SMDC occupe une place de marque sur le marché des hydrocarbures marocains et contribue, depuis sa création, à élever les critères de qualité de ses produits et de sécurité de ses infrastructures. Avec plus de 560 stations-service dans toutes les régions du Royaume, Afriquia SMDC est le premier distributeur national de carburant. Avec une capacité de stockage de 980 000 m3, elle possède le plus grand stock de sécurité du Royaume du Maroc et se distingue par une flexibilité et une réactivité à toute épreuve. De même, Afriquia Gaz, opérateur important marocain dans la distribution de gaz de pétrole liquéfié, butane, dispose de la plus grande capacité de stockage du pays garantissant la disponibilité permanente de cette source d’énergie à l’ensemble de ses partenaires. Afriquia Gaz offre en effet des solutions performantes en énergie qui couvrent aussi bien les besoins domestiques que professionnels. Afriquia Gaz est triplement certifié ISO9001 V2015, OHSAS 18001 V2007, ISO14001 V2015. Ainsi Afriquia Gaz réinscrit les valeurs de qualité, de sécurité et respect de l’environnement dans son système de management et les place au cœur de sa culture d’entreprise.

Le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah a appelé tous les départements à s’impliquer dans le chantier structurant de la mise en œuvre du Pacte de l’exemplarité de l’administration.

S’exprimant lors de la réunion, récemment, du Comité de suivi et d’accompagnement de la stratégie nationale de développement durable (SNDD), M. Rabbah a souligné l’importance que revêt la mise en œuvre de ce Pacte en matière de développement durable, invitant tous les départements à s’impliquer dans ce chantier structurant, afin de faire de l’administration « le modèle à suivre » dans ce domaine.

M. Rabah a évoqué, à cet égard, l’importance d’utiliser les énergies renouvelables, de préserver les ressources en eau, de développer le travail à distance et d’adopter le courrier électronique et tout ce qui peut contribuer à réduire l’utilisation du papier. M. Rabbah a, également, appelé à recourir aux services locaux et à encourager la consommation de produits nationaux, dans le but de soutenir l’économie marocaine et d’atténuer les effets négatifs de la pandémie du Coronavirus. Après la présentation des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la SNDD, les participants ont salué les efforts déployés par le département de l’Environnement dans la coordination de la SNDD, notamment la plateforme digitale mise en place pour le suivi de ses indicateurs et réitéré leur engagement dans sa mise en œuvre et l’atteinte de ses objectifs. Cette réunion, tenue à distance, a été consacrée à la présentation du bilan des réalisations de la SNDD au titre de l’année 2019 concernant l’exemplarité de l’administration et les plans d’actions sectoriels du développement durable (PADD), ainsi que le plan d’action 2020-2021.

Au terme de la réunion, le Comité a approuvé des projets de décisions, dont les plus importantes concernent l’obligation pour tous les départements ministériels de prévoir dans leurs budgets annuels la mise en œuvre du PEA, l’évaluation de la stratégie nationale de développement durable au cours de l’année 2021, afin de l’aligner sur les évolutions nationales et les obligations internationales, et enfin la mise en place au niveau des régions d’un mécanisme pour assurer le suivi de la mise en œuvre de la SNDD. Le comité a, également, adopté le règlement intérieur et le rapport sur le bilan des réalisations pour l’année 2019. La réunion, qui a vu la participation des secrétaires généraux des départements ministériels membres dudit comité ou leurs représentants, s’est tenue conformément aux dispositions du décret n° 452-2-19 du 29 juillet 2019, instituant la Commission nationale de développement durable.

Les droits d’exploitation des réservoirs de la société de raffinage Samir ont été confiés à l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a indiqué le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement.

Dans une mise au point au sujet des déclarations du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des Représentants sur l’impact des mutations du marché mondial des hydrocarbures sur le marché national sur fond de pandémie de Covid-19, le ministère a précisé que conformément à la demande du gouvernement visant l’exploitation des réservoirs de la Samir en cette conjoncture exceptionnelle et après approbation du Tribunal de commerce, il a été décidé d’accorder l’autorisation de l’exploitation de ses réservoirs à l’ONHYM.

L’ONHYM va entreprendre les procédures de location et mener toutes les opérations de fourniture et de stockage des produits pétroliers en lien avec cette exploitation temporaire, selon l’ordonnance judiciaire.

« Le prix du contrat de location sera fixé sur la base de la valeur de référence appliquée à l’échelle internationale », a souligné le Ministère, précisant que le contrat sera frappé de nullité par la force de loi en cas de cession ou de gestion libre de la société Samir. « Ces mesures exceptionnelles et circonstancielles auront un impact bénéfique sur la société, le secteur des hydrocarbures et l’approvisionnement du marché national », a poursuivi le département.

Lors de la réunion de la Commission parlementaire, le ministre a abordé les incidences des évolutions du marché mondiale des hydrocarbures sur le marché national dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, ainsi que les importations de produits pétroliers et les capacités des entreprises marocaines en matière de stockage et de distribution.

M. Rabbah a d’autre part relevé que le prix d’achat du pétrole à l’importation représente 30% du prix de vente final, ce qui équivaut actuellement à trois dirhams par litre, précisant qu’à ce montant s’ajoute les coûts internes, notamment les coûts d’importation, de stockage, de transport, de distribution, de vente au niveau des stations de services et les taxes, en plus de la marge de bénéfice. Concernant l’affaire de la Samir, le ministre a souligné que le dossier reste entre les mains de la justice, se référant au principe constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Il a affirmé que l’activité de raffinage du pétrole est toujours à l’arrêt, mais que quatre entreprises dépendant de la société mère Samir ont maintenu leurs activités d’importation, de stockage, de remplissage du gaz butane.

Lydec a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 1.684 millions DH au terme du premier trimestre 2020, en baisse de 3,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance s’explique par la dépréciation des recettes de travaux et de maîtrise d’œuvre de 24%, ainsi que par la baisse des ventes de fluides de 0,2% du fait des premiers impacts négatifs de la pandémie Covid-19 sur l’activité au cours du mois de mars, indique Lydec dans un communiqué financier. Par branche, le CA électricité au premier trimestre de l’année s’est établi à 1.124 MDH, en baisse de 2,6% par rapport à fin mars 2019, relève la même source, ajoutant qu’en volumes, les ventes d’électricité ont affiché une baisse de 2,7% en raison du recul des ventes aux clients professionnels et industriels lié à la crise sanitaire.

Ainsi, le CA d’eau potable au cours du premier trimestre a atteint 312 MDH, en hausse de 7,2% par rapport au T1-2019. Les volumes vendus ont enregistré une croissance de 4,6% sur la même période, due principalement à une hausse des ventes aux particuliers et aux administrations, liée à des conditions climatiques favorables à l’activité.

Par ailleurs, les investissements de la Gestion Déléguée au cours du premier trimestre 2020 se sont élevés à 155 MDH, soit une légère baisse de 2,5% comparée à T1-2019. Et d’ajouter que le niveau d’endettement net à fin mars 2020 a atteint 1.091 MDH, stable comparé à la même période une année plus tôt. Dans le contexte actuel de prolongement de l’état d’urgence sanitaire, Lydec reste mobilisée auprès de toutes ses parties prenantes pour répondre aux attentes de ses clients et aux enjeux de développement du Grand Casablanca dans le respect total des mesures sanitaires dictées par les autorités. Les impacts financiers de la pandémie sur l’exercice 2020 dépendront de la durée du confinement et pourront entraîner une baisse significative du résultat net en fonction des scénarios de reprise d’activité.

Lydec, opérateur d’eau et d’électricité dans le Grand Casablanca, a repris depuis le 1er juin la relève des compteurs des usagers, suite à la suspension de cette opération à la mi-mars en raison de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire pour juguler la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

La reprise de cette activité est menée « en accord avec l’autorité de tutelle », précise Lydec, qui insiste sur le maintien du respect des consignes sanitaires en vigueur. En raison du contexte sanitaire lié à la pandémie du Covid-19, Lydec rappelle qu’elle avait mis en place plusieurs dispositions pour limiter ses activités à domicile et assurer la relation avec sa clientèle à distance, via des canaux de communication diversifiés, notamment la téléphonie et Internet.

En revanche, la société souligne que les clients qui le souhaitent peuvent toujours procéder eux-mêmes à la lecture de leurs index de consommation directement sur leurs compteurs, et les communiquer à Lydec via l’adresse électronique « contact@lydec.co.ma », l’application mobile Lydec 7/24 et le centre de relation clientèle (05 22 31 20 20). Lydec assure, enfin, que ses équipes « poursuivent leur mobilisation pour délivrer au quotidien les services de distribution d’eau et d’électricité, d’assainissement liquide et d’éclairage public, dans les meilleures conditions ».

Après une suspension concertée avec les autorités de tutelle de plus de 2 mois en raison des mesures préventives contre la propagation de Covid-19, Redal a repris depuis le 1er juin, la lecture des compteurs de ses clients.
En vue de garantir la santé et la sécurité de ses clients et de ses collaborateurs, des séances de formation et sensibilisation ont été dispensées aux employés en charge de la relève des compteurs, indique samedi la société dans un communiqué affirmant que toutes les mesures sanitaires nécessaires seront scrupuleusement appliquées lors des tournées effectuées par les releveurs.

Pour rappel, la société délégataire des services de la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide à Rabat et d’autres communes de l’agglomération avait offert à ses clients la possibilité de communiquer les index de leurs compteurs d’eau et d’électricité via le site web www.redal.ma et ou le centre service Client « Allo Redal » au 0537202080.

Les clients n’ayant pas eu la possibilité de communiquer leurs index, la facturation des consommations a été établie par estimation sur la base de leurs consommations moyennes habituelles. Les volumes ainsi estimés seront déduits automatiquement dès la reprise de l’activité de la lecture des compteurs avec le respect des tranches de consommation et tenant compte du nombre de périodes d’estimation, conclut la même source.

Afriquia Gaz a annoncé avoir procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 600 millions DH, auprès d’investisseurs qualifiés. L’opération est structurée en une seule tranche, remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, fait savoir Afriquia Gaz dans un communiqué.

Les objectifs de cette émission obligataire, selon Afriquia Gaz, sont la diversification des sources de financement, la réduction du coût de la dette, le financement des projets d’investissement futurs et le renouvellement de l’emprunt obligataire arrivant à échéance en juillet 2020.

Le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim EL Hafidi, s’est enquis le 3 juin de l’état d’avancement du chantier de la Station de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) d’Abdelmoumen. Le site du Projet de la STEP Abdelmoumen est situé à environ 70 km au nord-est de la ville d’Agadir dans la Province de Taroudant sur une superficie de 100 hectares. 

Ce grand projet, qui fait partie du programme d’équipement de l’ONEE en moyens de production électrique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour garantir la sécurisation d’approvisionnement énergétique du Royaume. 

Le Projet de la STEP Abdelmoumen permettra, notamment, la satisfaction de la demande en électricité durant les heures de pointe et le stockage de l’énergie, l’optimisation de l’exploitation des moyens de production, une souplesse d’exploitation du système électrique national, l’augmentation de la capacité d’intégration des énergies renouvelables et l’amélioration de la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie au niveau de nos régions du sud.  D’une puissance installée de 350 MW, et d’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, la STEP Abdelmoumen nécessitera une durée de travaux de 48 mois et sa mise en service est prévue pour le 1er semestre de l’année 2022.

La STEP sera équipée des principales installations suivantes : Un bassin supérieur et un bassin inférieur de stockage d’eau d’un volume utile de 1 300 000 m3 chacun, un circuit d’eau d’environ 3 km, dont une conduite forcée, reliant les deux bassins et alimentant l’usine, une usine abritant deux groupes réversibles de 175 MW chacun, un poste extérieur 225 kV, comprenant 2 arrivées groupes et 4 départs lignes, une station d’alimentation de premier remplissage et d’appoint en eau des bassins à partir de la retenue du barrage existant et des routes d’accès d’une longueur totale de plus de 20 km, détaille l’ONEE. L’avancement de la construction de la STEP est estimé à environ 40%, décliné pour les principales activités au niveau de 55% pour l’ingénierie, 20 % pour l’approvisionnement des équipements et 40% pour les travaux de génie civil et de montage, ajoute le communiqué. Sur le plan environnemental, le projet de la STEP Abdelmoumen ne générera pas d’émissions de CO2 ni de gaz à effet de serre et contribuera à la préservation des ressources en eau compte tenu de son fonctionnement en circuit fermé.

Le projet contribue au développement socio-économique de la région à travers de multiples actions sociales, dont les principales sont le désenclavement des douars avoisinants, la promotion du travail au niveau de la région et la qualification de la main d’œuvre locale à travers une formation continue au sein du projet (soudeurs qualifiés, opérateurs de soudage, conducteurs d’engins…). La STEP Abdelmoumen, bénéficie d’un cofinancement de 140 millions d’Euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de 134 millions d’Euros de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 60 millions de dollars des Fonds des Technologies Propres de la BAD, rappelle la même source. Il est important de souligner que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004.