Page 23 - Revue Energie & Stratégie N° 55
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ACTUALITES
              NATIONALES



        problèmes  de  transmission  et  permettre  au  Maroc  de  Ces régions ont un potentiel technique total de 135 GW.
        devenir  un  exportateur  d’énergie  électrique.  « Cela  L’analyse de la Banque mondiale relève aussi la présence des
        pourrait apporter des avantages économiques substantiels,  éoliennes flottantes au large de la côte nord du Maroc, en
        en  particulier  si  le  marché  européen  de  l’hydrogène  se  Méditerranée. Celles-ci ont le potentiel de générer 43 GW.
        développe comme prévu », précise-t-il.                D’après la Banque mondiale, des points d’accès au réseau
        Le document met  en évidence  diverses autres  zones de  existent déjà près des zones de développement potentiel.
        la côte occidentale du Maroc qui sont bien adaptées aux  Le pays devrait cependant renforcer ses infrastructures
        éoliennes offshore à fondation fixe, notamment la région la  pour  transmettre  l’électricité  aux  régions  de  Rabat,  la
        plus méridionale du pays, qui a le potentiel de générer 11  capitale  politique  du  Maroc  et  de  Casablanca,  la  capitale
        GW et la région centrale, avec une production potentielle  économique du pays, qui expriment une forte demande en
        de 10 GW.                                             énergie électrique. Ces dispositifs permettront aussi au pays
        S’agissant des éoliennes offshore flottantes, l’analyse révèle  de mieux exploiter son potentiel éolien et ainsi de devenir
        qu’il existe plusieurs zones situées face à la côte ouest, avec  l’un des principaux exportateurs d’énergies vers l’Europe,
        des  eaux  pouvant  atteindre  1 000  mètres  de  profondeur  en particulier vers l’Espagne et le Portugal, car ces pays n’ont
        et des vents atteignant plus de neuf mètres par seconde.  pas encore déployé d’éoliennes offshore.

        Conseil mondial de l’énergie :
        Un Marocain dans le top 100 des

        futurs leaders

        M. Nabil Jedaira, Business development manager chez EDF
        Maroc, vient d’être sélectionné par le World Energy Council
        pour  être  membre  à  part  entière  des  Futures  Energy
        Leaders  (FEL).  Le  programme  «FEL-100»  regroupe  de
        jeunes professionnels de l’énergie du monde entier appelés
        à devenir la prochaine génération de leaders capable de
        résoudre  les  défis  énergétiques  de  demain.  La  taille  du
        groupe est limitée à 100 participants et environ 35 à 40     retenus à même de prendre en charge des questions et des
        participants sont renouvelés chaque année. Durant le mois  enjeux du secteur de l’énergie à l’échelle mondiale.
        de mai, M. Nabil Jedaira a été choisi pour intégrer le groupe  Pour  rappel,  M.  Nabil  Jedaira  a  été  sélectionné  l’année
        des 100 Future Energy Leaders de 63 pays différents suite à  dernière par le World Energy Council pour participer en tant
        une sélection rigoureuse au niveau international à l’issue de  qu’invité du programme «FEL-100», lors du Congrès mondial
        laquelle 40 jeunes professionnels de haut potentiels ont été  de l’énergie tenu en septembre dernier à Abu Dhabi.

        Maroc-Éthiopie :                                          e ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement,
                                                                  M. Aziz  Rabbah,  a  eu  des  entretiens,  le  18  mai,  en
        Mise en œuvre de la Coalition pour                   Lvidéoconférence avec le ministre éthiopien de l’Eau
        l’accès à l’énergie durable                           et  de  l’énergie,  M.  Sileshi  Bekele,  axés  sur  l’accélération

                                                              des efforts pour la mise en œuvre de la Coalition pour
                                                              l’accès  à  l’énergie  durable.  Cette  entrevue  tenue  en
                                                              présence du président directeur général de l’Agence
                                                              marocaine  pour  l’énergie  durable,  Mustapha  Bakkoury,
                                                              a  également  porté  sur  les  moyens  à  mettre  en  œuvre
                                                              pour  renforcer  les  relations  bilatérales,  notamment  au
                                                              niveau du secteur des énergies renouvelables où il existe
                                                              d’énormes  opportunités  pour  développer  des  projets
                                                              d’intérêt  commun  entre  les  deux  pays.  Elle  a  été  aussi
                                                              l’occasion de traiter des meilleurs moyens permettant

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