La première édition du forum « Cap Green » se tiendra du 16 au 17 avril 2024, au siège de la CGECI au Plateau, à Abidjan, a annoncé le secrétaire exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Stéphane Aka-Anghui.

Portant sur le thème « Cap Green, de la vision à la transition : structuration et accélération des mécanismes de financement et d’investissement verts », cet évènement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2023-2026 de la CGECI dans lequel le patronat décide, au-delà des questions énergétiques, de s’intéresser au climat et à l’environnement.

«Cap Green» incarne, selon lui, un engagement collectif vers la transition pour une économie durable en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, a-t-il souligné, ajoutant que le forum se veut un cadre de plaidoyer du secteur privé pour montrer son engagement dans le paradigme de décarbonatation de l’économie ivoirienne.

« Au cœur de ce forum Cap Green, il y a la volonté de donner vie à une nouvelle plate-forme permettant de connecter les pourvoyeurs de capitaux et ceux qui ont des technologies internationales et connecter aux acteurs locaux du secteur privé et public pour que l’environnement soit propice au développement business vert ».

Selon le président de la commission Energie, climat, environnement et qualité (ECEG) de la CEGCI, Mamadou Doumbia, ce forum aidera à relever trois défis majeurs dans le cadre de la transition vers l’économie verte. Il s’agit du défi technologique, celui du financement de la transition, enfin, le défi réglementaire au niveau national, sous-régional et international. « C’est tous ces défis qui sont aujourd’hui causés par la transition écologique que nous allons traiter autour de Cap Green 2024 », a fait savoir M. Doumbia.

Le forum rassemblera entre 300 et 400 acteurs du secteur privé évoluant dans les domaines des énergies, de l’environnement, du climat mais aussi du secteur financier.

Le forum sera marqué par des forums, des rencontres B to B.

Selon la Banque mondiale, il faut en Afrique plus de 130 milliards de dollars par an pour combler le déficit de d’investissement vert d’ici à 2050. 85% de ce fonds doit être consacré à la réalisation d’infrastructures vertes et être financé à hauteur de 70% par le secteur privé.