Conférence sur l’intégration des réseaux et des marchés énergétiques

Le Pavillon Maroc dans la Zone bleue de la COP22 à Marrakech a abrité, le 14 novembre 2016, une conférence organisé par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et à laquelle la Fédération de l’Energie a pris part en la personne de son Président, M. Rachid Idrissi Kaitouni sous le thème de «L’intégration des réseaux et des marchés énergétiques : une composante majeure pour la réussite de la transition vers un système énergétique sobre en carbone».

Dans une allocution adressée aux conférenciers, lue par le secrétaire général du ministère, le ministre de l’Energie, des Mines de l’Eau et de l’Environnement précise que « l’intégration des réseaux et des marchés énergétiques à travers notamment le développement des interconnexions, constitue un des leviers importants devant accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables et par conséquent, réduire l’impact de l’énergie sur l’environnement responsable, selon les experts, de plus de 60% des changements climatiques ». Cette intégration énergétique du Maroc dans son espace euro-méditerranéen constitue un vecteur essentiel de sa nouvelle stratégie énergétique, de par sa position géostratégique à la croisée des continents européen et africain. Le Maroc, ajoute le ministre, s’active à renforcer ses interconnexions électriques et gazières avec ses voisins et ambitionne d’intégrer pleinement son marché de l’énergie à celui de l’Europe, notamment pour l’électricité et le gaz. Il contribue de manière active aux différentes initiatives permettant de relever les défis énergétiques dans la région euro-méditerranéenne et visant notamment, à développer le marché du gaz, à accélérer l’intégration des marchés de l’électricité et à développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Le ministre de l’Energie, des Mines de l’Eau et de l’Environnement a précisé que « la mise en place d’un marché énergétique régional à travers une intégration des réseaux, suppose bien entendu une réelle volonté politique et nécessite l’engagement de tous les pays concernés et la mobilisation des financements nécessaires pour réaliser de nouveaux investissements relatifs aux énergies renouvelables et aux infrastructures de transport et d’interconnexion énergétiques au niveau de la région ».