Le Maroc a lancé une série d’initiatives pour poursuivre le développement des énergies renouvelables après la pandémie de la Covid-19, a affirmé le 18 janvier Aziz Rabbah, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement.
Intervenant lors des travaux de la 11e Assemblée de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) qui se tient par visioconférence, le ministre a fait remarquer qu’il n’y a pas eu d’effets significatifs de la pandémie sur le secteur des énergies renouvelables au Maroc, indiquant que les projets programmés se sont poursuivis, qu’ils s’agissent des projets éoliens, solaires ou hydroélectriques.
Les projets existants, en cours d’exploitation, ont contribué à répondre de manière concrète à la demande en énergie électrique, a-t-il soutenu au cours d’une session sur “La stratégie des énergies renouvelables après la pandémie de coronavirus”.
Les nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables incluent notamment la programmation d’une capacité supplémentaire de 3880 mégawatts issue de sources renouvelables pendant la période 2021-2024, ainsi qu’une autre capacité supplémentaire de 5400 mégawatts pour la période 2025-2030, en plus d’un programme intégré visant à soutenir l’ensemble des stations de dessalement comprenant des unités de production d’énergies renouvelables, a détaillé le responsable.
Ces projets, poursuit M. Rabbah, comprennent aussi un programme pour approvisionner les zones industrielles nationales en énergies renouvelables en vue de favoriser un tissu industriel national sans carbone et d’assurer sa compétitivité et le flux de sa production destinée l’exportation.
Il s’agit également de mettre en place une feuille de route pour le développement de nouveaux pôles d’énergies renouvelables, en plus d’une feuille de route nationale consacrée à l’énergie hydrogène, a-t-il fait savoir, notant que des études confirment que le Maroc dispose de qualifications importantes lui permettant d’attirer environ 4% du marché international de l’énergie hydrogène.
Ces programmes comprennent également l’initiation d’une feuille de route pour le développement de l’énergie des courants marins, qui devrait contribuer à diversifier les sources de production d’énergie propre, la programmation d’environ 5,8 milliards de dirhams d’investissements à l’horizon 2022 pour renforcer le réseau de stockage de l’électricité issue des projets d’énergies renouvelables (pour une capacité totale de 2600 mégawatts), ainsi que la création d’un centre de recherche et de développement dans le domaine des bâtiments verts, de l’efficacité énergétique et des smart grids.
Le ministre a souligné que le Royaume est à l’avant-garde des pays africains en termes d’élargissement des sources d’énergie renouvelables, domaine dans lequel il a accumulé une expérience importante, notamment en ce qui concerne le financement, le développement et la mise en œuvre des projets d’énergie renouvelable.
Le Royaume œuvre, dans le cadre de son choix stratégique, au renforcement et au développement des relations de coopération et de partenariat dans le domaine de l’énergie en général, et des énergies renouvelables en particulier, avec les pays africains amis en vue de parvenir à un développement continental durable et de remédier au retard en matière d’accès à l’électricité au niveau africain.
M. Rabbah a rappelé que SM le Roi Mohammed VI avait donné ses Hautes instructions pour réviser à la hausse les ambitions du Maroc en matière des énergies renouvelables qui jouent, aujourd’hui, un rôle pivot dans le développement de l’économie mondiale.
D’autre part, le ministre a abordé les progrès accomplis par le Royaume dans la transformation énergétique, avec notamment 99 projets d’énergies renouvelables achevés ou en phase de développement ou d’achèvement, pour un investissement total d’environ 103 milliards de dirhams, précisant qu’il existe au Maroc 34 entreprises, provenant de 12 pays, pour le développement des projets d’énergies renouvelables et environ 600 petites entreprises impliquées dans la commercialisation et l’installation des équipements liés aux énergies renouvelables.
La capacité totale des énergies renouvelables totalise actuellement 3700 mégawatts, soit une part de 35% dans le mix électrique national, tandis que sa contribution à la satisfaction de la demande en énergie électrique s’est élevée à environ 20%, ce qui a favorisé une baisse du ratio de dépendance énergétique de 97,5% en 2009 à 90,5% actuellement.
Total Maroc a été plébiscité, pour la quatrième année consécutive, « Service Client de l’année » dans la catégorie « Services aux automobilistes ». Cette reconnaissance vient couronner l’action de Total Maroc et de tous ses collaborateurs en faveur d’un service client d’excellence. « Cette nouvelle distinction est évidemment une fierté pour l’ensemble des équipes de Total Maroc et son réseau de partenaires. J’y vois, pour ma part, une véritable reconnaissance des efforts déployés par nos équipes au quotidien pour entretenir des relations de qualité avec nos clients : en station, via la plateforme service client et à travers nos réseaux sociaux », déclare Tarik Moufaddal, Directeur général de Total Maroc.
L’étude, réalisée par le cabinet Inspire, s’appuie sur 160 tests « clients mystères » conduits sous la forme de visites physiques en stations-service, d’appels, d’e-mails ou encore d’interactions à travers les pages Facebook et Instagram de Total Maroc. Ils permettent d’obtenir une véritable photographie des attentes exprimées au quotidien par les clients et d’évaluer finement la qualité de la relation client proposée par les entreprises au Maroc.
À travers cette distinction, Total Maroc continue d’apporter la preuve de sa capacité à associer qualité produit et excellence de la relation client. En 2020, le déploiement du nouveau concept de la boutique Bonjour, qui repense le parcours client en station pour un maximum de confort, ainsi que le lancement du concept de restauration locale et authentique « Dar Dyafa », pour une expérience culinaire raffinée « comme à la maison », ont réaffirmé l’ambition de Total Maroc de servir toujours mieux ses clients.
L’Office national de l’Electricité et de l’eau potable (ONEE) et la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) ont signé un protocole d’accord pour la réalisation commune d’un centre de haute technologie en matière de digitalisation et d’intelligence artificielle.
Paraphé par le président de la FRDISI, M. André Azoulay, et le directeur général de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi, ce partenariat entre dans le cadre du renforcement de la recherche scientifique et de l’innovation ainsi que du développement de la formation, indique l’Office dans un communiqué.
Implanté dans l’enceinte du Centre des sciences et techniques de l’électricité (CSTE) de l’ONEE à Casablanca, ce centre abritera des plateformes expérimentales qui permettront la réalisation de projets de formation, d’expertise et de recherche et développement traitant de multiples applications d’intelligence artificielle dans des secteurs pointus favorisant le transfert de technologie vers les compétences nationales, fait savoir le communiqué.
Ce nouveau partenariat bénéficiera, également, à divers secteurs de l’industrie nationale ainsi qu’aux pays d’Afrique Subsaharienne auxquels l’ONEE est lié à travers une coopération, notamment dans le domaine de la formation au CSTE, sélectionné comme centre d’excellence au sein du RACEE (Réseau Africain des Centres d’Excellence en Electricité), où plusieurs employés de ces opérateurs du Continent suivent régulièrement des formations dans les métiers de l’électricité.
Et de noter que l’intelligence artificielle, composante intégrante des orientations stratégiques de l’ONEE, représente pour l’Office, un réel apport pour développer de nouveaux outils d’aide à la décision aux impacts multiples tels que la performance des opérations de maintenance des installations, la digitalisation des réseaux, la qualification du capital humain et la meilleure gestion automatisée des process.
Le programme “Tatwir croissance verte” pour l’appui à la décarbonation des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) industrielles a été lancé, le 26 janvier à Rabat, dans le cadre du Plan de Relance Industrielle (2021-2023).
Initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique et déployé à travers l’Agence Nationale pour la Promotion de la PME (Maroc PME) et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), “Tatwir croissance verte” vise à accompagner les TPME industrielles dans leurs démarches de développement de process et produits décarbonés et à appuyer l’émergence de nouvelles filières industrielles vertes et la réduction de la pollution industrielle.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’exécution des Hautes Orientations Royales en matière de développement de l’économie verte, de la promotion de l’efficacité énergétique et du développement durable.
“Le Maroc s’est résolument engagé dans la transition verte de son économie en optant pour la décarbonation de son industrie qui s’impose désormais en tant que critère important d’accès aux marchés étrangers”, a-t-il-souligné.
Et d’ajouter que “ce programme permet d’appuyer l’excellence opérationnelle des TPME tout en réduisant leur empreinte écologique et de soutenir leur repositionnement stratégique sur des marchés porteurs dans le cadre de nouveaux modèles économiques durables et innovants”.
Pour sa part, le directeur général de L’Agence Maroc PME Brahim Arjdal, a précisé que cinq domaines prioritaires sont couverts par ledit programme, à savoir les projets de transition énergétique portant notamment sur l’optimisation des pratiques et des performances énergétiques des équipements et l’utilisation d’énergies renouvelables et les projets d’amorçage de filières industrielles vertes saisissant les nouvelles opportunités de marché.
Il s’agit également des projets d’innovation et de développement de produits éco-conçus ayant une empreinte carbone positive et des projets de mise en place de technologies propres dans les procédés de fabrication et des flux matières permettant une utilisation rationnelle des matières premières et la réduction de la quantité d’effluents polluant l’environnement, outre un volet dédié au conseil et à l’expertise.
De son côté, le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline a fait savoir que ce programme offre le soutien à l’investissement au profit des TPME industrielles dans le domaine de l’économie verte, soulignant la nécessité de promouvoir et renforcer cette branche de l’économie, compte tenu de ses retombées positives sur l’environnement, l’économie et le volet social, grâce notamment à la création d’emplois.
Il a incité, à cet égard, les entreprises à s’inscrire davantage dans le cadre de l’efficacité énergétique, en utilisant au maximum les énergies renouvelables pour améliorer leur compétitivité, décarboner et baisser leur facture, et in fine réduire la dépendance énergétique nationale.
“Tatwir croissance verte” permettra dans une première phase de générer un investissement global de près de 1 milliard de dirhams.
Ce programme propose une offre intégrée portant sur le soutien à l’investissement, l’appui à l’innovation et à la créativité et le conseil et l’expertise pour la transformation verte des TPME industrielles, à travers une offre qui comprend une prime d’investissement de 30 % pour l’appui au financement des équipements industriels.
Il inclut également une aide remboursable de 5% du projet d’investissement pour contribuer au financement des besoins en fonds de roulement des projets d’amorçage dans de nouvelles filières industrielles vertes et une prise en charge allant jusqu’à 50% des dépenses engagées en matière d’innovation et de développement des produits notamment les frais d’études techniques, de développement des maquettes et de prototypes, de tests et analyses de laboratoires, de brevets et marques.
Le programme prévoit aussi une prise en charge allant jusqu’à 80% pour les PME et 90% pour les TPE au titre des actions de conseil et d’expertise technique portant notamment sur les audits et diagnostics énergétiques et environnementaux, la mise en conformité aux normes et labels, les systèmes de suivi en temps réel de la productivité énergétique et l’analyse de l’impact environnemental d’un produit.
Les entreprises intéressées sont invitées à renseigner le formulaire de candidature en ligne disponible à l’adresse suivante : https://candidature.marocpme.gov.ma/tatwir-vert/.
L’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité du Maroc (ANRE) et l’Autorité de Régulation de l’Electricité (ARE) de la République Démocratique du Congo (RDC), ont signé, le 22 janvier à Rabat, un accord de coopération visant à promouvoir l’échange et le transfert d’expériences en matière de régulation de l’électricité.
Paraphé par le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, et son homologue congolais, Louis Kahindo Boya-Bozene, cet accord de coopération mutuelle est axé principalement sur l’établissement des bases de coopération entre les deux parties dans le cadre de leurs missions de régulation du secteur électrique.
Il a été signé en présence des membres du Conseil de l’ANRE, de l’ambassadeur de la RDC à Rabat, Henri Mangaya Yange Mondowa et du PCA de l’Unité de Coordination et de Management (UCM) au sein du ministère de l’Energie de la RDC, Maximilien Munga.
Dans une déclaration en marge de la cérémonie de signature de cet accord, M. Bardach a indiqué que le Maroc et la RDC, “forts d’une amitié indéfectible”, partagent, aujourd’hui et plus que jamais, une vision commune pour l’établissement de bases solides pour une coopération fructueuse.
À cette fin, l’ANRE et l’ARE de la RDC affirment leur volonté de renforcer leurs liens et de travailler plus étroitement en favorisant l’échange mutuel des expériences respectives et des bonnes pratiques en matière de régulation de l’électricité, a souligné M. Bardach.
Il a, dans ce sens, relevé que cet accord de coopération mutuelle témoigne de cette ambition partagée de “donner un cadre clair et concret à ce travail et ces efforts”, notamment en termes de mécanismes de régulation et de gestion du secteur électrique.
Il s’agit également d’établir un cadre institutionnel et réglementaire pour accompagner la stratégie de libéralisation du secteur électrique tout en envisageant une synergie entre l’Association des Régulateurs Méditerranéens de l’Energie (MEDREG), dont le Maroc siège en tant que vice-président, et le Réseau Francophone des Régulateurs de l’Énergie.
De son côté, M. l’ambassadeur de la RDC à Rabat s’est dit fier d’assister à la cérémonie de signature de cet accord de partenariat entre les deux autorités de régulation des deux pays.
“Nous avons un gap électrique très important et nous avons besoin des organes de régulation pour pouvoir résoudre certains de nos problèmes énergétiques”, a souligné M. Mangaya Yange Mondowa.
Pour sa part, M. Kahindo Boya-Bozene a relevé que le secteur de l’électricité a été libéralisé en RDC depuis 2014 avec un nouveau cadre juridique et institutionnel qui ouvre son marché aux opérateurs aussi bien publics que privés. “Ce n’est qu’en juillet dernier que les animateurs de l’autorité de régulation ont été nommés”, a ainsi fait savoir le président de l’ARE.
Mettant en avant les liens historiques établis entre le Royaume et la RDC, le responsable congolais a souligné la volonté de son pays de s’appuyer sur les expériences réussies du Maroc dans le domaine de régulation de l’électricité.
Les mesures à même de renforcer l’interconnexion régionale des réseaux électriques, des gazoducs et des oléoducs pour l’accroissement de la sécurité énergétique ont été au menu du dialogue stratégique sur l’énergie, organisé à l’initiative du secrétariat d’État américain à l’énergie avec la participation du Maroc.
Cet évènement organisé par visioconférence a été l’occasion de discuter et d’étudier les mesures pouvant être prises pour renforcer l’interconnexion régionale des réseaux électriques, des gazoducs et des oléoducs afin d’accroître la sécurité énergétique et d’améliorer l’accès à une énergie fiable et à un coût abordable en vue de parvenir à un développement économique et social global au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a indiqué le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement dans un communiqué.
Lors de cette rencontre virtuelle, le secrétaire à l’énergie des États-Unis d’Amérique, Dan Brouillette, les ministres en charge de l’Énergie des Émirats Arabes Unis, du Bahreïn, de l’Égypte, du Soudan et d’Israël ont pu étudier les moyens susceptibles de renforcer la coopération entre les pays de la région et les États-Unis, permettant ainsi d’affermir la recherche et le développement dans le domaine de l’énergie, d’approfondir les partenariats stratégiques pour relever les défis communs et encourager les investissements régionaux en la matière, afin de parvenir à un développement durable et une prospérité de la région MENA.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l’énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a mis en exergue les bonnes relations entre le Maroc et les États-Unis ayant été renforcées dernièrement par la reconnaissance du Sahara marocain et la décision d’ouverture d’un consulat américain dans les provinces du sud, tout en développant de nouveaux horizons pour l’investissement américain dans cette région.
Le ministre a également souligné le développement réalisé par le Royaume et les perspectives futures d’investissements dans les domaines des énergies renouvelables, de l’hydrogène, de la recherche scientifique et de l’industrie énergétique, ainsi que des énergies propres dans le secteur industriel, se félicitant de la qualité des relations de coopération entre le Maroc et les pays de la région s’inscrivant dans la vision stratégique du Royaume en faveur d’une intégration régionale dans ce domaine. Il a rappelé à cet égard les partenariats stratégiques que le Maroc a conclus avec les pays européens, africains et arabes, notamment en matière d’interconnexion électrique et gazière et d’investissements.
Au terme de son discours, le responsable gouvernemental a appelé la partie américaine à investir davantage et à soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et à renforcer les capacités dans le secteur de l’énergie au Maroc, en Afrique et dans les pays arabes.
La production de l’énergie électrique s’est repliée de 4,2% à fin novembre 2020, après une hausse de 18,4% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Au titre des deux premiers mois du quatrième trimestre 2020, la production électrique a reculé de 2,2%, après une augmentation de 0,7% au troisième trimestre, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2021.
S’agissant du volume des importations de l’énergie électrique, il a augmenté de 47,3% à fin novembre 2020, après une baisse de 86,3% un an auparavant, compte tenu d’un recul de l’énergie nette appelée de 1,6% (après +4%).
Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique a augmenté de 0,5% au titre des deux premiers mois du quatrième trimestre 2020, après +1,1% un trimestre plus tôt, relève la DEPF.
Cette évolution s’explique, particulièrement, par la bonne dynamique des ventes de l’énergie de très haute et haute tension, destinée particulièrement au secteur industriel, qui ont progressé de 28,4% après un retrait de 16,4% au terme des neuf premiers mois de 2020, atténuée par la baisse des ventes de l’énergie adressée aux distributeurs de 4,9%. Concernant les ventes de celles de moyenne tension et de basse tension, elles ont augmenté respectivement de 0,8% et 0,5%.
Et d’ajouter qu’au terme des onze premiers mois de l’année 2020, les ventes de l’énergie électrique se sont contractées de 2,2%, après une augmentation de 0,3% un an auparavant, en raison de la baisse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 2,7%, atténuée par l’augmentation de celles de basse tension de 3,2%.
Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a mis en avant le 27 janvier les mesures entreprises par le Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Ces mesures comprennent notamment la préparation d’une feuille de route nationale pour l’énergie hydrogène, la création en 2019 d’une Commission nationale de l’hydrogène, ainsi qu’une série d’initiatives liées à la recherche et au développement dans ce domaine, a indiqué M. Rabbah qui intervenait lors d’une réunion ministérielle organisée dans le cadre des travaux de la 11e Assemblée de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Au cours de cette session, tenue par visioconférence, M. Rabbah a mis l’accent sur la nécessité d’une coopération internationale dans l’hydrogène vert, notamment entre les pays développés et ceux disposant d’un potentiel important dans ce domaine, en vue d’unifier les efforts internationaux et de renforcer les partenariats.
À cet égard, il a évoqué l’accord de coopération conclu entre le Maroc et l’Allemagne pour le développement de la production d’hydrogène vert et la promotion de la recherche et de l’investissement dans ce domaine, ainsi que l’implication du Royaume dans les initiatives et efforts internationaux concernant cette énergie propre, comme la Charte verte européenne.
Le ministre a également souligné lors de cette rencontre, qui a connu la participation de nombreux ministres de l’Energie des pays membres de l’IRENA, le rôle de l’hydrogène vert dans la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que dans l’accélération de la transition énergétique.
Le Maroc est engagé, fortement et volontairement, dans les efforts internationaux liés à la protection du climat et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de consolider les principes de durabilité dans le fonctionnement des installations publiques et dans les investissements économiques, sociaux et de développement.
Il a ajouté que le Royaume s’appuie sur un modèle énergétique basé principalement sur le développement des énergies renouvelables et propres, le renforcement de l’efficacité énergétique et l’accompagnement des mutations technologiques liées à la transition énergétique mondiale.
Par ailleurs, le responsable a donné un aperçu sur les programmes d’énergies renouvelables au Maroc et leur impact socio-économique, ainsi que les projets de raccordement électrique et gazier que le Maroc a développés avec ses partenaires.
Cette réunion virtuelle, qui a constitué une plateforme d’échange d’expériences et de bonnes pratiques visant à atteindre la neutralité carbone, et à examiner le rôle des énergies renouvelables et propres à cet égard, a été marqué par la participation du directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, la commissaire à l’énergie de l’Union européenne, Kadri Simson, et directeur général de l’IRENA, Francesco La Camera.
Un nouveau laboratoire de contrôle de la qualité des carburants sera mis en place durant l’année en cours pour un montant de 10 millions de dirhams, a indiqué à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
En réponse à une question orale à la Chambre des Représentants sur “la qualité des carburants distribués au Maroc”, posée par le groupe Justice et développement à la Chambre des représentants, M. Rabbah a souligné que son département a entamé le travail sur les normes internationales à mettre en œuvre à l’échelle nationale en matière de contrôle de la qualité des carburants.
Dans ce sens, M. Rabbah a relevé que le ministère a lancé un appel d’offres pour choisir une société spécialisée dans le contrôle de la qualité du carburant depuis son importation et son arrivée au port jusqu’à sa distribution aux stations-services.
Il a par ailleurs précisé qu’un nouveau projet de loi a été élaboré pour mettre en avant la question de compétitivité, notant que le secteur des hydrocarbures a connu l’implantation de nouvelles entreprises et stations-services, en plus d’autres sociétés et ce, après simplification des procédures pour renforcer le principe de compétitivité.
Côté contrôle, M. Rabbah a souligné que 3.400 opérations ont été menées dans les stations-services au cours de l’année 2020, soulignant que “les dossiers de 61 stations ont été déférés devant le procureur du Roi”.
Tanger Med, le premier complexe portuaire de transbordement de conteneurs en Méditerranée, s’est imposé sur la nouvelle carte énergétique mondiale, souligne le journal serbe « Politka».
Dans un article intitulé « La nouvelle porte vers le monde à Tanger», le journal relève que le port Tanger Med connecté à plus de 180 ports dans le monde dont 38 en Afrique, s’est associé au port allemand de Hambourg, en signant une lettre d’intention pour échanger des expériences et des bonnes pratiques en matière de cybersécurité portuaire et de numérisation, entre autres.
« Le Maroc réunit toutes les conditions pour devenir un fournisseur majeur de sources d’énergie propres », écrit le journal qui cite un rapport de l’Institut allemand Fraunhofer.
Cette évaluation repose sur des bases géographiques solides, puisque le Maroc possède sur deux façades maritimes atlantique et méditerranéenne un littoral long de 3 500 km, soit plus de 70% des réserves mondiales de phosphates, faisant du Royaume le premier exportateur mondial d’engrais, ajoute la publication.
Pour la production d’engrais, environ 2 millions de tonnes d’ammoniac sont importées annuellement, poursuit le journal, notant que le Maroc est en mesure de produire de l’ammoniac vert en utilisant l’énergie solaire et éolienne, avec le concours de financements étrangers notamment allemands, non seulement pour la production d’ammoniac vert mais aussi de l’hydrogène vert.
D’ici 2025, souligne le quotidien serbe, le Maroc prévoit de construire une centrale hybride photovoltaïque/ éolienne destinée à alimenter une usine d’hydrogène vert d’une capacité d’électrolyse d’environ 100 MW.
Le journal note que les autorités allemandes ont récemment annoncé des investissements de neuf milliards d’euros pour développer la production d’hydrogène vert, dont 2 milliards d’euros pour des investissements conjoints avec des partenaires étrangers.
Le journal relève à ce propos le positionnement des ports Tanger Med et de Hambourg dans la redistribution mondiale de l’énergie à un moment où la pandémie de coronavirus et ses répercussions impactent fortement la capacité des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Le port Tanger Med avec sa zone franche logistique de 200 hectares, consacrée 2ème zone économique mondiale après Dubaï, selon le Financial Times, ambitionne de renforcer son positionnement et se hisser au même rang des premiers ports de conteneurs au monde, tels Singapour, Rotterdam, Hambourg et Long Beach, écrit ‘’Politika’’.
Dans le même temps, le Maroc s’oriente aussi vers un renforcement de la coopération commerciale et maritime avec de nombreux ports d’Afrique, observe la publication, relevant que les gouvernements, les autorités portuaires, les investisseurs locaux et étrangers mesurent de plus en plus l’importance du potentiel commercial du marché africain avec 1,2 milliards de personnes et d’importantes réserves de pétrole, de gaz naturel et d’autres ressources.
Le journal souligne que le Maroc est un pays pionnier en Afrique en termes de connectivité maritime mondiale, notant que le paysage portuaire national compte 43 ports dont 14 ports ouverts au commerce extérieur, ce qui prédispose le Maroc à devenir un trait d’union stratégique pour le commerce maritime entre l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine.