La nouvelle vision de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) ambitionne de concilier le développement socio-économique des populations et la préservation des ressources forestières à travers un mode de gestion intégré et durable, a affirmé le 18 avril, le Chef du gouvernement.

M.Akhannouch, qui présidait le 2e Conseil d’Administration de l’ANEF, a précisé que cette conciliation « passera par la mise en place d’un nouveau modèle d’approche participative qui sous-entend la participation effective des populations riveraines dans le processus décisionnel forestier et l’appropriation des actions de développement de la forêt».

L’ANEF permettra, ainsi, d’assurer la mission de conservation et de valorisation des écosystèmes forestiers en mettant en place une gestion dynamique des espaces tournés vers la performance en rendant le secteur plus compétitif, moderne et créateur de richesses, a relevé le Chef du gouvernement.

L’objectif étant, d’une part, de valoriser le potentiel productif de la forêt et d’autre part, de développer une offre écotouristique adaptée, a-t-il dit, notant que la valorisation attendue de tout ce potentiel passera également par la mobilisation du secteur privé.

Les 10 parcs nationaux seront reclassés selon une approche plus concrète leur permettant de bénéficier de modes de gestion spécifiques pour maximiser l’efficacité en termes de valorisation et de préservation des ressources forestières, a fait savoir M. Akhannouch, précisant que le Parc national d’Ifrane a été désigné, à cet effet, comme pilote où cette approche est amorcée.

Depuis sa création dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030”, lancée par SM le Roi Mohammed VI le 13 février 2020, l’Agence s’est attelée au déploiement des chantiers et des différents programmes qui relèvent des quatre axes majeurs prévus par la stratégie, s’est félicité M. Akhannouch.

Ces différents chantiers sont réalisés conformément aux orientations retenues qui visent à faire de la forêt marocaine un territoire de développement, géré selon une approche participative et durable, créateur de biens et services et préservant la biodiversité.

De son côté, le directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, a passé en revue les faits marquants de l’année 2022, à savoir la mise en place des structures centrales et déconcentrées de l’Agence suite à l’approbation des outils de gestion par le 1er Conseil d’administration tenu le 6 avril 2022, ainsi que la poursuite, dans un rythme convenu, du déploiement des différents chantiers engagés.

Il a également rappelé le contexte climatique particulier de l’année 2022 qui a été marqué par une sécheresse importante ayant entraîné des incendies de forêts exceptionnels, avant de présenter le plan d’action de l’Agence pour l’année 2023.

Dans le cadre de ce plan d’action, plusieurs projets, d’une enveloppe globale de 2,678 milliards de dirhams, seront mis en œuvre avec et ce dans chacun des axes majeurs de la stratégie.

Il s’agit de “Réinventer et structurer l’approche participative”, “Différencier et développer les espaces selon leur vocation”, “Investir et moderniser le cœur du métier du forestier” et enfin “Refonder l’institution et adapter le cadre légal régissant le secteur forestier”.

Selon l’ANEF, après débat et en fin de réunion, le Conseil a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises.

La Centrale Diesel Tan-Tan de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), d’une capacité installée de 115,5 MW, a passé avec succès au mois de février 2023, un audit de certification conformément à la norme ISO 14001-V2015.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet de mise en place du Système de Management de l’Environnement (SME) au niveau des Centrales Turbines à Gaz et Diesel de l’ONEE dans les Régions du Sud du Royaume. Réalisé par un organisme de renommée, l’audit a concerné l’ensemble des processus managériaux, opérationnels et de supports pour toutes les activités de la Centrale Diesel de Tan-Tan.

La réussite de cette opération est le fruit de l’engagement et l’implication du Management et de tous les collaborateurs pour la réalisation des actions visant à réduire l’impact sur l’environnement, à assurer l’usage raisonné des ressources naturelles et à améliorer les performances environnementales conformément aux orientations de l’Office. 

Vivo Energy Maroc et Green Energy Park (GEP), première plateforme en Afrique de recherche et d’innovation en énergie solaire, efficacité énergétique et mobilité durable ont signé, le 20 avril 2023 à Ben Guérir, un Mémorandum d’Accord. A travers ce partenariat, les deux parties s’engagent à coopérer pour l’étude et la mise en œuvre de projets dans les domaines de la transition énergétique et de la mobilité verte. Parmi les projets visés par les partenaires : le déploiement de différentes technologies solaires ainsi que de bornes de rechargement pour véhicules électriques, dont GEP détient une ligne de production industrielle. 

« La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement durable du Groupe Vivo Energy qui vise à favoriser la transition énergétique et à développer la place de la mobilité verte, soit une mobilité pratique respectueuse de l’environnement ainsi que du cadre de vie. Le Royaume du Maroc est à l’avant-garde en la matière. C’est un jalon important pour nous d’accompagner cette vision éco-responsable qui s’inscrit en filigrane dans le développement de toutes nos activités », indique Peyami Oven, Directeur Général de Vivo Energy Maroc. 

Vivo Energy Maroc est pleinement engagée dans une démarche environnementale touchant l’ensemble de son écosystème, notamment son réseau de stations-service, ses dépôts et centres emplisseurs et ses partenaires. Parmi les projets lancés dans le cadre de cette démarche, l’installation d’équipements et de services écoresponsables dans ses stations-service avec pour ambition d’équiper, chaque année, 30 stations Shell de panneaux photovoltaïques couvrant jusqu’à 30% de leurs besoins énergétiques. De même, tous les sites de Vivo Energy Maroc sont certifiés ISO 14001 V.2015, la plus haute norme de management environnemental. L’entreprise dispose aussi d’un plan de reporting des émissions de gaz à effet de serre avec comme objectif de rehausser son ambition et transformer progressivement ses activités en s’attardant sur d’autres aspects environnementaux tels que la gestion des déchets et la gestion de l’eau.

« Le Green Energy Park est un modèle unique en son genre, qui conjugue R&D, formation, et valorisation, dans des secteurs de pointe liés aux énergies renouvelables et à l’économie verte, et nous sommes très heureux aujourd’hui de nous engager avec Vivo Energy Maroc dans un partenariat visant à développer des projets innovants qui contribuent aux efforts de transition énergétique et de réduction de l’empreinte carbone. A travers ce partenariat, Vivo Energy Maroc témoigne son engagement à mettre à contribution son offre de produits et de services, ainsi que sa couverture réseau au service des territoires du Royaume dans le cadre d’une approche de développement durable. Nous pouvons ainsi accélérer le déploiement de solutions énergétiques capables d’accompagner la transition énergétique de notre pays en s’appuyant sur l’expertise d’un acteur majeur de la distribution d’énergie », déclare Mostafa Benzaazoua, Directeur Général du Green Energy Park.

Pionnière en Afrique, le GEP est une plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire présent sur toute la chaîne de valeur de l’innovation verte. Elle a été initiée par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) avec le soutien du ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable et le Groupe OCP. Cette plateforme est la première de tout un réseau de structures de recherche avec notamment le Green & Smart Building Park, dédiée aux bâtiments verts, à l’efficacité énergétique, aux réseaux intelligents et à la mobilité durable, ainsi que le Green H2A, dédié à la thématique actuelle des molécules vertes.

Le partenariat entre Vivo Energy Maroc et le Green Energy Park constitue aussi, un exemple de collaboration entre les plateformes de la R&D et les entreprises pour le développement des solutions de la transition énergétique. La coopération entre les deux partenaires permettra de renforcer les efforts déployés par le Royaume pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable.

Deux protocoles d’accord ont été signés, le 18 avril à Rabat, entre le ministère de l’Industrie et du commerce, la Société financière internationale (IFC), l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) et la société Reciclados, dans le cadre du développement du secteur du textile marocain et l’accompagnement de sa transition énergétique.
Paraphé par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le directeur pour le Maroc et Djibouti de l’IFC, Xavier Reille, et le président de l’AMITH, Anass El Ansari, le premier protocole d’accord porte sur la promotion du développement durable dans le secteur du textile.

Cet accord qui vise la décarbonation et la promotion du secteur marocain du textile et de l’habillement, ainsi que le développement de la production circulaire, permettra de se faire bénéficier des projets stratégiques et transformateurs des services techniques et financiers d’IFC et d’appuyer la sensibilisation et la formation des Petites et moyennes entreprises (PME) aux pratiques de circularité.

Il a aussi pour objectif d’accompagner des entreprises à adopter de nouvelles pratiques commerciales et de nouvelles technologies, notamment à travers des mises à niveau techniques et la réalisation des plans d’expansion et/ou accès au capital, en plus d’encourager des marques internationales à s’approvisionner au Maroc et fournir des financements à des producteurs mondiaux de tissu pour le développent de leurs activités au Royaume.

Signé par M. Mezzour et le directeur général de la société Reciclados, Jordi Bonareu, le deuxième protocole d’accord concerne un projet d’investissement intégré de la société Reciclados, portant sur la création d’une nouvelle unité de fabrication de fils, tissus et vêtements recyclés.

Moyennant un investissement de 695 millions de dirhams (MDH), ce projet permettra la création, à terme, de plus de 6.245 emplois directs et indirects.

S’exprimant à cette occasion, M. Mezzour a mis en exergue l’importance de la signature de ces protocoles dans l’amorçage d’un tournant important dans la mise à niveau du secteur du textile national et son accompagnement en vue de se conformer aux mutations profondes que connaît l’écosystème textile mondial en matière de développement durable.

« L’objectif est d’accélérer la transition vers une industrie textile responsable verte et durable, de gagner en compétitivité et de permettre à nos acteurs industriels nationaux de mieux se positionner par rapport à leurs concurrents », a-t-il souligné, notant qu’il s’agit d’une étape importante pour faire du Maroc un acteur de premier plan dans l’industrie textile mondiale de demain.

Pour sa part, M. Reille a souligné que ce partenariat avec le ministère de l’Industrie et du commerce, l’AMITH et Reciclados Tanger, permettra au Maroc de développer son industrie textile de manière durable, notant que l’IFC est « particulièrement bien positionnée pour aider le Maroc à accéder au capital et à l’expertise dont il a besoin pour assurer la transition vers une production textile à faible émission de carbone et à zéro déchet qui soutient la croissance et l’emploi ».

De son côté, M. El Ansari a relevé l’impératif de mettre en place un modèle de production circulaire afin de passer d’un système de production linéaire à un système qui permet une utilisation plus efficace des ressources, une réutilisation et un recyclage à grande échelle des matériaux, ainsi qu’une réduction de la quantité des déchets.

« C’est pourquoi cette convention tripartite est si importante. En conjuguant les efforts du ministère de l’industrie du commerce, l’AMITH et l’IFC, nous pourrons identifier des projets stratégiques pour le secteur du textile et habillement, et renforcer ainsi notre place dans la chaîne de production mondiale ».

A son tour, M. Bonareu s’est réjoui de la signature de ces protocoles d’accord, fruit d’un travail de plusieurs années, qui permettront de promouvoir davantage le secteur marocain du textile et de l’habillement, faisant part de l’engagement de sa société dans l’accompagnement de la transformation du secteur.

A travers son projet d’investissement, la société Reciclados compte se positionner en tant que leader national dans la fabrication de fils, tissus et vêtements recyclés, pour le marché européen, américain et aussi marocain. 

 La mobilisation des financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique sera au centre des assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tiendront du 22 au 26 mai à Charm el-Cheikh en Egypte.

« Ces assemblées seront une occasion de discuter des défis auxquels l’Afrique est confrontée pour attirer les financements du secteur privé dans les investissements à faible intensité de carbone », a dit le secrétaire général du groupe de la BAD, Vincent Nmehielle, lors d’une conférence de presse, tenue le 20avril en mode virtuel.

L’objectif est de débattre des politiques pratiques que les gouvernements peuvent mettre en œuvre pour éliminer ces goulets d’étranglement.

La thématique de cette année reflète l’urgence croissante exprimée par les dirigeants africains pour une accélération marquée des efforts visant à limiter, d’ici 2100, l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, a affirmé M. Nmehielle.

Ainsi, ces assemblées annuelles seront un rendez-vous décisif pour attirer les investissements des acteurs privés vers le secteur de l’énergie propre en Afrique.

Le programme des assemblées annuelles de la BAD prévoit la tenue de réunions statutaires, ainsi que des événements ou des ateliers liés au savoir en rapport avec le thème général retenu.

Par ailleurs, les gouverneurs participeront à un dialogue de haut niveau avec le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Ce dialogue portera sur la transformation actuelle de l’architecture financière internationale et sur la manière dont cette évolution peut modifier le rôle essentiel des institutions multilatérales de développement, par exemple la BAD, s’agissant notamment de l’assistance et des prêts offerts aux pays en développement.

Ces assemblées seront aussi marquées par le lancement de la publication phare de la BAD, son rapport 2023 sur les Perspectives économiques en Afrique.

Il s’agit de l’évènement le plus important de la Banque qui réunit chaque année environ 3.000 participants, dont les principaux responsables des organismes de développement bilatéraux et multilatéraux, les universitaires de renom et les représentants des organisations non gouvernementales, de la société civile et du secteur privé.

Cette édition sera la 58ème assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et la 49e du Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel de la Banque.

La stratégie du royaume pour la diversification des ressources énergétiques est bien lancée, si bien qu’il se positionne aujourd’hui parmi les leaders sur le continent africain, en ce qui concerne la production d’électricité, en particulier depuis l’éolien et le solaire.

Selon les données du rapport «  Elecricity Global Review 2023 », réalisé par l’institut Ember spécialisé dans le secteur énergétique, le Maroc occupe la 2e position en Afrique, où sa production électrique via l’éolien et le solaire est de 17 %, devançant ainsi le Kenya (16%). La première place revient à la Namibie, dont la production énergétique via les sources renouvelables est de 25 %.

Néanmoins, le rapport de l’institut Ember indique que le continent africain reste à la traîne par rapport au reste du monde en ce qui concerne le développement et le déploiement des solutions énergétiques renouvelables.

La part de la croissance de la demande d’électricité en Afrique est satisfaite par des sources propres. Celle-ci a pratiquement doublé, passant de 23 % pour la période 2008-2015 à 61 % en 2015-2022. Au Moyen-Orient, en revanche, la montée de l’énergie propre n’a pu répondre qu’à 14 % de l’augmentation de la demande d’électricité au cours de la période 2015-2021, bien qu’au cours des sept années précédentes, il n’y ait eu aucune croissance nette de la production d’énergie propre.

Le gouvernement est conscient des voies légales et judiciaires auquel est soumis le dossier de la société “Samir”, espérant que ce dossier soit réglé dans les plus brefs délais, a souligné, le 20 avril à Rabat, le porte-parole du gouvernement.

M.Baitas, qui répondait aux questions des journalistes lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, a indiqué que le gouvernement, qui soutient la relance de cette importante installation nationale, fera son possible au niveau organisationnel et institutionnel pour atteindre ce but et permettre à cette société de contribuer à nouveau à la production nationale.

Dans la même veine, M. Baitas a souligné l’importance de l’action entreprise par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, précisant qu’à ce jour, une somme de 5,2 milliards de dirhams leur a été versée.

Cette subvention n’a pas été accordée aux « propriétaires de parcs de véhicules et d’entreprises, mais a été octroyée aux personnes qui transportent pour le compte de tiers », a-t-il fait savoir, ajoutant que ces mesures visent à maintenir le contrôle des prix des produits de base et des denrées alimentaires.

Le développement du partenariat dans les domaines de l’environnement et de l’énergie a été, le 26 avril à Rabat, au menu des entretiens de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, avec le président de la Chambre des députés de la République dominicaine, Alfredo Pacheco, actuellement en visite dans le Royaume.

A l’issue de ces entretiens, Mme Benali a précisé que cette rencontre a été l’occasion de mettre en avant les avancées réalisées par le Royaume dans le domaine de l’environnement, notamment en matière d’énergies renouvelables.

“Cette rencontre a été aussi une occasion de discuter du partenariat avec la République Dominicaine en matière d’environnement, vu que les deux pays font face à de nombreux obstacles liés aux changements climatiques à l’instar des pays du Sud“.

Selon la ministre, cette réunion a permis, en outre, de jeter la lumière sur les avancées du Maroc et de la République dominicaine en matière d’énergie et de discuter des moyens de développer une coopération entre les ministères chargés des questions environnementales dans les deux pays pour mettre un terme à la dépendance aux combustibles fossiles.

“La délégation dominicaine a fait part de son intérêt pour l’expérience marocaine en matière de développement des énergies renouvelables et d’électrification“, a fait savoir Mme Benali, rappelant, dans ce sens, les projets du Maroc dédiés à la production d’énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, l’objectif fixé étant de porter la part des énergies renouvelables à au moins 52% du mix énergétique, ainsi que l’intégration du marché mondial de l’électricité par les énergies renouvelables.

Elle a par ailleurs indiqué que les provinces du Sud regorgent d’un énorme potentiel de projets énergétiques pour réduire la facture en matière d’énergie, tout en mettant en avant l’importance de la transition énergétique et du développement durable dans le cadre de l’action climatique.

Le groupe Abu Dhabi National Energy Company PJSC (Taqa) et Octopus Energy Group vont investir respectivement 25 millions de livres sterling (GBP) et 5 millions GBP dans le projet d’énergie renouvelable “Xlinks” relatif à la mise en place de câbles sous-marins entre le Maroc et le Royaume-Uni.

“Xlinks First Limited a franchi une première étape cruciale en clôturant avec succès son nouveau cycle de financement du développement, qui a permis de lever 30 millions GBP. Cet investissement intervient après avoir obtenu 25 millions de GBP d’investissement de la part de Taqa, l’une des plus grandes sociétés de services publics intégrées cotées en bourse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et 5 millions de GBP de la part d’Octopus Energy Group, une entreprise mondiale de technologie énergétique”, indique-t-on dans un communiqué conjoint.

A travers cet investissement, Taqa et Octopus valident le projet de Xlinks relatif à la mise en place des câbles sous-marins à courant continu haute tension (CCHT), les plus longs au monde, entre le Royaume-Uni et le Maroc, en passant par le Portugal, l’Espagne et la France, dans le cadre du projet d’énergie Maroc – Royaume-Uni, souligne la même source.

“L’ambition de Xlinks est de fournir aux ménages britanniques une énergie sûre, abordable et verte tout au long de l’année. Grâce à cet investissement et au soutien de nos partenaires TAQA et Octopus, ainsi qu’au soutien des gouvernements britannique et marocain, nous faisons un pas en avant vers la réalisation de cette ambition. L’énorme potentiel du projet Maroc – UK Power aidera le Royaume-Uni à accélérer sa transition vers des sources d’énergie propres, à accroître la sécurité énergétique et à réduire les factures des consommateurs“, a déclaré le PDG de Xlinks, Simon Morrish, cité dans le communiqué.

Pour sa part, le PDG et directeur général du groupe TAQA, Jasim Husain Thabet, a indiqué qu’ “en tant que champion de l’énergie et de l’eau à faible teneur en carbone, l’investissement de TAQA dans le projet Xlinks montre que nous sommes déterminés à contribuer à la réduction des émissions tout en maintenant la sécurité de l’approvisionnement énergétique dont dépendent les sociétés. Nous travaillons déjà sur un projet sous-marin CCHT à grande échelle à Abu Dhabi, et nous possédons et exploitons l’une des plus grandes centrales solaires photovoltaïques au monde. Cet investissement nous offre la possibilité d’apporter notre expertise en matière d’infrastructure et d’énergie renouvelable au profit du Royaume-Uni et du Maroc”.

Greg Jackson, PDG et fondateur d’Octopus Energy Group, a déclaré, lui, que “ce partenariat entre Xlinks, TAQA et Octopus nous permet de faire avancer l’un des projets énergétiques les plus visionnaires au monde (…) Il s’agit d’une nouvelle industrie mondiale, et le Royaume-Uni et ses partenaires peuvent être les premiers à la mettre en œuvre, contribuant ainsi à faire de la Grande-Bretagne un leader dans la transition vers des énergies renouvelables à faible coût – réduisant les factures, alimentant l’industrie et créant des emplois verts tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger”.

Xlinks devrait fournir au Royaume-Uni 3,6 GW d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables (8 % des besoins actuels du pays), une quantité suffisante pour alimenter sept millions de foyers britanniques d’ici à la fin de la décennie.

L’électricité sera produite dans la région de Guelmim Oued Noun, à travers une installation d’une capacité de 10,5 GW composée de parcs solaires et éoliens, soutenue par un stockage en batterie de 20 GWh/5 GW. L’installation sera connectée au réseau électrique britannique dans le Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, par le biais de quatre câbles CCHT sous-marins de 3 800 km, qui seront fabriqués au Royaume-Uni.

Ce projet s’appuiera sur l’expertise du Maroc en matière d’énergies renouvelables, tout en soutenant son rôle de leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, en valorisant davantage ses ressources naturelles et en renforçant sa stratégie d’exportation d’énergies renouvelables.

Le projet permettra, en outre, de créer environ 10.000 emplois au Maroc pendant la phase de construction et entraînera d’importants investissements directs étrangers dans le pays, conclut le communiqué.

L’Agence nationale de développement des biotechnologies (NABDA), Rahad Global Investment Limited, filiale nigériane de la société marocaine RVD Equipment Industries, et NNPC Energy Services Limited ont signé, récemment à Abuja, un protocole d’accord tripartite sur le déploiement de la biotechnologie dans l’industrie pétrolière.

En vertu de ce protocole d’accord, les trois organismes vont s’associer pour utiliser la biotechnologie afin de résoudre les problèmes persistants de l’industrie pétrolière nigériane en amont et en aval, rapporte l’Agence de presse du Nigeria (NAN).

NABDA, Rahad et NNPC-EnServe ont formé ce partenariat pour l’application des outils biotechnologiques au nettoyage des réservoirs de pétrole, à la récupération du pétrole brut et de la paraffine et à l’assainissement des sols contaminés par le pétrole, fait savoir NAN.

Le directeur général de NABDA, Abdullahi Mustapha, a déclaré que l’utilisation des outils biotechnologiques permettait de résoudre les problèmes dans le secteur de l’industrie pétrolière. Il a ajouté que cela faisait partie des mesures visant à renforcer le rajeunissement de l’économie et la durabilité de l’environnement, relevant que « NABDA est chargée de l’application de la biotechnologie dans le pays ».

« Des chercheurs de NABDA travaillent avec Rahad Global Investment Limited pour mettre au point cette technologie, tandis que les services énergétiques de NNPC-EnServe sont responsables de la mise en œuvre ».

M.Mustapha a révélé que NNPC était le gardien du parc de réservoirs, de l’exploration pétrolière, entre autres, et qu’il était donc nécessaire de conclure un accord tripartite.

« Grâce à l’application de la biotechnologie, le sol sera régénéré là où l’exploration a eu lieu et la paraffine sera récupérée, au lieu de détruire l’environnement où des produits chimiques ont été utilisés ».

Pour sa part, la directrice générale de NNPC-EnServe, Sophia Mbakwe, a déclaré qu’il y avait des rôles à jouer pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’atteinte à l’environnement.

Elle a souligné que la mise en œuvre de l’accord consiste à s’assurer que l’assainissement et le nettoyage du parc de réservoirs étaient correctement effectués conformément au calendrier qui serait arrêté par l’équipe.

Mme Mbakwe a précisé que les activités décrites dans l’accord constituaient un processus continu permettant de préserver la sécurité de l’environnement et de garantir l’absence de dommages pour les personnes.

« Il s’agit également de s’assurer que le sol conserve sa richesse telle qu’elle était auparavant ».
Elle a rappelé, par la même occasion, que le protocole d’accord entre NABDA et Rahad était fondé sur le protocole d’accord signé en octobre 2021 entre le Nigeria et le Maroc pour la recherche et le développement de produits et de processus biotechnologiques

« Dans le même ordre d’idées, notre protocole d’accord tripartite impliquant NABDA, Rahad et NNPC-EnServe est conçu pour parvenir à la domestication, au déploiement et à la commercialisation d’outils biotechnologiques dans le nettoyage des parcs de stockage, la récupération du pétrole brut et de la paraffine, la remédiation des sols contaminés par le pétrole, entre autres ».

De son côté, le PDG de Rahad Global Investment Limited, Driss Chbihi, s’est dit ravi de découvrir l’excellente capacité et le savoir-faire de NABDA en matière de biotechnologie.

M.Chbihi a déclaré que cela permettrait au Nigeria, première puissance pétrolière africaine, d’être le premier pays à réduire de près de 90% les rejets pétroliers qui polluent les sols et les nappes phréatiques.

Il a souligné que le Nigeria serait le premier pays à généraliser le traitement des déchets pétroliers par des biotechnologies non polluantes à l’échelle nationale.

Il a ajouté que le Nigeria remplacerait aussi progressivement les techniques mécaniques et chimiques qui entraînent des rejets polluants.

« Cela créera des centaines d’emplois grâce à la domestication progressive de cette technologie et générera des revenus importants au Nigeria grâce à la bioremédiation qui fait partie intégrante de la solution de ce projet ».

« Cet ensemble de revenus, d’emplois, de dépollution, de bio et de haute technologie fera de ce projet une vitrine de la maîtrise technique au niveau international ».