L’expertise du Maroc en matière des énergies renouvelables le place dans une forte position stratégique sur la scène continentale et mondiale, a affirmé, le président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), Mustapha Bakkoury.

Dans une interview au mensuel économique « Vietnam Economic Times » (VET), dans sa livraison du mois d’août, M. Bakkoury a indiqué que Masen, chargée de mettre en œuvre la vision Royale en matière des énergies renouvelables, a développé un ensemble complet de meilleures pratiques, notamment environnementales et sociales.

Avec l’essor du développement technologique, l’Agence est en mesure d’identifier les configurations technologiques les meilleures et les plus innovantes pour générer l’électricité la plus utile pour le réseau électrique national, a-t-il souligné, ajoutant que la diversification des sources d’énergie renouvelables dans le mix énergétique national permet une production d’électricité flexible qui peut être adaptée à la demande des consommateurs tout en optimisant le coût par kWh.

M. Bakkoury a de même noté que Masen, qui tire le meilleur parti des sources disponibles et choisit la configuration technologique la plus adaptable aux besoins identifiés, s’est fixée un objectif ambitieux de capacité solaire installée de 2.000 MW d’ici 2020, d’une capacité éolienne installée de 2.000 MW et d’une capacité hydro-électrique installée minimale de 2.000 MW.

Il a, dans ce sens, souligné que Masen a pris des mesures concrètes et spécifiques pour atteindre ses objectifs, notamment à travers le complexe solaire Noor Ouarzazate, le plus grand du genre au monde.

Pour ce qui est du Vietnam, le responsable marocain a estimé que ce pays d’Asie du Sud-Est dispose d’un potentiel important pour développer les énergies renouvelables, relevant que pour stimuler les projets d’énergie durable, des aspects clés, y compris un cadre institutionnel et juridique approprié, sont nécessaires.

 

 

Le Wali de la région de Casablanca-Settat a récemment donné le coup d’envoi des travaux de raccordement aux réseaux d’eau potable et d’assainissement liquide des douars Lahfaya et Laamamra, relevant de la Commune urbaine de Bouskoura, et ce dans le cadre de la convention du Fonds d’équipement communal (FEC) et un partenariat entre la commune de Bouskoura, l’Autorité délégante, la province de Nouaceur et Lydec.

D’un coût global de 44,2 MDH TTC, ce projet s’inscrit dans le cadre du programme INDH-Inmae mis en place par Lydec et vise à alimenter les deux douars en eau potable et en assainissement liquide.

Dans le cadre de ce partenariat, Lydec procédera à la réalisation d’un réseau de 28,7 km, pour alimenter 1.691 foyers en eau potable, et d’un réseau d’assainissement liquide d’environ 10 km ainsi que 8 fosses septiques au profit de 871 foyers.

Le coup d’envoi des travaux a été donné par une délégation présidée par le wali de la Région de Casablanca-Settat, en présence du gouverneur de la province de Nouaceur, des présidents des communes de Bouskoura et de Dar Bouazza ainsi que les représentants de Lydec et différents partenaires.

Pour rappel, dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par le Roi Mohammed VI en mai 2005, Lydec a mis en place le projet INDH-Inmae.

Un accord-cadre a été signé, à cet effet, le 13 septembre 2005, entre la Wilaya de la région, l’Autorité délégante et le ministère de l’Intérieur. Le projet INDH-Inmae vise à apporter l’accès à domicile aux services d’eau potable et d’assainissement liquide au profit des quartiers d’habitat informel du Grand Casablanca, maintenus sur place sur décision des autorités.

Bonne nouvelle pour les utilisateurs des voitures propres. En effet, le réseau de bornes de recharge se voit renforcer avec 20 bornes de recharge Tanger-Agadir qui sont désormais opérationnelles. C’est en tout cas la confirmation faite par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) récemment.

Qualifié par celui-ci comme le premier réseau de bornes de recharge développé et implanté au Maroc, ce projet a été effectué en partenariat avec Autoroutes du Maroc et Schneider Electric. L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles affirme qu’un nouveau cap a été franchi à travers cette initiative. Dans le détail, des points de recharge de 22kW sont donc disponibles aux utilisateurs des véhicules électriques dans les différentes stations des autoroutes du Maroc.

Dans ce sens, plus de 1200 km sont couverts par les bornes de recharge dans les deux sens du trafic, assure la même source. Les utilisateurs peuvent donc recharger leurs véhicules sur des bornes Schneider Electric équipées de deux prises chacune. Ils ont aussi la possibilité d’effectuer le rechargement simultané de deux véhicules à 22kW sur chaque prise. «Dans la pratique, il a fallu seulement une heure pour recharger à 90% une Renault Zoé de 150km d’autonomie», assure l’IRESEN.

Cette démarche vise à encourager la mobilité électrique au Maroc et permet entre autres de démarrer les activités de recherche de l’institut sur l’impact des recharges sur le réseau, la gestion de la recharge et le comportement des utilisateurs. Dans cette perspective, l’institut a pour ambition de lancer prochainement, en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), des projets pilotes similaires dans d’autres villes du Maroc.

Ainsi, le réseau sera élargi à d’autres stations dans les prochaines semaines pour comprendre Mnasra Petrom, Imintanout Afriquia ou encore Argana Winxo. Notons qu’actuellement les bornes en service en direction de Tanger vers Marrakech comptent par exemple Asilah Afriquia, Bouznika Shell, Settat Afriquia, Benguerir Shell et Targa Afriquia. Par ailleurs, les bornes en service en direction de Marrakech vers Tanger sont Sidi Bou Othmane Afriquia, Berrechid Afriquia, Kenitra Shell, Larache Afriquia, ou encore Melloussa Shell.

 

Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), a remporté le 5 Juin 2018 le prix « Executive of the Year » des Prestigieux Africa Awards 2018 organisés par Oil and Gas Council les 5 et 6 juin 2018 à Paris.

Le Oil and Gas Council, est une plateforme d’échange qui réunit les principaux acteurs du secteur pétrolier et gazier au niveau mondial, notamment à travers l’organisation annuelle de l’Africa Assembly.

Les nominés pour cet award étaient Mme Amina Benkhadra , M. Mamadou Faye, Directeur Général de Petrosen, M. Paul Welch Directeur Général de SDX Energy et M. Mamadou Fall Kane Député Secrétaire Permanent de COS-PETROGAS.

 

Le Conseil ministériel qui s’est tenu le 20 août à Rabat sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, a nommé un certain nombre de Hauts responsables conformément aux dispositions de l’Article 49 de la Constitution.

Ainsi, M. Abdellatif Bardach a été nommé Directeur Général de la nouvelle agence de régulation du secteur de l’électricité. M. Bardach a été nommé à l’initiative de M. Aziz Rabbah, ministre de l’Energie, des Mines et Développement Durable.

M. Bardach a été Responsable de la politique de gestion du Parc de production de l’énergie électrique de l’ONEE-Branche Electricité.

La secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, a de nouvelles ambitions concernant la mise en œuvre prochaine de la Stratégie nationale du développement durable (SNDD).

Mme Nezha El Ouafi a étalé quelques propositions qui lui semblent importantes à prendre en considération à partir de juin 2019, date réglementaire à partir de laquelle toutes les politiques publiques devront intégrer et prendre en compte la SNDD 2030, conformément à l’article 16 de la loi 99.12 formant Charte nationale pour l’environnement et le développement durable.

Selon elle, les priorités du Plan de l’exemplarité de l’État 2019-2021 -un des trois niveaux retenus dans le cadre conventionnel de mise en oeuvre de la SNDD- devront porter sur l’encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies de la gestion rationnelle de l’énergie (efficacité énergétique) et des ressources en eau.

Pour l’énergie, la gestion rationnelle devra se faire à travers la réduction de la consommation d’énergie au kilowattheure avec des objectifs respectifs de moins 5% en 2019, de moins 10% en 2020 et de moins 20% en 2021. Tandis que pour l’eau, la rationalisation devra passer par l’irrigation au goutte à goutte pour les espaces verts, et ce afin de réduire la consommation par mètre cube à moins de 10% en 2019, à moins de 20% en 2020 et à moins de 30% à l’horizon 2021.

En matière de mobilité durable, la secrétaire d’État chargée du Développement durable a proposé d’augmenter de 30% la part des voitures écologiques (hybrides ou électriques) dans le parc de l’État à l’horizon 2021, ce qui permettra de réduire la consommation de carburant d’environ 10% en 2020 et de près de 15% en 2021. S’agissant de la gestion des déchets, elle a préconisé que le tri des déchets à la source soit institué au niveau de toutes les administrations, qui se verront fixé l’objectif de parvenir à un taux de tri de 30% en 2019 et de 90% en 2021.

En plus de ces propositions, Nezha El Ouafi a présenté l’état d’avancement de la mise en œuvre de la SNDD aux membres du gouvernement. Elle leur a notamment rappelé que lors de la première réunion du comité de pilotage, tenu le 22 novembre 2017 sous la présidence du chef de gouvernement, une feuille de route de la mise en œuvre de la SNDD a été partagée avec les secrétaires généraux des 22 départements ministériels concernés.

Cette feuille de route a porté sur 21 Plans d’action du développement durable (PADD) sectoriels et un Plan d’action transversal relatif à la mise en œuvre du volet Exemplarité de l’État (PADD-EE). Elle a également révélé que lors de la deuxième réunion du comité de pilotage, tenue sous sa présidence le 15 mai dernier, 19 PADD ont été validés ainsi que celui de l’Exemplarité de l’État. Tous les participants ont été invités à prioriser les actions de leurs PADD respectifs et d’envoyer les indicateurs au ministère de l’Économie et des finances pour les intégrer à la planification trisannuelle 2019-2021.

Le Secrétariat du partenariat énergétique maroco-allemand (Parema) a organisé, du 16 au 19 juillet 2018 à Rabat, une école d’été portant sur «l’implication de la société civile dans la transition énergétique».

Cette initiative a réuni une trentaine de participants représentant les organisations de la société civile marocaine (OSC), mobilisées dans la lutte contre le changement climatique, conscientes du potentiel que recèlent les énergies renouvelables et désireuses de participer au processus de mise en œuvre de la transition énergétique marocaine.

L’objectif étant de renforcer les capacités des organisations de la société civile autour de la thématique de l’énergie et de la politique de l’énergie au Maroc, en les sensibilisant.

Cette école d’été a été également l’occasion pour consolider les relations «entre les acteurs de la société civile marocaine et leurs homologues allemands et étrangers, grâce à l’engagement de l’ONG Germanwatch e.V, qui œuvre pour la justice globale et la conservation des moyens d’existence, et qui a assuré la modération de l’école d’été, en étroite collaboration avec les équipes du secrétariat Parema et les experts nationaux et internationaux mobilisés».

En 20 ans, l’électrification au Maroc a fait « des bonds de géant » jusqu’à assurer une couverture quasi-totale du territoire et permettre au pays d’apparaître comme un « pionnier » des énergies renouvelables en Afrique, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Le Maroc est un “modèle de réussite” dans la marche vers l’électrification du continent africain d’ici à 2023 et il représente, à ce titre, un “exemple” qui pourrait inspirer d’autres pays, lit-on sur le site électronique de la BAD.

Pour la Banque panafricaine, “la prouesse est d’autant plus notable que la demande en électricité n’a cessé de croître dans le pays, de 6 à 7 % par an en moyenne ces vingt-cinq dernières années”.

La BAD souligne ensuite qu’en moins de 20 ans, le Maroc a accompli des progrès extraordinaires pour électrifier l’ensemble du pays, notamment les régions rurales. L’électrification rurale du pays, précise-t-on, est ainsi passée de 18 % au milieu des années 1990 à quasi 100 % aujourd’hui.

En effet, grâce à son ambitieux Programme d’électrification rurale global (PERG) auquel la Banque a contribué avec un financement de 155 millions d’euros, le Maroc a relevé le défi d’électrifier près de 100 % des zones rurales. Fin 2017, ce sont quelque 12,7 millions de Marocains qui avaient été raccordés au réseau grâce au PERG, lancé en 1995, ajoute la Banque. Le PERG, nuance-t-on, n’est pas le seul chantier colossal que le Maroc a lancé avec le soutien de la BAD dans le but de renforcer l’offre nationale en électricité et de diversifier son bouquet énergétique.

“Interconnexions électriques transnationales, développement de centrales, pari sur les énergies renouvelables, souci d’efficacité énergétique… Le Royaume ne ménage pas ses efforts”, énumère la Banque panafricaine. A cet égard, la BAD revient sur l’interconnexion sous-marine Maroc-Espagne, soulignant que déjà connecté à l’Espagne par des câbles sous-marins, le Maroc a décidé d’une deuxième interconnexion électrique, avec comme objectif de ce projet qui s’est étalé sur 2002-2006 de doubler la capacité de transit de l’interconnexion entre les deux pays et ainsi la faire passer à 1.400 MW.

Par ailleurs, la BAD s’attarde également sur la centrale de Ain Béni Mathar qui est une centrale à cycle combiné utilisant à la fois le gaz naturel et l’énergie solaire, d’une capacité de 472 MW. Fait notable, ce projet a été la toute première expérience dans l’énergie solaire de la BAD qui a agi en partenariat avec le Fonds pour l’environnement mondial et l’Office national de l’électricité (ONE) du Maroc. La BAD s’arrête, en outre, sur le projet NOOR, “la plus grande centrale solaire à concentration au monde”, auquel la Banque a apporté un “financement de 365 millions d’euros”.

Inauguré en 2016 et d’une capacité de 160 mégawatts, le complexe Noor I est la plus grande centrale solaire à concentration d’Afrique. Noor I, c’est plus de 500.000 miroirs reflétant le soleil et alignés sur 460 hectares, soit l’équivalent de… 600 terrains de football, souligne la BAD.

Depuis, deux autres centrales thermo-solaires, Noor II et Noor III, ont été mises en chantier et devraient entrer en service d’ici à la fin 2018, avec une capacité totale de 350 MW, ajoute la Banque, poursuivant qu’une quatrième centrale de 70 MW est également en cours de construction, ce qui portera la capacité totale de l’ensemble du complexe de Noor Ouarzazate à 580 M, poursuit la BAD.

Sur un autre registre, la Banque note que le Maroc s’est lancé, voilà plus d’une décennie, dans un ambitieux programme de renforcement et de diversification de son énergie. Le pays, qui a d’ailleurs abrité le sommet de la COP22 à Marrakech en 2016, a mis le cap sur les énergies renouvelables et entend couvrir 52 % de ses besoins grâce à elles d’ici à 2030, conclut la BAD.

Après le premier atelier de sensibilisation autour de la thématique du bâtiment, le Ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable a organisé, le 16 juillet 2018, en partenariat avec l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), un deuxième atelier thématique sur l’efficacité énergétique dans l’industrie – Expériences réussies et dispositifs d’accompagnement.

Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre d’une série d’ateliers thématiques organisés pour promouvoir l’efficacité énergétique dans les secteurs clés de l’économie nationale, discuter et débattre les éventuelles opportunités du développement de l’efficacité énergétique et pour échanger les expériences en la matière entre les différents acteurs.

En effet, le secteur de l’industrie représente plus de 21% de la consommation énergétique nationale avec un fort potentiel d’économie d’énergie. Cet atelier de sensibilisation à l’efficacité énergétique dans l’industrie a été destiné à l’ensemble des acteurs du secteur de l’industrie. Il a été constitué de plusieurs panels techniques dédiés aux principales mesures d’efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie. Ces panels ont ciblé les industriels et ont porté sur la présentation des outils et méthodes d’économie d’énergie, les mesures et actions d’efficacité énergétique préconisées, ainsi que les mécanismes de financements existants ou recommandés par l’AMEE. Ils ont permis en outre d’apporter des solutions probantes à la lutte contre les changements climatiques et l’amélioration de la compétitivité industrielle. Une session dédiée au benchmark international sur les meilleures pratiques, et une autre dédiée aux mécanismes de financement de l’efficacité énergétique dans l’industrie, ont été assurées par des experts de renom.

 

Le groupe Engie, à travers sa filiale Ausar Energy, va commencer dans les prochaines semaines l’installation de 8 centrales solaires hybrides d’une capacité globale de 2,2 mégawatts au Gabon.

Le projet a fait l’objet d’un accord de partenariat signé dernièrement entre le Groupe français et la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

L’accord vise à renforcer les capacités énergétiques du Gabon et contribuera à matérialiser la volonté du gouvernement gabonais de promouvoir le solaire.

Le projet permettra ainsi d’économiser «un million de tonnes de litres de fuel par an, soit 2 600 tonnes de CO2 et réduire les coûts de production de 30%».

Le Groupe français Engie indique que cette opération répond à sa stratégie de favoriser la production et la distribution en Afrique, des centrales centralisées d’électricité à base d’énergies renouvelables et permettre aux localités non raccordées d’accéder à l’énergie.