Le nombre d’emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde a atteint 12 millions l’année dernière, contre 11,5 millions en 2019, selon un nouveau rapport publié jeudi par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT).

La 8ème édition du rapport Énergies renouvelables et emplois : Revue annuelle 2021, confirme que « COVID-19 a causé des retards et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, dont les répercussions sur les emplois varient selon le pays et l’utilisation finale, dans les différents segments de la chaîne de valeur ».

« Alors que le solaire et l’éolien ont continué de dominer la croissance mondiale de l’emploi dans le secteur des énergies renouvelables, à raison d’un total de 4 millions et 1,25 million d’emplois respectivement, le segment des biocarburants liquides a diminué à mesure que chutait la demande de carburants de transport. Les ventes d’éclairage solaire hors réseau ont souffert, mais les entreprises ont réussi à limiter les pertes d’emplois » fait observer le document.

En 2020, la Chine représentait 39 % des emplois liés aux énergies renouvelables dans le monde, suivie du Brésil, de l’Inde, des États-Unis d’Amérique et des membres de l’Union européenne, précise la même source, notant que « de nombreux autres pays créent également des emplois dans les énergies renouvelables. Tel est le cas du Viet Nam et de la Malaisie, qui sont des exportateurs solaires photovoltaïques essentiels ; de l’Indonésie et de la Colombie, qui possèdent de grandes chaînes d’approvisionnement agricoles pour les biocarburants ; et du Mexique et de la Fédération de Russie, où l’énergie éolienne est en pleine croissance ».

En Afrique subsaharienne, les emplois dans le domaine solaire s’accroissent dans plusieurs pays comme le Nigeria, le Togo et l’Afrique du Sud, souligne le rapport.

« La capacité des énergies renouvelables à créer des emplois et à atteindre les objectifs climatiques ne fait aucun doute. À l’approche de la COP26, les gouvernements doivent revoir à la hausse leur ambition d’atteindre le zéro émission nette », a déclaré Francesco la Camera, directeur général de l’IRENA, cité par un communiqué. « La seule voie possible consiste à augmenter les investissements dans une transition juste et inclusive, et en récolter tous les avantages socio-économiques tout au long du chemin.», a-t-il ajouté.

« Le potentiel des énergies renouvelables à générer des emplois décents montre clairement que nous n’avons pas à choisir entre la durabilité environnementale d’une part, et la création d’emplois d’autre part. Les deux peuvent aller de pair », a déclaré, pour sa part, le directeur général de l’OIT, Guy Ryder.

Agadir : Départ du Rallye « Solar Challenge Morocco 2021 »

Le Rallye “Solar Challenge Morocco 2021” a pris le départ le 25 octobre depuis le stade Adrar d’Agadir en présence de plus de quatre cents participants.

Organisée par l’agence Classic Events en collaboration avec l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) et avec l’accompagnement du Centre Régional d’Investissement Souss-Massa (CRI/SM), cette grande manifestation des transports utilisant l’énergie solaire, réunit sept équipes universitaires provenant des Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Estonie, Suède et du Maroc.

Chacune des équipes participantes aura à cœur de prendre le volant de son véhicule solaire, construit conformément au règlement du Bridgestone World Solar Challenge, pour parcourir 2500 kilomètres en cinq étapes depuis les routes asphaltées d’Agadir aux splendides montagnes de l’Atlas pour rencontrer les fabuleux bivouacs du désert de Merzouga, selon les organisateurs.

Le temps cumulé des cinq étapes définira le vainqueur de ce rallye solaire qui sera annoncé lors d’une cérémonie de remise des prix vendredi prochain à Agadir.

Mohcine Ben Mezienne, chef de département de communication et de veille technologique à l’IRESEN a indiqué que l’Institut est fier de prendre part à l’organisation de cette course unique en son genre au Maroc, notant que cette manifestation est un important challenge qui réunit des étudiants qui ont réussi à développer des prototypes très impressionnants .

Selon le CRI/SM, cet événement aura plusieurs retombées économiques. Ainsi une grande partie du budget de l’organisation du “Solar Challenge Morocco 2021 “, estimé à 12 millions de dirhams, est directement investie dans les régions hôtes de l’événement.

En effet, les organisateurs ont fait exclusivement appel à des sociétés, des prestataires et des artisans de la région de Souss-Massa ce qui contribuera à la dynamisation de plusieurs secteurs à savoir : le tourisme, la location de voiture, l’artisanat, la confection textile, l’assurance, l’événementiel et l’animation.

Également, des séances B to B et mises en relation d’affaires sont prévues lors de cette manifestation ainsi que des rencontres entre les universités marocaines et étrangères participantes au rallye pour un partage des connaissances, un échange d’expériences et une analyse des futures pistes de collaboration à savoir les programmes d’échanges possibles.

Une rencontre axée sur l’accompagnement des industriels de la région de Fès-Meknès pour améliorer leur efficacité énergétique, a été organisée, le 22 octobre à Fès, visant à permettre aux entreprises de la région de s’informer sur les offres d’accompagnement et de financement des principaux acteurs en la matière.

Cette table-ronde, initiée par le Centre Régional d’Investissement (CRI) Fès-Meknès et animée par un panel d’experts et de professionnels, s’inscrit dans la lignée des partenariats stratégiques, noués par le CRI Fès-Meknès notamment avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (l’AMEE) en février dernier et qui se sont concrétisés par un appel à manifestation d’intérêt.

S’exprimant à cette occasion, le directeur général du CRI Fès-Meknès, Yassine Tazi, a fait savoir que la question de l’efficacité énergétique fait partie des grandes orientations de la nouvelle stratégie énergétique nationale et constitue l’un des piliers du modèle de développement économique que le Maroc souhaite mettre en place afin de réduire sa dépendance énergétique.

La nouvelle stratégie de relance industrielle a encouragé les industries nationales à produire “propre” pour positionner le Maroc en tant que base industrielle décarbonée et circulaire, a-t-il ajouté relevant que la décarbonation de l’industrie est un levier important de compétitivité à l’international, notamment sur le marché européen.

“En inscrivant nos industries dans le processus de décarbonation, nous permettrons à nos exportations de se conformer aux exigences de ce partenaire important qui est en passe d’instaurer, la taxe carbone à ses frontières”.

Le directeur général du CRI a également mis en valeur l’offre d’énergie verte à un prix compétitif dont dispose la région de Fès-Meknès, notant que l’adoption de cette stratégie à grande échelle, permettra à la région de drainer de nouveaux métiers en amont et en aval et de nouveaux écosystèmes industriels.

Il s’agit d’une occasion pour les industriels de la région particulièrement les plus énergivores, de s’ouvrir sur de nouvelles perspectives, en érigeant la valorisation des déchets et l’efficacité énergétique en atouts pour améliorer leur compétitivité et accroître leurs parts de marché.

De son côté, le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a souligné l’importance du processus de décarbonation et les outils d’accompagnement mis en place tout en faisant état des énormes potentialités qu’offre la région de Fès-Meknès en termes d’efficacité énergétique, mobilité durable, énergie verte et économie circulaire.

Il a de même mis l’accent sur les lignes et le guide de financement dédiés à l’économie verte, estimant “judicieux” de décarboniser les entreprises pour les rendre plus compétitives.

Cette rencontre a été une opportunité pour les opérateurs économiques de la région de débattre et d’échanger autour de la transition énergétique, dans le but de s’informer notamment sur les aspects réglementaires et financiers, et de découvrir des solutions à même de réduire significativement leurs factures énergétiques.

Lydec, déjà reconnue «Top Performer RSE» à l’échelle nationale, a obtenu une nouvelle reconnaissance internationale de sa démarche RSE.

Lydec s’est ainsi hissée à la 4ème place du palmarès 2021 «Best Emerging Market Performers» de l’agence de notation extra-financière Vigeo Eiris. Depuis 2017, Lydec fait partie de ce palmarès qui rassemble 100 entreprises dont les démarches RSE sont les plus avancées parmi un univers composé, cette année, de 843 entreprises opérant dans 36 secteurs et issues de 31 pays émergents ou en développement. Le score ESG global de Lydec (portant sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) est en constante progression. Avec cette nouvelle distinction à l’international, Lydec se mesure ainsi à des filiales de grands groupes internationaux (EdP, Enel, Engie…) qui sont évaluées au sein du secteur «Electric & Gas Utilities». Outre son classement international au «Best Emerging Market Performers », Lydec fait toujours partie du palmarès «Top Performers RSE» de Vigeo Eiris Maroc, et ce, pour la 8ème édition consécutive, grâce à l’amélioration de sa performance générale.

Pour rappel, ce palmarès réunit les entreprises marocaines cotées à la Bourse de Casablanca et/ou émettrices de titres obligataires dont les démarches de responsabilité sociétale sont les plus avancées. La performance extra-financière de Lydec lui permet également de se maintenir dans l’indice «Casablanca ESG 10» de la Bourse de Casablanca, et ce, depuis son lancement en 2018.

La progression de la performance ESG de Lydec s’explique notamment par une intégration renforcée de la démarche RSE au cœur de la stratégie de l’entreprise qui s’est également dotée d’une feuille de route développement durable 2030, en se basant sur des référentiels nationaux et internationaux. En adéquation avec la forte volonté du Royaume de s’engager dans la voie du développement durable et de répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain, la feuille de route développement durable 2030 de Lydec s’articule autour de 4 engagements et 11 objectifs stratégiques au service de la transition durable du Grand Casablanca.

L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) a reçu, le 26 octobre à Rabat, une importante délégation belge conduite par le Président Directeur Général de l’Association Belge AGORIA, Bart Steukers, et composée de représentants de certaines entreprises affiliées à cette Association.

Au cours de cette réunion, la délégation belge a soutenu que sa visite au Maroc s’explique par le potentiel important que recèle l’économie marocaine, ce qui ouvre des perspectives prometteuses au renforcement des relations économiques entre les deux pays.

La délégation a, en particulier, souligné l’attrait que le Maroc présente pour le développement des énergies renouvelables.

Pour sa part, le Président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, après avoir présenté l’Autorité nationale de régulation de l’électricité et les principales missions dont elle est chargée, a insisté sur l’importance de l’ambitieux chantier de la transition énergétique conduit par le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi.

Il a, à cet égard, mis en relief le rôle crucial dévolu au secteur privé national et international pour développer le marché libre de la production et de la commercialisation de l’énergie électrique verte, y compris à destination de l’étranger.

M. Bardach a fait part à la délégation belge du travail qui est en train d’être accompli par l’ANRE, en concertation étroite avec les opérateurs publics et privés, pour mettre en place, dans les plus brefs délais, les outils qui permettront d’exercer une régulation efficace du secteur électrique au Maroc et qui devraient répondre aux exigences de visibilité, de stabilité et de traitement non discriminatoire à l’égard des investisseurs.

Il a évoqué, à ce sujet, les chantiers du Code réseau, de la séparation comptable de l’activité de transport et des autres activités de l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable, du Code bonne conduite, de la tarification, des indicateurs de qualité, etc.

A l’issue de la réunion, les deux parties ont souligné l’importance de la coopération entre les deux pays dans le domaine énergétique.

M. Abderrahim EL HAFIDI, Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable ONEE a effectué, le 14 octobre 2021, une visite technique au chantier de construction du Projet de la Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) d’Abdelmoumen pour s’enquérir de l’état d’avancement de ce grand projet.

Le site du Projet de la STEP Abdelmoumen est situé à environ 70 km au nord-est de la ville d’Agadir dans la Province de Taroudant sur une superficie de 100 hectares.

Le Projet de la Station de Transfert d’Energie par Pompage d’Abdelmoumen, d’une puissance installée de 350 MW, fait partie du programme d’équipement de l’ONEE visant le renforcement des moyens de stockage intelligent de l’électricité afin d’accompagner le développement de projets d’énergie renouvelable pour disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision éclairée de Sa Majesté Le Roi, pour le développement de projets d’énergie renouvelable dans notre pays et placer le Maroc en tant que leader dans le domaine du stockage intelligent de l’énergie au niveau mondial.

Dans ce cadre, et en comparaison avec les moyens de flexibilité et de stockage de l’énergie tels que les batteries ou les cycles combinés fonctionnant au gaz, les stations de transfert d’énergie par pompage sont caractérisées par une meilleure compétitivité en termes de coût du kWh et permettent le stockage de l’énergie pour une longue période en plus de l’importante composante locale qui représente 60% de l’investissement.

Contrairement aux projets hydrauliques classiques, la STEP Abdelmoumen, compte tenu de son fonctionnement en circuit fermé, bénéficie d’une souplesse totale en raison de son indépendance aux autres usages des ressources en eau et aux précipitations pluviales.

D’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, ce Projet permettra, notamment, de satisfaire la demande en électricité durant les heures de pointe par le stockage de l’énergie, d’optimiser l’exploitation des moyens de production, de disposer d’une souplesse d’exploitation du système électrique national, d’augmenter la capacité d’intégration des énergies renouvelables et d’améliorer la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie national. Il contribuera également à la préservation des ressources en eau et ne générera ni émissions de CO2 ni gaz à effet de serre.

Cet important ouvrage, dont l’état d’avancement des travaux est estimé à environ 70%, est équipé des principales installations suivantes :

  • Un bassin supérieur et un bassin inférieur de stockage d’eau d’un volume utile de 1 300 000 m3 chacun,
  • Un circuit d’eau d’environ 3 km, dont une conduite forcée, reliant les deux bassins et alimentant l’usine,
  • Une usine abritant deux groupes réversibles de 175 MW chacun,
  • Un poste extérieur 225 kV, comprenant 2 arrivées groupes et 4 départs lignes,
  • Une station d’alimentation de premier remplissage et d’appoint en eau des bassins à partir de la retenue du barrage existant,
  • Des routes d’accès d’une longueur totale de plus de 20 km.

Sur le plan social, outre les actions sociales de ‘bon voisinage’ et qui portent sur la distribution de la fourniture scolaire, la réparation des points d’eau…, la réalisation de ce projet dans cette région contribue d’ores et déjà au développement socio-économique à travers de multiples actions sociales telles que le désenclavement des douars avoisinants, la promotion du travail et la qualification de la main d’œuvre locale à travers une formation continue au sein du projet (soudeurs qualifiés, opérateurs de soudage, conducteurs d’engins…).

Ainsi, il a été procédé à l’emploi massif de la main d’œuvre locale puisqu’actuellement, le chantier compte plus de 400 employés issus des douars mitoyens, à l’élargissement, à la réhabilitation et au revêtement des pistes reliant la RN8 et le barrage Abdelmoumen sur une longueur de plus de 12 km, à la réhabilitation et au revêtement de la piste d’accès au Douar Tamadant (2,5 km) et à la construction d’un château d’eau et d’un mur de clôture du nouveau souk hebdomadaire de Bigoudine.

Avec la mise en service de la STEP Abdelmoumen, la capacité hydraulique installée au Maroc augmentera de 20 %. Ce Projet répond parfaitement à la stratégie de décarbonation dans notre pays et permettra ainsi de mettre à la disposition des particuliers, et plus principalement des industriels, une énergie verte et à des coûts très compétitifs.

A rappeler que la STEP Abdelmoumen, bénéficie d’un cofinancement de 140 millions d’Euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de 134 millions d’Euros de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 60 millions de dollars des Fonds des Technologies Propres de la BAD.

Il est important de souligner que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004. De même, le plan d’équipement de l’ONEE pour la période 2021-2030 prévoir la réalisation de deux stations similaires qui sont celles d’El Menzel dans la région de Sefrou er d’Ifahsa dans la région de Chaouen.

L’engagement des acteurs économiques marocains dans la transition bas-carbone résiliente aux changements climatiques a été au centre d’une rencontre, organisée le 26 octobre à Rabat, par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec la CGEM et l’Ambassade du Royaume-Uni au Maroc représentant la Présidence de la COP26.

Cette rencontre action climat est un continuum de l’engagement de Son Altesse Royale La Princesse Lalla Hasnaa en droite ligne de la politique initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du climat et du développement durable, un engagement qui a été au cœur de la COP22 de Marrakech en 2016.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a indiqué que “grâce à la Vision Clairvoyante de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, la décarbonation de l’outil industriel représente un avantage majeur permettant à l’industrie marocaine de gagner en compétitivité et de concurrencer les bases industrielles les plus intégrées au monde”.

La décarbonation permettra non seulement de sécuriser l’accès de nos exportations aux marchés étrangers notamment d’Europe, après la mise en place de taxes carbone, mais aussi de développer, de manière substantielle, nos parts de marché dans les pays qui ont, avec la pandémie, fait le choix de relocaliser dans des pays proches et fiables de nouvelles sources d’approvisionnement.

Pour sa part, la ministre de la Transition énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, a souligné que la stratégie bas-carbone, développée récemment, apportera plusieurs opportunités pour le Maroc dans le contexte de relance Post-Covid notamment, en termes de développement des énergies durables.

Elle a, par ailleurs, noté que le Maroc sera présent à la COP26 avec une importante délégation composée de représentants des secteurs publics et privés, des organismes de recherche et d’organisations non-gouvernementales, pour consolider le leadership du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi en vue de faire valoir le modèle marocain en matière de transition énergétique et écologique, continuer à promouvoir les initiatives marocaines entreprises depuis la COP22, et attirer de nouveaux investissements étrangers.

Dans un autre sillage, la Secrétaire générale de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement, Nouzha Alaoui, a souligné l’importance de l’engagement des différentes parties prenantes, notamment les organisations et les administrations pour atteindre les objectifs fixés en matière d’énergie, notant que cette rencontre se tient à un moment où le monde connait une hausse marquée des coûts énergétiques, en particulier les énergies fossiles.

De son côté, le Président de la CGEM, M. Chakib Alj, a relevé que la décarbonation est l’une des 10 priorités fixées par la CGEM dans son Livre Blanc, qui apporte des mesures concrètes de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement. La décarbonation constitue un enjeu que l’entreprise doit appréhender sous l’angle de sa compétitivité et non de manière conjoncturelle, du fait des multiples opportunités qu’elle présente, a-t-il souligné, faisant savoir que les entreprises marocaines s’inscrivent de plus en plus dans cette dynamique.

Par ailleurs, l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a mis en exergue le bilan de longue date de l’action climatique du gouvernement et de la société marocaine, ainsi que l’urgence et les avantages de se joindre à l’effort mondial pour créer un avenir résilient à faible émission de carbone.

Tenue en format hybride, cette rencontre action climat a également connu la participation de l’envoyé spécial pour le commerce du Premier ministre britannique pour le Maroc et la Tunisie, Dr Andrew Murrison MP et des représentants d’entreprises marocaines leaders appartenant aux secteurs de l’industrie, du transport et de l’agriculture.

Le volume de l’énergie électrique produite au niveau national a progressé de 6,9% à fin août 2021 en glissement annuel, après une baisse de 6,3% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Ce volume dépasse ainsi son niveau d’avant la crise de 0,1%, fait observer la DEPF dans sa dernière note de conjoncture, ajoutant que cette amélioration a été favorisée par l’augmentation de la production privée de 5,9%, de celle de l’ONEE de 11,2% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 4,7%.

Au titre des deux premiers mois du troisième trimestre 2021, la production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 4,2% après une hausse de 15,5% au T2-2021, indique la DEPF, expliquant cette amélioration par l’augmentation de la production privée de 5,9%, de celle de l’ONEE de 11,2% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 4,7%.

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est accrue de 4%, en glissement annuel, au titre des mois de juillet et d’août 2021, après une augmentation de 16,6% au deuxième trimestre et un recul de 1% au premier trimestre 2021, enregistrant une hausse par rapport à son niveau pré-crise respectivement de 5,6%, de 3,5% et de 0,7%, poursuit la même source.

A fin août 2021, les ventes de l’énergie électrique se sont raffermies de 6,4% en glissement annuel, après un retrait de 3,2% un auparavant, tenant compte d’une performance des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de +12,7%, de celles destinées aux distributeurs de +4,9% et de celles destinées aux ménages de +2,1%.

Le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni, accompagné du Secrétaire général de la Fédération, M. Mohamed El Amrani, a reçu, le 27 octobre au siège de la Fédération, une importante délégation belge active dans le secteur des énergies solaire et éolien, conduite par le Président Directeur Général de l’Association Belge AGORIA, M. Bart Steukers, et composée de représentants de certaines entreprises affiliées à cette Association.

Les deux parties ont pu discuter du développement des énergies renouvelables au Maroc, notamment l’hydrogène ainsi que du rôle du secteur privé dans les futurs projets en la matière.

La délégation belge a soutenu que sa visite au Maroc s’explique par le potentiel important que recèle l’économie marocaine, ce qui ouvre des perspectives prometteuses au renforcement des relations économiques entre les deux pays.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a appelé, le 25 octobre à Riyad, au renforcement de la coopération régionale pour faire face aux questions liées au changement climatique.

Intervenant au Sommet de l’Initiative Verte du Moyen-Orient (MGI), M. Akhannouch a souligné la nécessité d’adopter une approche plus coordonnée, efficace et intégrée entre les différentes composantes de la communauté internationale pour unifier les visions et surmonter les obstacles à l’accès au financement climatique, et d’augmenter le niveau d’interaction et d’intégration entre le financement multipartite et le financement national relatifs au climat.

Le Royaume du Maroc, conformément aux Hautes Orientations Royales, a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative en matière climatique, en harmonie avec les enjeux et objectifs de la Stratégie Nationale de Développement Durable qui vise la transition vers une économie verte, avec les efforts internationaux dans ce domaine et avec les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et les Objectifs de développement durable (ODD).

M. Akhannouch a rappelé, à cet égard, les défis et l’impact du changement climatique sur le processus de développement durable, sur la vitalité des écosystèmes, la sécurité des milieux et des ressources naturelles et sur la santé publique, notant que le Maroc, conscient de la nécessité de promouvoir un processus de développement à faible empreinte carbone, a pris l’initiative d’élaborer le Plan Climat National 2020-2030 qui vise le renforcement de la capacité d’adaptation et d’accélération de la transformation vers une économie à faibles émissions, la mise en œuvre des politiques nationales relatives au climat sur le plan local et l’encouragement de l’innovation et la sensibilisation pour mieux répondre aux défis du changement climatique.

Ce Plan, qui prévoit également le recours aux solutions basées sur la nature, la production d’une énergie propre et le développement de l’industrie verte, est basé sur le renforcement de la gouvernance et la mobilisation des ressources pour lutter contre le changement climatique.

Le chef du gouvernement a en outre souligné que le Royaume du Maroc, conformément à la Vision stratégique et inclusive de SM le Roi Mohammed VI, a mis en place le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation pour la période 2020-2027, d’un coût global d’environ 11 milliards de dollars, soulignant que ce programme vise à préserver les ressources hydriques, notamment dans le domaine agricole, à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer.

Par ailleurs, M. Akhannouch a salué l’Initiative Verte du Moyen-Orient, qui reflète la vision du Royaume d’Arabie Saoudite pour faire face aux défis liés à l’environnement et au changement climatique, ainsi que sa volonté de développer une feuille de route ambitieuse qui permet de renforcer les efforts de protection de la nature dans la région et contribuer de manière efficace aux efforts internationaux déployés pour établir les bases d’un développement durable qui préserve l’environnement et assure un avenir radieux aux générations futures.

L’Accord de Paris sur le climat et l’Agenda 2030 pour le développement durable, a-t-il affirmé, sont des éléments pivots dans la promotion de l’action climatique mondiale et la transition vers un développement neutre en carbone, d’une part, et le renforcement de la sensibilisation à l’environnement ainsi que la consécration de la culture de l’intégration de la durabilité dans tous les secteurs économiques vitaux, de l’autre. Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a participé aux travaux du Sommet de l’Initiative verte du Moyen-Orient (MGI), tenus lundi à Riyad, où il a représenté le Souverain, et conduit la délégation marocaine composée notamment de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri.

Ce sommet a vu la participation de nombreux Chefs d’Etat, de responsables gouvernementaux, de présidents exécutifs de grandes multinationales, de présidents d’ONG internationales, d’universitaires et d’activistes de la société civile, qui se sont penchés sur plusieurs axes reflétant les efforts engagés pour participer à la préservation de l’environnement, notamment dans le sillage des changements climatiques impactant le monde et les défis posés à différents niveaux.