La 4e édition de la rencontre internationale du forum des jeunes se tiendra à Dakhla du 11 au 14 juillet sur le thème : « les jeunes du Monde et le développement durable, quelle contribution ? ».

Organisée par l’Association d’Etudes et de Recherches pour le Développement, en partenariat avec le Forum des Jeunes Marocains du Troisième Millénaire du Maroc et le Forum des Jeunes de Hawaii (USA), la rencontre est labellisée COP22 par le comité de pilotage.

Ce dernier s’est engagé à accompagner l’événement qui réfléchira sur la contribution scientifique des jeunes à la préservation des ressources naturelles et au développement durable.

Le 15e Forum international de l’Énergie (IEF15) se tiendra du 26 au 28 septembre prochain à Alger et réunira plus de 600 participants étrangers.

Outre les ministres de l’Énergie des 73 pays membres de ce Forum, figurent également des responsables, experts et représentants de compagnies pétrolières et gazières ainsi que d’organisations internationales telles que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG).

Le producteur français d’électricité à base d’énergies renouvelables Voltalia annonce l’acquisition d’Alterrya Maroc. Cette société de développement de projets renouvelables, implantée à Rabat, dispose d’un portefeuille en prospection et en développement d’une capacité potentielle totale de 185 MW en éolien et de 100 MW en solaire. Elle n’a pour le moment aucune activité commerciale.
Comme le précise le communiqué publié par Voltalia, les premiers projets ne sortiront de terre que dans les deux prochaines années.
Avec l’intégration d’Alterrya Maroc, Voltalia se renforce au Maroc où il a ouvert une filiale en avril 2015 à Rabat. Fondé en 2004, Voltalia a réalisé un chiffre d’affaires de 58,5 M€ en 2015 (27,6 M€ en 2014).

ENGIE et Nareva Holding, société du groupe SNI, ont annoncé le 24 juin 2016, la signature d’un protocole d’accord renforçant leur collaboration au Maroc et l’étendant à d’autres pays africains.

Le mémorandum d’entente affirme la volonté des deux opérateurs d’associer leurs efforts pour développer de nouveaux projets de production d’électricité et de services énergétiques en Afrique, notamment en Égypte, Côte d’Ivoire, Sénégal, Ghana et Cameroun. 

Partageant des objectifs communs et bénéficiant de compétences complémentaires, ENGIE et Nareva ont en effet la volonté de mettre leur savoir-faire étendu et leur expertise reconnue en commun au service des pays de la région et de doter ainsi l’Afrique des infrastructures énergétiques indispensables à son développement.

Les deux groupes ont l’ambition de construire un portefeuille d’actifs supplémentaires de 5 000 à 6 000 MW entre 2020 et 2025, produisant l’équivalent de la consommation moyenne de plus de 10 millions de familles des pays concernés.

Cet accord vient renforcer les liens étroits entre les deux groupes déjà associés dans le cadre de deux projets : le parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique, mis en service en 2014, et celui en construction de la centrale thermique de Safi.

Isabelle Kocher, Directeur Général d’ENGIE, a déclaré : « Des partenariats solides sont au cœur de la stratégie d’ENGIE en Afrique. Nous sommes heureux de développer notre présence sur le continent avec Nareva vers un objectif commun : contribuer à l’amélioration de l’accès à l’énergie. Cet accord va nous permettre d’accélérer la mise à disposition de solutions énergétiques innovantes et durables pour le développement économique et social de l’Afrique. »

M. Ahmed Nakkouch, Président Directeur Général de Nareva, a déclaré : « Cet accord constitue un nouveau cap dans nos relations avec ENGIE. Ensemble, nous entrons dans ce partenariat avec le même esprit pionnier qui nous animait lors de notre première collaboration pour la réalisation du parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique. Avec ENGIE, nous souhaitons développer des projets énergétiques qui contribueront au développement durable de l’Afrique.».

A propos de Nareva Holding

La société marocaine Nareva Holding, filiale du groupe SNI, est un producteur indépendant d’énergie électrique qui fournit à ses clients des services et des solutions socialement responsables, compétitifs et durables tout en veillant à créer de la valeur pour l’ensemble des parties prenantes.

Nareva Holding dispose à ce jour d’un portefeuille d’actifs énergétiques de plus de 3000 MW (dont 1 650 MW en éolien). Le groupe exploite déjà 5 parcs éoliens au Maroc, dont celui de Tarfaya (300 MW), le plus grand d’Afrique, et finalise actuellement, avec ses partenaires, la construction de la centrale thermique de Safi (2×693 MW), dont l’entrée en production est prévue en 2018.

A propos d’ENGIE

ENGIE inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie) pour relever les grands enjeux de la transition énergétique vers une économie sobre en carbone : l’accès à une énergie durable, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et l’utilisation raisonnée des ressources. Le Groupe développe des solutions performantes et innovantes pour les particuliers, les villes et les entreprises en s’appuyant notamment sur son expertise dans quatre secteurs clés : les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le gaz naturel liquéfié et les technologies numériques. ENGIE compte 154 950 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires en 2015 de 69,9 milliards d’euros. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe, DJSI World, DJSI Europe et Euronext Vigeo (Eurozone 120, Europe 120 et France 20)

Le Conseil du gouvernement a adopté, le 24 juin à Rabat, le projet de loi 57-09 portant création de la « Moroccan Agency for Solar Energy » (MASEN) dans sa nouvelle version.
En vertu de ce projet de loi, l’agence deviendra une société associée dotée d’un Conseil d’administration, chargée de la réalisation de stations de production de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable, tout en assurant le pilotage des études, la planification, le financement, la réalisation, l’exploitation et la maintenance.
Présenté par le ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, ce projet de loi dispose que la MASEN portera désormais l’appellation d’«
Agence marocaine pour l’énergie durable ».
L’agence est chargée, conformément à ce texte, d’identifier les capacités de production de l’électricité à partir de sources renouvelables, dans le cadre du plan mis en place par le gestionnaire du système électrique national, et de mener les études nécessaires pour la qualification des sites ainsi que pour la réalisation, l’exploitation et l’entretien des stations d’énergies renouvelables qui entrent dans le cadre de ses objectifs.
Parmi les missions de l’agence, figurent également l’évaluation des potentialités des énergies renouvelables en relation avec ses projets, le développement d’infrastructures intégrées pour la production de l’électricité, l’organisation d’activités de promotion, de sensibilisation et d’orientation et de services liés aux énergies renouvelables, ainsi que la mise en place des infrastructures nécessaires au développement des projets d’énergies renouvelables.

Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre des Hautes orientations royales contenues dans le discours de SM le Roi Mohammed VI lors de la COP21 à Paris, dans lequel le Souverain a annoncé l’augmentation de la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42 % à 52 % à l’horizon 2030.

Le Maroc propose de mettre en place un guichet unique pour mobiliser la finance climatique et accélérer l’accès à ces financements pour les projets bancables, notamment pour les pays en développement, a indiqué, le 23 juin à Rabat, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka en marge du premier Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat.
Ce guichet unique sera mis en place à travers l’établissement d’une cartographie des acteurs de la finance climatique, la mobilisation des acteurs pour l’assistance technique à la conception des projets soumis au financement, et le développement d’un réseau des acteurs de la finance climatique partenaires de l’initiative et permettant d’avoir un fast-track.
L’objectif du Forum Mondial des Alliances et Coalitions pour le climat, organisé par le Maroc en collaboration avec ses partenaires de l’Agenda de l’Action – la présidence française de la COP21, le secrétaire général de l’ONU, la CCNUCC – et avec la participation du Pérou, est de jeter les jalons pour l’organisation de l’Événement de Haut Niveau sur l’action sur le climat, prévu lors de la COP22 à Marrakech.

La Région de Tanger-Tétouan-Al-Hoceima, accueillera les 18 et 19 juillet à Tanger, la MedCOP Climat, deuxième Forum méditerranéen pour le Climat. C’est la continuité de la MedCOP21 qui s’était tenue à Marseille les 4 et 5 juin 2015. 

Cet événement de dimension mondiale se situe en droite ligne des enjeux que constitue l’organisation par le Maroc de la 22ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques devant se tenir à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.

Les 22 pays de l’espace méditerranéen vont se pencher sur les moyens de lutte contre le dérèglement climatique et des politiques d’adaptation.

La CGEM a organisé lundi 27 juin à Londres sa première réunion du « Climate Finance Business Dialogue », tenue en prévision de la COP22, qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts engagés par la CGEM pour coordonner les positions et les initiatives du secteur privé en vue d’assurer le succès de la COP 22 et soutenir la transition énergétique et l’essor de l’économie verte.
Deux autres rencontres du Business Dialogue sont prévues par la CGEM. La deuxième aura lieu le 17 juillet à Tanger, alors que la troisième se tiendra au Kenya en septembre prochain en vue d’associer l’Afrique dans ce processus de dialogue et de concertation afin de pouvoir mieux cerner les défis auxquels fait face le continent en matière de changements climatiques.
La rencontre de Londres du Business dialogue, qui s’est déroulée en présence notamment du vice-président de la CGEM Faïçal Mekouar et du président de la Commission d’énergie, du climat et d’économie verte de la CGEM, Said Mouline, a connu la participation de nombreux représentants du secteur privé et public ainsi que d’experts spécialisés dans le financement des projets écologiques.
Cette rencontre, qui ambitionne d’enrichir les débats de la négociation climatique de la Conférence de Marrakech, a été marquée par la présentation d’un exposé par Robert Tippmann du cabinet Climatekos sur le financement des projets climatiques dans le monde.
Les débats ont porté notamment sur les fonds destinés à réduire les changements climatiques, les instruments et les mécanismes de financement ainsi que sur les obstacles à l’accès aux fonds «Verts».
Les échanges ont également abordé le Fonds d’adaptation (destiné à financer des projets ou des programmes d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement), son fonctionnement et ses caractéristiques innovantes.
Cette première rencontre s’inscrit dans le cadre du programme élaboré par la CGEM pour la COP22. Ce programme vise à sensibiliser les entreprises au défi du changement climatique qui offre d’importantes opportunités d’affaires, de différenciation marketing et de compétitivité. En marge de la conférence onusienne de Marrakech sur le changement climatique, de très nombreuses manifestations, conférences… seront organisées pour mettre en avant le rôle des entreprises en matière des solutions apportées pour relever défi des changements climatiques.

Les coûts de l’électricité produite à partir des énergies solaire et éolienne vont encore fortement baisser d’ici 2025, avec une contraction encore plus importante pour le courant généré par des panneaux solaires, selon un rapport de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), publié me 15 juin 2016.

Les coûts de l’éolien terrestre devraient baisser de 26% en 2025 par rapport à 2015, ceux de l’éolien en mer de 35% tandis que ceux de l’énergie solaire photovoltaïque pourraient fondre de 59%, détaille l’Irena dans ce rapport. Toutefois, selon l’Agence qui promeut le développement des énergies « vertes », la baisse des coûts dépendra du cadre réglementaire mis en place de part le monde pour accompagner ou non ce mouvement.

Pour le cas du Maroc, les énergies renouvelables représentaient déjà 34% du système électrique et leur part doit évoluer pour peser 43% en 2020, puis 47% en 2025 avant d’atteindre 52% en 2030.

Pour ce faire, le Maroc aura à développer, entre 2016 et 2030, une capacité additionnelle de production d’électricité de sources renouvelables d’environ 10.100 MW dont 4.560 pour le solaire, 4.200 dans l’éolien et 1.330 MW hydro-électriques. Ce qui permettra pour la première fois dans l’histoire du Maroc, d’afficher une part d’électricité produite à partir de sources renouvelables supérieure à celle obtenue à partir de sources énergétiques fossiles et de réduire sa dépendance énergétique qui dépassait les 98% en 2009, à moins de 82% en 2030.

 

Le Forum mondial des alliances et coalitions a « permis d’identifier les axes structurants » pour la mise en place de l’agenda de l’action à la COP22, a indiqué, le 24 juin à Rabat, Mohamed Nbou, directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte au ministère délégué chargé de l’Environnement.
Le premier de ces axes concerne la gouvernance et « appelle à réfléchir sur la meilleure façon de mettre en place une gouvernance durable et réorienter la trajectoire des acteurs non étatiques vers la contribution à la recherche scientifique », a précisé M. Nbou lors de la séance de clôture du Forum mondial des alliances et coalitions.
Il s’agit également de la transparence, qui constitue un élément important du fait qu’elle représente « la clef de succès » garantissant la durabilité de toute action entreprise.
Le troisième axe porte sur la connexion entre les initiatives des acteurs non étatiques et des contributions nationales pour lutter contre les changements climatiques (INDC-Intended nationally determined contributions).
Suite aux consultations ayant marqué les différents ateliers organisés dans le cadre de ce Forum, « une note de réflexion va être envoyée aux différents acteurs concernés » pour avoir une plateforme commune réunissant les différentes thématiques discutées.

L’Accord de Paris sur les changements climatiques a appelé les acteurs non étatiques à jouer un rôle important qui gagnerait à être formalisé dans le cadre de la mission attribuée aux champions pour le climat.
Pour Laurence Tubiana, championne de haut niveau pour le climat de la France, il s’agit d’une phase différente qui concerne la gouvernance, la transparence et la connexion entre gouvernements et institutions.
En matière de transparence, elle a indiqué que la coalition, aussi bien que les gouvernements, sont appelés à définir clairement leurs rôles dans les INDC.
En outre, elle a mis l’accent sur la nécessité d’un système de gouvernance « qui communique avec le reste du monde », plaidant pour une« connexion entre l’innovation et la mémoire des précédentes conférences sur le climat ».
En somme, il s’agit d’un effort collectif, la réflexion et la qualité des résultats étant tributaires de l’esprit de l’action qui sera déployée, a noté Mme. Tubiana.
De son côté, le président de la COP20 et actuel ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar Vidal, a appelé tous les acteurs concernés à œuvrer de concert et à relever le défi de mener une action collective.
« Les champions ont besoin d’un système à même de communiquer et d’instaurer la confiance, un système qui permet à l’ensemble des parties prenantes, acteurs étatiques ou non étatiques, de travailler ensemble et de proposer et partager leurs initiatives », a-t-il dit.
Le Forum mondial des alliances et coalitions a été organisé, durant deux jours, par le Maroc, en collaboration avec ses partenaires de l’Agenda de l’Action – la présidence française de la COP21, le secrétariat général de la CCNUCC – et avec la participation du Pérou, afin de jeter les jalons pour l’organisation de l’événement de haut niveau sur l’action sur le climat, prévu lors de la COP22 à Marrakech (7-18 novembre).