Le Comité chargé de l’organisation de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et la Confédération Générale Des Entreprises du Maroc (CGEM) ont signé ce vendredi 16 septembre 2016, au siège de la CGEM à Casablanca, une convention de partenariat.

Cette convention a été signée par Mme Miriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc et M. Abdeladim Lhafi, Commissaire de la COP22. La Convention, définit la contribution de la CGEM  dans le cadre de L’organisation par le Royaume du Maroc de la COP22-CMP12 , qui sera organisée à Marrakech du 7 au 18 novembre prochain.

Dotée d’une Commission  « Climat, énergie et économie verte » et d’un «Centre marocain de production propre » la CGEM est fortement engagée dans la question environnementale,  l’importance des enjeux climatiques et des opportunités qu’ils représentent pour le secteur privé. Depuis la COP 21 de nombreuses actions ont été initiées pour renforcer l’accompagnement des Entreprises dans cette orientation. L’ensemble des recommandations issues de ces événements est remis aux négociateurs de la COP22.

 

La CGEM a également amorcé des initiatives visant l’accompagnement du secteur privé pour une transition vers une économie à bas carbone :

  • Mise en place de la Coalition sur l’Eau,
  • Lancement du chapitre local Global Compact Maroc,
  • Elaboration de l’Initiative Entreprises Climat Maroc …

 

Pour piloter l’ambitieux programme de la CGEM lors de la COP22, une Task Force a été mobilisée, présidée par Mme Bensalah Chaqroun. Elle regroupe plus de 23 experts et personnalités aux compétences confirmées dans les questions liées à l’environnement et au climat.

Par ailleurs, la CGEM s’engage à mobiliser les patronats internationaux, en particulier les patronats du Sud, pour une forte présence lors de la COP22 qui sera marquée par la signature d’une déclaration commune des patronats, la « Déclaration des Patronats de Marrakech ». Sa signature est prévue lors du High Level Business Summit on Climate Change qui se tiendra le 16 novembre 2016 à Marrakech.

En marge de la COP22, outre les Side Events prévus et dont l’objectif est de mettre en avant le rôle central des entreprises dans la solution au défi climatique,  la CGEM aménagera un stand au sein de l’Espace Innovation, point de rencontre des entreprises du secteur privé et de networking avec leurs partenaires étrangers afin  de mettre en valeur le savoir-faire des entreprises marocaines en matière d’innovation, de technologie et de services climatiques.

Les bureaux de Casablanca et de Londres du Cabinet Gide, avec respectivement pour associés Mariam Rouissi et Dimitrios Logizidis, ont conseillé Maghreb Titrisation et l’Office National de l’Électricité et Eau potable (ONEE) sur une opération de titrisation initiée par l’ONEE pour un montant de 2 milliards de dirhams.

Cette 4ème opération de titrisation lancée par l’ONEE a été arrangée par Maghreb Titrisation et conduit à la création d’un fonds de titrisation « FT Energy Compartiment I », dédié à l’acquisition de créances commerciales nées et futures de l’ONEE sur ses clients grands comptes. A noter que, clôturée avec succès le 7 septembre, cette émission a suscité l’intérêt d’un large éventail d’investisseurs.

Sa Majesté Le Roi Mohammed VIa présidé, le 26 septembre au Palais Royal de Tanger, une séance de travail consacrée au secteur énergétique et principalement au programme national de développement des énergies renouvelables, indique un communiqué du Cabinet Royal.
A cette occasion, Sa Majesté le Roi a rappelé l’importance de ce grand projet qui permettra au Maroc d’atteindre une autonomie énergétique certaine et qui s’inscrit dans la Vision Royale de faire du Maroc un leader dans ce domaine.
Cette réunion a été également l’occasion de faire le point sur la convergence institutionnelle et opérationnelle devant régir le secteur conformément aux Hautes Directives Royales.
Au cours de cette séance de travail, Le Souverain a pris acte de l’aboutissement du volet institutionnel, par la promulgation des nouvelles lois régissant MASEN, L’ONEE et L’ADEREE (Agence Nationale pour le Développement des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique), telles que publiées ce jour au bulletin officiel du Royaume.
Sur le plan opérationnel, il a été constaté que, conformément aux Hautes instructions Royales déclinées lors de la précédente réunion, les projets relatifs aux énergies renouvelables sont en cours de transfert effectif vers Masen.
Sa Majesté Le Roia pris connaissance des dispositions prises par les opérateurs et qui confortent l’objectif de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national à 42 % en 2020.
Le Souverain a, par ailleurs, réitéré ses Hautes Directives s’agissant de l’objectif de consacrer cette même part à 52 % en 2030, ambition en vue de laquelle la programmation stratégique constituera la prochaine étape et qui traduira de manière significative les synergies escomptées dans ce secteur.
Cette séance de travail s’est déroulée en présence du Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, des conseillers de SM le Roi , MM. Fouad Ali El Himma et Yassir Znagui, du ministre de l’Économie et des Finances, M. Mohamed Boussaid, du ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, M. Abdelkader Amara, du directeur de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable, M. Ali Fassi Fihri, de la directrice de l’Office national des Hydrocarbures et des Mines, Mme Amina Benkhadra, et du Président du Directoire de «Moroccan Agency for Sustainable Energy», M. Mustapha Bakkoury.

Le résultat net (social) du groupe s’est établi à 399,8 millions de dirhams au premier semestre 2016, en progression de 215,1 millions DH par rapport au premier semestre de l’année passée. Tous produits confondus, les ventes ont augmenté de 8,7 % (par rapport au premier semestre 2015), celles des carburants de 7,7 %, de GPL de 14,8 %, et de lubrifiants de 10,2 %. De bons chiffres qui sont dus à une hausse des ventes mais également à l’arrêt du flux informel importé d’Algérie, d’après Total, et à l’ouverture de nouvelles stations service (16 en 2015 et 7 en 2016).

Après le projet de la ville d’Al Hoceima, dont l’appel d’offres a été lancé la semaine dernière, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de lancer un autre appel à manifestations qui concerne le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Tarfaya par dessalement d’eau de mer. Le montant du projet s’élève à 49,3 millions de dirhams.

L’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national à 42% serait atteint en 2020, a assuré le Président du Directoire de « Moroccan Agency for Sustainable Energy », Mustapha Bakkoury. Les projets énergétiques de chacun des secteurs, solaire, éolien et hydraulique, sont sur la bonne voie, ce qui nous permet de dire que l’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national à 42% serait atteint en 2020, a souligné Bakkoury dans une déclaration à la presse à l’issue de la séance de travail, tenue lundi 26 septembre sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI au Palais Royal de Tanger et consacrée au secteur énergétique et principalement au programme national de développement des énergies renouvelables.

Le Maroc a soumis sa Contribution Déterminée au niveau national (CDN) au secrétariat de la convention cadre sur le changement climatique, parallèlement à la ratification de l’accord de Paris le 21 septembre 2016, indique ce lundi 26 septembre un communiqué du ministère chargé de l’environnement. Pour l’élaboration de sa contribution, le Maroc a mené un large processus de concertation avec toutes les parties concernées, avec l’appui du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Coopération allemande, relève le communiqué, notant que ce processus a permis de passer en revue les politiques et les programmes mis en place par le Maroc pour lutter contre le réchauffement climatique, et de définir le niveau d’ambition que le pays souhaite adopter dans le cadre de sa contribution.

Selon une nouvelle étude du Conseil Mondial de l’Energie intitulée “World energy perspectives/ Renewables integration 2016”, le Maroc affiche les coûts les plus avantageux dans l’énergie éolienne avec un tarif de 28 dollars/MWh.

Le Royaume devance des pays comme le Pérou le Mexique, l’Egypte, l’Afrique du Sud ou encore le Brésil qui affichent des coûts légèrement plus élevés (entre 37 et 49 $/MWh).

A noter que l’étude rappelle également que le Royaume reste l’un des investisseurs majeurs au niveau mondial dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), avec plus d’un 1 milliard de dollars consacrés aux EnR.

La société marocaine RIO, qui opère notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et spécialisée dans les études et la réalisation de projets dans l’économie de l’eau et de l’énergie a gagné l’appel d’offres initié par le ministère des Habous et des affaires islamiques et la Société d’investissements énergétiques (SIE).

Concrètement, ce marché vise la réalisation de travaux de mise à niveau des équipements d’éclairage LED, la mise en place de compteurs électriques et de chauffe-eaux solaires dans 36 mosquées à Casablanca, Marrakech et Agadir. Il garantit un minimum de 40 % d’économie sur la facture énergétique.

La facture pétrolière du Maroc a enregistré une baisse de 25,1% à fin août 2016, s’élevant à 34,701 MMDH au lieu de 46,299 MMDH une année auparavant, selon l’Office des changes.

Cette diminution est attribuable à la réduction des approvisionnements en Gaz de pétrole et autres hydrocarbures de 19,4% et en énergie électrique de 30,4%, relève l’Office des changes qui vient de publier une note sur les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois d’août 2016.

Dans ses statistiques provisoires, l’Office des changes fait état également d’un retrait des acquisitions d’huile brute de pétrole.

En dépit de la chute des produits énergétiques, les importations ont augmenté de 6,5% (267,639 MMDH contre 251,371 MMDH à fin août 2015). Cette hausse est imputable à l’accroissement des achats de biens d’équipement (+22,5%), de produits finis de consommation (+16%), de produits alimentaires (+16,9%) et de demi-produits (+8%).

Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués au titre des huit premiers mois de l’année 2016 par une détérioration du solde commercial de plus de 13,9 MMDH, soit une aggravation du déficit de 13% par rapport à la même période de l’année précédente.