Afriquia SMDC, opérateur national de la distribution des carburants, annonce le lancement de deux nouveaux services destinés à améliorer l’accueil du public et répondre aux attentes des professionnels et des voyageurs.

Afin d’offrir à sa clientèle un espace de détente et relaxation, Afriquia propose le premier Afriquia Lounge qui comprend des salons exclusifs réservés à ses clients porteurs de la carte Afriquia Firm Elit. Ce concept unique au Maroc réunit un large éventail de commodités.

Avec un confort moderne, un design raffiné et une ambiance feutrée, Afriquia Lounge met à disposition des services sur mesure à sa clientèle . Salons design, Wi-Fi gratuit, l’accès à un ordinateur et à une imprimante, offre de bienvenue. Il permet de se détendre en toute tranquillité, de profiter d’un large choix de boissons chaudes et froides, de viennoiseries et de mets raffinés, de travailler en disposant d’une large gamme d’outils bureautiques ou encore de mener des réunions professionnelles en présentiel ou en distanciel.

Pour la première fois également au Maroc, Afriquia lance au sein de la station-service Moulay Bousselham un service de douches destiné aux conducteurs de poids lourds et voyageurs. Il permet aux conducteurs de faire une pause en profitant d’un maximum de confort et de bien-être. Les premières stations équipées des locaux douches ont été conçues pour accueillir tous les voyageurs durant la période estivale, afin de leur offrir plus de confort et de bien être lors de leur déplacement.

Dans des locaux propres et sûrs, le service douche est disponible moyennant des prix très accessibles à tous les voyageurs. Les points Kenzup sont également acceptés.
Cette offre vient compléter une large gamme de services de restauration déjà disponibles pour les professionnels de la route et voyageurs à travers les enseignes Oasis Café.

La décarbonation est désormais un enjeu de taille sur le plan industriel, notamment dans ce contexte de relance et de reconfiguration des chaînes de valeur mondiales.
Cette nouvelle orientation a été au cœur d’un Forum international dédié aux énergies de l’industrie organisé par Industries du Maroc Magazine et Cluster Solaire sous l’égide du ministère de l’industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique et avec la participation de la Fédération de l’Energie.
A l’ordre du jour, les enjeux à relever pour être au rendez-vous de la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement carbone en Europe, principal partenaire commercial du Royaume.
Certes, l’entrée en vigueur de ce process est envisageable en 2026, mais plus de temps à perdre pour les entreprises marocaines afin d’entamer leur transition vers un mode opératoire décarboné. D’autant plus que le Maroc dispose de tous les atouts pour assurer cette mutation non seulement en capitalisant sur sa proximité avec l’Europe mais également sur les acquis de la stratégie nationale des énergies renouvelables amorcée depuis des années sur le plan national.
De l’avis de tous les participants, «Le Maroc a les moyens de se positionner comme site de production d’énergies propres et compétitives et avec un accès abondant des énergies renouvelables. Il pourrait devenir le nouvel hôte des industriels mondiaux exportant et produisant des biens à forte intensité carbone».
Cette taxe carbone est une opportunité pour le Royaume afin d’accélérer l’émergence d’une industrie nationale verte, décarbonée et circulaire ayant fortement recours aux énergies renouvelables.
Invité d’honneur de cette première édition du Forum international des Energies de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie du commerce, de l’économie verte et numérique, a souligné l’importance de cette nouvelle transition qui s’opère dans le champ industriel. «65% de nos exportations sont à destination de l’Europe. Qu’on le veuille ou pas, la taxe carbone peut nous impacter. Ce n’est plus un sujet de légèreté. Nos zones industrielles doivent être décarbonées», indique-t-il. Et d’alerter : «Lorsque cette taxe sera mise en œuvre, elle sera certainement flottante. Si la production n’est pas décarbonée, nous serons en risque maximal».
Le ministre a, par ailleurs, énuméré les principaux chantiers ouverts par la tutelle pour réussir le pari de la décarbonation. Citons en premier le lancement imminent d’une «War Room» pour le lancement de 150 projets industriels dans le cadre de l’économie verte. Une cellule qui sera ainsi créée en coordination avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE). Le ministère avait, en outre, procédé avec Maroc PME au lancement du programme Tatwir pour accompagner les PME nationales dans leur décarbonation.
Aussi, le ministère de l’Industrie du commerce, de l’économie verte et numérique œuvre de concert avec la Fondation Mohammed VI pour l’environnement, l’AMEE , la CGEM et le département des énergies et des mines pour mettre en place un mécanisme permettant aux entreprises d’établir un bilan carbone.
Le ministère de l’Industrie du commerce, de l’économie verte et numérique a, également, réussi à décrocher pour le compte des industriels une offre énergétique avec une part oscillant entre 25 et 30% pour l’énergie verte.
Ces chantiers tendent en effet à rendre l’industrie marocaine à la fois décarbonée et compétitive.
Du côté du secteur privé, la CGEM se penche sur l’élaboration et le déploiement au cours de cette année d’une feuille de route pour accompagner les entreprises dans leur démarche de décarbonation et d’appréhender au mieux l’entrée en vigueur des nouvelles mesures aux frontières de l’Union européenne. La CGEM a, également, mis en place un outil à la disposition des entreprises pour la réalisation du bilan des émissions de gaz à effet de serre. En vue de préparer les entreprises marocaines aux mutations en cours, notamment les nouvelles contraintes fixées par les pays de l’Union Européenne, la CGEM mène actuellement une étude pour définir une feuille de route nationale pour la mobilité électrique et durable.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a organisé, le 25 juillet à la plage Al Moussafir à Dakhla, une action de sensibilisation baptisée “BharBlaPlastic”, dans le cadre de son opération de mobilisation pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques.
Cette action écologique est menée conjointement par la Fondation, le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE).
L’étape de Dakhla a été marquée par une série d’activités de sensibilisation à travers des ateliers thématiques portant notamment sur le recyclage de ces déchets, le dessin, l’efficacité énergétique et énergie renouvelable, le cycle de vie des déchets plastiques et sur la qualité des eaux de baignade.
Ces activités ont profité à des jeunes des programmes Eco-Ecoles, des Jeunes reporters pour l’environnement et des étudiants appartenant au réseau des universités vertes, qui ont reçu également des enseignements théoriques et pratiques de plongée et de natation, avec la participation de l’association Al Marjane de plongée et des sports nautiques.
A cette occasion, un groupe de plongeurs professionnels a été mobilisé pour retirer des déchets, plastiques et autres, du fond marin, dans le but de sensibiliser les jeunes quant à l’impact des déchets plastiques sur les océans et la biodiversité.
Cette action de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la poursuite, pendant cet été, de la campagne “BharblaPlastic” lancée en 2019 par la Fondation, en faveur de la préservation des environnements marins contre la pollution, a déclaré à la MAP Mouna Belbekri, chargée du programme Eco-écoles et des animations pédagogiques à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
Mme Belbekri a également noté qu’une série d’activités pédagogiques a profité aux jeunes des programmes Eco-Ecoles et des Jeunes reporters pour l’environnement dans les lycées et collèges.
De même, elle a mis l’accent sur l’action menée lors de cette manifestation par des plongeurs professionnels ayant repêché des déchets plastiques pour sensibiliser les enfants quant à la protection de la plage et l’océan, faisant savoir que ces jeunes ont bénéficié des enseignements pratiques de plongée et de natation.
Pour sa part, Mohamed El Amine El Ansi, chargé des actions environnementales à l’ONEE (Branche électricité) a indiqué que cette initiative qui s’inscrit dans le cadre des plages propres, vise à sensibiliser les jeunes quant à la préservation de l’environnement et le changement des comportements.
A l’issue de cette manifestation, des trophées ont été remis aux différents partenaires et participants.
L’opération #bharblaplastic, qui consiste à collecter des déchets plastiques dans les 105 plages du programme Plages Propres, permet de se rendre compte de la réalité de cette menace grandissante.
Elle propose également des solutions en apprenant aux participants à réduire leur utilisation de plastique et en recyclant les déchets plastiques collectés, selon les principes d’une économie circulaire.
Lancée en 2019, l’opération #b7arblaplastic a récemment été inscrite à la Décennie pour les Sciences océaniques au service du Développement Durable (2021-2030) lancée par la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle a également reçu en 2020 la distinction de la meilleure bonne pratique d’éducation à l’environnement sur les 4425 plages labellisées Pavillon bleu dans le monde.
Le taux d’électrification rurale, qui mesure la généralisation de l’accès à l’électricité en milieu rural, a enregistré 99,78% à fin 2020, selon l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
Ceci a permis l’accès à l’électricité à environ 13 millions de marocains, pour un investissement global de 24,65 milliards de dirhams (MMDH), avec tout ce qui en découle comme effets induits sur l’amélioration de leur qualité de vie et sa modernisation, indique l’ONEE dans un communiqué sur la 5ème Session de son Conseil d’Administration, tenue mardi à Rabat.
En termes d’investissements, l’Office a réalisé, au titre de l’année 2020, une enveloppe globale de 8,3 MMDH, dont 3,6 MMDH pour l’activité électricité et 4,7 MMDH pour l’activité eau potable et assainissement liquide.
Relativement à l’activité “électricité”, la demande nationale en électricité a atteint 38 372 GWh à fin 2020, soit une diminution de 1,2% par rapport au réalisé enregistré en 2019, en raison de la pandémie liée au nouveau coronavirus (covid-19) et ses impacts économiques et sociaux sur le Maroc.
Par ailleurs, la puissance installée électrique a atteint 10 627 MW, avec une part importante des énergies renouvelables (EnR) et dont les plus récentes mises en services sont la Centrale Photovoltaïque Erfoud (Projet Solaire Tafilalet) de 40 MW et le Parc Éolien Midelt (210 MW).
Pour ce qui est de l’activité “Eau & Assainissement”, et afin de répondre à l’évolution de la demande en eau potable, la production de l’Office s’est établie à fin 2020 à 1.257 Mm3.
Aussi, il a été réalisé au cours de l’année 2020, la pose de plus de 629 km de conduites d’adduction et de distribution d’eau potable avec ce que cela engendre comme effort pour l’acquisition du foncier et sa régularisation et l’équipement d’un débit supplémentaire de 2,97 m3/s ce qui a porté le débit équipé global équivalent à 77,4 m3/s et ce en vue de faire face à la croissance soutenue des besoins en approvisionnement en eau potable.
Le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural est passé à 97,8% à fin 2020, permettant de desservir une population estimée à 13 millions d’habitants, avec un investissement global de 16,65 MMDH.
En termes d’assainissement liquide, 7 nouvelles stations d’épuration ont été réalisées durant l’année 2020 avec un débit global additionnel de 7.024 m3/j, ce qui a permis de porter le taux de raccordement au réseau public d’assainissement à 90% et le taux de dépollution des eaux usées à 82%.
Ainsi, l’ONEE assure la gestion du service d’assainissement dans 142 centres, dans le cadre de la convention de gestion déléguée, pour une population d’environ 5,7 millions d’habitants.
Pour ce qui est de la situation financière, le Directeur Général de l’Office, Abderrahim El Hafidi, a souligné la tendance d’amélioration constatée au niveau de ses résultats et soldes de gestion durant les cinq dernières années consécutives, faisant état d’un bénéfice net de 2,252 MMDH en 2020, soit une hausse importante de 279% par rapport à l’exercice 2019.
A noter également l’amélioration graduelle des Capitaux Propres, suite aux résultats positifs réalisés par l’Office durant les cinq dernières années, outre la dotation en capital de 1 MMDH, correspondant au ticket d’extension du contrat de fourniture d’énergie (PPA) avec Taqa 1-4. Aussi, un résumé des principaux contrats conclus par l’Office a été présenté.
Les travaux de ce Conseil ont été principalement consacrés à l’évaluation du bilan des réalisations et l’approbation des comptes sociaux et consolidés de l’ONEE au titre de l’exercice 2020, ainsi que l’approbation des projets de résolutions soumis au Conseil.
Le Président et les membres du Conseil d’Administration ont salué les réalisations enregistrées par l’Office dans l’exercice de ses missions de service public, en tant que garant de la continuité de l’alimentation du pays en électricité et en eau potable ainsi qu’en matière d’assainissement liquide dans les villes et centres où il intervient.
Ce Conseil a été également l’occasion pour M. El Hafidi de mettre en avant les efforts de l’Office en matière de bonne gouvernance, et de concrétisation des Hautes Orientations Royales en matière de promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la politique de l’eau et de préservation de l’environnement, permettant au Maroc d’occuper une place importante dans ces secteurs aussi bien au niveau continental qu’international, ainsi qu’en matière de coopération régionale avec les pays africains.
Ceci, en plus de l’engagement infaillible de l’Office dans le projet de Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique, ainsi que dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement.
Il s’agit aussi de la poursuite de ses efforts pour l’amélioration continue de la qualité des services fournis aux citoyens et la préservation de ses équilibres financiers, à travers notamment l’amélioration du mix énergétique, la rationalisation des dépenses et des coûts d’exploitation, l’amélioration du rendement des réseaux et des indicateurs de performance techniques et commerciaux.
Le Président du Conseil a également rendu hommage au travail considérable accompli par le personnel de l’ONEE au regard des résultats honorables enregistrés par l’Office, en matière d’approvisionnement de notre pays en électricité et en eau potable, d’assainissement liquide et d’accompagnement du développement socio-économique du pays et ce, malgré le contexte difficile marqué par la propagation de la pandémie Covid-19, ainsi que les contraintes et défis auxquels se heurte l’Office pour le développement de ses activités.
Dans ce sens, l’ONEE a mis en œuvre un ensemble de mesures exceptionnelles à caractère technique, commercial, financier et logistique, pour assurer la continuité de service aux citoyens en matière d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide, tout en se conformant aux décisions des pouvoirs publics pour préserver la santé des collaborateurs et des citoyens.
Le Président du Conseil a, par ailleurs, souligné que pour accompagner les changements profonds du système électrique, l’ONEE digitalise de plus en plus ses processus et outils notamment dans les secteurs de transport et de distribution tout en accordant une attention particulière au développement des compétences de son capital humain.
L’ordre du jour a concerné, également, la présentation de l’avis du commissaire aux comptes sur les Comptes Sociaux et Consolidés l’Office au titre de l’exercice 2020, en plus de la présentation du rapport du Comité d’Audit et du Contrôleur d’Etat de l’ONEE.
Le Conseil a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises et qui sont en phase avec les objectifs de l’Office, tant en matière de développement de ses secteurs d’activités qu’en matière d’amélioration de ses performances techniques et managériales.
Le Président a renouvelé ses remerciements et ses recommandations à tous les membres du Conseil et partenaires l’Office, pour apporter l’appui nécessaire à l’Office pour faire face aux contraintes qu’il subit, et pouvoir relever le challenge du système électrique national et les exigences du programme national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation 2020-2027 et ce, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté Le Roi qui accorde une attention particulière à ces secteurs vitaux et stratégiques.
L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE, Branche Eau) a annoncé la mis en place en coordination avec les autorités locales de Taroudant, d’un programme de distribution d’eau afin de permettre à l’ensemble des quartiers de la ville de bénéficier d’un approvisionnement approprié en eau potable.
Par ailleurs et pour renforcer de façon pérenne l’alimentation en eau potable de la ville de Taroudant, l’Office met en œuvre plusieurs projets d’un coût global de 315 millions de dirhams, dont principalement la réalisation d’une station de traitement sur le barrage d’Aoulouz d’un débit de 200 l/s avec la pose d’une conduite d’adduction sur un linéaire de 80 km, pour un montant de 250 millions de dirhams, indique vendredi l’ONEE dans un communiqué.
Ce projet est actuellement en phase d’ essais industriels et sa mise en service est prévue en septembre 2021. Il s’agit d’un projet inscrit dans le Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI) et qui permettra de répondre aux besoins de la ville à moyen et long termes.
Parallèlement à ce projet, l’Office a programmé plusieurs opérations visant à améliorer le rendement du réseau de distribution et à renforcer la capacité de stockage de la ville, qui concernent principalement l’achèvement du projet de réhabilitation du réseau de distribution, pour un coût de 17 millions de Dirhams, et la construction d’un réservoir semi-enterré d’une capacité de 2000 m3 avec une station de pompage pour un montant de 10 millions de dirhams dont l’achèvement est prévu début 2022.
Il s’agit aussi de la pose de conduites de production et de distribution pour relier ce nouveau réservoir à la nouvelle adduction à partir de la station de traitement d’Aoulouz et au réseau de distribution de la ville pour un coût d’environ 38 millions de dirhams. Les dossiers d’appels d’offres de cette opération sont en cours de préparation.
Ces projets contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la région.
A rappeler que la ville de Taroudant est alimentée actuellement en eau potable à partir de ressources souterraines équipées pour un débit total de 160 l/s à travers huit (8) forages.
Cette capacité est suffisante pour répondre à la demande en eau potable dans de bonnes conditions. Cependant, le déficit pluviométrique et la succession des années de sécheresse ont engendré, malgré les efforts déployés par l’Office pour la réalisation et l’équipement de nouveaux forages, une baisse de la productivité de 25% ramenant ces ressources à 120 l /s occasionnant ainsi un déficit notamment en période de pointe.

Une convention de partenariat portant sur la protection de l’environnement a été signée, à Rabat, entre le département de l’Environnement relevant du Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement et le Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN). S’inscrivant dans le cadre de la promotion des échanges scientifiques et techniques dans le domaine de l’environnement et du développement durable, cette convention est en droite ligne avec l’accompagnement de la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement durable, et la mutualisation des moyens techniques et scientifiques des deux institutions pour renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’état de l’environnement, ainsi que les systèmes d’informations environnementales.

“Elle concerne l’échange des expertises et des bonnes pratiques dans le domaine des recherches en laboratoires et la surveillance de l’état de l’environnement, en plus de la coordination sur la présence dans les colloques internationaux relatifs à ces domaines”, a indiqué, dans une déclaration à la presse, le secrétaire général du département de l’Environnement, Mohamed Benyahia, ajoutant que ce texte renforcera les moyens de surveillance de l’état de l’environnement au Maroc.
De son côté, le directeur général du CNESTEN, Khalid Mediouri a souligné que le Centre aspire, à travers cette convention, à développer davantage la coopération dans cet “important” domaine.
Cette coopération permettra de bénéficier des sciences et des technologies nucléaires et promouvoir les programmes nationaux relatifs à la gestion et la protection de l’environnement, notant que le CNESTEN a développé une expérience “riche” en la matière et une infrastructure technologique de pointe.
Ladite convention vise également à renforcer la collaboration entre le Laboratoire National des Etudes et de Surveillance de la Pollution (LNESP) relevant du Département de l’Environnement et le CNESTEN dans le domaine de la surveillance et de l’évaluation environnementales, qui revêtent une grande importance dans le processus décisionnel lié à la planification et à l’évaluation des politiques environnementales.
Elle s’articule autour de la surveillance de la pollution dans les différents milieux environnementaux, de l’échange de données et de pratiques analytiques de laboratoire, du renforcement des capacités de surveillance et d’analyse ainsi que la promotion de la recherche scientifique appliquée.
Un comité de Suivi sera mis en place et établira un plan d’action annuel définissant les actions prioritaires ainsi que les projets conjoints prévus pour le renforcement des compétences techniques des deux institutions et la promotion de la recherche appliquée relative à des problématiques environnementales prioritaires. Le LNESP est un instrument technique de contrôle et de surveillance, qui intervient dans les opérations de contrôle et d’inspection des établissements et de leur conformité avec les normes environnementales en vigueur, ainsi que le respect du cahier de charge environnemental des projets ayant reçu une acceptabilité environnementale. Il a été accrédité récemment par l’organisme marocain d’accréditation SEMAC. Grâce à ses programmes, le LNESP contribue à la mise en application des lois et règlements en vigueur, au développement des normes de rejets ainsi qu’à la coordination du réseau des laboratoires opérants dans le domaine environnemental.
Pour sa part, le CNESTEN, dans le cadre de son appui aux stratégies sectorielles, s’est doté d’une plateforme scientifique et technique de pointe au niveau du Centre d’études nucléaires de la Maâmora. Cette plateforme comporte plusieurs laboratoires et installations spécialisés dans les différentes applications des sciences et technologies nucléaires dans différents secteurs socio-économiques. Concernant le domaine de l’environnement, le CNESTEN développe la recherche scientifique et l’innovation, en déployant les techniques nucléaires et isotopiques, afin de mettre à la disposition des pouvoirs publics des informations scientifiques pour contribuer à résoudre les problèmes liés à la durabilité des ressources naturelles, la protection de l’environnement et l’adaptation aux scénarios futurs.
Au niveau africain, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique a désigné le CNESTEN en tant que Centre d’excellence dans l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques dans le domaine de la protection de l’environnement de la gestion des ressources en eau. D’autre part, le CNESTEN est chargé d’assurer la collecte et le conditionnement des déchets radioactifs afin de protéger la population, les travailleurs et l’environnement
La CGEM a annoncé, le 13 juillet, l’octroi de son label Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à Vivo Energy Maroc et son renouvellement à Salam Gaz.
Cette décision a été prise à la suite de la réunion du Comité d’attribution du label RSE, tenue le 7 juillet 2021, et des délibérations, tenues le 9 juillet 2021.
Le Label RSE de la CGEM est octroyé à la suite d’une évaluation des pratiques des entreprises sur les neufs domaines d’actions constituant la Charte de responsabilité sociétale de la Confédération, à savoir les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la prévention de la corruption, la saine concurrence, la gouvernance d’entreprise, les intérêts des clients et des consommateurs, les questions relatives aux fournisseurs et aux sous-traitants et l’engagement envers la communauté.
Il vise à accompagner les entreprises bénéficiaires dans la formalisation de leurs engagements, dans la mesure de leur progrès et dans la promotion de leurs performances. Il leur permet également d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux marchés, de fédérer leurs équipes et de renforcer leur cohésion et leur efficience tout en tenant compte des attentes de toutes les parties prenantes.
La CGEM décerne le Label RSE pour une période de 3 ans et effectue une évaluation de suivi à 18 mois. Le renouvellement se fait sur la base d’une nouvelle évaluation permettant de constater le progrès, le renforcement des pratiques et l’amélioration de la performance globale de l’entreprise.

Des experts marocains et chiliens ont exposé, le 27 juillet, les avantages de la technologie dite « Hydrogène vert » comme antidote au réchauffement climatique, soulignant les potentialités du Maroc et du Chili pour se positionner en tant que leaders dans ce domaine.

Lors d’un séminaire à distance organisé par l’ambassade du Maroc au Chili, en coordination avec le Centre culturel Mohammed VI pour le dialogue des civilisations au Chili, les intervenants ont mis l’accent sur les atouts des deux pays pour développer la filière prometteuse de l’hydrogène vert et sur les feuilles de route élaborées par le Maroc et le Chili pour accélérer l’appropriation de cette technologie d’avenir.

Mme. Javiera Aldunate, du ministère chilien de l’énergie, a mis en avant le « potentiel énorme » dont dispose le Chili en termes de production d’énergies renouvelables, soulignant que son pays est en mesure de produire « 60 fois plus d’énergies renouvelables » que ce qu’il en produit actuellement (solaire, éolien, hydroélectrique …etc).
Elle a fait savoir que « le coût de l’hydrogène vert au Chili est le moins cher au monde », ce qui encourage cette ambition du Chili de devenir leader en Amérique Latine en matière d’investissement dans cette technologie.
Avec ses 18 projets d’hydrogène vert mis en marche pour un investissement total de 12 millions de dollars, le Chili projette d’exporter cette énergie à l’horizon 2030.

Le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère marocain de l’énergie, des mines et de l’environnement, Mohamed Ouhmed, a souligné les engagements pris par le Maroc pour atténuer les changements climatiques, notant dans ce sens la révision à la hausse des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de décarbonisation de l’industrie.
M. Ouhmed a indiqué qu’une centaine de projets sont soit opérationnels, soit en cours de développement dans les filières solaire, éolienne ou hydraulique et qui ont donné des résultats « très satisfaisants » qui se sont traduits par une contribution à hauteur du 1/5 de production électrique d’origine renouvelable.

S’agissant de l’hydrogène vert, M. Ouhmed a indiqué que le Maroc est qualifié pour « devenir un acteur clé dans le développement de cette technologie » grâce à ses d’atouts importants, tant au niveau de ses infrastructures que de son tissu industriel, en plus de sa situation géographique optimale et ses interconnexions électriques.
La feuille de route du Maroc pour le développement de l’hydrogène vert est composée de trois axes essentiels : l’appropriation des technologies nécessaires, le développement du marché et de la demande et enfin le volet investissement et approvisionnement.

Le directeur de la coopération et du développement international de MASEN (Moroccan Agency for Sustainable Energy), Ali Zerouali, a indiqué que la stratégie marocaine de l’hydrogène vert s’appuie sur les réalisations qui ont été accomplies au cours de la dernière décennie.
M. Zerouali a souligné les “similarités” entre le Maroc et le Chili en termes de visions, de stratégies et de géographies, ce qui offre des « opportunités pour étendre notre coopération » dans ce domaine.
Selon lui, au niveau international, le Maroc et le Chili « sont identifiés parmi les pays qui ont le meilleur potentiel de production d’hydrogène vert » en termes de capacités et de compétitivité.

Samir Rachidi, chef du département hydrogène, stockage et bioénergie de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), a indiqué que la feuille de route sur l’hydrogène vert a permis « d’identifier les axes de travail et les priorités », précisant que les applications sur le court terme sont relatives à l’export, qui est le principal élément porteur de cette technologie, et à l’industrie nationale, notamment les phosphates.

Les autres intervenants se sont attardés sur les stratégies nationales, respectives du Maroc et du Chili pour développer la technologie de l’hydrogène vert, qui est un « vecteur important pour la réactivation économique durable » et pour une transition énergétique réussie dans les domaines de transport et de l’industrie.
Grâce à son potentiel, le Maroc est en mesure de capter 2 à 4 % du marché mondial de l’hydrogène vert et se convertir en un exportateur à l’horizon 2030.

Les deux pays sont promis à une coopération renforcée dans le domaine de l’hydrogène vert qui est à même de les convertir en des centres régionaux de production et de commercialisation d’énergies renouvelables, particulièrement l’hydrogène vert.
Les bases de cette alliance ont été jetées avec la signature, en novembre 2016, d’un accord de coopération entre Corfo (Corporación de Fomento de la Producción-organisme étatique chilien, créé en 1939, chargé du développement et d’aide à la création de l’industrie nationale) et MASEN en vue d’impulser l’industrie solaire, la recherche et développement et l’exécution de futurs projets en matière d’énergies renouvelables entre le Chili et le Maroc.

La facture énergétique du Maroc s’est réduite de 34,6%, soit 26,4 milliards de dirhams (MMDH) au cours de l’année écoulée par rapport à 2019, selon l’Office des changes.
Cette baisse, qui s’explique par le repli aussi bien des quantités importées que des prix, concerne notamment les importations de gas-oils et fuel-oils (39,8%) et des importations de l’huile de pétrole et lubrifiants (61%), précise l’Office des changes dans son rapport annuel sur le commerce extérieur au titre de l’exercice 2020.

Les produits énergétiques ont déjà accusé une diminution de 6 MMDH en 2019, suite à un repli des prix et à la nouvelle dynamique de l’énergie électrique qui a permis au Maroc de combler ses besoins internes et de devenir exportateur d’électricité, relève la même source. Les demi-produits et les produits finis de consommation voient leurs importations reculer après dix années successives de hausse.

La baisse des importations de produits finis de consommation est imputable principalement au recul des achats de voitures de tourisme (38%), leurs parts et pièces (16,4%) ainsi que les tissus et fils de fibre synthétique et artificielles (20,1%). S’agissant des demi produits, les matières plastiques et ouvrages divers en plastique (-1,5 MMDH), fils et câbles électriques (-1,1 MMDH) ainsi que les fils, barres, et profilés en fer ou en aciers non alliés et (-1 MMDH) sont les principales sources de baisse des importations de ce groupe de produits. Les produits finis d’équipement évoluent également à la baisse. Leurs importations s’élèvent à 109,5 MMDH en 2020 contre 126,8 MMDH en 2019, soit une baisse de 13,7%. Ceci est le résultat de la chute des acquisitions des avions et autres véhicules aériens ou spatiaux (-91,9%), des fils et câbles et autres conducteurs (-24%) et des parties de turboréacteurs (53,6%). Ce groupe de produits se classe en tête des produits importés en 2020 avec une part de 26% du total des importations du Maroc.

De même, les importations de produits bruts ralentissent en 2020(11,9%) notamment celles du soufre brut. Les approvisionnements en produits alimentaires affichent de leur côté une hausse de 7,4 MMDH, tirée par l’augmentation des approvisionnements en blé (+4,3 MMDH) et en orge (+1,6 MMDH).
En 2020, les importations de marchandises chutent de 14% à 422,3 MMDH, alors qu’en volume, elles s’inscrivent en hausse de 2,9% à 61.203 mT.

La production de l’énergie électrique s’est raffermie de 7,2% à fin mai 2021, après une baisse de 8,2% une année auparavant, pour réduire son écart avec son niveau d’avant la crise de -2,4% à fin mars 2021 à -1,6% au terme des cinq premiers mois de 2021, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette performance a été impulsée, particulièrement, par le renforcement de la production privée de 6,3%, de celle de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 12,8% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 1,5%.
Parallèlement à cette évolution, le volume importé de l’énergie électrique a reculé, au terme des cinq premiers mois de 2021, de 31,3% après une augmentation de 83,4% l’année précédente, alors que le volume exporté s’est renforcé de 50,2% après un repli de 69,3% un an auparavant, dans un contexte d’augmentation de l’énergie nette appelée de 6,2% après une baisse de 4,5% à fin mai 2020.

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue en glissement annuel de 8,3% à fin mai 2021 (soit +2,3% par rapport à fin mai 2019), après une hausse de 5,4% à fin avril 2021 et après un retrait de 5,6% un an auparavant.
Cette évolution a résulté de la hausse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 9,1% et de celles de basse tension de 6,2%.