La Fédération de l’Energie et la World LPG Association et The Global LPG Partnership, organisent, le mardi 3 octobre 2017, durant le 30e World LPGA Forum qui aura lieu à Marrakech du 3 au 5 octobre 2017, un Side Event sous le thème « LPG for Development ».

Cet événement sera consacré aux présentations des programmes et politiques d’utilisation du GPL dans le développement social et au partage des expériences et des politiques de subvention et de compensation de différents pays.

Il verra la participation d’intervenants, de haut niveau de différents pays et organismes : Maroc, Nations Unies, WLPGA, GLPGP, Inde, Cameroun, Indonésie, Ghana, Kenya, etc.

Le 11 octobre 2017 à Tanger Automotive City

M. Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce, et de l’Economie Numérique et Dr Markus Take, CEO de Siemens Gamessa Renewable Energy procéderont, le 11 octobre 2017 à Tanger Automotive City, à l’inauguration de la première usine de pales éoliennes en Afrique et au Moyen Orient.

Siemens Gamessa Renewable Energy compte déjà à son actif plusieurs parcs et projets éoliens au Maroc. Cependant la réalisation de ce projet permettra, pour la première fois, de fournir des pales éoliennes « Made In Morocco »,

contribuant ainsi à la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale, fixant un objectif de 52% de part d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.

La World LPG Association (WLPGA), l’association mondiale pour le développement du GPL (butane/propane) dans le monde, organise, du 3 au 5 Octobre 2017, à Marrakech, le 30e Forum Mondial de l’industrie du GPL (World LPG Forum).

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement, d’envergure internationale et unique en son genre, est le premium évènement annuel de l’industrie du GPL dans le monde.

Le World LPG Forum regroupe chaque année et dans différentes villes du monde, des acteurs institutionnels et du secteur privé de premier plan, ainsi que l’ensemble des intervenants de la chaîne de valeur de l’industrie du GPL. L’objectif est d’échanger autour des dernières évolutions du secteur, de ses potentiels de croissance à long terme, ainsi que de l’établissement de nouvelles relations d’affaires.

Le choix du Maroc et de l’Afrique pour abriter ce 30e Forum Mondial de l’industrie du GPL n’est pas anodin. Sur les cinq dernières années, la consommation du Royaume en matière de GPL a connu, en volume, une croissance moyenne de 20%.

Cette situation fait du Maroc le deuxième plus gros marché du GPL en Afrique. A l’échelle continentale, l’Afrique affiche sur cette même période, des performances de 30% de croissance en volume de consommation en GPL, dépassant de loin la dynamique relevée dans d’autres régions du monde.

En dépit de cette dynamique, la part de l’Afrique dans le marché mondial du GPL dépasse à peine 5%. Néanmoins, l’avenir du GPL étant fortement lié à la croissance économique et démographique, l’Afrique qui réunit parfaitement ces deux facteurs, dispose d’exceptionnels potentiels de croissance pour l’industrie du GPL.

Ce 30e Forum Mondial de l’Industrie du GPL permettra ainsi, aux acteurs publics et privés, d’explorer ensemble le potentiel de l’industrie africaine du GPL et poser les jalons d’un développement partagé dans le futur autour du thème « Fuelling New

une très large exposition, l’endroit de rencontre de tous les intervenants de l’industrie, permettra aux acteurs publics et privés du secteur de découvrir les dernières innovations dans le secteur.

Lors de sa 29e édition, tenue l’année dernière à Florence (Italie), le Forum Mondial de l’Industrie du GPL (World LPG Forum) a rassemblé 2100 personnalités et experts des métiers du GPL venus de 115 pays du monde, dont 64 speakers de haut niveau et 1240 m2 d’expositions rassemblant 117 sociétés exposantes.

 

Fédération de l’Energie : Side Event sous le thème « LPG for Development »

La Fédération de l’Energie et la World LPG Association et The Global LPG Partnership, organisent, le mardi 3 octobre 2017, durant le 30e World LPGA Forum qui aura lieu à Marrakech du 3 au 5 octobre 2017, un Side Event sous le thème « LPG for Development ».

Cet événement sera consacré aux présentations des programmes et politiques d’utilisation du GPL dans le développement social et au partage des expériences et des politiques de subvention et de compensation de différents pays.

Il verra la participation d’intervenants, de haut niveau de différents pays et organismes : Maroc, Nations Unies, WLPGA, GLPGP, Inde, Cameroun, Indonésie, Ghana, Kenya, etc.

Sur les six premiers mois de 2017, la Lyonnaise des Eaux de Casablanca (Lydec) a réalisé un résultat net en progression de 23% par rapport à la même période de 2016. Le résultat net, qui avait été très fortement impacté à fin juin 2016 par une situation climatique particulièrement défavorable et par un retard de mise en œuvre du programme des travaux, se redresse au terme du semestre écoulé et s’élève à 108 millions de dirhams (MDH), souligne la Lydec dans une communication financière. Suivant la même tendance, le chiffre d’affaires du délégataire des services de distribution d’eau et d’électricité ainsi que de l’assainissement du Grand Casablanca ressort en appréciation de 4,6% à 3,5 milliards de dirhams (MMDH). Cette progression s’explique essentiellement, selon la société, par la récupération de l’augmentation des prix d’achats d’électricité au 1 er janvier 2017, conformément au contrat programme Etat-ONEE. Lydec a noté, dans ce cadre, une stabilité des volumes d’électricité vendus, à

fin juin 2017, marquée par la poursuite de la baisse de la consommation unitaire des particuliers, compensée par une légère reprise des volumes distribués aux industriels. Lydec a également ajouté que le rendement du réseau électricité a été maintenu à un niveau similaire à celui enregistré au S1 2016, avec la poursuite des plans d’actions de réduction des pertes. Pour leur part, les écoulements de l’eau s’apprécient de 2,2%, portés principalement par l’augmentation du nombre de clients, relève la même source, qui note une légère baisse du rendement, marqué par une augmentation des fuites durant la saison des pluies. De son côté, l’excédent brut d’exploitation (EBE) s’établit à 471 MDH, en accroissement de 18 MDH par rapport au S1 2016, grâce à la croissance des activités Travaux générant des recettes de maîtrise d’œuvre et à la poursuite de la maîtrise des charges d’exploitation, précise Lydec dans son communiqué publié sur le site web de la Bourse de Casablanca De même, le résultat financier en amélioration de 5 MDH limite son déficit à -36 MDH, suite notamment à la diminution de l’endettement long terme, du fait principalement de la poursuite du remboursement de l’emprunt obligataire. Pour ce qui est des investissements de la gestion déléguée, ils se sont élevés à 457 MDH, dont 199 MDH financés par le Délégataire. Par ailleurs, Lydec revient sur les principaux faits marquants du semestre, notamment le lancement officiel, en février dernier, de l’étude du Schéma Directeur d’Aménagement Lumière (SDAL) de Casablanca. Cette initiative entre dans le cadre du Plan de Développement du Grand Casablanca (2015-2020) qui vise à améliorer le cadre de vie des habitants. La société a aussi mis en avant la signature, en mars dernier, de la convention de création du “Réseau Local du Pacte Mondial” au Maroc, lancé par la CGEM et le PNUD, et dont l’objectif principal est d’inciter des entreprises à adopter une attitude socialement responsable. Ce réseau comprend un noyau dur constitué de 7 entreprises, dont Lydec, qui siègeront au comité de pilotage du réseau. Autre faits saillants, le succès de l’audit de reconduction de l’accréditation ISO 17025 du Centre Technique de Métrologie, suite à la visite, en avril dernier, des auditeurs du Service Marocain d’Accréditation (SEMAC), confirmant ainsi l’exigence de Lydec en termes de maîtrise de la qualité et le respect des normes. Le semestre dernier a été marqué également par la consolidation de la reconnaissance RSE via l’obtention, de nouveau, du trophée « Top

Performers RSE » décerné par le cabinet Vigeo Eiris, qui récompense 15 entreprises pour leur engagement en faveur du développement durable.

Taqa Morocco a enregistré une progression appréciable de ses résultats au 30 juin 2017 par rapport à la même période de l’année dernière.

Ainsi, au niveau des comptes consolidés, le chiffre d’affaires a connu une légère évolution de 0,5% par rapport au 30 juin 2016 passant de 4052 MDH à 4072 MDH. Cette évolution s’explique d’une part par la bonne performance de l’ensemble des unités, en tenant compte de la révision majeure de l’unité 3, et d’autre part par la baisse de 2% des frais d’énergie, qui s’explique par l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international, qui impacte aussi bien le chiffre d’affaires que les achats consommés.

Pour sa part, le résultat financier a connu une amélioration de 13% due à la baisse des charges d’intérêt sur emprunt, suite à la négociation du taux d’intérêt et à l’optimisation du placement des excédents de trésorerie.

Le résultat net part du groupe s’établit à 536 MDH à fin juin 2017, en hausse de 15% par rapport à la même période de l’année dernière. Le groupe enregistre également une hausse de 14% du résultat net consolidé passant de 615 MDH à 701 MDH. Ainsi, le taux de marge net passe de 15,2% à 17,2% au 30 juin 2017.

En ce qui concerne les comptes sociaux, le chiffre d’affaires a accusé une baisse de 5%, passant de 2301 MDH, au 30 juin 2016, à 2175 MDH au 30 juin 2017. Cette baisse est due principalement à l’impact de la révision majeure de l’unité 3, ainsi qu’à l’évolution du prix du charbon sur le marché international, d’après le management.

Concernant le résultat d’exploitation, il a enregistré une amélioration de 7%, passant de 369 MDH à 396 MDH, ce qui s’explique par l’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, ainsi que l’évolution favorable du prix d’achat du charbon.

Pour sa part, le résultat financier a enregistré une amélioration de 16% grâce à la baisse des charges d’intérêt sur emprunt, ainsi que l’optimisation des placements des excédents de trésorerie.

Ainsi, le résultat net a augmenté de 9,3% au 30 juin 2017, passant de 193 MDH à 211.

Le premier semestre de 2017 a été marqué par la distribution d’un dividende de 37 DH par action, en hausse de 23% comparé à la distribution de 2016.

Les bassins sédimentaires marocains restent encore sous-explorés malgré le fait qu’ils présentent des systèmes pétroliers potentiellement favorables à l’accumulation de gisements d’hydrocarbures, a affirmé la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra. Le nombre total de puits forés à fin juin 2017 est de 340 dont 43 en offshore, soit une densité moyenne de 4 forages par 1.000 Km² contre 10 par 100 Km² à l’échelle mondiale, a indiqué Mme Benkhadra dans une interview à la MAP. En dépit de la conjoncture difficile que traverse actuellement le secteur énergétique mondial avec notamment l’impact de la baisse du cours du pétrole sur les investissements dans les projets d’exploration et de production des hydrocarbures, l’ONHYM poursuit avec détermination son rôle de catalyseur de l’exploration pétrolière en multipliant les actions de promotion du potentiel des bassins sédimentaires marocains auprès de l’industrie pétrolière internationale, a assuré Mme Benkhadra. Le but est à la fois de maintenir et développer les partenariats existants, et d’attirer de nouveaux investisseurs pour continuer à dynamiser la reconnaissance et l’évaluation du potentiel des bassins sédimentaires marocains. Mme Benkhadra a fait observer que plus d’une vingtaine de sociétés pétrolières opèrent actuellement au Maroc, en partenariat avec l’ONHYM, et que des négociations sont en cours avec quatre autres compagnies internationales de renom.

Jusqu’à présent, la superficie couverte par les travaux d’exploration s’élève à 180.121.42Km² et portent sur 87 permis de recherche, huit autorisations de reconnaissance et autant de concessions d’exploitation. S’agissant du montant des investissements en exploration pétrolière, la directrice générale de l’ONHYM a indiqué que ceux-ci ont atteint lors de la période 2010-2016, près de 16 milliards de dirhams, dont 98 % supportés par les partenaires. Pour 2017 et à fin août, ces investissements s’élèvent à 466,9 millions de dirhams pour les partenaires et 18,8 millions pour l’ONHYM, a-t-elle indiqué, notant que ceux-ci pourraient se chiffraient à la fin de l’exercice à 1,3 milliard de dirhams pour les partenaires contre 36,4 millions de dirhams pour l’ONHYM. Mme Benkhadra a en outre fait observer que les efforts de l’ONHYM et de ses partenaires en exploration pétrolière ont été couronnés par la découverte de gisements productifs de gaz dans le bassin du Gharb et de gaz et condensat dans le bassin d’Essaouira, relevant que les récents travaux de forage réalisés sur la zone de Tendrara, située dans le bassin des Hauts Plateaux ont également confirmé la présence de gaz naturel dans cette zone. Elle a précisé à ce propos que l’ONHYM et ses partenaires ont réalisé entre 2016 et début 2017, le forage de trois puits d’exploration dans la zone de Tendrara, soulignant que l’évaluation de faisabilité économique du gisement est en cours, y compris la certification des réserves, et que la mise en production de cette découverte est prévue pour 2019. Et en vue d’assoir le potentiel pétrolier de tout le bassin de Tendrara, l’ONHYM et ses partenaires ont démarré, en août 2017, un programme d’acquisition de nouvelles données sismiques et gravimétriques, a-t-elle poursuivi. Pour ce qui est des gisements découverts dans l’onshore du bassin du Gharb, Mme Benkhadra a indiqué que bien qu’ils soient de petite taille, ils sont économiquement intéressants en raison de l’existence, sur place, d’un réseau de gazoducs avec plusieurs stations de séparation ainsi que la proximité de plusieurs industries de la province de Kenitra, ce qui permet de les rentabiliser. Encouragée par ces résultats, la directrice générale de l’ONHYM s’est dite optimiste quant à la possibilité de réaliser des découvertes majeures dans le futur, grâce à un effort d’investissement soutenu et à une dynamique maitrisée combinant études, évaluations et promotion des bassins sédimentaires marocains. Elle a signalé à cet égard que les prévisions budgétaires pour 2018 en termes

d’investissement sont de l’ordre de 124 millions de dirhams pour l’ONHYM, contre près 1,34 milliard de dirhams pour les partenaires. Durant la période 2017-2021, l’ONHYM prévoit l’acquisition de 3.350 Km de sismique 2D dans le nord du Maroc et dans les provinces Sud, alors que les partenaires de l’Office comptent au cours de cette même période acquérir 2.200 Km de sismique 2D, 15.600 Km² de sismique 3D et réaliser 24 forages d’exploration. Elle a également fait part de la détermination de l’ONHYM de poursuivre, par ses moyens propres, ses efforts de mise en valeur du potentiel pétrolier des différents bassins sédimentaires notamment au niveau des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra, faisant remarquer que deux programmes sismiques 2D sont planifiés dans les deux prochaines années dans les provinces sud du Royaume portant sur 1.000 Km et 1.500 Km respectivement sur Le bassin de Zag (2018) et d’Al Haggounia (2019). De leur côté, les partenaires de l’ONHYM prévoient en 2018 l’acquisition de 1.755 Km de sismique 2D, essentiellement sur Tendrara, 5.200Km² de sismique 3D sur Boujdour offshore et le forage de quatre puits d’exploration dont un en offshore, a-t-elle conclu.

La Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) organise, du 4 au 7 octobre 2017 à la Foire de Casablanca, trois salons internationaux dédiés aux différentes branches et activités du secteur. Il s’agit de la 11e édition d’Elec Expo, un salon consacré à l’électricité, à l’éclairage, à l’électrotechnique et à l’automatisation industrielle, ainsi que la 6ème édition d’EneR Event portant sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La FENELEC tiendra, par la même occasion, la 5e édition de Tronica Expo réservé aux composants, systèmes et applications électroniques. Les trois événements sont considérés comme le rendez-vous annuel qui réunit l’ensemble des intervenants et experts dans les trois secteurs : électricité, énergies renouvelables et composants électroniques. Plus de 160 entreprises exposeront lors de l’édition 2017, en provenance d’Allemagne, de France, d’Italie, de Chine, du Japon, de Turquie, d’Espagne, du Portugal et du Maroc. Comme chaque année, dans le cadre de la stratégie Maroc Export Plus, des délégations africaines composées d’une centaine de donneurs d’ordres prendront part aux activités des trois salons. En marge des visites, des rencontres B2B et des tables rondes seront programmées.

Les participants viennent de 16 pays africains, à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côté d’Ivoire, le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République du Congo, la RD Congo, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie. Des conférences et des tables rondes prévues par le comité scientifique animeront les sessions du Forum Afrique Global Elec, avec la participation des principaux acteurs publics et privés dans le Royaume. Les organisateurs s’attendent à recevoir quelque 12.000 opérateurs professionnels, architectes, promoteurs immobiliers, ingénieurs, techniciens investisseurs, directeurs, consultant, en plus des partenaires institutionnels.

Les participants au « Sommet des leaders mondiaux de l’énergie », organisé du 12 au 14 septembre à Mexico par le Conseil mondial de l’Energie (CME), ont invité les gouvernements des pays de l’Amérique latine et de l’Afrique à tirer profit de l’expérience marocaine en matière des énergies renouvelables. Lors des travaux de ce sommet, organisé sous le thème « Énergie en transition: mener par le changement », un intérêt particulier a été manifesté par le Conseil mondial de l’Energie pour le partage de l’expérience marocaine notamment avec les pays de l’Amérique latine et de l’Afrique, a souligné le secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Abderrahim El Hafidi, qui représentait le Maroc à cet événement planétaire. Après avoir présenté les évolutions du secteur énergétique marocain durant les 10 dernières années et l’attractivité de son business model pour le Développement des projets des énergies renouvelables, M. El Hafidi a mis l’accent, lors de son intervention, sur les conditions de coexistence maîtrisée durant la période de la transition énergétique, entre l’ancien modèle basé sur les combustibles fossiles (notamment pour le base load et le back up

flexible), et le nouveau modèle basé sur les énergies renouvelables et l’introduction des technologies flexibles et des Smarts Grid dans le système électrique national. L’accent a également été mis sur les dernières tendances en matière de repositionnement des technologies fossiles particulièrement les CCGT (combine cycle gas turbine), les USCCF (Ultra Super Critique Coal Fire) et les (pumping storage by sea water), notamment en matière de flexibilité offerte au niveau du système électrique. M. El Hafidi a soulevé à cette occasion la problématique des coûts échus du KWH produit de sources renouvelables et la nécessité de sa prise en charge par les nouveaux systèmes tarifaires. En marge des travaux de ce sommet, le secrétaire général du ministère de l’Énergie a eu des entretiens avec des chefs d’entreprises actives au niveau international dans le domaine des énergies renouvelables qui ont manifesté leur intérêt d’investir au Maroc et participer à la mise en œuvre des projets des énergies renouvelables, ainsi qu’avec des responsables d’organisations internationales actives dans le domaine de l’énergie.

Le Maroc s’est engagé à investir 40 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour développer le secteur énergétique, a fait savoir, dimanche 17 septembre à Manama, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah. « Le Royaume a réussi, grâce à une stratégie ambitieuse, à transformer ses défis en véritables opportunités d’investissement, à travers son engagement dans des projets visant le développement du secteur énergétique d’une valeur de 40 milliards de dollars à l’horizon 2030, dont 75% est consacré aux énergies renouvelables », a indiqué M. Rabbah, dans une allocution à l’ouverture du premier forum d’investissement en énergie (Step 2017). Le ministre a noté que la transition énergétique a commencé à porter ses fruits, relevant que la part de l’éolien et du solaire dans la puissance électrique installée, qui n’était que de 2% début 2009, a atteint 13% en 2016. Cette transition a permis de réduire le taux de dépendance énergétique, qui est passé de 98% en 2008 à 93,3% en 2016, a souligné M. Rabbah, ajoutant que les énergies renouvelables ont contribué avec plus de 13% en 2016 pour répondre à la demande en énergie, contre 2,13% en 2008. Le ministre a rappelé que l’année 2016 a été marquée par plusieurs événements phares, avec notamment l’entrée en service de la station solaire “Noor-Ouarzazate I” d’une capacité de 160 MW de technologie thermosolaire concentrée (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques avec 3 heures de stockage thermique et de Noor II et Noor III avec des capacités de stockage respectives de 5 à 6 heures et de 5 à 8,5 heures. L’année 2016 a connu également la mise en oeuvre de la feuille de route pour le développement du photovoltaique, visant à développer l’utilisation de ce procédé dans la production de l’électricité, a indiqué M. Rabbah, rappelant le lancement d’un programme pour la mise en place de centrales solaires photovoltaiques d’une capacité de 400 MW, dont les projets « Noor Tafilalet » (100 MW), « Noor Atlas » (200 MW) et « Noor Argana » (100 MW). Par ailleurs, le ministre a noté que le Maroc oeuvre pour renforcer l’interconnexion électrique avec les pays voisins, notamment le projet Maroc-Portugal, en cours d’étude, avec une capacité de 1.000 MW, le projet

d’une troisième interconnexion de 700 MW avec le voisin espagnol, ainsi que d’autres projets avec les pays de l’Afrique subsaharienne, à travers la Mauritanie. Il a, en outre, relevé que le Maroc accorde un grand intérêt à la formation dans le domaine des énergies renouvelables, avec le développement d’un réseau de centres de formation dans les métiers des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la recherche, avec la mise en place du Green Energy Park, une plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire située dans la ville verte de Ben Guerir, la première du genre en Afrique. En matière d’efficacité énergétique, le ministre a indiqué qu’une stratégie a été mise en oeuvre, visant à atteindre 20% d’économie en énergie à l’horizon 2030. Le forum Step 2017, qui a connu la participation de ministres, d’experts dans le domaine des énergies renouvelables et des chefs d’entreprises et d’institutions d’investissement, s’est penché sur les sources d’énergie renouvelable au Bahrain, l’avenir de l’énergie dans le monde, les défis du développement des énergies renouvelables et les expériences réussies en la matière.

La production de l’énergie électrique a augmenté à fin juillet 2017 de 2,1%, après une hausse de 0,4% un an auparavant, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances.
Cette évolution découle, notamment, de la bonne tenue de la production de l’ONEE (+7,6%) et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables (+16,7%), atténuée par le recul de la production privée de 1,4%, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de septembre.
Dans ces conditions, le volume des importations de l’énergie électrique s’est inscrit en hausse de 15,3%, à fin juillet 2017, après +12,2% un an plus tôt, pour ramener la progression de l’énergie nette appelée à +5,3%, après +2% à fin juillet 2016, ajoute la DEPF.
Du côté de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est appréciée, durant la même période, de 4,3% en une année, après +1,2% un an auparavant, relève la note, qui explique cette évolution par la consolidation des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension (+4,7%, après +0,6%), impulsée par la bonne tenue de celles adressées, principalement, au secteur industriel (+7% après -0,1%) et de celles attribuées aux distributeurs (+3,1% après +1%).
Quant à la consommation de l’énergie de basse tension, elle s’est accrue, à fin juillet 2017, de 2,7% comparativement à la même période de l’année précédente, révèle la même source.