Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, lundi 15 mai au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais. Ce mégaprojet, conçu par les Africains pour les Africains, est l’illustration parfaite de la diplomatie de la parole et de l’action, et une nouvelle concrétisation de la vision de SM le Roi d’une Afrique maitresse de son destin, confiante en son avenir. Le pipeline Nigéria-Maroc aura un impact positif direct sur plus de 300 millions d’habitants. Il permettra d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest, servant ainsi de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité.

Le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a pris part à la 5e édition de « Vienna Energy Forum » (VEF), tenue à Vienne les 11 et 12 mai, où il a présenté les dernières évolutions du secteur énergétique au Maroc. Ainsi, le ministre est intervenu à la session ministérielle qui a rassemblé des ministres de différentes régions du monde pour partager leurs expériences nationales avec la formulation de stratégies pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et de l’accord de Paris en relation avec l’énergie. Lors de ce forum organisé sous le thème « Une énergie durable pour la mise en œuvre des ODD et de l’Accord de Paris », M. Rebbah a eu des entretiens notamment avec le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Li Yong, axés sur le renforcement de la coopération technique entre le Maroc et l’ONUDI pour le développement d’un nouveau « Program for Country Partnership » (PCP).

Le ministre a également rencontré le Directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), M. Yukiya Amano, et évoqué ensemble les possibilités d’accompagnement de l’AIEA au Maroc pour le développement des projets communs dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’eau, entre autres. Il a également eu des entretiens avec la vice-secrétaire générale des Nations unies, chargée du suivi des objectifs du développement durable, du climat et de la réforme des Nations Unies, Mme Amina Mohamed, le ministre de l’énergie, du charbon et des énergies renouvelables de l’Inde, Piyush Goyal, le Directeur général de l’énergie durable pour tous, Rachal Kyte, et le secrétaire général de la chambre austro-arabe, Mouddar Khouja, dans le but de développer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable. M. Rabbah a également eu une série d’autres entretiens avec ses homologues des pays participants et avec de hauts responsables et décideurs des institutions internationales oeuvrant dans le domaine de l’énergie et vue d’examiner les moyens à même de renforcer la coopération avec le Maroc.

La recherche et développement constitue une composante majeure de la stratégie énergétique nationale visant à positionner le Maroc comme plate-forme technologique en Afrique, a indiqué, le 23 mai à Casablanca, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah. M. Rebbah a fait savoir, dans une allocution lue en son nom par Mme Zohra Ettaik, directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère lors du Forum Energy Days Maroc-Finlande, que le Maroc a mis en place un tissu industriel destiné principalement aux écosystèmes industriels des énergies propres à travers la maitrise des technologies de valorisation des ressources énergétiques renouvelables. Fort de son potentiel en énergies renouvelables, le Royaume poursuit ses efforts en vue de renforcer son positionnement et attirer les investisseurs et les institutions financières internationales pour participer au développement de grands projets à forte croissance dans les domaines des énergies renouvelables, a-il-dit lors de cette rencontre organisée organisé par l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergie renouvelables (IRESEN) en partenariat avec le Centre finlandais des technologies ( MERINOVA). Il a ajouté qu’à travers IRESEN deux instrument ont été mis en place à savoir le financement de projets de recherche appliqués dans les technologies

d’énergies renouvelables et l’implémentation de plateformes de test, de recherche et de formation comme le « Green Energy Park ». Pour sa part, l’Ambassadeur de la Finlande à Rabat, Anne Vasara a affirmé que ce Forum, organisé avec le soutien du ministère des Affaires étrangères de la Finlande, constitue une occasion pour les opérateurs économiques finlandais de connaitre de près les projets d’envergures engagés au Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, contribuer au développement des relations maroco-finlandaises tout en mettant en avant le savoir-faire finlandais dans ce secteur. La Maroc actuellement président des négociations pour les Accords contre le changement climatique au sein des Nations-Unies est un véritables précurseur dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique et dans le mondeLes engagement du Royaume dans ce domaine ainsi que les actions concrètes pour les atteindre sont à féliciter telle que la réforme du secteur énergétique visant à garantir 52% des énergies des ressources renouvelables en 2030. Ce Forum qui a rassemblé d’éminents experts a permis également de mettre en place des partenariats gagnant-gagnant dans plusieurs domaines et débattre des thématiques telles que les opportunités de production et de distribution de l’énergie électrique, les réseaux intelligentes, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Une cérémonie de signature d’un protocole d’accord visant la fusion entre la Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (FENELEC) et la Fédération Marocaine de l’Electricité (FEMADEL), a été organisée le 26 mai à Casablanca.

Ce protocole, dont la cérémonie de signature a été présidée par la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, a été paraphé par les présidents respectifs de FENELEC et FEMADEL, Azelarab El Harti et Reda Sekkat, en présence de membres des Conseils d’administration des deux fédérations, indique la CGEM dans un communiqué. Et d’ajouter que sous l’égide de la Confédération, les deux parties sont parvenues, à travers leurs élus, à convenir de la mise en commun de leurs moyens, potentialités et énergies réciproques pour défendre leurs droits et engagements, relevant que l’entité réunissant les deux Fédérations gardera le nom de FENELEC. La CGEM a joué son rôle de médiateur et de facilitateur pour que le secteur soit représenté par une seule instance légitime et reconnue. Un processus

qui a démarré en juillet 2014, mené par la Présidence de la CGEM et assisté par Abdelaziz Taariji, opérateur du secteur et ex-Président de FENELEC, en tant que médiateur. La CGEM tient à féliciter FENELEC et FEMADEL pour leur sens des responsabilités, les efforts déployés et leur volonté de faire prévaloir l’intérêt général du secteur.

Leader marocain de la distribution de gaz de pétrole liquéfié, Afriquia Gaz a lancé pour la première fois au Maroc la Bouteille Nouvelle Génération avec système de branchement « Clic-on », une révolution en matière de conditionnement qui permettra l’utilisation de la bouteille de gaz en toute facilité.

La bouteille nouvelle génération est esthétique et moderne. Elle est aussi plus légère et dotée de poignées ergonomiques facilitant sa manipulation.

La bouteille nouvelle génération d’Afriquia Gaz est fournie avec un détendeur « Clic-on » pour une installation simplifiée. Ce détendeur permet de connecter la valve de la bouteille de gaz d’un seul « clic » de manière rapide et extrêmement simple.

La nouvelle technologie « Clic-on » permet une utilisation facile, Le débit de gaz peut être ouvert en tournant la poignée vers la position « ON ». Pour arrêter le débit de gaz et atteindre la position « OFF ».

Fidèle à sa volonté de satisfaire ses clients, Afriquia gaz est en permanence à la recherche de nouveaux produits, et constamment en quête d’amélioration et d’innovation.

Afriquia Gaz confirme sa vision d’excellence et offre aux consommateurs une technologie révolutionnaire avec la Bouteille Nouvelle Génération.

Un protocole d’accord a été signé le 24 mai par M. Saïd Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique « AMEE » et M. Dirk De Bilde, Directeur Général de Siemens Maroc, en présence de M. André Bouffioux, Directeur Général Siemens Belgique – Luxembourg, Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale.

Cet accord a pour objectif le développement et la mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique (EE) ainsi que la promotion de cette dernière à travers des actions de formation, de sensibilisation et de démonstration.

« Nous sommes heureux et fiers de ce partenariat avec l’AMEE, qui va aussi nous permettre de contribuer à l’objectif du Maroc d’atteindre 20% d’efficacité énergétique à l’horizon 2030 », souligne Dirk De Bilde. « D’ailleurs, chez Siemens, nous nous sommes fixé comme but, une empreinte carbone net-zéro d’ici 2030. Ce partenariat s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie de Siemens qui se concentre sur les domaines de l’électrification, de l’automatisation et de la digitalisation ».

La collaboration entre les deux entités permettra la mise en place de projets pilotes pour le développement de l’efficacité énergétique, notamment dans le secteur du bâtiment.

Outre le volet projets de ce partenariat, précise Saïd Mouline, nous sommes ravis de voir les grands acteurs mondiaux de l’efficacité énergétique se développer dans notre pays. Cela facilitera le transfert de savoir-faire et la formation dans ce domaine.

Ce partenariat stratégique repose également sur une démarche de partage d’expériences et d’expertises entre les deux entités, notamment en matière de formation des Cadres, d’échange de données sur les tendances du secteur d’efficacité énergétique ainsi que les avancées technologiques dans ce domaine.

Une convention relative à la mise en place des bornes de recharge électrique au niveau du réseau autoroutier marocain, a été signée, le 16 mai à Marrakech, entre la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), l’Institut de Recherche en Energie solaire et Energies nouvelles (IRESEN) et le groupe « Schneider Electric », en marge de la 2e édition de la Conférence Internationale sur la Mobilité Durable. Cette convention, qui encadre la coopération entre les trois entités en matière de recherche dans le domaine de la mobilité électrique, porte notamment sur la mise en place du projet SIME (Services et Infrastructures pour la Mobilité Électrique). Cet accord, qui prévoit la mise en place par le consortium (ADM/IRESEN/Schneider Electric) de 37 bornes de recharge pendant la phase pilote dans un objectif de l’élargir sur tout le réseau autoroutier marocain, permettra à l’ADM, avec l’appui et l’expertise de l’IRESEN, de concrétiser sa démarche en faveur de la mobilité électrique en installant ces bornes de recharge de manière accessible et visible, tout en sécurisant leurs installations et en participant aux activités en Recherche et Développement du projet SIME, qui seront développés par IRESEN. En vertu de cet accord, ADM s’engagera à mettre en place des solutions technologiques et des pratiques de gestion qui maximisent les retombées économiques et sociales des investissements routiers, améliorer les trafics en vue d’une meilleure dé-carbonisation des routes et développer des solutions Smart Grids pour mieux gérer les ressources électriques. Ce projet, qui se veut le premier pas vers une concrétisation de la mobilité électrique au Maroc, verra la naissance d’une vitrine technologique, d’une homologation spécifique pour les bornes de recharge au Maroc et le développement d’un modèle de mobilité électrique pour le Royaume, qui comprendra notamment un cadre juridique et législatif. A cette occasion, un autre accord-cadre portant sur le développement de recherche et d’innovation en matière de mobilité électrique et visant le développement de nouveaux produits qui seront inspirés de la technologie externe, a été signé entre l’ADM et l’IRESEN.

Le premier producteur privé d’électricité au Maroc, Taqa Morocco, a réalisé au terme du premier trimestre 2017 un résultat net part du groupe (RNPG) en progression de 8% à 278 millions de dirhams.

Cette évolution est attribuable à la hausse du résultat d’exploitation et à l’amélioration du résultat financier suite à la baisse des charges d’intérêts sur emprunts. A fin mars dernier, le résultat d’exploitation consolidé s’établit à 702 MDH, en accroissement de 4%, compte tenu de l’évolution favorable du prix d’achat du charbon sur le marché international et des efforts continus d’optimisation des charges d’exploitation. Ainsi, le taux de marge opérationnelle consolidée ressort en amélioration à 34,6%, contre 32,4% à l’issue du premier trimestre 2016, relève la société dans son communiqué publié sur le site web de la Bourse de Casablanca.

Le leader national de la construction métallique, Delattre Levivier Maroc (DLM), vient d’annoncer le lancement officiel d’une filiale dédiée aux énergies renouvelables, DLM EnR. Cette entité est spécialisée dans les métiers liés aux énergies renouvelables et à l’autoconsommation d’énergie propre pour le compte d’industriels souhaitant diversifier leur approvisionnement, et s’alimenter à partir de sources propres et durables.

Les domaines d’expertises de DLM EnR couvrent diverses spécialités liées à la filière des énergies renouvelables, dont l’audit énergétique, l’efficience énergétique, le « waste to energy », la maîtrise des coûts, etc. Le coût de l’énergie est, pour un industriel, l’un des chapitres les plus lourds qui puisse peser sur son coût de revient. Si bien qu’il impacte lourdement la marge bénéficiaire et, par ricochet, la compétitivité de l’entreprise. Pour pallier ce problème et donner la possibilité aux industries énergivores d’optimiser leur consommation, DLM EnR a développé une série de solutions visant la réduction de cette facture énergétique à travers des solutions d’autoproduction.

DLM EnR a, ainsi, pour ambition d’aider les industriels à maintenir à la baisse leurs charges en diversifiant leurs sources d’approvisionnement et ce, en devenant eux-mêmes acteurs dans la production de leur propre énergie.

En analysant les consommations et en proposant des configurations sur mesure (mixtes, photovoltaïques, éoliennes, avec ou sans stockage), les solutions proposées par DLM EnR s’adaptent aux besoins de chaque industriel. Dans un souci d’efficacité, le choix de la formule à adopter se décide dépendamment de la disponibilité de l’infrastructure, de la nature des installations et des propriétés climatiques propres à la zone géographique où l’unité industrielle est située. Ces paramètres décident du succès de la transition vers un système d’autoproduction d’énergie propre, ce qui confère une importance vitale au contenu du diagnostic précédant cette étape. Pour ce faire, DLM EnR propose deux approches dont la prise en charge, pour le compte des industriels, de l’installation et le fonctionnement d’une unité d’autoproduction qui couvrira une partie de leurs besoins. La seconde porte sur l’installation des unités de production clé en main qui seront entièrement gérées par les industriels, et assurer la maintenance et la formation nécessaires. Selon DLM, opter pour une solution complémentaire d’approvisionnement en énergie renouvelable, c’est agir sur le coût de sa consommation en énergie, maîtriser ses coûts de revient, maximiser sa compétitivité et préserver son environnement immédiat. DLM EnR offre aux industriels la possibilité d’adopter les bons réflexes d’efficacité et d’efficience énergétique.

La Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme. Michaëlle JEAN, a visité cette semaine la plateforme internationale de test, de recherche et de formation « Green Energy Park » à Benguerir, a annoncé le 12 mai l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).
Lors de cette visite, le Directeur Général de l’IRESEN, M. Badr IKKEN, ainsi que les responsables de la plateforme ont présenté les activités menées au niveau de cette infrastructure de recherche et de formation unique en Afrique et ont mis en évidence le rôle qu’elle assure pour renforcer les capacités dans le domaine des énergies renouvelables et sa contribution dans le transfert technologique du Nord vers le Sud.