La 59e session du Conseil d’Administration et la 19ème Assemblée Générale de l’Union Arabe de l’Electricité (UAE), se sont tenues, les 21 et 22 décembre à Riyad, sous la présidence du Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et Président de l’UAE, Abderrahim El Hafidi.

Lors de ces réunions, les membres de l’UAE, “acteurs stratégiques des secteurs électriques des pays arabes”, ont passé en revue toutes les décisions prises lors de la précédente session, en vue de la poursuite de l’opérationnalisation du plan stratégique de l’Union visant la modernisation des structures de l’Union notamment à travers l’adoption d’un système de gouvernance efficace et la réorientation de ses missions et ses objectifs.

Les discussions ont également porté sur le renforcement des ressources humaines et financières de l’UAE, la mise en place d’un nouveau système de membership ainsi que la préparation du nouveau siège de l’UAE afin de promouvoir l’efficacité opérationnelle de l’Union.
M. El Hafidi a salué les efforts considérables déployés dans ce sens et a appelé à la poursuite des efforts communs afin d’assurer le développement continu et le succès de cette organisation.
“Depuis son élection à la tête de l’Union Arabe de l’Electricité en 2018, M. El Hafidi œuvre pour faire de l’UAE une organisation prospère ayant une vision claire visant l’amélioration des coûts et de la qualité des services de l’électricité proposés aux utilisateurs arabes finaux, l’optimisation de la sécurité énergétique et l’accélération de la transition énergétique”.
L’Union Arabe de l’Electricité qui commémore cette année sa 36ème année d’existence et compte 19 pays arabes membres, joue un rôle crucial dans le renforcement de la coopération régionale, la facilitation des échanges des expertises et des ressources et la promotion des politiques énergétiques durables pour relever les défis du secteur énergétique, et contribuer au développement social et économique dans le monde arabe.

Vivo Energy Maroc confirme la pertinence du modèle de l’École de la 2e Chance – Nouvelle Génération Ben Msik avec un taux de réintégration de près de 80% de ses jeunes précédemment en rupture scolaire.

Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre Vivo Energy Maroc et l’association l’Heure Joyeuse, visant à créer un environnement propice à l’apprentissage pour les enfants et les jeunes adolescents âgés de 13 à 20 ans, en rupture scolaire et issus de milieux défavorisés et précaires.

L’objectif est de faciliter leur inclusion sociale, et les résultats en 2023 sont prometteurs. Sur les 115 bénéficiaires de la promotion, 60 ont intégré une formation professionnelle, 8 ont effectué un stage professionnel, et 22 ont réussi à décrocher un emploi, s’insérant ainsi dans la vie socio-économique.

« Nous sommes ravis de constater l’évolution de notre partenariat avec l’Heure Joyeuse qui a donné lieu à cette nouvelle initiative de l’Ecole de la Deuxième Chance – Nouvelle Génération. Cette structure permet effectivement de réinsérer des enfants et des jeunes dans l’école classique et dans le monde du travail. Fort de ces résultats probants, c’est un modèle que nous continuerons de soutenir parce qu’il correspond à notre engagement citoyen pour le secteur de l’éducation et pour cette jeunesse marocaine qui a besoin que l’on croie en elle. », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications et RSE de Vivo Energy Maroc.

Les formations dispensées par l’École de la Deuxième Chance reposent sur cinq piliers : éducatif, professionnel, autonomisation, social et ludique. L’équipe du projet s’efforce continuellement de trouver des opportunités positives pour les jeunes pris en charge.

« Le soutien constant de Vivo Energy Maroc a permis de faire évoluer ce programme de l’École de la Deuxième Chance. Nos jeunes en abandon scolaire ont besoin des outils nécessaires pour réussir leur intégration dans leur communauté socio-économique et se projeter dans le futur. Aujourd’hui, le succès de ce programme se traduit non seulement par l’acquisition d’importantes compétences par nos jeunes mais aussi la réussite de leur intégration dans le monde professionnel. Cela est pour nous est une grande source de fierté. Et nous continuerons avec le soutien de Vivo Energy Maroc à le déployer pour le bénéfice du plus grand nombre de ces jeunes. », a témoigné Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Cette initiative découle des orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, appelant à l’insertion des jeunes dans le Nouveau Modèle de Développement à travers la création des opportunités et les programmes de formation. Il s’agit également une action qui s’inscrit dans la réalisation des Objectifs du Développement Durable.

Vivo Energy Maroc place l’éducation comme un axe majeur de son action citoyenne. Grâce au développement d’un large éventail de programmes d’éducation pour les enfants et les jeunes, l’entreprise s’engage en faveur de la lutte contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale. L’entreprise appuie, également, un nombre important de programmes d’entrepreneuriat et d’éducation environnementale et de sensibilisation à la sécurité routière.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé, le 1er décembre 2023, à la mise en production d’un important projet de renforcement et de sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Zagora et Agdz et des communes avoisinantes à partir du barrage Agdz.

D’un coût global d’environ 730 Millions de Dirhams, financé par un prêt de la Banque Africaine de Développement (BAD), ce projet comprend la réalisation d’une station de traitement pour un débit nominal de 21.600 m3 par jour, la fourniture et la pose de 127 km de canalisations de diamètres variant de 500 à 900 mm.

Ce projet d’envergure, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National pour l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont la convention a été signée le 13 Janvier 2020 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, permettra la sécurisation de la desserte en eau potable des villes précitées et des communes limitrophes à l’horizon 2040, bénéficiant à une population globale de plus de 300.000 habitants.

Cet important projet contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la Région.

Nexans et TAQA Morocco ont signé un mémorandum d’entente pour la fourniture d’énergie électrique de source renouvelable nécessaire à la consommation électrique des sites de Nexans au Maroc et à la décarbonation de ses activités industrielles.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale pour le développement bas carbone du Royaume du Maroc qui vise notamment à développer les énergies renouvelables et la décarbonation de l’industrie.

Selma Alami, Directrice Générale de Nexans North & West Africa a déclaré que “Nexans est ravi de travailler au côté de TAQA Morocco pour contribuer à la neutralité carbone. En signant ce partenariat, Nexans confirme son engagement fondé sur les leviers de l’Industrie 4.0, de la réduction des déchets et de la consommation énergétique responsable”.

De son côté, Abdelmajid Iraqui Houssaini, Président du Directoire de TAQA Morocco a dit : “Ce partenariat est une illustration de l’engagement de TAQA Morocco pour accompagner la décarbonation de l’industrie marocaine en offrant une énergie verte, fiable et compétitive. Notre stratégie de croissance à 2030 porte sur le développement d’un portefeuille de projets diversifié dans les énergies renouvelables et bas carbone pour soutenir les ambitions climatiques du Royaume du Maroc et de son industrie”.

TAQA Morocco est le premier producteur privé d’électricité au Maroc. Créée en 1997, l’entreprise est le fruit de la volonté du Royaume du Maroc de renforcer son mix énergétique pour se doter des ressources nécessaires à son industrialisation et son essor économique.
TAQA Morocco est le leader de production privée d’électricité et contribue à 38% de la demande nationale d’électricité pour 19% de la capacité installée.

Cotée à la Bourse de Casablanca depuis décembre 2013, TAQA Morocco se positionne en opérateur énergétique de référence au Maroc avec l’ambition d’accompagner la stratégie bas carbone du mix énergétique marocain et de soutenir le plan national de l’eau.

Filiale du groupe Nexans, depuis 1947, Nexans Maroc s’est imposé sur le marché marocain en tant que leader dans le secteur du matériel électrique. Elle est également très active dans le marché maghrébin et africain.

Opérant dans les marchés d’infrastructures, de l’industrie et du bâtiment, Nexans Maroc combine un savoir-faire et des compétences spécialisées dans différents domaines lui permettant de mettre en œuvre une gamme de produits diversifiés et des solutions clés en main.
Nexans Maroc dispose de deux sites de production. Le site de Casablanca regroupe les unités des cellules électriques, des transformateurs, et des postes préfabriqués. Le site de Mohammedia est, quant à lui, entièrement dédié aux câbles électriques (câbles d’énergie, câbles de bâtiments, câbles de télécommunication et câbles aéronautiques).

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a annoncé la liste des consortiums et entreprises pré-qualifiés relativement au processus de sélection, lancé fin de l’été 2023, du partenaire privé en charge de la conception, du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de la troisième centrale du complexe solaire Noor Midelt: “Noor Midelt III”.

Ainsi les entreprises pré-qualifiées pour le projet “Noor Midelt III” sont “Abu Dhabi Future Energy Company PJSC – Masdar” des Émirats Arabes Unis et “TAQA MOROCCO S.A” du Maroc, “Acciona Generacion Renovable S.A.” de l’Espagne et “Green Of Africa” du Maroc, ainsi que “ACWA Power Company” de l’Arabie Saoudite et “NAREVA Holding” du Maroc.

Il s’agit aussi de “Cobra Instalaciones y Servicios S.A” de l’Espagne et “VINCI CONCESSIONS S.A.S” de la France, d'”EDF Renouvelables S.A” de la France et de “Mitsui & Co., Ltd” du Japon, d'”Iberdrola Renovables Internacional S.A.U” de l’Espagne, de “Kahrabel FZE” des Émirats Arabes Unis et “GDF International S.A” de la France, ainsi que de “SPIC Huanghe Hydropower Development Co., Ltd” de la Chine et ‘”AMEA Power, Ltd” des Émirats Arabes Unis.
La mise en œuvre du développement du complexe Noor Midelt poursuit son rythme soutenu en application des Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, précise le communiqué, ajoutant que cette sélection s’inscrit dans le cadre de l’accélération du développement des projets d’énergies renouvelables en général et du complexe Noor Midelt en particulier.

La centrale solaire “Noor Midelt III” aura une capacité installée en photovoltaïque d’environ 400 MW et sera dotée d’une capacité de stockage à base de systèmes batteries (BESS) de 400 MWh environ, selon MASEN.

“Cette combinaison technologique contribuera à l’intégration massive des énergies renouvelables et participera à la couverture des besoins de la super pointe du système électrique national”.

De par sa structuration en financement de projet, “Noor Midelt III” permettra “une plus grande contribution du secteur privé marocain et international au développement des infrastructures énergies renouvelables (ENR) et une implication plus large des banques commerciales, marocaines et internationales à leur financement”.

Avec ses trois centrales Noor Midelt I, Noor Midelt II et Noor Midelt III, le complexe Noor Midelt abritera l’une des plus grandes capacités solaires et de stockage renouvelables au monde, avec une puissance installée totale d’environ 1600 MW et représentera une réelle opportunité de développement socio-économique durable pour la région qui l’abrite.

Le groupe Bank of Africa (BOA) a lancé, le 20 décembre à Casablanca, la chaire panafricaine de durabilité et finance à impact, une initiative pionnière qui reflète ses engagements en faveur du développement durable.

Pour lancer cette initiative innovante, BOA, résolue à demeurer un acteur de référence dans la transition vers une économe plus durable, s’est associée à des partenaires d’enseignement et de recherche de premier plan au Maroc notamment Université Cadi Ayyad de Marrakech, l’Université Euro-méditerranéenne de Fès, Université Hassan II de Casablanca, École Hassania des Travaux Publics, Université Ibn Zohr d’Agadir ainsi que le Groupe ISCAE.
Dans une déclaration, l’Administrateur Directeur-Général de BOA, Brahim Benjelloun-Touimi a affirmé que “c’est un jour à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de la collaboration entre le monde académique et le monde de l’entreprise”.

“Aujourd’hui il y a six institutions académiques qui se lient ensemble avec un groupe panafricain, BOA, afin de développer, ce qui sera un hub de recherche et d’innovation dans le domaine de la durabilité et de la finance à impact”.

“Ce terme de chaire est très prestigieux puisqu’il est confié habituellement à des professeurs de grandes valeurs. Il s’agit d’une institution bancaire, d’un groupe financier qui va avec les institutions académiques animer une chaire dont l’action sera multidimensionnelle”.
Ce n’est pas simplement dispensé de l’enseignement, c’est également faire un livre blanc, des conférences, des webinaires, une taxonomie du domaine, des pratiques bancaires et des documents de référence.

Et de noter que cette initiative représente un engagement à long terme qui mobilisera des ingénieurs, des diplômés, des docteurs en gestion, des scientifiques, démontrant ainsi l’ampleur et la diversité des compétences impliquées.

Cette alliance entre l’université et l’entreprise, dans le sens le plus large du terme, s’incarne de manière significative à travers cet événement marquant.

Pour sa part, la vice-présidente en charge de l’innovation, la recherche et les partenariats à l’Université Cadi Ayyad, Fatima-Zohra Iflahen, a noté que cette rencontre s’aligne avec les préoccupations nationales de mise en synergie et de réflexion mutuelle concernant la durabilité au sein du Royaume.

“C’est un événement qui permet aux universités de s’ouvrir sur leur écosystème économique et social pour une réflexion durable et de développement pour notre pays”.

Et de noter que cette chaire spécifique, axée sur la finance à impact, est conçue pour avoir un impact immédiat sur les populations, favorisant le développement et le bien-être de manière tangible.

La chaire panafricaine de durabilité et finance à impact aspire à représenter un Hub d’expertise influent façonnant activement les politiques et les pratiques en matière de durabilité et de finance à impact, tant au Maroc que sur le continent africain.

Les travaux de la Chaire comprennent un livre blanc, des “workshops”, des conférences et des contenus pédagogiques dans le but de contribuer significativement à la recherche et à la promotion de pratiques durables permettant ainsi de minimiser l’impact environnemental.

Cette action permettra également de favoriser les activités économiques d’impact positif sur les populations et les territoires et ce, à travers plusieurs leviers notamment la finance durable, l’investissement environnemental, social et de gouvernance, la responsabilité sociétale des entreprises, l’éthique, la technologie, le digital, l’économie circulaire, la mobilité durable et la mesure d’impact.

La production locale d’électricité a enregistré une progression de 2,4% à fin octobre 2023 contre 1,6% un an auparavant, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette évolution recouvre, d’une part, des hausses de 12% de la production issue des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi 13-09 et de 5% de la production concessionnelle et, d’autre part, une baisse de 10,2% de la production de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), explique la DTFE dans sa récente note de conjoncture.

De son côté, le solde des échanges d’énergie s’est établi à +1586 Gwh après +1181 Gwh un an auparavant, recouvrant une augmentation de 21,2% des importations et une baisse de 15,6% des exportations. Ainsi, l’énergie appelée nette a enregistré une hausse de 3,5% à fin octobre 2023 contre 5,3% un an auparavant.

Par ailleurs, la consommation d’électricité a progressé de 3,2% contre 5,2% un an auparavant, ajoute la même source, notant que cette évolution recouvre, d’une part, des améliorations de la consommation d’électricité à moyenne tension (+6,7%), de la consommation des régies (+2,6%) et de la consommation résidentielle (+2,0%) et, d’autre part, une baisse de la consommation d’électricité à très haute tension et haute tension (-0,5%).

Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 21 décembre, le projet de décret n°2.23.922 fixant les attributions et l’organisation du département de la transition énergétique, en prenant compte les observations soulevées.

Présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions et orientations du rapport général sur le Nouveau Modèle de Développement, notamment celles axées sur l’amélioration de la performance de l’administration en tant que levier de réalisation des transformations structurelles.

Il s’agit en effet de simplifier et d’alléger les mesures de gestion interne, en se focalisant sur les missions transversales et les résultats, et en favorisant l’émergence d’espaces territoriaux comme lieu de convergence de l’action publique.

Par ailleurs, le Conseil de gouvernement a examiné et approuvé, le projet de décret n° 2.23.923 fixant les attributions et l’organisation du département du développement durable.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions et recommandations du rapport général sur le nouveau modèle de développement, notamment celles mettant l’accent sur la nécessité de hisser le Royaume au rang des pays leaders dans le domaine de la production non émettrice de carbone, responsable et durable et ce, à travers la convergence des interventions des différentes parties dans l’implémentation de la stratégie nationale de développement durable.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions et consultations nationales et régionales relatives à la révision de la stratégie nationale de développement durable, appelant au renforcement du cadre institutionnel chargé de sa mise en application, dont les structures administratives en charge de la coordination, de l’évaluation et du suivi des indicateurs d’exécution.

Le Conseil de gouvernement a adopté, le 25 décembre, le projet de décret n°2.23.1115 portant application de l’article 37 de la loi n°48.15, relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE).

Présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, au nom de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement du cadre législatif du secteur électrique

A rappeler que l’ANRE a été créée en vertu de la loi n°48-15, en tant que personne morale de droit public dotée de l’autonomie financière, afin de veiller au bon fonctionnement du marché libre de l’électricité et de réguler l’accès des auto-producteurs au réseau électrique national de transport.

Ledit projet vise à définir le seuil de la contribution des parties ayant soumis le différend à l’Autorité, conformément à l’article 37 de la loi susmentionnée, qui stipule que les parties ayant saisi le Président de l’Autorité afin de soumettre le différend au Comité de règlement des différends, doivent acquitter une contribution versée à l’Autorité qui détermine le montant dans la limite d’un seuil fixé par voie réglementaire, pour éviter notamment toute soumission déraisonnable.

L’accélération de la transition bas-carbone au Maroc a été au centre d’une conférence, tenue le 19 décembre à Casablanca, en présence d’un parterre d’experts nationaux et internationaux dans le secteur de l’énergie.

Organisée par la Fédération de l’Energie et “ENGIE North Africa”, un groupe mondial de référence dans l’énergie bas-carbone, cette conférence offre une plateforme pour aborder les opportunités et les défis liés aux différents programmes inscrits dans la stratégie de la transition énergétique du Royaume, ainsi qu’aux évolutions du cadre réglementaire et aux financements de cette transition.

S’exprimant à cette occasion, le président de la Fédération de l’Energie, Rachid Idrissi Kaitouni a rappelé que le Royaume s’est lancé en 2009 dans une stratégie de transition énergétique ambitieuse et visionnaire, ayant pour objectif de faire du Maroc un leader de la durabilité énergétique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en promouvant les énergies renouvelables, tout en diminuant la dépendance énergétique du pays.

“Cette vision a montré toute sa pertinence, ces dernières années, alors que les conséquences du changement climatique sont de plus en plus visibles et que le contexte international induit de fortes tensions inflationnistes”, a relevé M. Idrissi Kaitouni.

Selon lui, la tarification du carbone devrait faire partie d’une stratégie globale d’atténuation des émissions, appelant à utiliser les revenus de la tarification de carbone comme un moyen pour stimuler l’économie et contrecarrer la montée en flèche des prix des hydrocarbures.

“L’économie bas-carbone constitue un levier de réduction des facteurs de production, qui permet aux entreprises d’être au diapason des nouvelles réglementations internationales notamment, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières qui prendra effet en 2026”, a-t-il assuré.

Pour sa part, Loïc Jaegert-Huber, directeur régional d'”ENGIE North Africa”, a mis l’accent sur les partenariats durables établis avec les acteurs locaux pour répondre de manière proactive aux besoins croissants du marché de l’énergie”.

“Les équipes d’ENGIE en Afrique du Nord sont pleinement investies dans la conception et le développement de solutions novatrices pour relever les nouveaux défis énergétiques, réglementaires, environnementaux et sociaux du Royaume”, a affirmé M. Jaegert-Huber.

A cette occasion, il a salué la stratégie bas-carbone du Maroc à l’horizon 2050, notant que le Royaume a franchi une étape significative en adhérant à une alliance internationale visant à abandonner progressivement l’utilisation du charbon au profit d’alternatives respectueuses de l’environnement.

Au menu de la conférence, figurent trois panels portant sur les “Opportunités et programmes de la transition bas-carbone au Maroc”, le “Cadre réglementaire de la transition énergétique : évolutions et défis” et le “Financement de la transition bas-carbone au Maroc et programmes d’investissement”.