Les pays du monde entier ont approuvé, le 12 décembre à la clôture de la COP28 à Dubaï, une décision appelant à une “transition” vers l’abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat de l’ONU.

Le texte, adopté par consensus, appelle à “transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques“.

Il s’agit d’une décision “historique pour accélérer l’action climatique”, a déclaré Sultan Al Jaber, président de la COP 28 lors de la séance de clôture.

Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois“, a-t-il ajouté, relevant que “nous devons être fiers de ce succès historique“.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a présenté, dans le cadre des activités de la COP28 à Dubaï, son expérience d’accompagnement des entreprises et des organisations en matière de transition bas carbone.

Lors d’un Side-event organisé le 5 décembre au Pavillon du Maroc, la Fondation a partagé son expérience de décarbonation et celle de ses partenaires qui, à travers une approche inclusive et participative, ont réussi à développer un outil de référence national pour aider les organisations marocaines à calculer leur empreinte de gaz à effet de serre (GES).

La rencontre, tenue à l’occasion de la journée thématique sur l’énergie à la COP28, a été l’occasion de mettre en avant des actions concrètes de réduction des émissions de carbone à travers des témoignages d’entreprises engagées, présenter des projets de compensation carbone à l’échelle africaine qui sont éligibles au marché du carbone et souligner le rôle fondamental de la formation et du renforcement des capacités dans la réussite de cette transition bas carbone.

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement se positionne en tant que fédérateur et catalyseur de l’ensemble des efforts des différents acteurs au niveau national, que ce soit les départements ministériels, le secteur privé, les territoires et la société civile, pour accompagner l’économie marocaine vers la transition bas carbone, a affirmé Nasma Jrondi, experte Senior en décarbonation à la FM6E.

Mme Jrondi, qui a modéré les discussions, a présenté l’outil Bilan carbone, développé par la Fondation et ses partenaires, qui permet de calculer l’empreinte carbone des produits ou le bilan carbone des organisations, à travers 530 facteurs d’émission, tous calculés en 2022, dont 60 % sont adaptés au contexte national.

Cet outil permet aux entreprises exportatrices ou non de mesurer l’empreinte carbone de leurs produits, notamment en prévision de l’entrée en vigueur du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), envisagé par l’Union européenne.

Au cours de ce Side6event, qui a connu la participation d’un parterre d’intervenants, notamment le vice-président de la CGEM, Mehdi Tazi, ainsi que différents acteurs institutionnels et privés marocains et étrangers, les participants ont souligné leur conscience de l’importance de la décarbonation et passé en revue les différentes actions en matière de transition à bas carbone.

C’est notamment le cas d’Idrissa Diatta, coordinateur de la cellule de projets à la Société Nationale de Gestion des Déchets (Sonaged) du Sénégal, qui a partagé l’expérience de son institution en matière de réduction du méthane dans le cadre d’une gestion intégrée des déchets solides, et passé en revue les opportunités qu’offre le marché carbone dans cette perspective.
D’autres intervenants, représentant notamment l’ONCF, l’ANP et LafargeHolcim ont témoigné de leur expérience en matière de mesure de l’empreinte carbone de leurs produits ou le bilan carbone de leurs organisation à travers l’outil de calcul du bilan carbone développé par la Fondation et ses partenaires, mais aussi en matière de réduction des émissions.
Les débats ont également évoqué les moyens de compenser les émissions irréductibles, à travers le programme de compensation volontaire carbone, lancé par la Fondation en 2009 pour plusieurs projets ayant trait notamment à la gestion des déchets, la transition énergétique, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la mobilité durable et la plantation au niveau de la palmeraie de Marrakech.

A rappeler que la Stratégie Nationale de Développement à Faibles Emissions publiée en 2021, s’inscrit dans le cadre de la politique climatique ambitieuse impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette même année, à l’initiative de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, le ministère de l’Industrie et du Commerce, la CGEM, l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) ont signé une convention-cadre pour accompagner les acteurs économiques marocains dans cette transition bas-carbone, notamment via l’outil Bilan carbone.

L’objectif de la Fondation et ses partenaires est que cet outil, également disponible en version numérique, devienne l’outil national de référence, reconnu internationalement. 

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a visité, le 6 décembre, le pavillon “The UAE House of Sustainability” et le Pavillon du Royaume du Maroc, à la 28ème Conférence des parties sur le changement climatique (COP28) à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de SAR la Princesse Lalla Hasnaa à l’occasion de la participation de Son Altesse Royale aux travaux de la COP28 qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre.

A son arrivée à la Zone Verte, Son Altesse Royale a été accueillie par Mme Maryam Al Meheiri, ministre émiratie du changement climatique et de l’environnement, Commissaire générale des pavillons des Emirats Arabes Unis à la COP28, le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, M. Chakib Benmoussa, ainsi que par des Jeunes Reporters pour l’Environnement représentant les 12 régions du Royaume, qui ont accompagné Son Altesse Royale lors de cette visite.
A l’entrée du Pavillon émirati “The UAE House Of Sustainability“, situé dans la Zone Verte, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Mme Razan Khalifa Al Mubarak, présidente de l’Union internationale pour la conservation de la nature et championne du climat de haut niveau de l’ONU pour la COP28.

`Par la suite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a visité les différents espaces du pavillon, à savoir “Les Oasis Durables“, un espace qui reflète la vie traditionnelle ancienne des Emiratis, sa relation avec la protection de l’environnement et les méthodes d’irrigation traditionnelle utilisées et réactualisées, ainsi que “Les Dunes de Sable“, où Son Altesse Royale a suivi une présentation sur l’histoire des dunes de sable émiraties et leur relation avec les écosystèmes durables.

Son Altesse Royale a ensuite a assisté à une cérémonie, sur écrans numériques, en hommage aux champions émiratis du changement climatique. Il s’agit de Fatima Al Falahi, jeune garde forestière, Maitha Al Hameli, membre du réseau d’experts de la durabilité et chef de la section évaluation de la biodiversité marine et conservation (Agence de l’environnement d’Abou Dhabi), Shamsa Al Hameli, assistante scientifique en pêcherie (Abou Dhabi), Alshareef, une famille d’apiculteurs traditionnels émiratis, et Mohammed Al Remethi, chef d’unité de conservation et réintroduction des animaux (Agence de l’environnement d’Abou Dhabi).

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a également visité les espaces “Solutions novatrices“, où Son Altesse Royale s’est informée des solutions futures qu’on peut trouver dans la nature, et “Dîner en 2050”, une expérience culinaire basée sur l’intelligence artificielle.

Par la suite, Son Altesse Royale s’est rendue au Pavillon du Royaume du Maroc, situé dans la Zone Bleue, où Son Altesse Royale a été accueillie par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.

A cette occasion, Son Altesse Royale a suivi des explications sur les événements organisés au Pavillon Maroc et une présentation sur les stratégies du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, notamment la stratégie nationale du développement durable, la stratégie Bas Carbone, la stratégie énergétique et la stratégie minière.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a également suivi une présentation sur les programmes sectoriels de lutte contre le changement climatique, une autre présentation de la présidence du Royaume du Maroc aux Nations-Unies pour l’Environnement (UNEA 6) et un hologramme (3D) sur le même sujet, ainsi qu’une projection d’un film institutionnel et d’un documentaire sur les réalisations du Royaume du Maroc depuis la COP de Rio de Janeiro, au Brésil.A la fin de cette visite, Son Altesse Royale a reçu des objets souvenir confectionnés par des artisans marocains

Le Maroc se positionne en précurseur avec le projet ambitieux des autoroutes électriques, marquant ainsi un tournant décisif dans sa stratégie énergétique, dans un monde où la transition énergétique est devenue une priorité globale, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC).

Ce projet novateur, envisageant de relier Dakhla à Casablanca via une liaison électrique de très haute tension sur environ 1.400 km, incarne une avancée majeure dans l’exploitation des énergies renouvelables et la réduction de l’empreinte carbone, souligne le CMC dans un communiqué sur la parution de sa publication mensuelle “Maroc Conjoncture” n° 362 qui est un spécial portant sur “les énergies renouvelables : Stratégie et impact économique”.

Porté par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), ce projet s’inscrit dans une démarche de décarbonation et de diversification des sources énergétiques du pays.

En tirant parti de sa position géographique stratégique, le Maroc envisage non seulement de répondre aux besoins internes croissants en énergie propre, mais aussi de devenir un acteur clé dans les échanges énergétiques entre l’Afrique et l’Europe.

D’après le CMC, cette initiative reflète une vision proactive face aux enjeux énergétiques mondiaux, notamment la lutte contre le réchauffement climatique et la recherche de solutions durables pour une croissance économique respectueuse de l’environnement.

Pour ce qui est de l’hydrogène vert, le Centre rappelle que le Maroc, qui dispose d’un important potentiel en matière d’énergies renouvelables, s’est fixé comme objectif de devenir un acteur majeur de l’hydrogène vert.

L’offre Maroc, stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène vert, envisage une production de 100.000 tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, dont 50.000 tonnes pour l’exportation.

La filière hydrogène vert présente de nombreuses opportunités favorisant la création d’emplois, la diversification de l’économie et la contribution à la transition énergétique. Toutefois, celle-ci n’est pas dépourvue de défis qui se résument dans son coût de production encore élevé, dans l’importance des infrastructures à construire en matière de transport et de stockage et dans le cadre réglementaire qui n’est pas encore suffisamment développé.

Par ailleurs, le CMC aborde dans ce spécial d’autres axes, comme “Energies Renouvelables dans le Monde : Réponse nécessaire au changement climatique“, “Inflation et Chômage : Faits marquants de la conjoncture actuelle“, “Energie au Maroc : Une forte dépendance aux sources primaires” et “Energie Nucléaire : Une voie prometteuse face aux besoins énergétiques grandissants“.

Le groupe d’énergie de transition axée sur l’Afrique, Chariot Limited (AIM : CHAR), vient de signer des accords de partenariat avec le groupe Energean plc (“Energean“) (LON : ENOG).

Ces accords portent sur la licence offshore de Lixus (“Lixus”), sur laquelle se situe le projet de développement de gaz d’Anchois (“Anchois”), ainsi que sur la licence offshore de Rissana (“Rissana”) au Maroc, indique le groupe dans un communiqué. 

Le partenariat consiste à assurer un financement à Chariot ainsi qu’ au projet par le biais d’un paiement initial, d’un paiement différé et potentiellement d’un portage complet jusqu’à la mise en production, sécuriser un opérateur expérimenté pour le développement d’Anchois et accélérer la croissance du portefeuille, avec la possibilité d’augmenter considérablement la taille du développement et de cibler d’autres objectifs d’exploration sur les licences de Lixus et de Rissana.
Tirant parti de leur expertise combinée pour co-développer Anchois, les parties sont alignées sur les prochaines étapes du développement du projet, incluant entre autres le forage d’un nouveau puits, à l’est du champ d’Anchois, et la réalisation d’un test de production en 2024, les négociations du contrat pour l’appareil de forage étant avancées, l’expansion du plan de développement offshore existant, afin de permettre une production potentielle nettement plus élevée.

Cette transaction porte sur l’acquisition par Energean des participations de 45 % et 37,5 % relatives aux licences de Lixus et de Rissana respectivement, et prise en charge opérationnelle des deux licences, fait savoir la même source. Chariot conservera une participation de 30 % et 37,5 % dans Lixus et Rissana respectivement, et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) conservera une participation de 25 % dans chaque licence.

Dans ce sens, Chariot recevra 10 millions de dollars US payables à la conclusion de la transaction, 15 millions de dollars US payables à la décision finale d’investissement (“FID”) et 85 millions de dollars US bruts de portage incluant notamment tous les coûts concernant Lixus jusqu’à la décision finale d’investissement, y compris le puits supplémentaire d’Anchois et le test de production, les coûts d’acquisition des données sismiques prévus sur Rissana plafonnés séparément à 7 millions de dollars US.

À la conclusion du forage du puits d’Anchois, Energean aura le droit d’acquérir 10 % supplémentaires des parts de Chariot dans la licence Lixus pour 850 millions de dollars US brut de portage pour le développement jusqu’à la mise en production (le portage brut de 85 millions de dollars inclus), un emprunt sur 5 ans convertible à coupon zéro de 50 millions de dollars US à un prix d’exercice de 20 livres sterling (ajusté à la baisse pour tenir compte des dividendes) ou de l’émission de trois millions d’actions Energean, à la discrétion de Chariot au moment de la FID, le versement d’une redevance de 7 % sur les revenus de production du gaz d’Energean supérieurs à un seuil de base sur le prix du gaz réalisé (coûts post transport).

A cette occasion, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué que “cet accord est essentiel pour l’ensemble du domaine offshore du Maroc, sur sa côte atlantique, un actif énergétique clé pour le Royaum”.

Elle a, par la même occasion, souhaité la bienvenue à Energean sur ces licences car ces investissements importants contribueront grandement à la monétisation des ressources du pays et à notre ambitieuse stratégie énergétique”.

Pour sa part, la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, a félicité les deux parties pour la signature de cet accord, notant que la découverte ainsi que le travail important réalisé à ce jour ont mis en place d’excellentes bases pour le développement du projet.

“Ce partenariat jouera un rôle déterminant dans le financement et la réalisation de la phase suivante. Nous nous réjouissons de pouvoir travailler aux côtés d’Energean et de Chariot pour mettre en œuvre le projet et sa mise en production” a-t-elle estimé. “C’est une étape très intéressante de notre développement, qui ne peut que renforcer notre position en tant que premier producteur indépendant de gaz naturel coté à Londres”, a affirmé le président directeur général (PDG) d’Energean.

Ces actifs sont particulièrement attractifs du fait de notre connaissance approfondie des principaux éléments géologiques, commerciaux et politiques de la région, de notre historique en matière de développement de ressources gazières importantes destinées en priorité au marché domestique et du fait qu’ils viennent compléter notre portefeuille, notamment en raison du potentiel de production d’excédentaire pour fournir d’autres marchés.

Et d’ajouter : “C’est avec grand plaisir que nous travaillerons avec nos partenaires Chariot et ONHYM, et développerons une ressource exceptionnelle au bénéfice de tous“. Le PDG d’Energean Adonis Pouroulis Mathios Rigas a, quant à lui, relevé que “Energean est un partenaire qui a fait ses preuves en matière de construction et de mise en exploitation accélérée de ce type de projets offshore.

“Energean partage également notre point de vue selon lequel Anchois et les zones environnantes offrent un potentiel de croissance important et nous sommes en phase avec nos plans pour aller de l’avant“, a-t-il poursuivi, faisant savoir que le nouveau partenariat est une étape clé dans la mise en œuvre du développement du champ d’Anchois et nous comptons bien poursuivre le travail considérable entrepris jusqu’à présent pour parvenir à la décision finale d’investissement”.

“Nous sommes enthousiastes à l’idée de la prochaine phase de forage, qui pourrait permettre de confirmer d’importantes ressources supplémentaires et d’augmenter le niveau de production”, a précisé M. Pouroulis, annonçant que ce puits soit utilisé comme puits de production lors du passage en phase de développement.

Nous conservons une participation importante dans cette opportunité d’ouverture du potentiel économique du bassin sédimentaire et les deux parties sont désireuses d’optimiser les fondamentaux du projet, afin de permettre son expansion et d’entreprendre une exploration plus poussée et nous préparons également le forage sur notre licence onshore de Loukos, dont le démarrage est prévu début 2024“, a-t-il dit.

Chariot est un groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, avec trois secteurs d’activité à savoir le gaz de transition, “Transitional Gas”, l’énergie de transition, “Transitional Power” et l’hydrogène vert, “Green Hydrogen”.

Royal Air Maroc (RAM) et Afriquia SMDC viennent de lancer le premier vol au départ de l’Afrique neutre en carbone et avitaillé en carburant d’aviation durable, ou SAF (Sustainable Aviation Fuels).

Opéré en Boeing 787-9, le vol AT 505, dont le lancement coïncide avec la tenue de la 28e Conférence des parties sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, a atterri samedi à 16H30 à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar, trois heures et demie après son décollage de l’aéroport Mohammed V de Casablanca.

Le Dreamliner, qui avait à son bord 302 passagers soit la totalité de sa capacité, a utilisé près de 9 tonnes de carburant d’aviation durable, soit 40% de la quantité nécessaire à la réalisation de ce vol, ce qui a permis d’éviter l’émission de près de 23 tonnes de CO2.

En parallèle, les émissions de CO2 dues au reste du carburant classique utilisé pour ce vol (soit 60% du volume carburant) seront compensées par Royal Air Maroc, dans le cadre du programme de compensation volontaire carbone mené par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement.

Nous sommes fiers de lancer le premier vol avec du carburant d’aviation durable reliant deux pays africains. Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts que nous déployons pour contribuer au développement des recherches et des expériences menées par l’industrie, les chercheurs et les spécialistes afin de réduire considérablement l’impact carbone dans le secteur aérien”, a dit le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou.

Et d’ajouter, “Cela illustre notre engagement à accélérer le processus de décarbonation dans le transport aérien marocain, en s’engageant entièrement, au même titre que les grands leaders de l’industrie, pour atteindre l’objectif d’une neutralité carbone d’ici 2050, la première étape stratégique étant l’incorporation de 10% de SAF dès 2030“.

Bien que l’aviation ne contribue qu’à hauteur de 2% des émissions globales de CO2, tous les acteurs du secteur se mobilisent, en utilisant le SAF. Aujourd’hui, en tant que leader africain, Royal Air Maroc se doit d’être exemplaire et d’ouvrir la voie sur notre continent“, a poursuivi M. Addou.

“Nous sommes honorés d’être partenaire de Royal Air Maroc et de l’accompagner pour réaliser ce vol historique qui est une nouvelle pierre en faveur de la promotion de la consommation de carburants durables dans notre pays; laquelle est indispensable pour atteindre la décarbonation du trasport aérien. Dans le cadre de sa stratégie environnementale volontariste, Afriquia SMDC est résolument engagée à explorer toutes les solutions possibles pour assurer l’intégration des objectifs de durabilité à long terme du transport aérien au Maroc“, a souligné, de son côté, M. Said El Baghdadi, Directeur Général d’Afriquia SMDC.

L’utilisation de carburant d’aviation durable est le principal levier qui permettra de décarboner le secteur du Transport aérien sur les vols moyens et longs courriers. La variété de carburant d’aviation durable utilisée pour le vol AT 505 du 09 décembre, ne nécessite aucune modification des moteurs.

Elle est issue de la transformation des huiles d’origine végétale usées. Elle offre une réduction allant jusqu’à 90% des émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie par rapport à son équivalent fossile.

D’autres variétés sont développées par l’industrie et les chercheurs, telles que le carburant d’aviation durable (SAF – Sustainable Aviation Fuels) produit à partir de la biomasse, ou à partir d’hydrogène et de CO2 capturé dans l’atmosphère.

Le lancement de ce vol écoresponsable est une première historique pour Royal Air Maroc et pour l’aviation commerciale africaine, et il coïncide avec la tenue de la COP28 à Dubaï où les enjeux liés à l’environnement sont abordés par la communauté internationale.

Cette initiative répond ainsi aux objectifs ambitieux tracés lors de cette rencontre mondiale qui visent une accélération de la transition énergétique de la planète. Elle s’inscrit également en parfaite adéquation avec la politique du Maroc en matière de développement durable et d’utilisation d’énergies renouvelables. Royal Air Maroc est mobilisée, depuis plusieurs années, pour réduire son empreinte carbone à travers plusieurs chantiers. Parmi ceux-ci, figure le renouvellement de sa flotte et l’intégration progressive d’avions de nouvelle génération comme les Dreamliners, permettant une réduction de l’empreinte carbone de 25%.

La compagnie a aussi mis en place un programme ambitieux pour la réduction de sa consommation énergétique comme la diminution du poids embarqué à bord des avions, l’optimisation des plans de vol, ou encore les procédures de maintenance d’avions éco-responsables.

Ces mesures, contenues dans son programme Fuel Efficiency Program (FEP), ont permis à RAM de réduire sa consommation en carburant de 10% et ses émissions de CO2 de 10%.

Un autre chantier d’efficacité énergétique a été mis en place sur les bâtiments de RAM permettant d’obtenir la certification LEED (Leadership in Energy and Environnemental Design), un label mondialement reconnu en matière de développement durable.

Grâce à tous ces dispositifs, Royal Air Maroc s’est vu décerner, en 2023, la certification IEnvA (IATA Environmental Assessment), un système de management de l’Environnement déployé par l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) qui certifie le respect des obligations environnementales.

Le groupe Royal Air Maroc est déterminé à renforcer son leadership continental en innovant et en investissant dans l’utilisation de carburant aérien durable dans les prochaines années, tout en contribuant au développement de solutions plus pérennes.

Les SAF sont des carburants alternatifs destinés à l’aviation, produits à partir de différentes ressources totalement ou en partie renouvelables, telles que la biomasse, les algues, les déchets agricoles ou alimentaires ou encore l’hydrogène. Ils sont conçus pour être mélangés aux carburants fossiles utilisés dans l’aviation, sans modification de la motorisation.

De nouvelles technologies sont en cours de développement, notamment les carburants d’aviation synthétiques durables, fabriqués à partir d’hydrogène et de carbone capturé dans l’atmosphère.

La production des carburants d’aviation est complexe et doit répondre à des critères stricts. Des investissements ciblés, des réglementations et des mécanismes de soutien gouvernementaux font partie des catalyseurs qui faciliteront la transition de l’industrie vers le SAF.

La stratégie énergétique de 2009, établie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et qui continue d’être le cadre actuel du travail, a constitué une réussite majeure car elle a apporté une ambition de leadership dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé, le 12 décembre à Doha, la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Intervenant lors de la deuxième session ministérielle organisée dans le cadre de la Conférence arabe sur l’énergie sous le thème “Énergie, environnement et développement durable“, Mme Benkhadra a indiqué que la volonté du Maroc consiste en l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à plus de 52% à l’horizon 2030.

Elle a ajouté que cette stratégie reposait sur des orientations fondées sur un bouquet électrique optimal basé sur des choix technologiques fiables et compétitifs, et sur la mobilisation des ressources énergétiques nationales en augmentant la part des énergies renouvelables, en faisant de l’efficacité énergétique une priorité nationale et en promouvant l’intégration régionale et le développement durable.

Elle a souligné que l’approche “efficace et proactive” suivie par le Royaume, qui a reconnu la nécessité de passer des énergies fossiles aux sources d’énergie propres, a permis de réaliser des progrès remarquables en matière de réduction de la dépendance énergétique et de l’empreinte carbone, relevant que selon cette approche, le Maroc a toujours maintenu une consommation globalement conforme au niveau de développement de son économie.

Elle a mis en relief que l’évaluation des efforts du Royaume du Maroc dans le cadre de la stratégie de 2009, ainsi que les recommandations du Nouveau modèle de développement, ont montré que la transition énergétique doit être accélérée, notant qu’il a été procédé, dans ce contexte, à l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs afin de développer une économie nationale verte à bas carbone et d’améliorer sa compétitivité dans le but de respecter les engagements internationaux du Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Mme Benkhadra a également souligné le renforcement du cadre juridique dans l’objectif de créer un climat propice aux investissements, notamment dans le domaine de la production, du transport et du stockage de l’énergie électrique, et d’accroître l’attractivité de ce domaine aux niveaux national et régional.

Dans le but d’atteindre l’objectif stratégique de dépasser 52% de la part des énergies renouvelables à l’horizon 2030, un plan d’équipement électrique a été élaboré pour la période 2023-2027, visant à atteindre une capacité supplémentaire d’environ 9.281 mégawatts, avec une enveloppe financière estimée à 85,6 milliards de dirhams, dont 73,2 milliards de dirhams pour les énergies renouvelables.

Abordant les projets liés au gaz naturel, Mme Benkhadra a indiqué que le Maroc compte trois projets importants dans le domaine de la coopération régionale, dont l’utilisation de la station espagnole du gaz naturel liquéfié (GNL) pour alimenter les centrales électriques marocaines de Tahaddart et Ain Béni Mathar, et ce grâce à la mise en œuvre réussie du projet de flux de gaz inversé sur le gazoduc Maghreb-Europe.

Elle a aussi évoqué le projet stratégique de gazoduc Maroc-Nigeria, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ex-président nigérian Muhammadu Buhari, notant que ce projet contribuera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

Le projet aura également de grands avantages économiques pour la région, en exploitant une énergie propre qui remplit les obligations du continent en matière de protection de l’environnement et en donnant à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Dans le domaine de la stratégie de développement durable, Mme Benkhadra a confirmé qu’en application des hautes directives Royales, il a été procédé à l’élaboration de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable qui s’est traduite par la loi-cadre n° 99.12 en tant que charte nationale de l’environnement et du développement durable.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette décision, le Maroc s’est engagé dans la préparation de la deuxième version de la Stratégie nationale de développement durable en adoptant une approche participative et globale s’articulant autour de six axes à même d’accélérer la transition vers la durabilité, à savoir l’amélioration de la sécurité hydrique, énergétique et alimentaire, jeter les bases d’une gouvernance durable pour des territoires inclusifs, la transition vers une économie compétitive à bas carbone générant de la richesse et des opportunités d’emploi, permettre à tout un chacun d’accéder à la santé, à l’éducation et aux services publics, œuvrer en faveur de ressources naturelles et d’écosystèmes précieux et résistants notamment aux changements climatiques, et la préservation et la valorisation du patrimoine culturel.

S’agissant de l’hydrogène vert, Mme Benkhadra a affirmé que le Maroc dispose d’énormes ressources naturelles et d’une situation géographique distinguée, en plus d’infrastructures, de logistique et d’industrie avancées, qui lui permettront de jouer à l’avenir un rôle de premier plan sur la scène mondiale dans le développement de l’hydrogène vert.

Outre Mme Benkhadra, le Maroc est représenté à cette conférence de deux jours, organisée par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), par Abderraouf Benabou, directeur de l’Electricité au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Zakaria Sidki, directeur des Hydrocarbures, et Mustapha Ouarfo, chef du département des activités hydrocarbures.

Le Royaume du Maroc et la République fédérale démocratique d’Éthiopie ont signé, le 6 décembre en marge de la COP28 à Dubaï, un Mémorandum d’entente (MoU) pour la création d’une Coalition pour l’accès à l’énergie durable (Coalition for Sustainable Energy Access – CSEA).

Cet protocole d’accord, signé entre le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable (MTEDD) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), côté marocain, par le ministère de l’Eau et de l’énergie (MoWE), côté éthiopien, a pour but d’encadrer les relations entre les parties et à définir les conditions et les modalités de leur coopération en vue de l’établissement d’une CSEA.

La signature de ce MoU est une reconnaissance de l’engagement du Royaume du Maroc, depuis plusieurs années, au plus haut niveau, en faveur de la coopération Sud-Sud, notamment avec les pays africains, visant à plaider pour une solidarité active afin de relever les défis du changement climatique et du développement durable.

Le MoU, paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Energie, Habtamu Itefa Geleta, et M. Tarik Hamane, au nom de la MASEN, stipule aussi que la nouvelle entité soit inclusive, ouverte à tous les pays membres des Nations-Unies, avec une gouvernance et un fonctionnement flexibles, et qu’elle assure une représentation équilibrée des différentes régions et des différents contextes.

Les parties conviennent que la CSEA doit être une entité indépendante, reconnue par le système des Nations Unies, et orientée vers le partage de connaissances et d’expériences et le transfert de connaissances et de compétences dans le domaine de l’énergie durable.

L’accord prévoit, en outre, que la CSEA dispose d’un centre de formation, dont le siège permanent sera basé en Éthiopie, pour soutenir ses actions de partage de connaissances et d’expériences et de transfert de compétences.

Les parties conviennent également que le Secrétariat de la CSEA, qui aura son siège permanent au Maroc, est responsable du budget de la Coalition et rend compte au Comité exécutif, y compris de la nomination du personnel, de l’organisation et du fonctionnement du secrétariat, de la mise en œuvre de ses missions et de l’exécution du budget.

Elles se sont également mis d’accord que, pour une coopération durable et efficace, l’action de la CSEA doit s’articuler autour d’une série d’objectifs. Il s’agit de renforcer la capacité et l’autonomie des pays membres en matière de développement énergétique durable, en particulier dans les domaines de l’élaboration des politiques publiques, de l’évaluation des besoins, du développement des capacités humaines et de l’alignement des projets sur le contexte, et de générer de plus grandes synergies entre les pays bénéficiaires en coordonnant et en alignant leurs engagements politiques vers une vision et une feuille de route communes qui permettront la réalisation de l’ODD 7.

L’accord vise également à renforcer et aider à la mise en place de mécanismes d’entraide, d’échange, de coopération, de transfert de technologie et de bonnes pratiques entre les institutions et organisations des pays membres dans le domaine de la transition énergétique et des énergies renouvelables et durables, et à créer un marché commun des énergies renouvelables capable d’attirer des investisseurs plus importants et plus expérimentés pour développer les capacités en matière d’énergies renouvelables et construire une chaîne de valeur industrielle autour des énergies renouvelables.

Il œuvre, en outre, à contribuer à la recherche de financements adaptés à la diversité des contextes de mise en œuvre des projets de transition et d’accès aux énergies durables et à mobiliser des ressources pour la bonne mise en œuvre des plans et programmes conjoints et atteindre les objectifs fixés.

Pour ce qui est de l’organisation de la nouvelle entité, les parties ont convenu d’établir un Comité de pilotage composé de représentants de chacun des fondateurs (qui peuvent également inviter des observateurs), dans le but d’élaborer un projet de statuts du CSEA et une feuille de route qui puisse fournir une visibilité sur les étapes menant à la création de la CSEA.

Une fois les statuts de l’institution finalisés et signés par les fondateurs, ces derniers conviennent de créer un Comité de transition chargé de promouvoir l’adhésion à l’AECS dans d’autres pays et de prendre toutes les mesures nécessaires pour attirer le plus grand nombre possible de nouveaux membres en signant les statuts de l’association.

Le Comité de transition sera ensuite appelé à convoquer la première Assemblée générale (constitutive) de la CSEA et à proposer des documents opérationnels et organisationnels.

Le Royaume du Maroc et la République Arabe d’Egypte ont signé un mémorandum d’entente (MoU) dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau, en marge de la COP28.

Signé par le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, et le ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation, Hani Sweilem, l’accord vise à renforcer la coopération entre les deux pays en matière de gestion et de développement durable des ressources en eau et d’établir une relation de coopération fondée sur l’égalité et les intérêts mutuels dans ce domaine à court, moyen et long termes.

Les champs de la coopération couvrent les technologies modernes de réutilisation des eaux pluviales, les inondations, la conception, la construction et la gestion des barrages et des ouvrages hydrauliques, les nouvelles technologies de traitement des eaux usées agricoles, l’adaptation des ressources en eaux aux changements climatiques et le renforcement des capacités des travailleurs dans le domaine de l’utilisation et de la valorisation des ressources en eau, ainsi que le développement des technologies de dessalement de l’eau de mer.

En vertu de ce MoU, les deux parties s’engagent à échanger les données, les expériences, les documents et les recherches scientifiques concernant les domaines de coopération commune, à échanger des experts dans le domaine des ressources en eau pour fournir des conseils et une assistance technique, à organiser des sessions de formation et des visites d’étude pour des cadres et des experts des deux pays dans le domaine de la gestion et du développement des ressources en eau et la participation à des séminaires et conférences scientifiques et techniques liés à la question de l’eau, qui se déroulent dans les deux pays.

Un comité technique permanent conjoint sera formé pour assurer le suivi de la mise en œuvre des aspects de coopération convenus. Ce comité tiendra des réunions périodiques semestrielles à Rabat et au Caire, en alternance, et soumettre son rapport aux ministres compétents des deux pays.

Il est également chargé d’élaborer un programme exécutif tous les deux ans, de suivre la mise en œuvre des activités de la coopération prévues dans les programmes exécutifs, d’évaluer les réalisations résultant de la coopération bilatérale et de rechercher des solutions permettant de surmonter les difficultés.

Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie de signature, M. Baraka a indiqué que l’accord permet d’activer l’initiative d’adaptation et de résilience climatique de l’eau, dite “AWARe” (Action for Water Adaptation and Resilience), qui vise à renforcer les efforts et à développer les capacités de terrain pour établir des systèmes de gestion de l’eau, et échanger les expertises et les expériences des pays du Moyen-Orient et d’Afrique sur les questions de l’eau, afin que ces pays bénéficient de financements pour leurs projets.

Pour sa part, le ministre égyptien a affirmé que l’expérience marocaine dans le domaine du dessalement de l’eau de mer par l’énergie solaire est une expérience unique et “en avance par rapport à de nombreux pays”.

Il a ajouté que l’Egypte a, pour sa part, une grande expérience dans la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles, notant que le mémorandum d’entente permettra l’échange d’informations et le partage des connaissances dans le domaine de la gestion de l’eau, réalisant ainsi des avancées dans ce domaine pour les deux pays frères.

Le Maroc et le Sultanat d’Oman ont signé, le 3 décembre à Dubaï, un accord visant à consolider leur coopération dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
L’accord a été signé au Pavillon Maroc de la COP28 par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le président de l’Agence omanaise pour l’environnement, Abdallah bin Ali bin Abdallah Al-Amri.

Cet accord intervient dans le cadre des résolutions et recommandations de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable (Rio +20), du Plan de développement durable 2030 (ODD) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique.

Il incarne également la conscience des deux parties des défis imposés par la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et de la nécessité d’une relance économique qui tient compte des aspects liés à l’environnement et au développement durable.

La convention vise à définir un cadre de coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement et du développement durable, selon une approche gagnant-gagnant.

L’accord porte sur la coopération bilatérale dans les domaines du changement climatique, de la mise en œuvre des Contributions détermines au niveau national, de la transition énergétique, de la gouvernance environnementale, de suivi et d’évaluation, de la gestion des déchets et des produits chimiques, de l’économie circulaire et de la protection de la biodiversité et des ressources naturelles.

Il couvre également les secteurs de la lutte contre la désertification, l’écotourisme, la surveillance de la qualité de l’air, la protection de l’environnement marin et côtier, l’échange d’informations environnementales, la lutte contre la pollution industrielle et la sensibilisation à l’environnement et au développement durable.

La convention prévoit l’échange d’expériences, d’informations et de connaissances dans le domaine de l’environnement et du développement durable, l’assistance technique et le renforcement des capacités en matières de mise en œuvre en œuvre des accords internationaux multilatéraux dans le domaine. de l’environnement.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Mme Benali a indiqué que l’accord constitue une pierre angulaire du renforcement des relations bilatérales distinguées unissant le Maroc et le Sultanat d’Oman, lesquelles reposent sur les liens de fraternité et de solidarité unissant les deux pays, au service de leurs intérêts communs.

Cette convention, a t-elle affirmé, reflète l’engagement des deux pays pour la protection de l’environnement et pour la réalisation des Objectifs de développement durable.

Le ministre a souligné en outre, que le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a misé sur l’établissement d’un Modèle de développement économique intégré et ouvert en adoptant de nombreuses stratégies ambitieuses, parmi lesquelles la Stratégie nationale de développement durable qui constitue un cadre unifié de promotion de l’intégration de la durabilité dans les programmes de développement sectoriels et régionaux.
Elle a également rappelé la Stratégie énergétique nationale qui ambitionne de porter à 52 % le pourcentage de la contribution des énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici 2030.