L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé, le 29 août, qu’il a récemment achevé avec succès les essais de mise en service de l’extension de la station de traitement de Berkane.

La mise en production de l’extension de cette station, pour un débit additionnel de 11.232 m3 par jour, a porté sa capacité de production à 56.160 m3 par jour, indique l’ONEE dans un communiqué, notant que ce projet assurera le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Berkane et Saidia ainsi que les centres avoisinants à partir des eaux issues du complexe des barrages Mohammed V et Machraâ Hammadi.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 Janvier 2020 devant Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie, permettra de satisfaire les besoins en eau potable de la zone précitée à l’horizon 2035, bénéficiant à une population globale de plus de 325.500 habitants.

D’un coût global d’environ 60 millions de dirhams, financé en partie par un prêt de la Banque Allemande de Développement (KfW), ce projet comprend principalement une nouvelle unité de traitement pour un débit nominal de 11.232 m3 par jour, le rééquipement de la prise et du pompage d’eau brute, la construction d’une citerne d’eau traitée ainsi que la réalisation d’une station de pompage d’eau traitée.

Selon l’ONEE, cet important projet contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la Région.

Urgence climatique oblige, l’Union européenne semble avoir pris les devants pour accélérer sa transition énergétique vers un modèle sobre en CO2. Elle s’est dotée, à cet effet, du cadre législatif et des outils devant permettre d’atteindre cet objectif, en particulier dans le secteur des transports.

C’est dire que les enjeux sont de taille, à un moment où le réchauffement climatique est devenu une réalité tangible, qui se manifeste par la recrudescence des sécheresses, des vagues de chaleur et leurs lots d’incendies, de catastrophes naturelles, sans oublier des effets moins perceptibles mais plus épars, affectant durablement la qualité de l’environnement de la Terre et la vie de ses habitants.

Le mois de juillet dernier, officiellement le plus chaud de l’histoire de l’humanité, s’apparente à une sonnette d’alarme quant à l’impact désastreux du réchauffement climatique, un phénomène lié directement à l’action de l’Homme, selon les scientifiques.

Soucieux de ”montrer la voie” dans la lutte contre le dérèglement climatique, les Vingt-Sept ont adopté récemment de nouvelles directives pour accélérer la marche vers la décarbonation de l’économie et la transition vers les énergies vertes, des objectifs qui sont autant de conditions sine qua non si le monde veut ralentir le réchauffement et éviter un avenir sombre.

Ces actes législatifs font partie du paquet “Ajustement à l’objectif 55”, qui vise à mettre les politiques de l’UE en conformité avec l’engagement de l’Union de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, et d’atteindre la neutralité climatique en 2050.

Le secteur des transports, l’un des plus grands contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre, est particulièrement ciblé par ces nouvelles mesures, avec pour ambition de favoriser la mise en place d’un réseau de transport et de logistique s’appuyant essentiellement sur les énergies renouvelables.

Cela passe obligatoirement par le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs et stations de recharge en électricité, à même de permettre au secteur de réduire considérablement son empreinte carbone.

A ce titre, l’UE vient d’adopter un règlement qui prévoit des objectifs de déploiement spécifiques de cette infrastructure qui devront être atteints en 2025 ou 2030. Concrètement, davantage de stations de recharge des véhicules électriques et de ravitaillement en carburants alternatifs seront déployées dans les années à venir dans toute l’Europe.

A partir de 2025, des stations de recharge rapide d’au moins 150 kW pour voitures et camionnettes doivent être installées tous les 60km le long des principaux corridors de transport de l’UE, formant le “réseau transeuropéen de transport” (RTE-T), de même que des stations de recharge pour véhicules utilitaires lourds d’une puissance minimale de 350 kW doivent être déployées tous les 60 km le long du réseau central du RTE-T et tous les 100 km sur le réseau global plus vaste du RTE-T, pour une couverture complète du réseau d’ici 2030.

En outre, des stations de ravitaillement en hydrogène pour voitures et camions doivent être déployées à partir de 2030 dans tous les nœuds urbains et tous les 200 km le long du réseau central RTE-T, selon les projections de l’Union.

Les transports maritimes et aériens sont également concernés. Les ports accueillant un nombre minimal de grands bateaux à passagers, ou de porte-conteneurs, doivent fournir de l’électricité à quai à ces bateaux d’ici 2030. Les aéroports doivent, de leur côté, fournir de l’électricité aux aéronefs en stationnement à toutes les portes d’embarquement d’ici 2025 et à tous les postes de stationnement au large d’ici 2030.

« Nous avons bon espoir que, dans un avenir proche, les citoyens pourront recharger leur voiture électrique aussi facilement qu’ils mettent aujourd’hui de l’essence dans les stations-service traditionnelles », a déclaré à cet égard la ministre espagnole des transports, de la mobilité et du programme urbain, Raquel Sánchez Jiménez, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

Une ambition qui rejoint le souhait des Européens, dont 58% désirent voir s’accélérer la transition écologique, selon une récente enquête Eurobaromètre.

Une grande majorité des Européens (93%) estime que le changement climatique est un problème grave auquel le monde est confronté, et 87 % des sondés considèrent qu’il est important que l’UE fixe des objectifs ambitieux pour accroître l’utilisation des énergies renouvelables.

Les observateurs sont unanimes sur la nécessité de prendre des mesures rapides, en Europe et ailleurs, pour substituer les énergies fossiles dans le secteur des transports. Ils soulignent aussi que des efforts considérables doivent être mis en œuvre pour changer les habitudes et déployer l’infrastructure nécessaire à un mode de mobilité neutre en carbone. Reste à voir si les objectifs de la feuille de route européenne sont réalisables selon le calendrier prévu.

Une action de sensibilisation et d’animation sportive, culturelle et artistique est organisée depuis le début de la période estivale à la plage de Bouznika, à l’initiative de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

Cette action se fixe pour objectifs la sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement particulièrement la pollution plastique et l’inclusion sociale des personnes à besoins spécifiques à travers la mise à disposition de cette catégorie nombre d’équipements et de facilités pour pouvoir passer une saison estivale dans les meilleures conditions.
Dans le village ludique et de divertissement aménagé par l’ONEE, les personnes à besoins spécifiques bénéficient d’un espace de détente et de ressourcement à la faveur de multiples activités offertes comme le centre d’éducation à l’environnement, les ateliers artistique, de jardinage et des sports nautiques, outre la Bibliothèque de plage et l’atelier des métiers de l’eau.

Cette année, l’Office a mis pour la première fois à la disposition des personnes à mobilité réduite des fauteuils de plage, leur permettant une baignade confortable et sécurisée.

Dans une déclaration à la presse, Hafid Wafaa, chef de service communication de proximité à la direction coopération et communication de l’ONEE, branche eau, a souligné que l’Office organise un programme de sensibilisation au profit des personnes à besoins spécifiques dans le cadre de la campagne “plages propres” pilotée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Et de relever que le programme comprend une panoplie d’activités de sensibilisation et d’ateliers éducatifs et pédagogiques permettant de sensibiliser les estivants à besoins spécifiques à l’importance de la protection de l’environnement, notamment la protection des mers et océans contre la pollution plastique, notant que cette dernière est la thématique centrale du programme « Plages propres » de cette année.

Mme Hafid a souligné que dans ce cadre, l’ONEE a mis en place à la plage de Bouznika, depuis le début de la période estivale, un dispositif spécial dédié aux personnes à besoins spécifiques afin de leur permettre d’accéder aux infrastructures de la plage et de participer aux différentes activités de sensibilisation et d’animation.

A cet égard, elle a relevé que l’Office a mis en place cette année à la plage de Bouznika et pour la première fois des fauteuils de plage dédiés aux personnes à mobilité réduite, outre des passages en bois, des sanitaires dédiés aux personnes à besoins spécifiques et un espace équipé de tables, chaises et parasols.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Office visant l’inclusion sociale des personnes à besoins spécifiques et la sensibilisation à l’importance de la protection de l’environnement via l’utilisation rationnelle des ressources en eau particulièrement dans le contexte actuel marqué par le manque de précipitations et la rareté des ressources hydriques.

Pour sa part, Hassan Talbi, acteur associatif, s’est dit heureux de participer à cette activité organisée par l’ONEE et qui accorde un intérêt particulier à cette catégorie de la société.

Il a, dans une déclaration similaire, mis en avant les accessibilités importantes mises en place par l’Office au profit des personnes à mobilité réduite, saluant les multiples initiatives de SM le Roi Mohammed VI qui témoignent de la haute sollicitude dont le Souverain entoure les personnes à besoins spécifiques.

De son côté, Nadia El Majaty, bénéficiaire de l’initiative, s’est réjouie de cette action qui permet un moment de détente et de divertissement aux personnes à besoins spécifiques, formulant le voeu de voir ce genre d’initiatives se multiplier pour permettre à cette catégorie de profiter de la période estivale dans de bonnes conditions.

La thématique centrale de la campagne “Plages propres” de cette année est la pollution plastique des mers et océans, étant donné que l’océan est le plus grand espace de vie de la planète.

Dans le monde, la biodiversité marine est submergée polluée par 18 millions de tonnes de plastique dont un millions de tonnes sont déjà accumulées en Méditerranée.

La lutte contre le stress hydrique au Maroc a été au centre d’une demi-journée d’études technique et entrepreneuriale initiée, le 26 août à Rabat, à l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Eau.

Organisée par la Jeune chambre internationale de Rabat (JCI RABAT) et MAKESENSE SENEGAL sous le thème “La lutte contre le stress hydrique au Maroc: Réalisations et perspectives”, cette rencontre a enregistré la participation d’une pléiade d’experts et d’académiciens spécialisés en la matière.

Ce conclave a été marqué par un riche échange de données et d’idées sur les solutions à même d’aider à faire face au stress hydrique grâce notamment à des initiatives et mesures innovantes.

Ainsi, les participants ont mis en avant l’importance d’une action concertée des différents acteurs en vue de faire face à cette problématique en privilégiant notamment les innovations et les technologies modernes dans le domaine de l’économie de l’eau et à la réutilisation des eaux usées. De même, ils ont plaidé pour la rationalisation des eaux souterraines et la préservation des nappes phréatiques.

De même, une discussion profonde et constructive sur le stress hydrique a été engagée à travers deux panels, à savoir, “Stress hydrique au Maroc: Comment en sommes-nous arrivés là?” et “Face au stress hydrique: Quelles solutions à envisager?”.

De plus, en complément de ces panels de discussion, cette rencontre a enregistré l’organisation d’un atelier interactif qui a permis aux participants de mettre en pratique les idées discutées au sein des panels en élaborant des projets d’entrepreneuriat social concrets visant à répondre aux défis du stress hydrique au Maroc.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme Ré_action, une initiative collective visant à apporter une aide concrète à des populations particulièrement vulnérables, notamment les sans-abri, le personnel soignant et les seniors isolés.

Le programme Ré_action est développé par MAKESENSE en collaboration avec des associations et des entreprises sociales possédant une expertise sur le terrain et des solutions utiles à mettre en œuvre.

La compétitivité des énergies renouvelables s’est encore accélérée l’an dernier, sur fond de crise des prix des combustibles fossiles, et nonobstant l’inflation des coûts, indique l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).

Environ 86% (187 gigawatts) de la capacité renouvelable mise en service en 2022 avait un coût inférieur à celui de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz), indique l’IRENA dans un rapport publié le 29 août.

L’an dernier, le secteur mondial de l’électricité a directement économisé avec les renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, etc.) 520 milliards de dollars sur le coût des combustibles grâce aux sites de production installés dans le monde depuis 2000.

Outre ces économies directes, la réduction des émissions de CO2 et des polluants atmosphériques se traduit par de “substantiels avantages” économiques.

Sans le déploiement réalisé au cours des deux dernières décennies, les répercussions économiques de la hausse du prix des combustibles fossiles en 2022 auraient été bien plus graves, “dépassant même la capacité de nombreux gouvernements à les atténuer”.

Le coût moyen pondéré de l’électricité a baissé en 2022 de 3% pour le photovoltaïque, de 5% pour l’éolien terrestre, 13% pour la bioénergie et 22% pour la géothermie.

Depuis 2010, le coût moyen pondéré mondial de l’électricité solaire photovoltaïque a chuté de 89% pour atteindre 0,049 USD/kWh, soit près d’un tiers de moins que le combustible fossile le moins cher à l’échelle internationale. Pour l’éolien terrestre, la baisse a été de 69% à 0,033 USD/kWh en 2022, soit un peu moins de la moitié de la valeur de l’option la moins chère dans les combustibles fossiles.

Pour rester sous 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, le monde devra encore ajouter en moyenne 1.000 GW d’énergie renouvelable par an jusqu’en 2030, soit plus de trois fois plus que les niveaux de 2022.

Le Maroc a plaidé, le 18 août à Addis-Abeba devant la 19e session de la Conférence ministérielle africaine de l’environnement, pour une coopération solidaire et une intégration régionale et multi-acteurs pour lutter contre la pollution par le plastique.

La ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, qui intervenait lors du Dialogue ministériel sur les politiques « protection de la santé humaine et de l’environnement contre les effets néfastes de la pollution plastique en Afrique », a réitéré l’engagement du Maroc à continuer de joindre ses efforts aux efforts internationaux et régionaux visant la lutte contre la pollution par le plastique dans tous les milieux environnementaux.

La pollution par le plastique, constitue aujourd’hui un défi majeur pour l’humanité en raison de ses menaces sérieuses sur l’environnement et les écosystèmes et sa nature transfrontalière, a relevé la ministre, notant que cette pollution entraine des pertes économiques importantes notamment dans les secteurs vulnérables tels que la pêche et le tourisme.

Certes l’Afrique produit seulement 5 % du plastique dans le monde et en consomme 4 %. Néanmoins, le Continent en subi bien les conséquences, a déploré Mme Benali, soulignant que si des mesures appropriées ne sont pas mises en place, la production et la consommation du plastique devraient augmenter au niveau mondial et en Afrique dans les décennies à venir.

Devant ce défi, la communauté internationale s’est engagée à lancer des négociations pour l’adoption d’un accord international juridiquement contraignant d’ici 2024 sur la pollution plastique dans le cadre de l’Assemblée des Nations Unies de l’Environnement, a annoncé la ministre.

« Nous sommes heureux que les discussions sur les questions substantielles, sur la portée et les objectifs, les obligations, les mesures volontaires et de contrôle, ainsi que les moyens de mise en œuvre ont déjà commencé et que nous devons avoir un draft zéro du traité pour discussions lors de la 3ème réunion en novembre prochain, en terre africaine », a précisé Mme Benali, ajoutant que ces discussions de fond « nécessitent de nous en tant qu’Afrique, de s’assurer que cet accord aidera à renforcer les systèmes de gestion des déchets, l’accès au financement adéquat, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, surtout dans notre Continent ».

La ministre a également souligné la nécessité d’œuvrer pour un Plan Régional Africain qui prendra en considération les besoins et les spécificités de l’Afrique et donnera des orientations stratégiques pour une meilleure gestion des déchets plastiques et une transition vers une économie circulaire en Afrique, tout en assurant la création d’emplois et le développement économique de nos pays en adéquation avec l’agenda 2030 du développement durable et l’agenda 2063 « l’Afrique que nous voulons » .

Mme Benali a aussi plaidé pour l’amélioration des systèmes de collecte d’informations et de production de données fiables sur le continent (quantités produites, types, modes de gestion des déchets, etc). Ces données permettront non seulement de dresser un état des lieux réaliste de la situation en Afrique mais permettront également à mieux orienter les solutions basées sur la science pour faire face à cette problématique vu les spécificités de notre continent par rapport au reste du monde, a-t-elle expliqué.

La ministre a en outre mis l’accent sur l’impératif d’un dialogue entre les ministres de l’Environnement et leurs homologues de la Santé de l’Afrique qui devrait être entamé vu les impacts importants causés par le plastique sur la santé humaine.

La maîtrise des déchets plastiques requiert, en effet, de repenser l’ensemble du processus dans le cadre d’une approche d’économie circulaire basée sur des approches intégrées, intersectorielles et multipartites abordant l’ensemble du cycle de vie du plastique et la disponibilité d’alternatives tout en donnant à l’industrie une chance d’innover, de se pencher sur la question et de s’engager, a affirmé la ministre.

Ce passage à une économie circulaire pourrait réduire le volume de plastiques qui se déversent dans les océans de plus de 80 % d’ici 2040, et faire diminuer la production de plastiques vierges de 55 %, faire économiser 70 milliards de dollars aux gouvernements d’ici à 2040, réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre et créer 700 000 emplois supplémentaires, principalement dans les pays du Sud, a soutenu Mme Benali.

Pour assurer une transition vers une meilleure économie des plastiques basée sur la circularité, « nous avons besoin aussi d’approches et des normes harmonisées, des réglementations soigneusement élaborées, des mesures de facilitation des échanges et l’établissement de partenariats », a souligné la ministre.

« Mais nous devons également s’assurer que les mesures en amont (gestion des déchets et remédiation à la pollution existante) soient tout de même prises en considération dans le cadre de ce nouveau traité », a noté la ministre.

Le système électrique national a enregistré, le 11 août à 21h30, une pointe record de 7310 MW, soit une augmentation de 0.8% par rapport à la pointe maximale enregistrée en 2022, a indiqué le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Ce record est lié au réchauffement climatique qui a un impact sur des secteurs économiques vitaux comme le tourisme, l’agriculture et la pêche et engendre une consommation électrique importante, explique le ministère dans un communiqué publié mardi.

Soulignant que la demande nationale en électricité est entièrement satisfaite, le ministère précise que le système électrique national a pu répondre à cette demande maximale grâce à une puissance disponible à la pointe du soir de 8300 MW, avec une contribution importante des énergies renouvelables et bas carbone.

Les projections climatiques indiquent que le nombre de jours avec une température maximale supérieure à 37 °C augmentera partout dans la région méditerranéenne, avec un doublement en Afrique du Nord, dans le sud de l’Espagne et en Turquie, passant de 30 à 60 d’ici 2050.

Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable appelle ainsi à renforcer la résilience du système électrique face aux risques climatiques, avec une utilisation plus rationnelle de l’électricité tout en contribuant à la préservation de l’environnement et au développement durable.

Cité par le communiqué, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable a souligné à cet effet qu’« en plus de garantir la sécurité énergétique du Royaume du Maroc et renforcer l’adaptation des secteurs les plus vulnérables aux risques climatiques, cet appel concernant l’efficacité énergétique contribuera également à réduire la facture énergétique nationale ».

Doté d’une géographie diversifiée, le Maroc se positionne comme un “fournisseur potentiel majeur d’énergie propre” pour l’Europe, dont la demande est croissante, écrit le média italien, « Energia Oltre ».

« Les vastes paysages, le littoral étendu et le climat ensoleillé du Maroc lui offrent un potentiel à grande échelle en matière de parcs éoliens et solaires », indique l’agence de presse, soulignant que « la proximité du Royaume avec l’Europe lui permet de devenir une source d’énergie clé pour l’Union européenne ».

« La demande de nouvelles sources d’énergie propre s’est avérée presque insatiable en Europe qui tente de remodeler ses marchés de l’énergie après la dernière crise », relève le média spécialisé dans les questions énergétiques, notant que « le Vieux Continent a, dans ce sillage, entamé sa propre transition énergétique verte, rehaussant ses engagements en matière d’énergie propre ».

« Atteindre ces objectifs nécessitera le développement d’une énorme quantité de nouvelles ressources énergétiques propres », poursuit-il, mettant en avant, à ce niveau, « le rôle du Maroc, qui dispose d’un énorme potentiel en la matière, contrairement à la plupart des pays européens ».

L’agence de presse italienne « AGC News » souligne, de son côté, que « le Maroc est considéré comme l’un des pays pionniers en matière d’énergies renouvelables et occupe la septième place mondiale en matière de performance énergétique ».

Revenant sur la mise en service de la totalité des éoliennes du parc de Boujdour, soit le huitième 8e projet éolien concrétisé dans les provinces sud du Maroc et 14e au niveau national, l’agence estime que « le Royaume a franchi une autre étape importante dans son engagement d’accélération de la transition énergétique ».

« Ce parc éolien se positionne, d’ailleurs, comme une importante installation de production d’énergie propre », écrit-elle, évoquant, par ailleurs, plusieurs réalisations qui confirment la réussite du modèle marocain dans la transition énergétique durable et dans la lutte contre le changement climatique.

Actuellement, « le mix énergétique est de 42% et devrait s’élever à 52% en 2030 ». « Le développement du secteur de l’hydrogène vert propulse, en outre, les ambitions du Maroc, destiné à couvrir au moins 4% de la demande mondiale », conclut AGC News.

La 8e édition du Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau aura lieu le 18 mai 2024 à Bali en Indonésie, sous le thème « La sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité », a indiqué le ministère de l’Équipement et de l’eau.

Créé en 2002 et attribué pour la première fois lors du 3e Forum mondial de l’eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix mondial Hassan II de l’eau sera ainsi remis pour la 8e fois à Bali lors de la cérémonie d’ouverture du 10ème Forum Mondial de l’Eau.

Cette édition s’assigne pour objectifs d’apporter des réponses aux problématiques liées entre autres : à “quel mode de gestion des ressources en eau faut-il instaurer afin d’assurer la sécurité hydrique en faveur d’une souveraineté alimentaire ?” et “Comment promouvoir et mettre en œuvre la gestion durable des ressources en eau, particulièrement les ressources en eau souterraines, pour la conservation des écosystèmes et la préservation de la qualité et de la disponibilité de l’eau dans le cadre de la production alimentaire”.

Il s’agit également de défis se rapportant notamment à “Comment la réduction du gaspillage des denrées alimentaires, la promotion de régimes alimentaires durables et les stratégies de sensibilisation pourraient-elles contribuer à faire face à la pénurie d’eau ?” et “Comment les technologies, les innovations et les investissements garantissent-ils la sécurité et la souveraineté alimentaire, compte tenu de la raréfaction des ressources en eau, dans un contexte de concurrence croissante entre les différentes utilisations de l’eau ?”.

Parmi les enjeux à débattre lors de cette rencontre figure aussi la question liée à “Comment les politiques hydrique et agricole s’étayent et se renforcent-elles mutuellement afin d’atteindre des objectifs de la sécurité hydrique et de la souveraineté alimentaire en faveur d’une prospérité partagée ?”.

Les modalités de candidature et les informations supplémentaires relatives à la 8e édition sont publiées sur le site officiel du ministère de l’Équipement et de l’eau (http://www.equipement.gov.ma/) et celui du Conseil mondial de l’eau (https://www.worldwatercouncil.org/).

La réception des candidatures se fera à partir du 04 août 2023 via la plateforme dédiée : www.hassan2gwwp.org, a précisé la même source, notant que la date de clôture des candidatures est prévue pour le 30 septembre 2023.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Maroc et le Conseil mondial de l’eau, en mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II pour sa vision éclairée et stratégique en matière de protection et de gestion intégrée et durable des ressources en eau, ainsi que pour ses actions en faveur de la coopération internationale.

Ayant pour thème général “la coopération et la bonne gestion dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau“, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est attribué à une personne, un groupe de personnes, une institution ou organisation ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.

Le prix est remis tous les trois ans à l’occasion du Forum mondial de l’eau lors d’une cérémonie spéciale, organisée dans le cadre de la session plénière d’ouverture, au cours de laquelle le lauréat recevra un chèque de 500.000 $ US, un trophée et un certificat.

Après Kyoto en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II a été remis à Mexico en 2006, à Istanbul en 2009, à Marseille en 2012, à Daegu-Gyeongbuk en 2015, à Brasilia en 2018 et à Dakar en 2022.

Chariot Green Hydrogen Limited, une filiale de Chariot Limited, le groupe énergétique de transition centré sur l’Afrique, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et Oort Energy Limited (Oort), viennent de signer de nouveaux accords de partenariat pour étendre leur collaboration, comme annoncé précédemment en novembre 2022, afin de tester la production d’hydrogène vert au Maroc. Les accords portent sur la construction, la mise en service et l’exploitation d’un projet pilote d’électrolyseur ainsi que sur la poursuite du développement des compétences et de la formation dans le secteur.

Le projet pilote de validation du concept utilisera un système d’électrolyseur à membrane électrolyte polymère (“PEM”) de 1 MW, breveté par Oort. Il est prévu que ce projet soit hébergé dans les installations de recherche et de développement de l’UM6P à OCP Jorf Lasfar, au Maroc, le plus grand complexe d’engrais au monde.

Le partenariat développera simultanément la formation et le renforcement des capacités à l’UM6P pour soutenir la croissance d’une économie verte de l’hydrogène, tout en évaluant la faisabilité de la mise en œuvre d’une production à grande échelle d’hydrogène vert et d’ammoniac, conformément au calendrier initialement envisagé.