Le deuxième atelier de sensibilisation sur l’efficacité énergétique dans le secteur hôtelier a été organisé, le 28 juillet à Casablanca, en présence d’un parterre d’experts et de professionnels du secteur.

Organisée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), en partenariat avec l’Association Nationale Professionnelle des Cadres Techniques des Espaces Touristiques (ANPCTET) et l’Association de l’Industrie Hôtelière de Casablanca et sa Région (AIH Casablanca et Région), sous le thème “La performance énergétique dans l’hôtellerie“, cette initiative a pour objectif de promouvoir des pratiques durables, renforcer la qualité des services et sensibiliser les acteurs de l’industrie à des questions importantes relatives à l’efficacité énergétique.

Le secteur hôtelier représente un potentiel d’économie d’énergie qui dépasse dans la plupart des cas plus de 30%. A cet effet, l’amélioration de la performance énergétique dans le secteur de l’hôtellerie revêt une importance cruciale au Maroc, puisque le Royaume a une volonté affirmée de devenir un modèle de sobriété énergétique, et les hôtels ainsi que les espaces touristiques sont appelés à montrer l’exemple, étant donné qu’ils constituent la carte de visite du pays.

L’efficacité énergétique des bâtiments est l’un des éléments clés des programmes visant à réduire la consommation d’énergie, tout en maintenant des conditions de confort satisfaisantes. Au niveau mondial, les bâtiments sont responsables de plus de 27 % des émissions de gaz à effet de serre, dépassant même le secteur des transports. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire ces émissions dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme.

Ainsi, en adoptant des mesures efficaces d’économie d’énergie, l’hôtellerie et les espaces touristiques au Maroc peuvent réduire leur empreinte carbone, limiter leurs coûts d’exploitation et renforcer leur durabilité à long terme, et ce grâce à de simples actions telles que l’installation de systèmes d’éclairage à faible consommation, le renforcement de l’isolation thermique et la mise en œuvre de systèmes de gestion intelligente de l’énergie.

Dans une déclaration, le directeur du pôle efficacité énergétique au sein de l’AMEE, Mohamed El Haouari, a affirmé l’importance de cet atelier d’échange avec les professionnels du secteur de l’hôtellerie, afin de débattre des bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique et d’économie d’énergie, notant que l’énergie est un souci majeur du Royaume qui importe la majeure partie de ses besoins énergétique.

M.El Haouari a soutenu que cet atelier va dans le sens des stratégies nationales de réduction de la consommation énergétique qui s’appuient sur les énergies propres et durables.
« Le secteur des établissements touristiques au Maroc est d’une grande importance, avec environ plus de 4.500 établissements. Il consomme près du tiers de la consommation énergétique du secteur tertiaire », a-t-il poursuivi, soulignant que pour réduire les factures de consommation, les établissements touristiques doivent effectuer un audit énergétique pour pouvoir identifier en premier lieu les postes d’amélioration en matière de réduction de la facture énergétique.

Pour sa part, le président de l’ANPCTET, Abdessamad Hakkoum, a indiqué que cet atelier, qui vient en marge de celui organiser à Marrakech en Mai dernier, a pour objectif la mise à niveau des cadres techniques des établissements et espaces touristiques, afin d’être engagés dans la stratégie national de l’efficacité énergétique, notant ainsi l’importance d’encourager les cadres techniques à la bonne gestion énergétique.

De son côté, Mohamed Saouti, président de l’AIH Casablanca et Région, a relevé l’importance d’un tel atelier, regroupant plusieurs professionnels du secteur, notamment les départements techniques des établissements afin de les sensibiliser à une meilleure consommation énergétique.

Cette rencontre a offert l’opportunité d’échanger avec des experts du secteur de l’énergie et de bénéficier d’un retour d’expérience des entreprises du secteur hôtelier qui ont pu mettre en place, avec succès des actions en faveur de l’efficacité énergétique et de l’amélioration de leurs performances.

A cette occasion, plusieurs thématiques ont été abordées notamment sur le cadre réglementaire de l’efficacité énergétique dans le bâtiment au Maroc : audit énergétique obligatoire, les éléments techniques des MEPS (Minimum Energy Performance Standard) et le management de l’énergie ISO 50001….

Les débats ont aussi porté sur l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments du secteur hôtelier, volets passif et actif, l’intégration de solutions d’énergies renouvelables décentralisées (solaire thermique, photovoltaïque, pompe à chaleur,…) dans les bâtiments du secteur hôtelier, et la performance énergétique et environnementale dans le secteur hôtelier : Étude de cas.

Il est essentiel que le secteur de l’hôtellerie et les espaces touristiques marocains montrent l’exemple en matière d’efficacité énergétique. En agissant de la sorte, le Maroc envoie un signal fort quant à sa volonté de devenir un leader mondial dans le domaine de la sobriété énergétique, cela renforce l’image du pays en tant que destination touristique responsable et soucieuse de l’environnement, attirant ainsi les visiteurs sensibles à ces enjeux.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE)- Branche Eau- a annoncé la mise en œuvre d’un projet pour le renouvellement des conduites d’adduction d’eau potable alimentant la ville d’Oujda, notant que les travaux ont atteint 92%.

D’un coût global de 230 millions de dirhams (MDH), ce projet, dont l’achèvement est prévu pour la fin de 2023, intervient suite aux dysfonctionnements fréquents des conduites, entraînant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable des villes d’Oujda, Taourirt, El Aïoun Sidi Mellouk et ainsi que des commune rurales avoisinantes.

La ville d’Oujda est alimentée actuellement en eau potable à partir des eaux souterraines qui assurent 63 % de la demande en eau potable, et dont la productions est assurée conjointement par l’ONEE et la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO).

Les eaux de surface mobilisées par les barrages de Mohammed V et Machraa Hammadi contrbuent, quant à elles, à hauteur de 37% de la demande restante, ajoute le communiqué, notant que le traitement de ces eaux est assuré par une station d’une capacité de 84.000 mètres cubes par jour, avant d’être acheminées via des conduites d’adduction sur un linéaire de 100 km vers les villes précitées.

L’ONEE a, par ailleurs, appelle à la mobilisation collective des citoyens et des différents acteurs pour rationaliser l’utilisation de l’eau dans cette conjoncture actuelle marquée par un déficit des ressources en eau, et ce à cause du stress hydrique et des années successives sèches observés à la région de l’Oriental, notant que les services de l’Office œuvrent inlassablement afin d’assurer l’approvisionnement de la région en cette matière vitale dans de bonnes conditions.

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la société Loukos Energy Morocco Limited, filiale de la société énergétique Chariot Limited, ont annoncé la signature d’un accord pétrolier portant sur la zone nommée “Loukos Onshore” située en zone terrestre entre Kenitra et Larache.

La société Chariot est partenaire de l’ONHYM dans le cadre des permis de recherche “Lixus Offshore” attribués en 2019, sur lesquels une découverte de gaz a été réalisée début 2022, ainsi que sur les permis adjacents “Rissana Offshore“.

Loukos couvre une superficie approximative de 1.371 km2 adjacente aux licences offshore de Lixus et Rissana de Chariot, la première contenant l’important projet de développement de gaz de la découverte d’Anchois (“Anchois”). Une évaluation détaillée a déjà commencé sur la base de données sismiques 3D de 150 km2 et de forages sur le bloc.

Chariot opère également d’autres projets d’exploration en Namibie et au Brésil outre ses projets d’énergie verte en Afrique.

Mme Leila Benali, Ministre de la transition énergétique et du développement durable a présidé, le 26 juillet 2023, une réunion du comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), et ce, conformément aux dispositions du décret n° 452.19 .2 relatif à la Commission Nationale du Développement Durable.

Lors de son mot d’ouverture, Mme la Ministre a félicité toutes les parties prenantes pour leur engagement et leur implication dans le processus de la refonte de la SNDD et dans la réussite de ce chantier structurant pour notre pays. Elle a par la suite rappelé que l’objectif visé par l’organisation de cette réunion est la présentation du projet de la nouvelle version de la SNDD pour avoir les remarques et observations des membres dudit comité sur son contenu.

Ainsi et après la présentation des grandes lignes de la nouvelle version de la SNDD, les membres du comité de suivi et d’accompagnement de SNDD, ont saisi l’occasion pour féliciter Mme La Ministre pour les efforts déployés pour l’élaboration de la stratégie et pour l’approche adoptée qui a permis l’implication de toutes les parties prenantes dans sa co-construction.

Il y a lieu de rappeler que la refonte de la SNDD qui a été adopté par un conseil des Ministres tenu, en juin 2017, sous la présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que Dieu le Glorifie se fait conformément à une décision de la Commission nationale du développement durable organisée le 14 avril 2022 pour tenir compte de nouvelles donnes sur le plan national et les engagements internationaux du Royaume.

Lors de Son discours du Trône du 29 juillet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a engagé le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative du projet d’hydrogène vert.

Un projet lancé initialement, le 22 novembre 2022, lors d’une réunion de travail sous la présidence du Souverain et durant laquelle il a demandé l’élaboration d’une “Offre Maroc” pour la filière de l’hydrogène vert.

Pour faire aboutir ce projet, le Maroc doit d’abord relever plusieurs défis et contraintes. D’abord, la mise en place d’un cadre propice aux investissements et aux entreprises actives dans le domaine de l’hydrogène vert. Vient ensuite la disponibilité d’une assiette foncière adéquate. Puis, il est crucial de mettre en place une infrastructure de stockage et de transport adaptée à l’hydrogène vert. Suite à l’appel royal, les autorités doivent accélérer le déploiement de cette stratégie.