Le Centre de formation en sciences et technologies nucléaires, destiné à promouvoir des compétences qualifiées dans l’utilisation pacifique et durable des techniques nucléaires, a lancé ses activités le 23 mars. Le lancement s’est déroulé à l’occasion d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, au Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) situé à Maâmora.
Ce centre vise à enrichir le capital humain national, à travers la formation professionnelle et la contribution à la formation académique, pour permettre aux autorités et organismes nationaux et aux opérateurs socio-économiques de disposer de compétences qualifiées dans l’utilisation pacifique des techniques nucléaires de manière sûre et durable.
Il a pour objectif aussi de renforcer les capacités régionales en Afrique dans le domaine des sciences et technologies nucléaires, dans le cadre des programmes de coopération internationale et régionale.
M. Rabbah a présidé le lancement des activités du CNESTEN, en sa qualité de centre collaborateur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pour l’utilisation des techniques nucléaires en matière de gestion des ressources en eau, de protection de l’environnement et des applications industrielles.
Avec cette nouvelle distinction, le centre national de l’énergie devient le premier organisme au niveau africain ayant obtenu une reconnaissance de l’AIEA dans plus d’un domaine.
Dans une déclaration à la presse, M. Rabbah a souligné que l’ouverture du Centre de formation et la reconnaissance par l’AIEA du CNESTEN en tant que centre collaborateur dans plus d’un domaine, sont deux réalisations majeures, se félicitant de l’ouverture du centre sur la coopération internationale en offrant des formations à des chercheurs et des professionnels provenant de plusieurs pays de la région.
“Le Maroc avance à grand pas en termes d’applications nucléaires dans les domaines pacifiques”, s’est-il félicité, relevant que les applications nucléaires dans le Royaume couvrent de larges champs socioéconomiques tels que l’industrie, la Santé, le secteur alimentaire, l’agriculture, l’eau, la géologie et les mines.
“En revanche, pour ce qui est de l’électricité, le Maroc n’a pas besoin de l’électronucléaire, puisque nous avons d’autres potentialités énormes”, a-t-il tenu à préciser, citant notamment les ressources solaires, éoliennes et hydrauliques.
De son côté, le directeur général du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires, Khalid El Mediouri, a expliqué que celui-ci “est reconnu en tant que centre d’excellence dans plusieurs thématiques par l’AIEA et par l’Accord africain de coopération dans le domaine nucléaire, qui regroupe une quarantaine de pays d’Afrique”. Il a évoqué à cet égard les domaines de la protection de l’environnement, la gestion des ressources en eau, les applications industrielles et ceux liés à la formation en matière de réacteurs de recherche.
Le centre de formation accueille de nombreux stagiaires, professionnels, étudiants et chercheurs, a fait savoir M. El Mediouri, indiquant que le CNESTEN offre, aux pays partenaires, des services d’expertise en matière de formation et d’analyse d’échantillons provenant des pays de la région.
A l’occasion de cette visite, il a présenté la vision stratégique du centre à l’horizon 2030 qui s’articule autour de quatre principaux objectifs. Il s’agit de l’élargissement des utilisations des sciences et techniques nucléaires dans les programmes sectoriels, l’enrichissement du capital humain national dans le domaine des sciences et technologies nucléaires, le renforcement du régime opérationnel de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques à l’échelle nationale et la consolidation du positionnement du CNESTEN à l’échelle régionale en sciences et technologies nucléaires, au service du rayonnement régional du Royaume.
Par ailleurs, M. Rabbah et la délégation qui l’accompagnait ont également visité des installations et des laboratoires du centre national.
Le CNESTEN assure annuellement la formation professionnelle de 200 cadres et techniciens pour le compte des opérateurs socioéconomiques utilisant les rayonnements ionisants. Dans le cadre de l’appui à la formation académique, le centre soutient les formations doctorales et une dizaine de Masters spécialisés dont deux par alternance avec des universités, ouverts à la coopération régionale.
A ce titre, cet établissement co-encadre annuellement les travaux d’une centaine de thèses et de projets de fin d’étude en cycle de master et ingénieur.
En matière d’appui à la région d’Afrique, le CNESTEN a assuré, au cours des dix dernières années, le déploiement de plus de 300 missions d’expertises techniques, l’organisation des cours de formation au profit de plus d’un millier de professionnels, ou encore l’accueil de plus de 600 stages individuels et séjours scientifiques, faisant du centre la première institution en termes d’actions de formation et d’expertise à l’échelle continentale.
L’Université Moulay Ismail de Meknès (UMI) et l’Institut de Recherche en Energie solaire et en Énergies Nouvelles (IRESEN) ont officialisé, le 18 mars à Benguérir (province de Rehamna), leur partenariat visant à soutenir la participation du Maroc au Solar Decathlon Middle East (SDME 2021), prévu en octobre et novembre prochains à Dubaï.
Cette officialisation a eu lieu lors d’une conférence destinée à jeter la lumière sur la participation de l’équipe marocaine SOLAR-UTION à la compétition internationale Solar Decathlon Middle East.
Le Maroc sera représenté dans cette manifestation internationale par l’équipe Solar-Ution, une équipe multidisciplinaire de l’Université Moulay Ismail composée de doctorants, d’ingénieurs, d’architectes et de designers qui ont prouvé leur expertise et leur capacité d’inventer de vraies solutions durables privilégiant l’utilisation de matériaux locaux et des technologies révolutionnaires.
Le partenariat entre les deux institutions vient en consécration d’une volonté de mutualiser les acquis et les moyens et rapprocher le monde académique du tissu entrepreneurial et patronal dans le but d’appuyer les efforts de l’équipe SOLAR-UTION pour hisser le drapeau marocain et promouvoir cette participation africaine au Solar Decathlon Middle East à Dubaï.
Ayant déjà remporté le premier prix de la durabilité et le troisième prix lors du Solar Decathlon Africa organisé en septembre 2019 par l’IRESEN et l’Université Mohammed VI Polytechnique, Solar-Ution souhaite pour cette édition du Solar Decathlon Middle East se positionne sous la bannière d’une équipe nationale, fédérant autour d’elle un nombre important de partenaires institutionnels et un réseau élargi d’opérateurs industriels et socio-économiques et des institutions de recherche.
“A travers ce partenariat, nous ambitionnons de mettre en avant le potentiel de nos jeunes à devenir leaders et acteurs du changement de demain et inciter à une mobilisation nationale des différentes institutions pour appuyer et promouvoir la participation du Maroc au SDME et à l’EXPO2020 et en faire un point de départ pour une dynamique de promotion du rôle des jeunes universitaires dans l’innovation et la création d’entreprises pour la transition énergétique des territoires et accompagner les stratégies nationales dans ce sens”, a souligné Pr. Samir El Jaafari, Vice-président à la Coopération et aux Relations Internationales à l’Université Moulay Ismail et coordonnateur académique de l’équipe Solar-Ution.
“Nous sommes fiers de pouvoir soutenir l’équipe Solar-Ution, unique représentant du continent Africain et du Royaume du Maroc, au Solar Decathlon Middle East. Au-delà du cadre compétitif, ce défi permet aux étudiants d’acquérir une expérience pratique et un savoir-faire dans le domaine de la construction durable, de l’efficacité énergétique et de l’intégration des énergies renouvelables dans le bâtiment”, a relevé, pour sa part, le Directeur Général de l’IRESEN, M. Badr Ikken.
“Nous sommes ravis de mettre en place ce partenariat car nous croyons en nos jeunes et sommes convaincus de leur talent et potentiel dans l’innovation et le développement d’architecture durable du futur”.
Le Team Leader de l’équipe Solar-Ution, Dr. El Mehdi El Khattabi, s’est réjoui de ce partenariat, qui ne pourra que booster la participation de l’équipe au Solar Decathlon.
“Nous voulons convaincre le monde que l’on peut choisir une manière de vivre responsable et un habitat écologique sans sacrifier confort, design, coût et plaisir. Nous avons hâte de montrer au monde notre solution scientifique innovante qui réhabilite les techniques traditionnelles et les développe grâce à une approche thermique révolutionnaire pour créer un chez-soi fonctionnel, écologique et abordable”, ajoute Dr. El Khattabi.
Cette rencontre a été l’occasion de présenter la stratégie de l’équipe Solar-Ution pour une future participation réussie au Solar Decathlon Middle East en octobre 2021.
Il est à rappeler que le Solar Décathlon est une compétition internationale qui prime des équipes universitaires ambitieuses de concevoir, construire et exploiter des maisonnettes alimentées par des énergies renouvelables, qui s’adapteraient au climat local.
Cette compétition biannuelle internationale, basée sur 7 piliers interdépendants (durabilité, avenir, innovation, énergie propre, mobilité, solutions intelligentes et bonheur) a été initiée par le département américain de l’énergie en 2002, pour promouvoir l’habitat écologique et encourager l’utilisation des énergies renouvelables, en proposant des solutions adaptées au contexte spécifique des territoires.
Pour cette édition, le Solar Decathlon Middle East est organisé en marge de la plus grande exposition universelle EXPO2020.
Le Maroc y prend part avec un pavillon véhiculant l’image d’un Maroc “riche de talents, source d’inspiration et terre d’opportunités”.
Le résultat net part du Groupe (RNPG) Taqa Morocco s’est établi à 880 millions de dirhams au titre de l’année écoulée, en baisse de 16,5% par rapport à 2019. Cette performance tient compte du repli du résultat d’exploitation de 7,5% à 2,359 milliards de dirhams et du résultat financier de 8,4% à 564 MDH, indique le groupe dans un communiqué, précisant que le taux de marge nette consolidée s’est situé à 14,7%.
La baisse du résultat d’exploitation s’explique principalement par l’impact de la réalisation de la révision majeure de l’Unité 5 sur le 4e trimestre 2019, fait savoir la même source, notant que le taux de marge opérationnelle consolidé a progressé à 30,3%.
S’agissant du chiffre d’affaires consolidé, il s’est établi à 7,79 MMDH en 2020, en raison de la bonne performance de l’ensemble des unités tenant compte du plan de maintenance, de la diminution des frais d’énergie consécutive à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international, ainsi qu’à la réalisation de la révision majeure planifiée de l’unité 5 de 68 jours en 2019.
“Une année 2020 sans précédent, marquée par une disponibilité record pour la deuxième année consécutive dans un contexte de crise sanitaire confirmant la robustesse du business model de Taqa Morocco qui réalise une performance industrielle en progression continue et enregistre des indicateurs financiers résilients”, a indiqué Abdelmajid Iraqui Houssaini, président du Directoire de Taqa Morocco, cité par le communiqué.
En social, le résultat net a augmenté de 10,1% à 816 MDH en 2020, en raison de la bonne performance opérationnelle des Unités 1 à 4 et la baisse des dotations aux amortissements consécutive à la signature de la prorogation du contrat de fourniture d’énergie électrique (PPA) des unités 1-4.
Cette hausse est attribuable aussi à la progression du résultat financier de 31,5% à 281 MDH, suite à l’augmentation de la distribution de dividendes de la filiale JLEC 5&6 pour un montant de 132 MDH et par la hausse des charges d’intérêt, essentiellement dû au tirage de la dette afférente au droit de jouissance complémentaire pour un montant de 1,5 MMDH. Et de conclure que le directoire de Taqa Morocco propose de soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale Ordinaire la distribution d’un dividende de 35 dirhams par action. Ce dividende sera mis en paiement au plus tard au 23 juillet 2021.
M. Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement a présidé la 13ème réunion du Conseil d’Administration de l’IRESEN, le 23 mars 2021. Cette session exceptionnelle, qui a connu la présence de hauts responsables de Départements Ministériels, de Directeurs Généraux d’Établissements Publics, de Présidents de la Profession, a été marquée par la présentation du bilan d’étape de l’IRESEN et la validation de la nouvelle vision de l’IRESEN pour la prochaine décennie.
À l’ouverture de la réunion, M. Aziz Rabbah, Ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et Président du Conseil d’Administration de l’IRESEN, a rappelé le rôle important que joue IRESEN en matière d’accompagnement de la stratégie énergétique nationale depuis sa création en 2011 et que cette mission a été assurée avec succès à travers l’exécution et la promotion d’une recherche appliquée innovante, le financement de projets de recherches collaboratifs impliquant les universités et les entreprises marocaines, ainsi que la mise en place d’un réseau d’infrastructures de recherche mutualisées.
Le Directeur Général de l’Institut, M. Badr Ikken, a quant à lui présenté, en plus des réalisations de l’année 2020, le bilan d’étape et les faits saillants ayant marqué les activités de l’Institut au cours des dix dernières années. Il a notamment souligné la création de plusieurs infrastructures de recherche et d’innovation développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique notamment :
  • Le Green Energy Park traitant des thématiques de l’énergie solaire photovoltaïque et thermique,
  • Le Green & Smart Building Park pour les sujets de la construction durable, des réseaux intelligents et de la mobilités électriques,
  • Le Green Energy Park Maroc-Côte d’Ivoire,
  • et les préparatifs de lancement de la nouvelle plateforme de recherche et d’innovation GreenH2A dans le domaine de l’hydrogène vert et de ses dérivés qui a pour but d’accompagner l’émergence de cette filière du futur.
Il a également mis en avant le financement de 400 MMAD de projets de recherche collaboratifs et le soutien de plus de 800 chercheurs et doctorants.
Cette réunion a été aussi l’occasion de passer en revue les projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projet bilatéral Maroc-Espagne “InnoEspaMAROC” en 2020 et de valider leur financement pour une enveloppe totale de 32 MMAD. Ces projets collaboratifs innovants impliquent 15 partenaires scientifiques et industriels, marocains et étrangers.
L’Agence de moyens de l’Institut a mis en exergue les nouveaux programmes de financement multilatéraux pour encourager le transfert technologique et la coopération à l’internationale notamment :
  • LEAP-RE : dédié aux projets innovants dans le secteur des énergies renouvelables entre l’Europe et l’Afrique avec une enveloppe de 170 MMAD,
  • Mission Innovation Call20 : dédié aux thématiques de la digitalisation de l’énergie avec une enveloppe de 250 MMAD,
  • InnoEspagneMAROC : 3ème édition de l’appel à projets bilatéral Maroc-Espagne avec une enveloppe de 33 MMAD.
  • Green INNOBOOST 2.0 : Appel à projet national dédié à l’innovation et au transfert de technologie vers l’industrie avec une enveloppe de 20 MMAD.
En capitalisant sur ces acquis, une nouvelle vision stratégique ambitieuse a été présentée aux membres du conseil d’administration , à la hauteur de l’ambition de la transition énergétique du Royaume. Cette vision prévoit de définir les thématiques clés à développer en phase avec les priorités de notre modèle énergétique et ce en vue de favoriser la mutualisation et la valorisation industrielle. Il est également question de promouvoir de nouvelles activités et services destinés à répondre aux besoins des industriels et permettant de diversifier les sources de financement de l’IRESEN afin de réduire sa dépendance au financement public.
Les membres du Conseil d’Administration ont ainsi exprimé leur soutien au modèle de pérennisation d’IRESEN pour les 10 prochaines années : “IRESEN 2030”. Cette orientation stratégique intègre les contraintes et les opportunités du contexte de la relance économique verte post-Covid, mettant le capital humain au centre de l’innovation, de la création de valeur et de la résilience territoriale.
Une vision qui a pour objectif de positionner IRESEN comme leader au niveau continental et de renforcer sa contribution au rayonnement de notre pays dans le domaine de la transition énergétique à l’échelle mondiale. La mise en œuvre de cette vision permettra à l’Institut de poursuivre ses actions, de façon plus soutenue, en tant que catalyseur entre le monde académique et le monde socio-économique, en créant des synergies et en développant des solutions innovantes adaptées à notre contexte national et continental.
L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) et le leader du secteur de la distribution des carburants Afriquia SMDC ont donné, le 24 mars, le coup d’envoi à la première formation qualifiante en faveur des professionnels de la mécanique, membres de la plateforme à but non lucratif Mécano Al Maghrib.
Cette formation est le résultat d’une convention cadre de partenariat portant sur la mise à niveau des capacités techniques et opérationnelles des mécaniciens et garagistes dans 11 villes du Royaume.
Ce partenariat porte sur les domaines d’échange d’expertises et de bonnes pratiques pour le renforcement des capacités des mécaniciens et garagistes, relève la même source, soulignant que ce cycle de formation qualifiante a été élaboré afin d’apporter des réponses aux défis liés à l’accélération exponentielle des technologies de ce secteur et aux besoins réels exprimés par les professionnels de la mécanique.
Ce cycle leur permettra de rester en phase avec les transformations et de bénéficier de plus d’opportunités d’intégration dans l’économie moderne sans être limités par la contrainte de l’âge ou encore celle du niveau scolaire.
Et de préciser que le cursus de formation qualifiante est dispensé par les établissements de formation relevant de l’OFPPT à l’échelle nationale et profitera à près de 3.000 adhérents au programme Mécano Al Maghrib sur les 5 ans à venir. Ce cursus s’étalera sur 3 mois, en deux sessions, dans 13 centres de l’OFPPT sur 11 villes du Royaume et sera couronné par l’octroi d’un certificat à près de 600 bénéficiaires pour l’année 2021 à travers la validation de cinq modules de formation.
Le programme se poursuivra ensuite avec les mêmes modules de 2022 à 2025 et bénéficiera à au moins 2400 autres adhérents du programme Mécano Al Maghrib. Il s’agit d’un ambitieux programme certifiant visant à accompagner et dynamiser le tissu entrepreneurial marocain qui couvrira les volets techniques relatifs à la mécanique et l’électricité des automobiles ainsi que les soft skills nécessaires à l’exercice de ce métier dans les règles de l’art.
“Ce partenariat public privé permettra aux partenaires de joindre leurs efforts et accompagner le développement des compétences et la valorisation du métier des mécaniciens automobile”, a souligné la directrice générale de l’OFPPT, Loubna Tricha. Elle a fait savoir que “la réalisation de cet objectif passe par la mise en place d’un projet intégré incluant les composantes Formation – Entreprenariat, Accompagnement et communication”.
Et d’ajouter que “dans le cadre de ce partenariat, l’OFPPT garantira la formation des 3.000 bénéficiaires, dans les volets techniques, hygiène et sécurité automobile, ainsi que les soft skills, à travers un programme équilibré qui leur permettra d’acquérir les compétences nécessaires pour s’adapter au marché du travail”.
Pour sa part, Said El Baghdadi, directeur général d’Afriquia SMDC a indiqué que “le secteur de la mécanique est un secteur dynamique, associé à une évolution technologique constante difficile à cerner et à prendre en main par les professionnels de la mécanique”.
“Ayant pris conscience de ce challenge, Afriquia SMDC a mis en place, en partenariat avec l’OFPPT et Mécano Al Maghrib, un dispositif de soutien en formation et d’accompagnement qui assimile les besoins les plus spécifiques des mécaniciens et garagistes, et assure ainsi l’avenir du métier”, a-t-il soutenu, notant que “cette initiative est le reflet de notre profonde conviction de notre rôle citoyen et de notre devoir en tant qu’acteur économique engagé envers notre communauté et notre nation “.
Avec plus de 46 ans d’expérience au service des entreprises et des jeunes, l’OFPPT est le principal opérateur de formation professionnelle au Maroc. Ainsi, il contribue au renforcement de la compétitivité et à l’amélioration des performances des entreprises et à la valorisation des compétences de leurs ressources humaines.
Fort d’un dispositif qui couvre l’ensemble des Régions et la quasi-totalité des métiers, l’Office a pour mission de développer la formation professionnelle au Maroc afin d’accompagner les grands chantiers économiques et les projets sectoriels lancés par le Royaume. Un développement qui constitue l’un des axes prioritaires de sa feuille de route, présentée devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 4 avril 2019. Aujourd’hui, l’offre de formation est de 400.000 places pédagogiques et touche plus de 300 métiers dans différents secteurs, répartie en 4 niveaux en plus d’une large palette de formations qualifiantes et Bac pro.
De son côté, Afriquia SMDC est avant tout une marque citoyenne et un acteur responsable et engagé qui favorise la création d’emplois et le développement des compétences. Ces engagements confortent Afriquia SMDC dans sa position de partenaire privilégié de tous les secteurs économiques.
Mécano Al Maghrib est une plateforme à but non lucratif unique ayant pour vocation le développement et l’animation d’une communauté de professionnels de la mécanique. Cette plateforme vise la valorisation des métiers de la mécanique ainsi que le renforcement des capacités techniques et relationnelles de ses membres pour faire face aux défis des avancées technologiques et du marché automobile.
Les principaux indicateurs du secteur de l’énergie électrique ont entamé l’année 2021 sur une croissance positive, après plusieurs mois de croissance négative dans le sillage de la crise sanitaire, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
La production de l’énergie électrique s’est ainsi améliorée de 1,8% au titre du mois de janvier 2021, après un recul de 3,9% au terme de l’année écoulée, fait savoir la DEPF dans sa note de conjoncture de mars 2021. Cette augmentation s’explique, particulièrement, par l’accroissement de la production privée de 5,6% et de celle des projets de la loi 13-09 de 12,6%, allégé par le recul de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 12,1%, précise la même source.
Cette évolution s’est traduite par une baisse du volume de l’énergie importée de 22,2%, à fin janvier 2021, après +17% à fin janvier 2020 et la hausse de l’énergie exportée de 6,7% (après -46,7%), dans un contexte de l’augmentation de l’énergie appelée nette de 1,2%, après +0,6%, souligne la DEPF.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle a augmenté de 1% à fin janvier 2021, après un repli de 1,5% à fin 2020 et une hausse de 1,4% l’année précédente, portée par le renforcement des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 8,8% (après +0,2% il y a une année) et de celle de basse tension de 7,7% (après +5,2%).
Le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et l’Autorité Nationale de Radioprotection, de Sûreté et de Sécurité Nucléaire (ARSN) de la République Islamique de Mauritanie ont conclu un accord de partenariat pour le renforcement des liens de coopération en matière de l’utilisation pacifique des applications nucléaires dans la région d’Afrique.
En vertu de cet accord, signé par le Directeur général du CNESTEN, M. Khalid EL Mediouri, et le Président de l’ARSN, M. Ishagh Mohamed Moussa, les deux institutions renforceront l’échange d’expériences et le développement des compétences humaines dans les domaines de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques, indique un communiqué du CNESTEN.
Cela se fera notamment à travers l’accueil de séjours scientifiques, l’encadrement de stages professionnels, le déploiement d’expertise technique ou encore l’organisation et la participation conjointe à des séminaires ou ateliers sur des thématiques d’intérêt commun.
Les deux institutions ont particulièrement mis en place, à cet effet, des mécanismes de pilotage et de suivi des actions à entreprendre dans le cadre de cet accord, de nature à permettre une meilleure contribution des sciences et techniques nucléaires au développement des divers secteurs socio-économiques et ce, de manière sûre et durable, conclut le communiqué.
Le CNESTEN est un établissement public qui vise à promouvoir et rehausser la contribution des utilisations pacifiques des techniques nucléaires à l’effort du développement durable des secteurs socio-économiques du Maroc, tout en se conformant aux exigences des normes et standards de sûreté et de sécurité nucléaires, en renforçant l’innovation et le capital humain pour les besoins nationaux et régionaux, et en préservant et développant la connaissance nucléaire pour les générations actuelles et futures.
Les participants à un webinaire organisé le 24 mars, dans le cadre de la 6ème édition de la Semaine de l’eau et de l’énergie, ont appelé à accorder une grande importance à la recherche et développement dans les domaines relatifs à la préservation et à la valorisation des ressources en eau.
Les intervenants à ce webinaire, tenu à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau (22 mars), ont plaidé pour des solutions innovantes et durables à même de contribuer, par le biais de la recherche scientifique, à résoudre des problématiques liées à l’eau et à l’énergie, tout en soulignant l’intérêt à accorder à la recherche dans des secteurs comme les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Dans ce cadre, Mme Leila Mandi, Directrice du Centre National d’Etudes et de Recherche sur l’Eau et l’Energie (CNEREE) relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, initiatrice de cet événement, a expliqué que les ressources en eau représentent “un enjeu de survie” notamment, pour les pays arabes qui connaissent une pénurie en cette denrée vitale. Après avoir rappelé que ces pays vivent une situation où, la demande en eau dépasse les ressources hydriques disponibles, cette chercheuse à l’UCA, a mis en avant la relation évidente entre développement durable et préservation des ressources en eau.
De son côté, le professeur Abdelkader Outzourhit, chercheur à la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech, s’est attardé sur le stress hydrique que connait le Maroc, en raison de la sécheresse et de l’impact des changements climatiques.
Il a, dans ce sillage, passé en revue une série de pressions croissantes exercées sur les ressources en eau en raison essentiellement d’une multitude de facteurs liés à l’urbanisation galopante et à l’industrialisation rapide, à la croissance démographique, à l’expansion de l’agriculture et au développement de l’activité touristique, ainsi qu’aux changements climatiques.
C’est pour ces raisons que le Maroc est appelé de plus en plus à recourir aux ressources non conventionnelles, telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées.
Placée sous le thème “la valorisation de l’eau et l’énergie à travers l’application des solutions durables”, la 6ème Édition de la Semaine de l’Eau & l’Energie vise à mettre en évidence l’implication de la recherche appliquée dans la valorisation de l’eau et de l’énergie, à travers l’adoption de solutions durables en matière d’exploitation et de valorisation des ressources en eau et énergie.
Cet événement, de deux jours, est aussi l’occasion pour les scientifiques, les décideurs, les gestionnaires des entreprises, la société civile et les étudiants de prendre connaissance des solutions innovantes en éco-technologies pour le traitement des eaux usées, et l’utilisation des matériaux écologiques en efficacité énergétique.
Cette rencontre à distance traite de thématiques se rapportant au “traitement alertes aux polluants émergents dans les eaux : cas de toxine des cyanobactéries (cyanotoxines)”, au “dessalement de l’eau par l’énergie solaire : perspectives d’application”, à l'”exploitation des eaux usées traitées pour la production des algues en application écologique” et aux “nouvelles technologies appliquées au pompage solaire”. Les participants auront, en outre, à débattre d’une série de thématiques relatives notamment, à “l’information sur les écotechnologies pour le traitement des eaux usées et matériaux innovants utilisés en efficacité énergétique au profit de la société civile du monde rural”.
L’Assemblée générale constitutive (AGC) du “Cluster GreenH2” a été tenue, le 18 mars à Rabat, pour examiner les moyens de promouvoir la recherche appliquée, l’innovation et l’industrie dans le domaine de l’hydrogène.
S’inscrivant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des Hautes Orientations royales visant à faire du Maroc un pays pionnier en matière de transition énergétique, le groupement “Cluster GreenH2” a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une filière de l’Hydrogène Vert compétitive, et de positionner le Royaume comme hub régional leader dans l’export de l’hydrogène vert et de ses dérivés.
Ce groupement dont l’AGC a été marquée par la présence du ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, du directeur général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, et d’un ensemble de représentants de départements ministériels et d’acteurs industriels dans le domaine des énergies renouvelables, vise également à fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs et de coconstruire un cadre réglementaire incitatif et équitable en faveur du développement de la filière.
Dédié à l’innovation et à la valorisation industrielle de l’hydrogène, notamment en s’appuyant sur les infrastructures de l’IRESEN développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), “Cluster GreenH2” a également pour vocation d’encourager le transfert de savoir-faire à travers des projets collaboratifs regroupant industriels et chercheurs du Maroc et de l’étranger.
A cet égard, le groupement s’assigne pour mission de favoriser le transfert de technologie et l’intégration industrielle au sein de la filière de l’hydrogène, de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la production, l’exploitation et la valorisation de la molécule verte, de stimuler l’innovation collaborative ainsi que de promouvoir l’hydrogène marocain à l’échelle régionale et internationale.
Outre certaines universités marocaines publiques et privées et un ensemble d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie, les principaux membres fondateurs du ClusterH2 sont le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, le ministère de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie Verte et Numérique, le Groupe OCP, l’ONHYM, l’IRESEN, l’Agence Marocaine de l’Énergie Durable (MASEN), l’Agence Marocaine de l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’Office Nationale de l’Eau potable et de l’Électricité (ONEE). Lors de cette AGC, le bureau du groupement a été formé, et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en a été élu président.
Déclaration de Aziz Rabbah-Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Lfi2VZW7xm8&authuser=0
Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu, récemment par visioconférence, avec le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Énergie, Sileshi Bekele, dans le cadre des travaux de la Coalition maroco-éthiopienne pour l’accès à l’énergie durable.
Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de MM. Frehiwot Woldehana, ministre éthiopien délégué de l’énergie et Mustapha Bakkoury, président directeur général de Masen, ont essentiellement porté sur l’état d’avancement des travaux visant la mise en œuvre de cette coalition.
Les deux parties ont pris note de la finalisation des projets de gouvernance et de feuille de route de ladite coalition, souligne le communiqué, ajoutant qu’elles se sont également accordées à lancer la phase de mobilisation des partenaires stratégiques pour l’implémentation technique et juridique du secrétariat de la coalition et à œuvrer à la mobilisation des financements nécessaires d’ici la fin de l’année courante. Le plan de travail détaillé pour l’année 2021 a, ainsi, été approuvé.
Au terme de cette réunion, MM. Rabbah et Bekele ont appelé les équipes techniques des deux parties à poursuivre leurs travaux et concertations afin de tenir la première réunion du conseil consultatif et de lancer la coalition dans les plus brefs délais, en prévision d’un lancement effectif de sa structure juridique en marge du dialogue de haut niveau qui se tiendra en septembre prochain à New York et la tenue des première activités opérationnelles à l’occasion de la COP 26 prévue au mois de novembre à Glasgow.
Cette coalition, rappelle-t-on, a été annoncée lors du Sommet Action pour le climat en 2019, en marge de l’assemblée générale des Nations unis et a pour objet d’assurer un accès général à l’énergie durable dans les pays les moins avancés et autres pays en développement, conformément à l’Agenda onusien 2030.