La deuxième édition de l’Atelier National de la Biomasse, un rendez-vous qui entend promouvoir la recherche en la matière au Maroc, aura lieu du 11 au 13 mai à Oujda à l’initiative de la Coopérative des Energies Renouvelables.
Cette rencontre initiée en partenariat avec l’Université Mohammed premier d’Oujda et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) à Rabat sera animée par d’éminents experts et chercheurs marocains et étrangers dans le domaine de la Biomasse.
Elle a pour objectif de contribuer par la recherche scientifique à la valorisation de la Biomasse du Maroc et de proposer des pistes concrètes de projets.
Il s’agit également de fédérer les efforts de la communauté scientifique marocaine et les acteurs économiques autour de la thématique de la Biomasse.
Plusieurs thèmes seront traités au cours de cette rencontre de trois jours dont « la biomasse : plateforme scientifique nationale enjeux et stratégies », « produire du compost à partir des boues de carbonatation des sucreries » et « modélisations mathématique et numérique de la valorisation énergétique des déchets d’olive au Maroc ».

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), qui a tenu, le 25 avril à Rabat, son conseil d’administration, a examiné le bilan des réalisations du Centre au titre de l’exercice 2016 et son plan d’action pour 2017. Selon un communiqué du ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, le conseil d’administration s’est félicité des programmes scientifiques et techniques du Centre, lesquels visent, à travers l’utilisation des techniques nucléaires, à contribuer aux efforts nationaux visant le développement de plusieurs domaines, en l’occurrence la santé, l’eau, l’environnement, l’agriculture, l’industrie et l’énergie. Présidé par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah, le Conseil d’administration a pris note des efforts déployés par le CNESTEN pour le développement et la réalisation de programmes de recherche scientifique et de formation, en collaboration avec les universités et les instituts nationaux de recherche. Il s’est félicité également du haut niveau de sécurité nucléaire dans les installations du Centre d’études nucléaires de Maâmora ainsi que de sa stratégie et ses programmes inhérents à la protection et à la sensibilisation vis-à-vis de l’environnement. Le Conseil d’administration a, dans ce sens, salué les efforts déployés par le Centre dans le but d’appuyer les autorités concernées par la sécurité nucléaire et radiologique et ce, à travers les différents programmes de formation consacrés par le Centre à la promotion des capacités nationales en la matière. Pour ce qui est de la coopération internationale, le Conseil d’administration

s’est arrêté sur le leadership du Centre en Afrique, à travers la formation dispensée, l’échange d’expertise et les services offerts aux pays africains, le CNESTEN étant un centre régional reconnu par les différents instituts africains de développement et de recherche dans le domaine nucléaire, dans quatre domaines, à savoir la radioprotection, la gestion des ressources hydriques, nutritionnistes et l’examen conventionnel dans le domaine industriel.

Le Maroc accélère les chantiers hydroélectriques sous forme de stations de transfert d’énergie par pompage (STEP).

En effet, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a décidé d’entamer, cette année, les études détaillées pour le lancement de deux nouvelles STEP de 600 mégawatts (MW).

Celles-ci concernent la STEP EL Menzel II (300 MW) située sur le haut Sebou (à 35 km de Sefrou) et de la STEP Ifahsa (300 MW) au nord du pays sur la rive droite de l’Oued Laou (à 14 kilomètres de Chefchaouen).

L’ONEE va ainsi lancer, courant de 2017, les appels d’offres pour ces 2 projets.

Pour rappel, au niveau de l’énergie hydroélectrique, le Maroc dispose déjà d’une capacité installée de 1 770 MW, dont 460 MW sous forme de STEP (Station Afourar).

Le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a eu des entretiens, le 24 avril à Rabat, avec l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner, axés sur les moyens susceptibles de renforcer les relations de coopération en cours et à venir entre les deux pays dans les domaines de l’énergie et des mines. A cette occasion, M. Rabbah a souligné l’importance de la coopération énergétique bilatérale engagée en matière d’interconnexions électriques et gazières, appelant à élargir le champ de cette coopération en la plaçant dans un cadre global de coopération stratégique pouvant intégrer d’autres domaines d’intérêt commun, notamment, celui des mines et du développement durable. Les discussions ont porté également sur la relance des travaux du comité technique mixte maroco-espagnol pour le renforcement du partenariat et la dynamique déjà engagés dans le domaine des interconnexions énergétiques, notamment en ce qui concerne la réalisation de la 3ème interconnexion électrique et de l’avenir du Gazoduc Maghreb-Europe (GME). M. Rabbah a aussi appelé à envisager la mise en œuvre de l’accord sur l’échange durable d’électricité, signé lors de la tenue de la COP22, entre le Maroc et l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, ainsi que la mise en place des mécanismes de pilotage et de suivi de cet accord qui vise à consolider la coopération énergétique entre ces pays.

La production de l’énergie électrique a reculé de 1,2% à fin février 2017, après une hausse de 1% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Ce retrait est à lier à la baisse conjointe de la production de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) de 2,3% et de la production privée de 2,4%, allégée par l’affermissement de 44,6% de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’avril 2017.
De son côté, le solde des échanges du Maroc en énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a connu une augmentation de 11,9% à fin février 2017, tiré par la hausse du volume des importations de 10,9% après un accroissement de 17,8% l’année précédente, portant l’évolution de l’énergie nette appelée à 1,9%, après +3,1% un an plus tôt, ajoute la DEPF.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle a enregistré une légère hausse de 0,5% au terme du deux premiers mois de 2017 après +2,6% à la même période de l’année précédente, fait ressortir la note.
Cette hausse, explique la DEPF, est attribuée à la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tensions qui a augmenté de 1,2%, tirant profit de l’augmentation de celle attribuée aux distributeurs de 2,5% et de celle adressée, principalement, au secteur industriel de 6%.
En revanche, la consommation de l’énergie de basse tension s’est repliée de 2,4% à fin février, après une hausse de 1,7% il y a une année, relève la même source.

Vivo Energy Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, confirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement à l’occasion de la journée de la Terre. En partenariat avec la Fondation Zakoura et l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation de la région Casablanca-Settat, le programme d’éducation à l’environnement « Mama Tabiaa » se voit enrichi de multiples activités à cette date. Elles ont toutes pour objectif de susciter l’intérêt et d’encourager la réflexion des élèves et de leurs proches sur les problématiques environnementales.

Au programme des écoles participantes, des ateliers pratiques et des expositions où les élèves présentent des productions artistiques à partir de produits recyclés. Des stands sont aussi mis en place pour informer et partager sur des sujets en lien avec l’environnement, comme l’efficacité énergétique, la chaîne alimentaire, le cycle de l’eau, le jardinage et la gestion des déchets. La journée est également marquée par des représentations théâtrales d’enfants et la reprise de l’hymne écologique « Les Enfants de la Terre » pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux environnementaux.

Les représentants de neuf entreprises basques du secteur de l’énergie solaire thermoélectrique ont participé, du 19 au 21 avril, à une mission économique au Maroc dans le but de prospecter les opportunités d’affaires et de coopération dans le marché marocain.
Cette mission, organisée par le Cluster de l’énergie du Pays Basque, permet aux entreprises participantes d’établir des contacts et d’échanger les expériences avec les représentants d’entreprises, organismes et institutions marocaines du secteur.
Le programme de cette mission économique, tenue en collaboration avec la Plateforme européenne de l’énergie solaire thermoélectrique (ESTELA), MASEN et le projet européen EUROSUNMED, a porté sur des rencontres, tables-rondes et réunions B2B à Casablanca ainsi qu’une visite de la centrale solaire NOOR d’Ouarzazate, construite avec la participation de l’entreprise basque SENER.
A noter que le Cluster de l’énergie du Pays Basque a mis en place la marque «CSP Basque Country» qui regroupe les entreprises basques de la chaîne de valeur solaire thermoélectrique, connue aussi sous l’appellation énergie solaire de concentration (CSP), afin de développer leurs activités au niveau international.
Les entreprises basques sont leaders de ce secteur en Espagne et une bonne partie des plateformes solaires réalisées par des entreprises espagnoles en Espagne mais aussi dans d’autres pays comme les Etats-Unis, le Maroc et l’Afrique du Sud ont été construites par des entreprises basques, comme SENER.

Acteur de référence dans le secteur énergétique en Afrique, OiLibya a toujours contribué au développement économique et social des pays où la marque est implantée. Dans ce contexte et dans le cadre de sa stratégie au Maroc, OiLibya a procédé, le 27 mars au lancement de son grand projet de rénovation de son usine dédiée à la production de lubrifiants (LOBP) à Casablanca.

Plaçant la qualité et l’innovation au coeur de ses préoccupations, OiLibya a mis en place un plan d’investissement ambitieux au Maroc pour les prochaines années. Un de ses projets les plus importants est la rénovation et l’équipement des usines de lubrifiant avec des technologies de pointe et les systèmes de contrôle qualité les plus avancés. Le budget est estimé à 85 millions de dirhams ce qui garantira une production de lubrifiants de qualité, à même de satisfaire tous les besoins des clients. L’unité de production manuelle, existant depuis 1967, sera remplacée par un système complètement automatisé qui assurera une augmentation de la capacité de production, une plus grande sécurité des opérations et améliorera sans commune mesure la qualité des produits.

Plus d’informations :
http://www.levert.ma/video-smart-grid-accompagner-developpement-energies-renouvelables
http://bit.ly/2pbkQSg
https://www.youtube.com/watch?v=1ZqMxw8WkdA

La Fédération de l’Energie, et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), ont organisé, le 13 avril à Bengueri, un Workshop sous le thème « Smart Grid : un levier essentiel pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables », en présence de plusieurs experts qui ont plaidé pour l’intégration de la gestion intelligente de l’énergie dans les différents secteurs socio-économiques, de manière à accompagner la vocation du Royaume en matière des énergies renouvelables.
Plus de 70 participants ont pris part à ce Workshop appelant à l’élaboration d’outils d’intégration du « Smart Grid », des réseaux d’électricité intelligents qui, grâce à des technologies informatiques, ajustent les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs et contribuent à une meilleure adéquation entre production, distribution et consommation énergétique.
A l’ouverture de cette rencontre, le président de la Fédération de l’Energie, Rachid Idrissi Kaitouni, a souligné la nécessité d’intégrer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans la nouvelle politique énergétique du pays, dans le cadre d’un nouveau modèle de développement économique basé sur la croissance verte et l’économie à bas carbone, afin que le Maroc tire pleinement avantage de ses ressources naturelles.
Il a, à cet effet, noté que la Fédération de l’Energie, s’est impliquée pleinement, par la concertation et le dialogue, dans la mise en place des politiques énergétiques nationales.
M. Idrissi Kaitouni n’a pas manqué de souligner que la rencontre constitue un réel levier pour optimiser le réseau de distribution électrique à base d’énergies renouvelables, mettant l’accent sur la nécessité de formuler des solutions d’intégration pour le secteur industriel et socio-économique.
Même son de cloche chez le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, qui a mis l’accent sur l‘impératif de mettre en oeuvre une plateforme de recherche appliquée dans le domaine à même de développer le savoir-faire dans l’efficacité énergétique.
Il a aussi plaidé pour une meilleure gestion de l’énergie à travers des réseaux intelligents qui mettent en œuvre de nouvelles solutions qui préservent et économisent les ressources énergétiques.
M. Ikken également co-président du Green Energy Park, a précisé que l’IRESEN assure le développement d’un réseau de plateformes de test, de recherche et de formation pour mutualiser les infrastructures de recherche et créer des ponts entre les institutions de recherche et le monde socio-économique.
Par ailleurs, la rencontre qui a réuni des représentants des secteurs institutionnels, universitaires et industriels a été marqué par des exposés et présentations sur les enjeux et perspectives du Smart Grid, outre les meilleures pratiques et expériences dans le domaine à l’échelle nationale et mondiale.
Elle a été également ponctuée par une visite pour le Green Energy Park de Benguerir, ainsi qu’à l’ensemble de ses installations et annexes.
Modèle unique en son genre, Green Energy Park, inauguré le 12 janvier dernier par SM le Roi Mohammed VI, est la première plateforme en Afrique de test, de recherche et de formation en énergie solaire située dans la ville verte de Benguerir.
Elle a été élaborée par l’IRESEN, avec le soutien du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable ainsi que du Groupe Office Chérifien des phosphates (OCP).

 

EXPOBIOGAZ

31 mai – 1er juin 2017 | Bordeaux – France

La 6e édition du salon EXPOBIOGAZ, co-organisée avec le Club Biogaz ATEE, se tiendra les 31 Mai et 1er Juin 2017, au Hangar 14 de Bordeaux.

Seul salon fédérateur de l’ensemble de la filière, EXPOBIOGAZ est le salon de toutes les typologies de méthanisation et de valorisations du biogaz : méthanisation agricole, agro-alimentaire, territoriale ; traitement des eaux usées et des biodéchets ; bioGNV. Il réunit en un même événement dédié tous les profils producteurs et utilisateurs du biogaz : agriculteurs, industriels, collectivités, opérateurs de réseaux, professionnels du traitement de l’eau et des déchets…

http://www.expo-biogaz.com/