La société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) dédiée au secteur privé, investissent respectivement 100 et 35 millions d’euros dans la première émission d’obligations vertes de la Banque Centrale Populaire (BCP) pour promouvoir des projets durables et respectueux de l’environnement au Maroc.

Il s’agit de la première émission d’obligations vertes en devise étrangère pour le Royaume mais aussi pour IFC et Proparco de la première souscription à des obligations vertes dans la région.

D’une maturité de dix ans, ces obligations permettront à BCP, l’un des plus importants groupes bancaires marocains, de refinancer sur le long terme certains projets d’énergie renouvelable. L’objectif principal de cette opération est de créer un mécanisme de financement durable pour que les banques prennent en charge les investissements à long terme sur des actifs verts, en canalisant l’argent institutionnel privé vers la finance climatique via les marchés financiers.

« Il s’agit d’une opération stratégique qui marque, d’une part, notre positionnement de banque pionnière en matière de financement de projets d’énergie renouvelable et, d’autre part, témoigne de la confiance dont jouit le Groupe BCP auprès des plus grandes institutions financières internationales », a indiqué Abdeslam Bennani, le Directeur Général Adjoint en charge de la Banque de Financement et d’Investissement à la BCP.

Ce nouvel investissement d’IFC fait partie de sa stratégie globale qui vise à créer des marchés en débloquant des investissements pour financer les projets du secteur privé, et à répondre à la demande croissante en énergie renouvelable et efficacité énergétique.

« Lutter contre le changement climatique est une priorité d’IFC dans la région et le Maroc est très actif dans ce domaine », a indiqué Mouayed Makhlouf, le Directeur d’IFC pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
« En s’appuyant sur notre partenariat de longue date avec la BCP, nous voulons encourager davantage d’investissements du secteur privé dans des projets à long terme d’énergie renouvelable, qui ouvrent la voie à un développement et une croissance économique plus durables ».
« Cette initiative innovante et historique s’inscrit en ligne avec les engagements pris l’an dernier par le Maroc lors de la COP22 à Marrakech », a précisé Yazid Safir, le responsable du bureau Afrique du Nord de Proparco.
« Cette opération pilote pour Proparco nous permettra de stimuler le marché des capitaux marocains et de développer de nouvelles souscriptions à des Green Bonds dans d’autres géographies, tout en renforçant notre partenariat de longue date avec le groupe BCP », a-t-il ajouté.

Le financement devrait aider à économiser l’équivalent de 938.000 tonnes d’émissions de CO2 en moyenne par an, ainsi que l’équivalent de 17,36 millions de tonnes de CO2 en économies de gaz à effet de serre sur le reste de la durée de vie des projets financés, fait savoir le communiqué.

Le Rapport d’IFC Climate Investment Opportunities Report, publié en novembre 2016, a identifié des opportunités d’investissement climatique dans certains secteurs de l’ordre de 23.000 milliards de dollars dans 21 pays émergents d’ici 2030 et de 68 millions de dollars rien qu’au Maroc.

Le climat est au cœur des priorités de Proparco qui s’est engagée à consacrer 2 milliards d’euros d’ici 2020 à des projets participant à la lutte contre le changement climatique.

Le programme de Green Bond d’IFC contribue à inciter l’investissement privé dans des projets à faible émission de carbone. En juin 2017, IFC avait émis 5,8 milliards de dollars en obligations vertes dans 12 devises.

Vivo Energy Maroc, a lancé son programme Shell Club Fidélité. Novateur et accessible gratuitement à tous les clients Shell.
Shell Club Fidélité permet à ses membres de cumuler des points de fidélité au fur et à mesure de leurs achats dans les stations Shell participantes.
Ils peuvent par la suite les convertir en récompenses et participer à des tombolas mensuelles attractives.

« Shell Club Fidélité est conçu pour récompenser nos clients de leur fidélité et confiance dans nos produits et services. Nous souhaitons leur offrir une relation plus personnalisée et des avantages uniques tout au long de l’année » a déclaré Asaf V. Sasaoglu, DG de Vivo Energy Maroc.

L’originalité du programme réside dans son approche-multicanal qui permet d’y souscrire facilement aussi bien en station-service, sur le site web du programme, sur Facebook ou via un call center.

Une carte de fidélité est mise à disposition et peut être utilisée immédiatement.
Chaque achat en station-service, de carburants, lubrifiants, gaz ou de produits vendus en Shop Select, donne droit à des points.
Les points obtenus peuvent être convertis en cadeaux sur la base d’un catalogue riche et diversifié et sont ensuite envoyés à l’adresse choisie par l’adhérent.

Les investissements prévisionnels en matière de recherche des hydrocarbures s’élèvent à 1,308 milliards de DH pour les partenaires et de 42 millions de DH pour l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

Un communiqué publié à l’issue de la tenue, mercredi 21 juin à Rabat, de la 13è session du conseil d’administration de l’ONHYM, précise qu’à fin décembre 2016, le montant des investissements des partenaires a atteint plus de 1,117 MMDH, tandis que ceux de l’ONHYM sont évalués à 117,515 MDH.

En effet, 23 sociétés dont l’ONHYM opéraient, au 31 décembre 2016, dans la recherche des hydrocarbures sur 29 permis en Onshore, 64 permis en offshore, 4 autorisations de reconnaissance en Onshore, 9 concessions d’exploitation et 2 MOU sur les schistes bitumineux, souligne le communiqué, notant que malgré une conjoncture internationale difficile, marquée par la baisse des prix du pétrole, l’ONHYM a redoublé d’efforts pour, à la fois, pousser ses partenaires à respecter leurs engagements et attirer d’autres partenaires dans l’exploration des bassins sédimentaires marocains.

Outre les différentes études géologiques, les travaux ont concerné l’acquisition de 5.540 Km2 de sismique 3D, 456,75 Km de sismique 2D et le forage de 2 puits par la société Sound Energy (permis Tendrara Lakbir), fait savoir l’ONHYM, précisant que ces deux puits ont confirmé la présence de gaz dans le Trias.

Le Maroc et l’Agence internationale de l’Energie (AIE) ont signé, le 28 juin à Paris, un programme d’action pour une durée de trois ans dans le but d’approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité énergétique, des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, du renforcement des capacités et des données et statistiques.

Signé par le ministre de l’Energie, des Mines et du développement durable, Aziz Rebbah et le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, ce programme vise à répondre aux besoins spécifiques du Royaume, devenu membre associé de l’Agence en novembre 2016, en matière de transition vers une économie à bas carbone.

Dans le cadre du programme, le Secrétariat de l’AIE et le Ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable travailleront en étroite collaboration pour atteindre les objectifs ambitieux énoncés dans le plan énergétique à long terme du Royaume.
« Ce programme conjoint de travail vise à promouvoir les relations de longue date entre l’AIE et le Maroc et consolidera le partenariat entre les deux parties pour un avenir énergétique plus durable et plus sûr », a déclaré M. Birol, se félicitant du leadership et de l’engagement du Maroc en matière de développement des énergies renouvelables.

A rappeler que le Maroc est devenu le premier pays de la région MENA à bénéficier du statut de membre associé de l’AIE, permettant ainsi à l’Agence à s’ouvrir aux économies émergentes.

Le Maroc possède de nombreuses sources d’énergie renouvelable, principalement l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique, et est un leader régional dans le développement de technologies énergétiques propres, indique l’AIE dans un communiqué, relevant que le gouvernement marocain poursuit une politique visant à réduire sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés et à accroître la part des énergies renouvelables.

Il a également été parmi les premiers pays de la région MENA à réduire les subventions aux combustibles fossiles et à introduire des mesures d’efficacité énergétique.

La collaboration de l’AIE avec le Maroc a débuté en 2007, en particulier dans les domaines de la politique énergétique, des statistiques et de la recherche et du développement (R & D). Deux ans plus tard, le gouvernement a adopté une stratégie énergétique nationale, établissant des objectifs clairs pour le développement de l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique.

Le nouveau programme de travail est conçu pour soutenir le Maroc dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique, y compris l’orientation et l’assistance sur les meilleures pratiques et technologies qui aideront le Royaume à atteindre ses objectifs énergétiques propres.

Les livraisons de gaz naturel ont connu une hausse de 4,3% en 2016 par rapport à une année auparavant pour le gaz naturel et une baisse de 3% pour le condensat, a annoncé l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

Pour sa part, le volume ayant transité par le GME est de 9,01 milliards NM3 (normo mètre cube) en 2016.

Par ailleurs, l’ONHYM a poursuivi la coopération avec plusieurs pays africains durant l’année 2016 (Mali, Guinée Conakry, Gabon, Mauritanie).

Plusieurs formations en géologie minière et pétrolière et en management ont été réalisées au bénéfice du personnel de ces pays, avec un total de 925 HJ pour les trois dernières années (dont 254 HJ pour 2016).

L’ONHYM a également signé en 2016, cinq accords de coopération dont trois avec des pays africains (Madagascar, Nigeria et Guinée Conakry).

La Stratégie nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, qui intervient dans le cadre de la vision de SM le Roi Mohammed VI visant la transition énergétique et le renforcement des énergies renouvelables, ambitionne d’atteindre 52% d’énergies renouvelables, a affirmé le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, M. Aziz Rebbah.

« Le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable a présenté un exposé autour du projet de la Stratégie nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030 qui vise à atteindre 52% d’énergies renouvelables au lieu de 34% en 2015 », a précisé le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil du gouvernement.

Cette stratégique est fondée sur un exemple énergétique marocain basé sur plusieurs objectifs, dont la fourniture de l’énergie, la généralisation de l’accès à l’énergie à des prix concurrentiels et la maitrise de l’énergie, ainsi que la préservation de l’environnement, a-t-il indiqué, notant que le processus de transition énergétique dans notre pays a commencé depuis des années et a réalisé des avancées considérables.

Cette stratégie fera l’objet d’un contrat programme entre l’Etat et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), a fait savoir M. Rebbah, soulignant que cette stratégie comprend plusieurs mesures programmées lors de la première phase (2017-2021) touchant les secteurs les plus consommateurs de l’énergie, notamment le transport, l’industrie, les bâtiments, l’agriculture et l’électrification publique, ainsi que plusieurs mesures horizontales.

La facture énergétique du Maroc a atteint 52,5 milliards de dirhams annuellement, dont 93,3 MMDH importés de l’extérieur, ce qui place le Maroc dans une situation de dépendance énergétique. Notons que le Maroc dispose d’un environnement institutionnel, juridique et organisationnel qui lui permet de garantir la durabilité de ce service et de diversifier ses sources d’énergie.

Après cet exposé, le Conseil a décidé d’approfondir l’examen des mesures et engagements des départements ministériels concernés par cette stratégie et de vérifier les indicateurs à même de permettre une participation collective et une mobilisation au niveau de tous les secteurs concernés.

 

Les Conventions pour la réalisation de la plus grande unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable de la région de Souss Massa ont été signées, jeudi 29 juin à Rabat, entre le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’ONEE, des entreprises espagnoles et la BMCE.

Il s’agit du plus grand projet de dessalement de l’eau de mer mutualisé d’irrigation et d’eau potable alimenté dans le monde alimenté par des énergies renouvelables.

Ce grand projet, qui nécessitera dans ses deux composantes (eau potable et eau agricole) un coût global de l’ordre de 4 milliards DH, devrait permettre, à terme, de sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et de fournir l’eau pour l’agriculture irriguée à haute valeur ajoutée de la zone de Chtouka.

La signature de ces conventions intervient dans la perspective du lancement prochain du projet en question qui sera le plus grand du genre à l’échelle mondiale de par sa capacité de production mutualisée pour les besoins de l’irrigation et de l’eau potable.

A la demande de la Fédération de l’Energie, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a bien voulu accorder Sa Haute Sollicitude et Son Haut Patronage au 30e Forum du « World LPG » prévu du 03 au 05 octobre 2017, à Marrakech.

Le World LPG Forum est l’événement mondial annuel pour l’industrie du GPL.

Cet événement unique parcourt le monde en attirant chaque année les principales agences internationales, les décideurs, les médias et le plus haut niveau de leaders de l’industrie pour explorer les activités du GPL, discuter de son potentiel de croissance et forger de nouvelles relations d’affaires.

La Stratégie nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, qui intervient dans le cadre de la vision de SM le Roi Mohammed VI visant la transition énergétique et le renforcement des énergies renouvelables, ambitionne d’atteindre 52% d’énergies renouvelables, a affirmé le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, M. Aziz Rebbah.
« Le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable a présenté un exposé autour du projet de la Stratégie nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030 qui vise à atteindre 52% d’énergies renouvelables au lieu de 34% en 2015 », a précisé le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil du gouvernement.
Cette stratégique est fondée sur un exemple énergétique marocain basé sur plusieurs objectifs, dont la fourniture de l’énergie, la généralisation de l’accès à l’énergie à des prix concurrentiels et la maitrise de l’énergie, ainsi que la préservation de l’environnement, a-t-il indiqué, notant que le processus de transition énergétique dans notre pays a commencé depuis des années et a réalisé des avancées considérables.
Cette stratégie fera l’objet d’un contrat programme entre l’Etat et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), a fait savoir M. Rebbah, soulignant que cette stratégie comprend plusieurs mesures programmées lors de la première phase (2017-2021) touchant les secteurs les plus consommateurs de l’énergie, notamment le transport, l’industrie, les bâtiments, l’agriculture et l’électrification publique, ainsi que plusieurs mesures horizontales.

Les livraisons de gaz naturel ont connu une hausse de 4,3% en 2016 par rapport à une année auparavant pour le gaz naturel et une baisse de 3% pour le condensat, a annoncé l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).
Pour sa part, le volume ayant transité par le GME est de 9,01 milliards NM3 (normo mètre cube) en 2016, fait savoir l’ONHYM dans un communiqué.
Par ailleurs, l’ONHYM qui a tenu, mercredi 21 juin à Rabat, son 13è Conseil d’administration, a poursuivi la coopération avec plusieurs pays africains durant l’année 2016 (Mali, Guinée Conakry, Gabon, Mauritanie).
Plusieurs formations en géologie minière et pétrolière et en management ont été réalisées au bénéfice du personnel de ces pays, avec un total de 925 HJ pour les trois dernières années (dont 254 HJ pour 2016).
L’ONHYM a également signé en 2016, cinq accords de coopération dont trois avec des pays africains (Madagascar, Nigeria et Guinée Conakry).
Sur le plan managérial, l’exercice 2016 a été marqué par la mise en œuvre de la nouvelle organisation et du nouveau statut du personnel de l’Office entré en vigueur le 1er décembre 2015.
De plus, le Comité Hygiène et Sécurité a poursuivi son activité pour contribuer à la protection de la santé et de la sécurité du personnel et à l’amélioration de leurs conditions de travail, aussi bien dans les locaux de Rabat que sur les chantiers (Meskala, Gharb, Fes-Taounet).
Pour ce qui est de la RSE, l’ONHYM, à travers son rôle de catalyseur de l’exploration pétrolière et minière au Maroc, s’est engagé dans la voie de l’intégration volontaire des préoccupations sociales et environnementales via l’adoption d’une démarche fondée sur le concept des valeurs partagées.
L’Office s’est également engagé en faveur du climat en veillant à contribuer positivement à la réduction des émissions de CO2, souligne le communiqué, notant qu’un bilan carbone couvrant toutes les installations de l’ONHYM est en cours de préparation.
Des actions spécifiques (limitation du torchage de gaz, diminution de l’impact de l’éclairage, dématérialisation de nombreuses opérations) sont en cours d’évaluation, ajoute la même source.
Dans le cadre de la COP22, l’ONHYM a organisé le « OIL AND GAS SUSTAINABILITY FORUM », un évènement labellisé COP 22 centré sur l’examen des questions clés relatives à l’engagement des sociétés pétrolières et gazières dans la politique de développement durable.