Vivo Energy Maroc a confirmé les résultats positifs de son initiative en faveur de la réinsertion scolaire. Lancée en partenariat avec l’Heure Joyeuse, l’École parallèle permet à des jeunes en situation de décrochage scolaire de favoriser leur retour à une scolarisation classique. Les résultats deux ans après la création du premier établissement sont probants avec une réintégration de 97% des élèves au système éducatif national.

« L’éducation fait partie des piliers de notre action citoyenne. Il s’agit du premier vecteur d’égalité des chances et d’ascension sociale au sein de notre société. En contribuant à la lutte contre l’abandon scolaire, l’École Parallèle s’inscrit parfaitement dans cette vision solidaire. Nous sommes heureux de voir après deux promotions que l’École Parallèle est un modèle qui marche et que l’abandon scolaire n’est pas une fatalité. Nous poursuivons nos efforts pour amplifier la portée et l’efficacité de ce projet » déclare Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.

L’École Parallèle offre à des enfants, âgés entre 8 et 16 ans, en abandon scolaire et en situation de précarité et vulnérabilité familiale, un environnement propice à leur épanouissement et à leur réintégration dans le système scolaire national. Encadrés par une équipe pédagogique et pluridisciplinaire qualifiée, les élèves bénéficient d’un accompagnement complet à travers des ateliers ludiques et des séances de soutien scolaire. Un suivi médical de proximité est assuré pour tous les élèves ainsi qu’un service de restauration complet. Des enquêtes sociales et médiations familiales sont menées régulièrement pour agir également au niveau de la cellule familiale. L’objectif est de faciliter la réinsertion des élèves au bout d’un an, dans une scolarisation classique ou une formation professionnelle.

« Le projet de l’École Parallèle est ambitieux et réfléchi. L’exclusion scolaire trouve généralement son origine bien avant l’école. D’où notre vision globale et un accompagnement transverse en vue d’identifier les facteurs d’abandon propre à chaque élève. La diversité des activités organisées s’avère nécessaire en vue de répondre aux besoins de chacun. Nous remercions Vivo Energy Maroc pour son implication permanente et indispensable à nos côtés, avec une recherche de résultats, d’impact et de réalisations », témoigne Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Avec pour ambition d’être la société d’énergie du Maroc, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation, un des trois axes majeurs de son action citoyenne avec la sensibilisation à la sécurité routière et la protection de l’environnement. Au-delà du développement d’un large choix de programmes éducatifs destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de lutter contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale, Vivo Energy Maroc soutient également des programmes d’initiation à l’entreprenariat et d’éducation environnementale.

Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami, a appelé, le 22 septembre à Rabat, à la mise en place de politiques de mobilité durable centrées sur l’individu.
“Il importe de tenir compte des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la mise en œuvre des politiques de mobilité pour assurer un accès pour tous les citoyennes et citoyens tout en réduisant l’impact environnemental des déplacements”, a souligné M. Chami lors d’un atelier de restitution virtuel, dédié à la présentation de l’avis du Conseil intitulé “la mobilité durable: Vers des moyens de transport durables et accessibles”.
Le transport des personnes et de leurs biens, en milieu urbain et rural, connaît une demande exponentielle, alors que son modèle d’organisation demeure complexe, ayant atteint “ses limites”, a-t-il fait observer à cet égard, notant que celles-ci sont notamment liées à des politiques nationales et territoriales centrées principalement sur l’infrastructure routière et la voiture individuelle, au lieu d’être “centrées sur l’individu”.
Le Maroc a réalisé des progrès indéniables en matière de développement d’infrastructures modernes, ainsi qu’au niveau des modes de transports, y compris durables, comme peuvent en témoigner certains chantiers (LGV/TGV Maroc, tramways et BHNS électriques), relevant que ces progrès sont rendus possibles grâce, notamment, aux dispositifs législatifs, réglementaires et aux nouvelles formes de gouvernance territoriale, mis en place dans le cadre du processus de la régionalisation avancée.
Le président du Conseil a, en outre, fait remarquer que l’offre disponible en matière de transport en commun s’avère être insuffisante, inadéquate et peu accessible, par rapport aux besoins de la population (en particulier les femmes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes à faible revenu), aussi bien dans les aires urbaines denses que dans les aires rurales dispersées ou enclavées.
M. Chami a aussi fait savoir que le diagnostic réalisé dans le cadre de l’avis du CESE, ainsi que les recommandations proposées, sont le résultat d’une démarche participative impliquant les différentes parties prenantes.
De son côté, le président de la Commission chargée de l’environnement et du développement durable du CESE, Abderrahim Ksiri, a mis en avant l’importance du secteur de la mobilité durable, relevant que celui-ci impacte directement la vie des citoyens, mais également l’ensemble des volets économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires du pays.
“C’est un secteur stratégique vu le nombre des citoyens qui y travaillent et les industries qui y adhèrent”, a-t-il dit, faisant remarquer que le taux d’énergie consommé dans ce secteur est à hauteur de 40%.
Le CESE, grâce à un diagnostic fait au niveau national, a pu montrer que le potentiel de développement et d’amélioration est “énorme”, a noté M. Ksiri, soulignant l’impératif d’aller vers des systèmes de transport moins consommateurs d’énergie.
Il a aussi mis en avant la nécessité d’opter pour des systèmes de mobilité moins impactants sur la santé, et ceux permettant de garantir l’accessibilité à tous les citoyens et de renforcer l’attractivité des territoires.
Présentant les conclusions de l’avis sur la mobilité durable, Idriss Ilali, rapporteur du thème, a indiqué que le CESE entend, dans cette étude, inverser le paradigme en préconisant une approche holistique qui transforme les externalités négatives des transports en externalités positives.
Adopté à l’unanimité lors de la 121e session ordinaire du CESE, l’avis du CESE examine l’opportunité de développer une mobilité durable au Maroc visant le bien-être de la population, grâce à l’amélioration de l’exercice des libertés, du droit d’accès aux services sociaux de base et à l’emploi, et ce via des transports de qualité, davantage accessibles et plus respectueux de l’environnement.

 

L’essentiel de l’avis du CESE
A travers cet avis, qui intervient dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique, le CESE préconise de développer un système intégré de mobilité durable. En voici l’essentiel :
  • Intégrer les besoins en mobilité durable (accès à l’emploi, à l’habitat et aux services publics…) aux exigences urbanistiques, d’aménagement du territoire et de planification.
  • Améliorer l’accessibilité pour tous les citoyennes et citoyens à des moyens de transport en commun durables et développer des infrastructures rurales durables, limitant ainsi la dépendance au véhicule particulier et réduisant les fractures spatiales et sociales.
  • Accélérer l’exécution du contrat-programme de développement des plateformes logistiques routières à la périphérie des villes, tout en assurant leur connexion au rail.
  • Mettre à niveau le Code de la route et de la sécurité routière, d’une manière compatible aux principes de la mobilité durable, améliorant l’accessibilité et limitant le risque pour les usagers et l’environnement.
  • Déployer progressivement des solutions techniques et technologiques durables, compatibles avec les besoins de toutes les catégories d’usagers et adaptées aux différentes échelles territoriales.
  • Mettre progressivement en place un modèle économique de la mobilité durable, intégrant la condition sociale, la qualité de l’air, l’état de santé et le bien-être des populations.
  • Élaborer des programmes de formation initiale et continue, dans tous les domaines et métiers de la mobilité durable, destinés à tous les acteurs, afin d’améliorer et de renforcer les compétences des ressources humaines, y compris des élus, à l’échelle des territoires.
  • Adopter une stratégie de communication et de sensibilisation des citoyennes et citoyens à la mobilité durable à travers des contenus pédagogiques portant sur l’environnement, l’état de santé et les progrès technologiques, des programmes audiovisuels et sur les réseaux sociaux, impliquant l’ensemble des partenaires sociaux.
Le système proposé requiert notamment la nécessité de mettre en place une Commission interministérielle, dotée d’extensions régionales, en charge de la mobilité durable, pour remédier aux risques de chevauchement des compétences, de dilution des responsabilités et d’éparpillement des moyens.

Les participants à un webinaire organisé, le 21 septembre, par le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Marrakech-Safi, ont plaidé en faveur d’une transition vers une économie verte durable, à travers notamment le renforcement des partenariats public-privé.
Placé sous le thème “Investir vert : Opportunités et perspectives”, cet événement virtuel a pour objectif de mettre en exergue les mesures prises par les différents acteurs publics et privés, dans le cadre de leurs initiatives visant la promotion de la transition vers l’économie verte, ainsi que les offres et les opportunités d’investissement vert disponibles au niveau de la région Marrakech-Safi.
“La transition vers une économie verte n’est plus un luxe, mais une nécessité”, a souligné, à cette occasion, M. Saïd Mouline, Directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), faisant savoir que tous les secteurs sont concernés et appelés à se tourner vers un modèle plus vert “non parce que c’est la mode, mais parce que les clients le demandent”.
Les exportateurs nationaux doivent, désormais, être en cohérence avec les engagements du Pacte vert européen, qui fixe des objectifs de réduction des émissions carbone et de diversification du bouquet énergétique qui concernent l’ensemble des énergies, a expliqué M. Mouline, affirmant que le Royaume s’est déjà engagé dans une transition énergétique visant à développer les énergies renouvelables.
Dans ce sens, Mme Fatima Zahra El Khalifa, Directrice générale du Cluster Solaire, a appelé à la création de synergies entre les différents acteurs pour créer un “écosystème vert durable”, notamment à l’approche de la COP-26 et dans le contexte du Pacte vert européen et surtout, du Nouveau Modèle de Développement (NMD) qui met le développement durable au cœur des préoccupations.
“Pour contribuer à cette démarche, notre association œuvre à renforcer les compétences des différents acteurs (PMEs, TPEs, startups…) par le biais de formations spécifiques dans le domaine des énergies renouvelables, et offre l’accompagnement, l’assistance technique, la veille et l’intelligence économique”, a expliqué Mme El Khalifa, mettant en exergue l’engouement des PME, des TPE et des startups pour les “greens tech”.
Un exemple éloquent est la société “Mika” (Plastique), une entreprise engagée dans la lutte contre la pollution plastique, dont le co-fondateur M. Said Benhamida n’a pas manqué d’indiquer “qu’à notre niveau micro-échelle, nous essayons de participer au changement dans le cadre de la logique que la somme des petits projets peut contribuer à relever le défi de la transition énergétique”.
Tout en faisant savoir que “les entreprises ne survivront que si elles sont sociales, environnementales et rentables”, M. Benhamida a relevé que ce projet a commencé dans la ville d’Essaouira, où “on travaille avec plusieurs acteurs, notamment l’INDH, pour faire passer le secteur du recyclage des déchets plastiques de l’informel vers le formel”.
De son côté, M. Youssef Chaqor, PDG de “Kilimanjaro Environnement” et co-fondateur de la start-up “Inveko-Environnement”, revient sur le projet Mogagreen, qui consiste à réduire l’empreinte carbone de la ville d’Essaouira, à créer des emplois verts, à encourager l’insertion sociale, et à élaborer un modèle économique durable susceptible d’être dupliqué.
Ce projet, qui cible des générateurs de déchets à la source (20.000 foyers, 20 établissements scolaires et 300 professionnels), ambitionne de promouvoir la cité des Alizés en tant que ville innovante et durable, l’engagement des habitants dans une démarche éco- responsable, la création d’une communauté de recycleurs et de 50 emplois directs, la mise en place d’une plateforme de tri secondaire et de pré-traitement, ainsi que l’implémentation d’un modèle innovant et technologique pour la gestion et la valorisation des déchets, a-t-il expliqué.
S’agissant du côté financier, Mme Ghita Hannane, de la Société financière internationale (IFC), organisation du Groupe de la Banque Mondiale consacrée au secteur privé, a estimé que la transition verte représente une opportunité d’investissement de 265 milliards de dollars pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord d’ici 2030, dont un tiers est destiné à la production d’énergie renouvelable, alors que 64% sont destinés aux bâtiments verts, aux transports, à l’efficacité énergétique industrielle, à la transmission et à la distribution d’électricité et de solutions de gestion des déchets.
Dans ce sens, elle a fait savoir que l’IFC a mis en place des produits spécifiques pour accompagner les projets durables au Maroc, en procédant à l’accompagnement des gouvernements et des sociétés publiques (nationaux et locaux) dans la préparation et le développement de projets de partenariats public-privé, au soutien des collectivités territoriales, grâce à une offre de financement (sans garantie souveraine) et un ensemble de services de conseil et d’assistance technique, et à l’accompagnement des acteurs privés et publics dans l’émission d’instruments de financement durables et innovants.
Organisée par le CRI de Marrakech-Safi, la 4ème édition des CRI MEETING DAYS a été l’occasion d’engager un débat ouvert et constructif sur les moyens d’assurer une transition réussie vers une économie verte durable.
Pour rappel, la première édition de ce rendez-vous mensuel avait porté sur “la Mixité en entreprise comme levier de performance et de pérennisation”, alors que la 2è édition avait traité de l’ADN industriel de la région et la force de rebond économique du secteur industriel dans le contexte de la pandémie. Quant à la troisième édition des CRI MEETING DAYS, elle avait porté sur le thème “Ecotourisme : Résilience, Relance et Réinvention dans la région de Marrakech-Safi”.

L’Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE) a participé à la réunion inaugurale de l’Initiative pour un gouvernement vert (GGI), co-organisée par les Etats-Unis et le Canada.
Ce forum auquel ont pris part 55 pays d’Asie, d’Afrique, des Amériques et d’Europe, a servi d’occasion pour présenter les contours de la nouvelle stratégie et inciter les gouvernements à rendre leurs activités plus respectueuses de l’environnement pour s’attaquer au changement climatique.
A cette occasion, le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a présenté le programme d’écologisation des activités du gouvernement au Maroc, en soulignant l’importance d’une politique proactive pour des opérations gouvernementales durables et résilientes.
M. Mouline a également mis en avant le rôle important d’une agence dédiée à cet effet, tout en partageant les leçons apprises sur le financement de ces actions.
De son côté, le directeur exécutif du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Nick Xenos a fourni plus de détails sur les activités et les ambitions de la nouvelle initiative et a donné l’exemple de la Stratégie d’écologisation du gouvernement de son pays.
Le responsable du développement du Conseil de la qualité de l’environnement de la Maison-Blanche, Andrew Mayock, a exposé, pour sa part, les objectifs de la GGI et donné des exemples de sujets que cette stratégie pourrait explorer davantage avant de présenter les grandes lignes du prochain plan fédéral de durabilité des États-Unis.
M. Mayock a conclu la réunion en relevant l’engagement affiché par les participants, tout en présentant les prochaines étapes destinées à aider à définir l’orientation future de l’initiative d’écologisation des gouvernements. Un calendrier de réunions trimestrielles a été en outre établi pour maintenir la dynamique de collaboration au sein de ce forum.
Lancée par les gouvernements des États-Unis et du Canada en avril 2021, l’Initiative pour un gouvernement plus vert permet aux pays d’échanger des informations, de promouvoir l’innovation et de partager les meilleures pratiques afin d’écologiser les opérations gouvernementales et de contribuer au respect des engagements de l’Accord de Paris.
Entre autres recommandations pour atteindre ces objectifs, l’accent est mis sur le recours à des sources d’énergie plus propres, en optant pour des véhicules zéro émission, en écologisant les achats et en mettant en place des infrastructures vertes et résilientes.

Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire de Total Maroc du 25 août 2021 présidée par son directeur général Tarik Moufaddal, les actionnaires ont acté le changement de dénomination sociale de la société qui devient TotalEnergies Marketing Maroc.
Cette décision fait suite au changement de nom de la maison-mère le 28 mai 2021 de Total SE en TotalEnergies SE, ancrant ainsi dans son identité sa stratégie de transformation en compagnie multi-énergies, engagée à produire et fournir des énergies toujours plus abordables, disponibles et propres.
A l’occasion de son changement de nom, TotalEnergies s’est doté d’une nouvelle identité visuelle. M. Stanislas Mittelman, directeur Afrique de la branche Marketing & Services de TotalEnergies, a déclaré : « notre transformation en compagnie multi-énergies placera TotalEnergies dans le top 5 mondial des renouvelables dès 2030. La Compagnie ambitionne d’investir 60 milliards de dollars dans les projets liés aux énergies renouvelables au cours des 10 prochaines années ». « Au Maroc, TotalEnergies est parfaitement aligné sur la politique du Royaume en termes de mix énergétique. Nous souhaitons être un partenaire privilégié au Maroc pour fournir des énergies toujours plus abordables et propres aux consommateurs marocains », a déclaré M. Tarik Moufaddal, directeur général de TotalEnergies Marketing Maroc.

La production nationale de l’énergie électrique s’est renforcée de 6,9% à fin juillet 2021, contre une baisse de 6,2% un an auparavant, dépassant légèrement son niveau d’avant la crise, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.
Cette performance est attribuable au raffermissement de la production privée (+5,9%), de celle de l’ONEE (+10%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+9,5%), explique la DEPF dans sa dernière note de conjoncture.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue, en glissement annuel, de 6,1%, suite à la hausse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” (+11,9%), de celles destinées aux distributeurs (+4,6%) et de celles destinées aux ménages (+2,1%).
Comparée à son niveau d’avant-crise, la consommation de l’énergie électrique a augmenté de 1,8%. Concernant l’énergie nette appelée, elle s’est accrue de 6,2% à fin juillet 2021, après une baisse de 3% un an auparavant. Cette évolution s’explique par la baisse du volume importé de l’énergie électrique de 6,7%, après une augmentation de 69,5% l’année précédente, contre une hausse du volume exporté de 50,7% après un repli de 67,3% il y a une année.

La 64è Conférence générale de l’AIEA, dont la présidence a été assurée au cours des douze derniers mois par le Maroc, a été marquée par de multiples et importantes actions et réalisations ayant trait aux domaines de la science, de la technologie, de la sûreté et de la sécurité nucléaires, ainsi qu’à la coopération entre l’agence et l’Afrique et au renforcement des capacités nationales sur le continent africain.
Intervenant lors la séance d’ouverture de la 65e session de la Conférence générale de l’AIEA, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès des organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane, président de la 64è session de ladite Conférence, a relevé que « la présidence du Maroc au nom du Groupe Afrique a été marquée par l’adoption par consensus de nouvelles résolutions ».
Il a cité, dans ce sens, la résolution sur le Projet d’action intégrée contre les zoonoses (ZODIAC), qui vise à atténuer les épidémies futures grâce à l’utilisation de techniques dérivées du nucléaire.
Dans le cadre de ce projet, l’Agence aide les États membres à réaliser les objectifs de développement durable de l’ONU, notamment ceux ayant trait à la bonne santé et au bien-être (objectif 3), à la vie terrestre (objectif 15) et aux partenariats (objectif 17). Cette initiative louable est soutenue activement et financièrement par les États membres, notamment le Royaume du Maroc, qui a fourni un appui financier à cet effet.
Il s’agit également de la résolution sur l’Agence internationale de l’énergie atomique et la pandémie de COVID-19, a énuméré M. Farhane, qui a mis en relief les mesures proactives prises par l’Agence dans le cadre de la plus grande initiative pratique de son histoire pour fournir un appui à plus de 125 pays dans le monde entier.
« Grâce à cette initiative, un tiers des États membres africains de l’Agence ont reçu une assistance précieuse en vue de l’utilisation de technologies dérivées du nucléaire, de savoir-faire technique et d’équipements nucléaires et radiologiques pour la détection rapide et la prévention de la COVID-19 ».
De même, il a été procédé à l’adoption de la résolution sur le projet de rénovation des laboratoires des applications nucléaires de l’Agence à Seibersdorf (ReNuAL+). Ce projet important répond à la nécessité de moderniser les laboratoires des applications nucléaires pour suivre l’évolution technologique de plus en plus rapide, a expliqué M. Farhane, qui a mis en avant le rôle de chef de file que jouent ces laboratoires sur la scène internationale en constituant des réseaux mondiaux, comme ceux de la lutte contre les maladies animales soutenus par l’Initiative sur les utilisations pacifiques (PUI), le Fonds pour la renaissance africaine et la coopération internationale, et bien d’autres initiatives.
« Dans le contexte mondial actuel, il importe de souligner la contribution de ces laboratoires aux efforts de lutte contre les maladies animales et les zoonoses transfrontières déployés par les États membres », a-t-il dit, notant que le Maroc fait aussi partie des États membres qui ont fourni un appui financier à ce projet majeur.
Par ailleurs, pendant sa présidence, le Royaume, a-t-il poursuivi, a veillé à ce que la question du rôle des technologies nucléaires dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus figure à l’ordre du jour de la Conférence générale en organisant, juste après la première séance plénière de la 64 e Conférence générale, une table ronde virtuelle de haut niveau ayant pour thème : « Le rôle de la technologie nucléaire dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus en Afrique : leçons du passé et perspectives d’avenir ».
Les participants à la 64 e Conférence générale ont salué les résultats de cette réunion, qui a mis en lumière l’importance qu’il y avait à sensibiliser les populations d’Afrique au cancer du col de l’utérus afin de tirer les enseignements des expériences antérieures, de partager les meilleures pratiques et de créer des mécanismes qui renforcent les synergies, le dynamisme et l’intégration de toutes les parties prenantes dans la lutte présente et à venir contre cette maladie.
En ce qui concerne la coopération entre l’Afrique et l’Agence, M. Farhane a indiqué que le Maroc considère l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA) comme un bon exemple de coopération régionale réussie entre l’Afrique et l’Agence. Cet accord, a-t-il enchaîné, institue un cadre permettant aux États membres africains de consolider la coopération régionale en renforçant la viabilité et l’autonomie de la région par une collaboration avec les institutions régionales et les centres d’excellence en Afrique.
Les contributions de l’Agence au renforcement des capacités nationales sur le continent africain méritent donc d’être soulignées, a-t-il plaidé, relevant que l’Agence apporte son soutien, dans le cadre de projets de coopération technique, à 45 pays d’Afrique. L’agence appuie notamment la mise en œuvre de projets nationaux et régionaux dans des domaines tels que l’alimentation et l’agriculture, la santé et la nutrition, l’énergie, le développement des connaissances nucléaires, la sûreté, l’eau et l’environnement, les applications industrielles et la technologie des rayonnements.
Dans le cadre de la coopération continue entre l’Agence et le continent africain, le Maroc a reçu deux distinctions, a-t-il fait observer, précisant que le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) est devenu, le 26 janvier 2021, le premier centre collaborateur de l’AIEA sur le continent africain pour l’utilisation des techniques nucléaires dans la gestion des ressources en eau, la protection de l’environnement et les applications industrielles.
En outre, l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) est devenue, le 16 juillet 2021, le premier centre collaborateur de l’AIEA en Afrique dans le domaine de la sécurité nucléaire.
Il a fait remarquer également que le Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), dirigé par l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), a obtenu le statut d’observateur comme suite à l’adoption de sa charte en 2019, le Conseil des gouverneurs ayant décidé en juin de lui octroyer ce statut, ce qui lui permet de se faire représenter à la Conférence générale de cette année et renforce le rôle des organismes de réglementation africains dans le domaine de la sécurité et de la sûreté nucléaires.
M. Farhane a affirmé que le Maroc insiste sur la nécessité de redoubler d’efforts pour revoir la composition du Conseil des gouverneurs, étape essentielle au renforcement de la gouvernance au sein de l’Agence, conformément à l’amendement de l’article VI du Statut de l’Agence adopté il y 21 ans, à la 43 e session de la Conférence générale de l’AIEA.
« L’amendement de l’article VI ayant été accepté à ce jour par 62 États membres seulement sur les 116 requis pour son entrée en vigueur, le Royaume du Maroc s’est attaché, pendant sa présidence, à sensibiliser les États à l’importance de cette entrée en vigueur », a-t-il dit, notant qu’à cette fin, la présidence a envoyé une communication officielle pour demander à tous les États membres d’œuvrer ensemble à l’entrée en vigueur de cet amendement, d’autant plus que la Conférence générale examinera à la présente session, au titre du point 22 de l’ordre du jour, le rapport du Directeur général sur les progrès accomplis en vue de l’entrée en vigueur de l’amendement de l’article VI.

Le Maroc se porte candidat pour représenter l’Afrique et présider la sixième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, prévue en février 2022, a annoncé le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement.
Cette annonce a été faite lors des travaux de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE) qui s’est tenue virtuellement, le 16 septembre sur le thème ”Assurer le bien-être et la durabilité des populations en Afrique”.
La candidature du Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume et ses contributions multiples et effectives dans les efforts régionaux et internationaux en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Cet engagement s’est traduit durant les 20 dernières années par l’organisation et la présidence par le Maroc de nombreuses manifestations internationales de haut niveau, toutes couronnées de succès, ajoute le ministère, qui cite à l’appui, l’organisation, entre autres, des 7e et 22e sessions de la COP ou encore de Forums africains sur le développement durable.
Il s’agit aussi du lancement d’ambitieuses initiatives sur le renforcement de l’adaptabilité face aux changements climatiques, dont la Commission du Bassin du Congo, la Commission du Sahel et la Commission des Etats Insulaires, l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA) et l’initiative 3S pour la soutenabilité, la stabilité et la sécurité en Afrique, selon la même source qui évoque aussi l’initiative de la jeunesse africaine pour l’environnement et la coalition pour l’accès à l’énergie durable.
La candidature marocaine se veut aussi une manière de renforcer la coopération régionale pour une action africaine collective et solidaire en faveur de l’environnement.
Cette rencontre de haut niveau a été aussi marquée par l’adoption d’une déclaration soulignant les efforts des pays africains face à la pandémie du Covid-19 et leur engagement à donner la priorité aux mesures de redressement vertes et durables qui favorisent à la fois la résilience sociale, économique et environnementale.
La conférence ministérielle africaine sur l’environnement a été créée en 1985 à la suite d’une conférence des ministres africains de l’environnement tenue au Caire (Égypte). Elle a pour missions de plaider en faveur de la protection de l’environnement en Afrique, de veiller à ce que les besoins humains fondamentaux soient satisfaits de manière adéquate et durable, de faire en sorte que le développement social et économique soit réalisé à tous les niveaux ou encore de promouvoir les activités et pratiques agricoles répondant aux besoins de sécurité alimentaire de la région.

Un nouveau rapport publié sur la « reprise post-Covid-19 en Afrique » met en évidence les avancées réalisées par le Maroc en tant que modèle à l’échelle continentale en matière de relance verte, durable et inclusive.
Le rapport réalisé par le cabinet de conseil marocain Positive Agenda Advisory, le Think tank kenyan Power Shift Africa et l’ONG nigériane The Society for Plant and Prosperity, cite à plusieurs reprises le leadership du Maroc dans des domaines ayant trait notamment à la promotion des énergies dites propres, au développement d’une agriculture durable et résiliente, ainsi qu’en matière d’investissement dans l’économie numérique, et dans la généralisation de la protection sociale pour l’ensemble de la population en tant « qu’illustration de la façon dont la justice sociale doit être prise en compte pour mettre en œuvre un programme de relance véritablement inclusif ».
Selon ce rapport, les pays africains qui font de la lutte contre le changement climatique un objectif central de leurs plans de relance économique post-Covid-19 ont plus de chance d’attirer des financements, de relever les défis sociaux et de parvenir à une croissance robuste et durable.
Le document fait observer, entre autres, que le Maroc figure parmi les pays d’Afrique ayant fait de grands pas dans l’investissement dans l’énergie propre, notamment dans l’énergie solaire. De même, il souligne l’ambition du Royaume d’augmenter la part d’énergies renouvelables à 52 % de la production d’électricité en 2030, ce qui devrait créer quelque 50 000 emplois dans ce secteur.
Le rapport cite, de même, la stratégie du Maroc pour une agriculture résiliente et durable « en canalisant davantage d’investissements vers des milliers de petits projets avec des impacts locaux tangibles ».
Le rapport «La reprise post-Covid-19 en Afrique : Recommandations pour les acteurs politiques» examine l’impact social, économique et budgétaire du Covid-19 sur le continent et fait des recommandations aux acteurs politiques sur la meilleure façon d’intégrer les initiatives politiques qui relanceront la croissance.
« Les concepts de reprise verte et de relance dans les meilleures conditions ont récemment gagné en popularité, mais jusqu’à présent, les discussions nationales et internationales sur ces concepts et leur apport pour l’Afrique demeurent limitées », relève le professeur Chukwumerije Okereke, directeur général de la Society for Planet and Prosperity.
La pandémie de Covid-19 a entraîné « une pression et des défis sans précédent » sur les capacités de financement des budgets nationaux, ce qui nécessite une solidarité, des partenariats et des soutiens mondiaux, notamment par le biais d’un allégement de la dette, afin de renforcer la capacité budgétaire des pays africains en vue d’une reprise réactive et alignée sur le climat, plaident les auteurs du rapport.
« L’action climatique immédiate et le financement sont des paramètres clés pour une reprise verte, résiliente et inclusive en Afrique à l’horizon de la COP26 », a déclaré, pour sa part, Fathallah Sijilmassi, co-auteur du rapport et président fondateur de Positive Agenda Advisory, qui appelle à agir pour faire de la pandémie « un tournant pour la croissance et le développement accélérés de l’Afrique. »
Le rapport avertit également qu’une focalisation étroite sur la reprise économique qui ignore le changement climatique et les objectifs plus larges du développement durable générerait plus de difficultés économiques pour l’Afrique à long terme.
« Certains ont l’impression que de telles interventions de relance verte ont un coût, mais ce n’est pas le cas, surtout après la pandémie, alors que les contraintes financières et sociales sont beaucoup plus strictes », explique le professeur Rym Ayadi, président de l’Association euro-méditerranéenne des économistes.
« La pandémie est un moment de réinitialisation et offre une chance d’investir dans l’énergie propre de l’avenir », a affirmé Mohammed Adow, co-auteur du rapport et directeur fondateur de Power Shift Africa.
Le rapport qui s’appuie sur trois études menées en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Nord, analyse l’impact de la pandémie de Covid-19 dans chaque région et propose des actions que les acteurs politiques africains peuvent prendre par eux-mêmes ou en coordination avec les partenaires internationaux de développement.
Dans son étude sur le Maroc et l’Afrique du Nord réalisée en amont de ce rapport, Positive Agenda Advisory relève que « grâce à son approche stratégique développée depuis 2009, le Maroc est l’un des acteurs engagés en Afrique et pourrait travailler main dans la main avec d’autres pays de la région et ailleurs pour aboutir à des modèles économiques plus durables ».
Dans le volet de « l’action climatique comme point d’entrée pour une croissance durable », le rapport souligne que dans la région de l’Afrique du Nord, le Maroc occupe une place particulière grâce à son ambition climatique de longue date qui remonte au Sommet de la Terre de Rio De Janeiro en 1992. « Une accélération s’est produite au début des années 2000, qui a abouti à une feuille de route stratégique nationale adoptée en 2009. Depuis, le Maroc a adapté son arsenal institutionnel et juridique pour l’environnement, intégrant progressivement une dimension verte dans les politiques publiques ainsi que des programmes d’action nationaux pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique dans plusieurs secteurs clés, notamment en termes de promotion des énergies renouvelables ».
L’organisation de la COP-7 en 2001 et de la COP22 en 2016 ont été des moments clés en termes de sensibilisation des parties prenantes et de la société civile au Maroc, souligne le document, relevant que cet exemple illustre la capacité d’aligner les principales parties prenantes avec comme point de départ une impulsion de haut niveau.
L’étude qui souligne que « l’agriculture est une opportunité majeure de croissance responsable et de création d’emplois », s’attarde de même sur les atouts et les perspectives de la stratégie agricole du Maroc pour construire la résilience. Il met également en avant les « facteurs clés du succès de la transition énergétique du Maroc », soulignant que “le Royaume démontre que des stratégies à long terme tournées vers l’avenir, appuyées par des dispositifs institutionnels efficaces, sont des éléments clés pour une transition réussie vers une production d’énergie durable ».
Cette étude examine les opportunités offertes par la reprise post-crise pour faciliter et encourager l’adoption de plans à moyen et long termes alignés sur les ambitions écologiques et environnementales des pays de l’Afrique du Nord, tout en abordant les difficultés sociales et économiques de populations déjà marginalisées. Elle montre comment le renforcement de la résilience peut avoir un impact significatif, positif et durable dans les pays de l’Afrique du Nord, tout en augmentant la compétitivité de la région.
Elle considère que « la relance post-COVID est une opportunité de rassembler davantage de soutiens publics et privés afin de déployer à la fois des initiatives d’adaptation et d’atténuation climatiques orientées vers une économie verte résiliente ».
Sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours fait preuve d’inventivité pour adresser la question de l’énergie, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
“Le Royaume a avancé à grands pas sur la voie d’une énergie moderne, durable et fiable; une énergie abordable et qui se situe dans la droite ligne des Objectifs de Développement durable”, a souligné M. Bourita dans le discours du Maroc au Dialogue de haut niveau sur l’énergie, tenu le 24 septembre, par vidéoconférence en marge de la 76è Assemblée Générale des Nations Unies.
Il a également relevé que le Maroc, entre la nécessité de concilier le besoin croissant en énergie et l’impératif de réduire la pollution, a choisi la voie des énergies renouvelables; “celle qui allie développement économique et protection environnementale”.
Le ministre a précisé, dans ce sens, que le Royaume a adopté une série de politiques publiques, qui ont abouti à des projets d’envergure : le Plan solaire, le Plan éolien ou encore la continuation d’une politique des barrages destinée à contribuer à la production d’énergie hydroélectrique.
Saluant la tenue de ce sommet réunissant des Chefs d’Etat et de gouvernement, M. Bourita a, en outre, indiqué que la nomination du Maroc comme Champion dans le cadre du Dialogue de Haut niveau sur la thématique “Innovation, technologie et données” est une reconnaissance du leadership du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, notant qu’il s’agit d’un choix qui “conforte notre engagement et entretient notre mobilisation”.
“Ainsi, le Maroc s’est-il employé, aux côtés des Nations Unies et d’autres pays Champions, à mener un plaidoyer international, sensibiliser et accélérer la transition et les solutions énergétiques durables”, a-t-il indiqué, ajoutant que le Maroc a lui-même redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à horizon 2030 et en portant sa Contribution nationale déterminée à 45,5 % de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre à l’horizon 2030.
M. Bourita a, de même, souligné que le Maroc vise à atteindre à travers une Stratégie Bas Carbone, une économie d’énergie de l’ordre de 20% à l’horizon 2030, signalant que l’ambition est, aussi, de devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert, d’augmenter la part de la Biomasse dans le mix électrique et de réussir une transition vers l’industrialisation énergétique.
Il a, par ailleurs, fait valoir que les choix du Maroc en matière de transition énergétique sont irréversibles et trouvent leur prolongement en Afrique, précisant que le Maroc est, en effet, fortement attaché au soutien des transitions vers les énergies propres dans les pays africains frères.
“Notre engagement est d’appuyer le développement durable en Afrique, l’accès à l’énergie, le développement des ressources et le renforcement des capacités”, a-t-il insisté, rappelant que le Maroc a lancé en partenariat avec l’Ethiopie, la “Coalition pour l’accès à l’énergie durable”.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a toutefois fait observer que l’accès universel à une énergie propre, durable et abordable pose plusieurs défis, partout dans le monde.
Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de catalyser la coopération et la collaboration internationales, d’accélérer le rythme de développement et de transfert de technologies propres et de mobiliser des moyens de financement innovants.
Et de conclure que le Maroc, fort de sa tradition de partage de savoir-faire, poursuivra sa dynamique de coopération régionale et continentale, tout en maintenant son engagement ferme pour un modèle de développement solidaire et protecteur de l’environnement.