Jet Energy a réalisé une centrale solaire avec une technologie de tracking mono-axe, une première au Maroc.  Contrairement à l’installation sur des structures fixes, l’utilisation de trackers permet d’améliorer le rendement d’au moins 25%. 

La centrale en question a une puissance de 750kWc et produira annuellement plus 1,4GWh, évitant ainsi à la ville de Marrakech 1022 tonnes d’émissions CO2.

Les modules photovoltaïques utilisés pour les besoins de cette centrale ont été produits localement, par Pv Industry, une filiale de Jet Energy, disposant d’une ligne de production de panneaux photovoltaïques aux normes internationales pouvant atteindre une capacité de production annuelle de 60MW.

Initié conjointement par le ministère de l’environnement et la SIE (Société d’Investissements Energétiques) et financé grâce à une contribution du PNUD (Le Programme des Nations unies pour le développement), cette centrale permettra la recharge des bus électriques mis en service récemment dans le cadre de la COP22.

De par sa dimension environnementale intégrée, ce projet met en avant un modèle de mobilité urbaine inédit sur le continent Africain dont l’expérience pourra être dupliqué dans d’autres villes du royaume.

 

Jet Energy en bref

Jet Energy est un contractant général spécialisé dans la réalisation, l’exploitation et la maintenance de centrales photovoltaïques. Grâce à plusieurs MWc installés au niveau national, Jet Energy est aujourd’hui le leader marocain dans son domaine.

Vous trouverez plus d’informations sur le site www.jetenergy.ma

Leader mondial des technologies d’avant-garde, ABB écrit aujourd’hui l’avenir de la digitalisation de l’industrie. Fort de plus de 130 ans d’expertise, ce géant suisse compte à son actif près de 135 000 employés dans plus de 100 pays.

Présent au Maroc depuis 1980, il accompagne les acteurs économiques et environnementaux du Royaume à atteindre leurs objectifs en matière de développement durable

Engagé dans la transition énergétique et la quatrième révolution industrielle, ABB s’implique fortement dans la stratégie ambitieuse du Maroc à réduire la consommation d’énergie jusqu’à 15 % et à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 42 % en 2020. 

Dans ce cadre, le Groupe s’est mis au service du Royaume pour apporter ses solutions. En plus de son siège de Casablanca, il a mis en place un atelier de turbocompresseurs à Agadir.

Au niveau national, il est ainsi devenu le fournisseur incontournable en matière de produits d’électrification, de robotique, de contrôle des mouvements, d’automation industrielle et de réseaux électriques, d’assistance technique, de formation et de surveillance à distance.

« Le Groupe satisfait ses clients en répondant efficacement et rapidement à leurs besoins et en les aidant à être plus compétitifs en matière d’énergie et de productivité durables », nous confirme Khaled Torbey, Directeur Général ABB Maroc.

Le partenaire industriel idéal pour l’événement Formule E

Disposant du plus grand parc de stations de charge rapide pour véhicules électriques au monde, ABB était incontestablement le partenaire industriel idéal pour l’édition 2018 de l’événement Formule E, qui s’est tenue à Marrakech.

En tant que partenaire officiel de ce championnat électrique régi par la FIA et, désormais, baptisé « ABB FIA Formula E », le Groupe a mis son nom et son leadership en matière d’innovation et de technologie au service de Formule E.

En effet, cette compétition sert de plateforme de test et développement des technologies d’électrification et de digitalisation en faveur de l’e-mobilité. Elle permet de repérer les manquements et d’améliorer la conception et la fonctionnalité des véhicules électriques, de l’infrastructure connexe ainsi que des plateformes digitales associées.

Grâce à leur collaboration, ABB et Formule E ont « bénéficié d’un positionnement solide pour repousser les limites de l’e-mobilité, à l’heure où des études confirment que 50 % des voitures qui seront vendues en 2030 seront électriques », nous explique M. Torbey.

La sous-station hybride, une première au Maroc !

ABB intervient également au développement de l’infrastructure électrique afin d’intégrer les énergies renouvelables, avec des objectifs de production de plus d’électricité grâce au vent et à d’autres sources d’énergies renouvelables.

Dans cette perspective, le Groupe est en train de fournir au Maroc une sous-station hybride pour un parc éolien. Première en son genre au pays, cette sous-station a nécessité un budget de 16 millions de dollars et permet de résister aux intempéries du désert et aux conditions atmosphériques maritimes.

D’après M. Torbey, « la sous-station est prévue sur une capacité de 225/33 kilovolts (kV) avec une possibilité d’extension jusqu’à 400 kV ou d’augmentation de la puissance du parc éolien jusqu’à 300 MW ».

Flexible et évolutive, cette sous-station, non seulement, renforce la présence d’ABB en Afrique, mais elle permettra également à la division « ABB Power Grids » ̶ premier fournisseur au monde de produits, de systèmes et de solutions de services dans l’énergie et l’automation ˗ de rendre les réseaux plus performants, plus intelligents et plus verts pour ses clients.

La CGEM a procédé, le 5 mars, à la signature de deux conventions de partenariat pour le développement d’une économie climatique visant à renforcer les capacités nationales du secteur privé marocain en matière de lutte contre le changement climatique.

Ces conventions ont été signées, en marge d’une rencontre initiée par la CGEM sur la « Nouvelle économie climatique », par la présidente de la Confédération, Mme Miriem Bensalah-Chaqroun et la Secrétaire d’État chargée du Développement Durable, et Présidente du Centre de Compétences en Changement Climatique du Maroc « 4C Maroc », Mme Nezha El Ouafi, d’une part, et par Mme Bensalah-Cheqroun et Obaid Amrane, secrétaire permanent du Cluster solaire et membre de Direction de MASEN, d’autre part.

La première convention a pour objet de déterminer les modalités d’accompagnement par le 4C Maroc, avec l’appui du projet 4C/GIZ, de la CGEM dans la mise en œuvre du plan d’action de son « Initiative Entreprises Climat Maroc » (IECM) pour l’année 2018.

Avec l’appui du projet 4C/GIZ, le 4C MAROC s’engage notamment à favoriser le déploiement au niveau régional de la Dynamique Climatique du secteur privé, et participer à la réussite du déploiement régional de la Dynamique Climatique du secteur privé initiée en 2016, à travers l’IECM, au niveau de 6 régions du Royaume.

Le 4C MAROC prendrait également en charge les aspects logistiques liés à l’organisation des journées régionales « Entreprises et Changement Climatique », prévues selon un calendrier défini dans le plan d’action 2018. L’accord prévoit également de mettre en place, avec l’appui de la CGEM, d’une Plateforme Public/Privé, dédiée au Changement Climatique(CC), dont l’objectif serait d’assurer une participation anticipée, planifiée et réussie du secteur privé dans la tenue des engagements pris par le Royaume dans l’Accord de Paris.

Il s’agit, en 2018, de concevoir cette plateforme et de permettre une participation effective du secteur privé La CGEM s’est engagé, quant à elle, sur les aspects de déploiement au niveau régional de la Dynamique Climatique du secteur privé et de la mise en place de la Plateforme Public/Privé Changement Climatique (CC).

Les deux parties sont tombées d’accord pour créer un comité de suivi paritaire pour assurer le suivi de la mise en œuvre de cette convention qui entre en vigueur à la date de sa signature par les parties concernées et a une durée d’une année. La deuxième convention a pour objet de concrétiser la volonté de collaboration exprimée par la CGEM et e cluster solaire pour le développement d’une économie climatique autour des énergies renouvelables.

Les axes de partenariat qui seront développés entre la CGEM et le Cluster Solaire sont le développement de marchés autour des applicatifs des énergies renouvelables, le renforcement de capacités, l’Organisation d’évènements/séminaires et workshops et l’entrepreneuriat dans le green.

Cette convention, d’une durée de 3 ans, entrera en vigueur à compter de sa signature par les deux Parties. Dans l’hypothèse où les elles n’auront pas été en mesure, dans ce délai, d’exécuter leurs obligations au titre de ladite convention, elles pourront convenir de la reconduire pour une durée définie d’un commun accord.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient d’être autorisé par le gouvernement à prendre des participations dans le capital des 5 sociétés créées pour la réalisation des 5 parcs du Projet éolien intégré 850 MW.

Le décret relatif à cette opération a été publié au Bulletin officiel du 22 mars 2018, rapporte Le Matin. L’ONEE est ainsi autorisé à participer à hauteur de 30% dans le capital de chacune de ces sociétés : Parc éolien Midelt, Parc éolien Jbel Lahdid et Parc éolien Tanger II.

Quant aux sociétés chargées des parcs de Boujdour et Tiskrad, l’Office détiendra 10% du capital de chacune. Chaque société sera chargée de la conception, du financement, de la construction et de l’exploitation et maintenance du parc concerné ainsi que de la vente, en exclusivité à l’ONEE, de l’électricité produite dans le cadre du contrat d’achat et de fourniture d’électricité (PPA) conclu pour une durée de 20 ans.

La mise en service des 5 parcs sera progressive à partir de 2019.

C’est à Abidjan en Côte d’Ivoire que s’est tenu, les 26 et 27 mars 2018, l’Africa CEO Forum, la plus importante rencontre internationale réunissant dirigeants d’entreprises, investisseurs et décideurs financiers venus de plus de 70 pays, dont 40 africains.

Et cette année, l’Africa CEO Forum a connu la participation active de l’Agence marocaine des énergies renouvelables (MASEN).

Cette participation a permis de promouvoir les projets du Groupe en Afrique et à l’international et sera une occasion de networking et d’échange de bonnes pratiques.

Et au second jour de cette édition, l’expertise de MASEN, notamment en projets solaires, a été partagée lors du panel « Solaire : les recettes pour un déploiement à grande échelle » auquel a pris part Mustapha Bakkoury, Président de MASEN.

En marge des 3e rencontres africaines de l’efficacité énergétique, Engie a signé un accord de partenariat avec l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE).

L’accord signé se fixe pour objectif le développement et la mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique (EE) ainsi que sa promotion à travers des actions de formation, de sensibilisation et de démonstration.

« Cette convention matérialise l’engagement d’Engie pour le déploiement de solutions d’efficacité énergétique concrètes, en accord avec les priorités nationales et la stratégie de notre Groupe en tant qu’acteur de la transition énergétique » précise Amine Homman Ludiye, Directeur Régional Afrique du Nord du groupe Engie. Concrètement, le partenariat doit permettre la mise en place de projets pilotes pour développer l’efficacité énergétique notamment dans le bâtiment, l’industrie ainsi que la mobilité électrique. Outre le volet projets de ce partenariat, « nous sommes ravis de voir les grands acteurs mondiaux de l’efficacité énergétique se développer dans notre pays. Cela facilitera le transfert de savoir-faire et la formation dans ce domaine » précise Saïd Mouline, directeur général de l’AMEE.

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies nouvelles (IRESEN) a démarré l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers, et ce dans le cadre du projet Green Miles, initié par l’institut en partenariat avec Schneider Electric et Autoroute du Maroc.

 

L’IRESEN, en collaboration avec le groupe Schneider Electric, Autoroutes du Maroc et l’ensemble des distributeurs de carburant installés sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir, travaille sur la mise en place du premier réseau pilote de bornes de recharge au niveau des aires de repos tous les 60 km.

Au total, ce sont 37 bornes, avec 74 points de recharge de différentes puissances qui sont en cours d’installation sur les aires de repos autoroutières afin de couvrir le trajet de 800 km.

La mise en place de ce réseau se fait dans le cadre d’une approche globale qui intègre le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche contribuera à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc. Le projet, initié par l’IRESEN en 2017, fait suite à de nombreux projets de recherche et développement sur la mobilité durable que l’institut mène depuis 2014 sur sa plateforme de recherche le Green Energy Park à BenGuerir.

En effet, plusieurs études ont démontré l’importance de l’infrastructure de recharge comme moteur pour le développement de la mobilité électrique au Maroc.

Ainsi, face à une population en nette croissance, des zones urbaines en pleine extension et un gisement important en énergie solaire, les voitures électriques peuvent être adoptées pour renouveler le parc automobile actuel, tout en épargnant plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an.

L’exonération totale de la vignette des véhicules hybrides et électriques ainsi que la mise en place d’une infrastructure de recharge dans le cadre du projet Green Miles contribuera à motiver et à encourager, d’une part, les investisseurs, les développeurs et les industriels et d’autre part les utilisateurs.

Les bornes de recharge ont été cofinancés par l’IRESEN et le groupe Schneider-Electric, tandis que l’ingénierie, les études, l’installation et la mise en place des bornes sont assurés conjointement par les distributeurs de carburant, l’IRESEN et ADM.

Les premières stations du groupe Afriquia sont en cours d’équipement et seront suivis dans les trois prochaines semaines par l’installation des bornes de recharge dans les autres aires de repos des distributeurs de carburant présents sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir.

Conformément à ses statuts, la Fédération de l’Energie informe ses membres qu’elle tiendra son Assemblée Générale Ordinaire, le Lundi 02 avril 2018 à 15h au siège de la CGEM. Cette Assemblée Générale Ordinaire sera suivie par une conférence, qui aura lieu à l’Auditorium de la CGEM, et qui sera animée par M. Cédric PHILIBERT de l’Agence Internationale de l’Energie sur le thème :

« Energies Renouvelables : Nouvelles perspectives mondiales – Quel rôle pour le Maroc ? ».

Cluster Solaire et la GIZ ont organisé, le 21 mars à Casablanca une conférence autour du thème « L’analyse de l’état d’investissement et les conditions du marché dans le secteur solaire ».

Objectif : identifier les opportunités de développement et de définir les actions à mener pour la création d’une filière solaire compétitive. Globalement, le marché marocain du solaire évolue à deux vitesses.

D’un côté, le marché des grands projets, pour lequel tous les moyens nécessaires ont été mis en place pour atteindre les objectifs fixés.

D’un autre côté, le marché des applicatifs solaires traditionnels qui n’exploite pas tout son potentiel. Dans le cas du pompage solaire, la concurrence du gaz butane et le manque de financement empêchent ce segment de s’épanouir. Un frein au développement qui entrave au même titre l’évolution du segment du chauffe-eau solaire, doté également d’un potentiel tout aussi considérable.

Le marché des applicatifs solaires est partagé entre le photovoltaïque (PV), un marché mature sur les plans national et international, et le CSP, moins mature que le PV. De son côté, le marché du PV est segmenté entre les applications de grandes capacités (centrales solaires et éoliennes) et les projets de petites capacités.

Selon une étude réalisée par Cluster Solaire, le PV et le CSP offrent un potentiel de taux d’intégration, respectivement entre 20 et 80% et entre 20 et 50%.

« Toutes les technologies représentent ainsi un potentiel de développement énorme, compte tenu que le TI actuel varie autour de 30% », souligne Fatima-Zahra El Khalifa, directrice générale de Custer Solaire.

Selon El Khalifa, plusieurs leviers peuvent être actionnés pour concrétiser ce potentiel.

Si des partenariats techniques peuvent combler le manque de compétences dans certains domaines, les nouveaux projets, comme la centrale de Noor Midelt, sont une opportunité pour maximiser la présence nationale, surtout dans le domaine du photovoltaïque.

« À titre indicatif, le taux d’intégration fixé en amont dans le cadre du projet Noor1 était de 30%. Nous avons atteint 34,7%. Aussi, des entreprises 100% marocaines, comme Prominox, ont contribué de manière significative à ces projets », a-t-elle souligné.

Que doivent faire les entreprises marocaines pour accompagner cet élan de la filière solaire ? Il faut être présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur et saisir les opportunités dans des secteurs comme l’agroalimentaire ou le tertiaire. Éclairage, froid solaire, vapeur, pompage, etc.

Le Maroc et le Niger ont signé, le 27 mars à Rabat, un accord-cadre visant le renforcement de la coopération énergétique.

Paraphé par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah et la ministre nigérienne de l’Energie, Amina Moumouni, cet accord-cadre engage les deux parties à développer des actions de coopération dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

L’accord ambitionne, notamment, l’encouragement du partenariat entre les organismes et institutions publics et privés ainsi qu’entre les entreprises des deux pays pour la réalisation des actions dans les domaines précités.

Les deux parties ont également convenu de créer un comité mixte pour la supervision de son application. Ce comité est chargé de l’approbation, du contrôle et du suivi de l’évaluation de toutes les activités réalisées.

S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a souligné que cet accord confirme l’engagement du Maroc dans la coopération africaine, relevant que le Maroc est disposé à partager son expérience et son savoir-faire avec le Niger notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de l’électrification rurale.

Pour sa part, Mme Moumouni a indiqué qu’à travers cet accord les deux pays seront amenés à partager leurs expériences mutuelles face aux défis des changements climatiques auxquelles ils sont confrontés.

Ils s’engagent également à mettre en œuvre un programme d’assistance technique mutuelle dans les domaines objet de ce nouveau cadre de coopération.