L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies nouvelles (IRESEN) a démarré l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers, et ce dans le cadre du projet Green Miles, initié par l’institut en partenariat avec Schneider Electric et Autoroute du Maroc.

L’IRESEN, en collaboration avec le groupe Schneider Electric, Autoroutes du Maroc et l’ensemble des distributeurs de carburant installés sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir, travaille sur la mise en place du premier réseau pilote de bornes de recharge au niveau des aires de repos tous les 60 km.

Au total, ce sont 37 bornes, avec 74 points de recharge de différentes puissances qui sont en cours d’installation sur les aires de repos autoroutières afin de couvrir le trajet de 800 km.

La mise en place de ce réseau se fait dans le cadre d’une approche globale qui intègre le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche contribuera à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc.

Le projet, initié par l’IRESEN en 2017, fait suite à de nombreux projets de recherche et développement sur la mobilité durable que l’institut mène depuis 2014 sur sa plateforme de recherche le Green Energy Park à BenGuerir.

En effet, plusieurs études ont démontré l’importance de l’infrastructure de recharge comme moteur pour le développement de la mobilité électrique au Maroc.

Ainsi, face à une population en nette croissance, des zones urbaines en pleine extension et un gisement important en énergie solaire, les voitures électriques peuvent être adoptées pour renouveler le parc automobile actuel, tout en épargnant plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an.

L’exonération totale de la vignette des véhicules hybrides et électriques ainsi que la mise en place d’une infrastructure de recharge dans le cadre du projet Green Miles contribuera à motiver et à encourager, d’une part, les investisseurs, les développeurs et les industriels et d’autre part les utilisateurs.

Les bornes de recharge ont été cofinancés par l’IRESEN et le groupe Schneider-Electric, tandis que l’ingénierie, les études, l’installation et la mise en place des bornes sont assurés conjointement par les distributeurs de carburant, l’IRESEN et ADM.

Les premières stations du groupe Afriquia sont en cours d’équipement et seront suivis dans les trois prochaines semaines par l’installation des bornes de recharge dans les autres aires de repos des distributeurs de carburant présents sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir.

La 3e édition des Rencontres africaines de l’efficacité énergétique a été organisée, le 13 mars à Casablanca. Axée sur thème de « l’efficacité énergétique dans les territoires : renforcement des capacités et financement vert », ce rendez-vous s’est focalisé sur les questions liées au financement et à l’investissement dans l’efficacité énergétique. L’ensemble des interventions ont été et animées par des professionnels et des experts marocains, sénégalais, ivoiriens, français et américains.

Initié par AOB Group sous l’égide du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, cet événement labellisé COP23 a réuni des décideurs nationaux et internationaux, des experts, chercheurs et acteurs publics et privés.

D’autres sessions de la 3e édition auront lieu, à partir du mois de septembre prochain, dans trois autres capitales, à savoir Le Caire, Dakar et Abidjan.

Le projet d’un coût de 17 millions de dollars financé à hauteur de 88% par la Banque Islamique de Développement (BID) consiste à construire deux centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 2.4 MWc destinées à raccorder 24 villages dans la région de Ségou située à 236 km au nord-ouest de Bamako.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a pris part à la cérémonie de lancement du projet « Énergie solaire pour le développement de l’électrification rurale au Mali ».

L’événement a eu lieu à Bamako, en présence de Malick Al Houssein, ministre malien de l’Énergie et de l’eau, de Hassan Naciri, ambassadeur du Maroc au Mali, de Noureddine Mabrouk, de la Banque islamique de développement, de Mamadou Ouattara, directeur général de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et de Khalil Lagtari, responsable de participations à l’ONEE.

Il a porté sur le lancement officiel d’un ambitieux projet d’électrification qui devra permettre de raccorder 24 villages dans la région de Ségou située à 236 km au nord-ouest de Bamako, et plus précisément dans les communes de Saloba composée de 13 villages et Sana de 11 villages.

Le projet, où l’ONEE est partie prenante, consiste à construire deux centrales solaires photovoltaïques avec stockage chacune d’une puissance de 1.25 MWc et 1.18 MWc, soit une puissance totale de 2.4 MWc.

Il porte également sur la construction d’un réseau de distribution de moyenne et basse tensions, notamment sur des longueurs approximatives de 67 km et 117 km respectivement, y compris les branchements de plus de 5.000 foyers moyennant des compteurs prépayés.

Il s’agit également de construire un réseau de distribution de moyenne et basse tensions avec des longueurs approximatives de 67 km et 117 km respectivement, y compris les branchements de plus que 5.000 foyers moyennant des compteurs prépayés, a expliqué Khalil Lagtari, responsable de participations à l’ONEE.

Dans le cadre de ce projet de coopération tripartite Mali-Maroc-BID, l’ONEE apporte sa contribution à travers une assistance pour la réalisation des études préliminaires géotechnique, hydraulique, hydrologique et topographique, l’accompagnement et l’assistance technique pour le choix des équipements et des constructeurs.

L’Office apportera également son assistance durant la réalisation des travaux de construction des ouvrages, à travers l’élaboration d’un schéma de concession, le transfert de savoir-faire et de compétences et la formation opérationnelle des membres de l’équipe au Maroc durant le projet.

Le coût estimatif du projet s’élève à 17 millions de dollars (environ 150 MDH).

La BID contribue au financement à hauteur de 88% par le biais d’une opération de prêt concessionnel, le gouvernement malien prend en charge 9% du coût et l’ONEE 3%.

« Le développement de l’accès à l’électricité et plus précisément l’électrification rurale est l’un des objectifs prioritaires de la Banque qui considère que l’accès à l’électricité est un moyen important de lutte contre la pauvreté », a indiqué Noureddine Mabrouk de la BID.

C’est dans ce cadre-là que le projet Énergie solaire pour le développement de l’électrification rurale au Mali a été approuvé par la banque en décembre 2016, a-t-il révélé.

Et d’ajouter que la Banque participe au financement de ce projet par deux opérations concessionnelles d’un montant total de 15 millions de dollars et que la première opération a été déjà mise en vigueur le 14 janvier 2018.

Ce projet a été conçu et développé dans le cadre d’une coopération entre deux pays membres de la banque, à savoir le Maroc et le Mali où la Banque a joué le rôle de facilitateur, a-t-il poursuivi.

Néanmoins, malgré les efforts considérables entrepris par le gouvernement malien et ses partenaires technique et financier, y compris la BID, au cours des dix dernières années, l’accès à l’électricité au Mali reste un grand défi à soulever en particulier en milieu rural où le taux d’accès n’est que d’environ 18%, a-t-il relevé.

Petrom célèbre cette année ses 70 ans. Et à cette occasion, déterminée à renforcer sa croissance, l’entreprise lance le projet « Petrom 2020 », qui vise à privilégier l’innovation, la qualité et la satisfaction.

Construit avec et pour ses parties prenantes, le projet va être décliné en plan d’actions durant les 3 prochaines années. Sa concrétisation va permettre à l’entreprise de progresser et d’offrir une meilleure qualité de produits et services à travers l’ensemble de ses activités.

Ainsi, Petrom continue de se développer et d’élargir son réseau, qui compte aujourd’hui plus de 250 stations-services sur tout le territoire. De plus, la compagnie poursuit sa politique de partenariats avec des enseignes prestigieuses telles que Eléphant Bleu, Point S ou encore Brioche Dorée.

Taqa Morocco réalise un résultat net part du groupe en progression de 3,6% à plus de 1,01 milliard de DH.

Cette performance est due à l’évolution du résultat d’exploitation (REX) et l’amélioration du résultat financier, suite à la baisse des charges d’intérêt sur emprunts, souligne la filiale du groupe émirati, Taqa, dans une communication financière. Le taux de marge consolidée ressort, ainsi, en hausse à 16,3% au 31 décembre 2017, contre 16,1% à fin 2016.

Pour sa part, le chiffre d’affaires (CA) consolidé évolue légèrement de 0,4% à 8,08 MMDH, en raison de la bonne performance de l’ensemble des unités et de la réalisation du plan de maintenance programmé.

De son côté, le REX consolidé se stabilise à 2,57 MMDH, suite aux “efforts continus d’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance ainsi qu’à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international”, explique la même source.

Ces facteurs ont atténué l’effet de la dépréciation du dollar par rapport au dirham en 2017 comparée à une année plus tôt. Le taux de marge opérationnelle consolidé s’élève à 31,8% à l’issue de l’exercice écoulé, contre 32% en 2016.

Le résultat financier s’améliore

Toujours dans le rouge, le résultat financier s’améliore de 9,7%, passant de -709 MDH en 2016, à -640% à fin 2017.

La progression des résultats financiers repose, selon la société, sur des performances opérationnelles solides et maîtrisées, d’une part, des unités 1 à 4 qui ont enregistré un taux de disponibilité de 93,2% (contre 93,1% en 2016), et d’autre part, des unités 5 et 6.

Ces dernières ont réalisé un taux de disponibilité de 91%, comparé à 91,3% en 2016, en raison de la révision mineure de l’unité 6 programmée dans le plan de maintenance.

Vivo Energy Maroc s’est vu remettre le prix Best Employer 2018 qui récompense le meilleur employeur de l’année au Maroc.

« Nous sommes très fiers d’avoir obtenu le Prix Best Employer qui consacre nos efforts continus pour le bien-être de nos ressources humaines. Ce prix récompense avant tout notre culture d’entreprise et notre climat de travail. Il confirme aussi la fierté d’appartenance à Vivo Energy Maroc de chacun de nos collaborateurs », a déclaré Asaf V Sasaoğlu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc. « Nous sommes convaincus chez Vivo Energy Maroc que la clé du succès de toute organisation réside dans la qualité de son capital humain. Nous n’épargnons aucun effort ni investissement afin de favoriser un excellent environnement de travail où les femmes et les hommes s’épanouissent et où il fait bon vivre », a ajouté Hind Ameziane, Directrice des Ressources Humaines de Vivo Energy Maroc.

Vivo Energy Maroc doit en premier lieu ce résultat à la satisfaction de ses collaborateurs. Ils ont été invités à répondre à un questionnaire concernant leur perception des conditions de travail, la culture de l’entreprise, la gestion RH, l’évolution professionnelle, la rémunération et la reconnaissance professionnelle. Cette évaluation a été complétée par une analyse de la politique du personnel, dans le cadre d’une enquête menée auprès de la direction des Ressources Humaines sur les différentes pratiques en matière de gestion du capital humain.

Grâce à sa forte culture d’entreprise favorisant l’honnêteté, l’équité, la reconnaissance et le respect, les collaborateurs de Vivo Energy Maroc ont plébiscité un climat de travail agréable et propice à l’épanouissement, ainsi qu’une évolution dans des postes à forts challenges et d’opportunités de développement de leurs carrières.

Le programme « Best Employer 2018 », organisé à l’initiative de l’Institut américain « Best Companies Group » en partenariat avec le cabinet de conseil en RH Lycom, vise à rendre hommage aux sociétés marocaines et multinationales opérant au Maroc qui offrent le meilleur environnement de travail et savent attirer et retenir leurs collaborateurs.

Apres le succès de la première édition du programme de formation du futur personnel des centrales NOOR II, le groupe d’ingénierie et de technologie SENER, en partenariat avec l´OFPPT et Masen, reconduit une deuxième édition du programme de formation, cette fois-ci pour le centrale NOOR III.

Cette deuxième édition s’inscrit dans le cadre des préparatifs au lancement de la phase d’exploitation de la centrale NOOR III. Cette formation se décline sur 2 mois et cible 60 étudiants. Le programme se divise en 15 modules, répartis sur 300 heures de théorie et de pratique.

Ce deuxième cycle offrira des découchés plus variés aux futurs lauréats, tels que des opérateurs de nettoyage de champs solaires, des opérateurs de terrain, des opérateurs de blocs de puissance et des techniciens de maintenance, à la fois mécaniques et électriques. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre SENER, Masen et l’OFPPT le 28 mars 2017 à Rabat pour la formation d’une centaine de jeunes de Ouarzazate, visant ainsi à renforcer l’industrie locale et les compétences du capital humain. Les candidats retenus à la formation recevront un certificat de formation en énergie solaire thermique.

Pour rappel, La première session de formation a permis de former 42 étudiants aux métiers liés à l’énergie solaire thermique à concentration (CSP). L’équipe de formateurs de l’OFPPT ont eux-mêmes été accompagnés, avant le lancement de la session de formation, par des experts SENER, contribuant ainsi à la création de nouvelles compétences et favorisant le transfert de savoir-faire sur les technologies thermo-solaires aux établissements de formation locaux.

Anas Raisuni, Directeur Général de SENER au Maroc, réaffirme : « Nous sommes très satisfaits des résultats de la formation, notamment de la capacité d’apprentissage rapide des participants. Je suis ravi de constater, de manière effective, ce transfert de connaissances et de savoir-faire. Je suis ravi de pouvoir renouveler ce nouveau cycle de formation qui sera, sans aucun doute, tout aussi bénéfique pour la population locale que pour la centrale NOOR III. »

À travers cette initiative, MASEN confirme sa volonté de constituer un vivier de compétences dans les zones d’implantation de ses projets, en faisant appel à l’expertise de ses partenaires tels que SENER, mais aussi en étroite collaboration avec l’OFPPT qui cumule une longue expérience dans la formation spécialisée des jeunes.

Le Maroc dispose d’une expérience pionnière en Afrique en matière d’efficience énergétique lui permettant de s’ériger en modèle dans le continent, a souligné, mardi 8 mars à Midrand en Afrique du Sud, la directrice du Bureau Afrique de l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement (ONU-Environnement) et ancienne ministre de l’environnement en Guinée, Juliette Biao Koudenoukpo.

Mme Biao Koudenoukpo, qui s’exprimait devant la Commission permanente des transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie du Parlement Panafricain (PAP), a affirmé que les pays africains, en particulier les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), devraient profiter de l’expérience marocaine en matière de financement des projets d’énergies propres et ne pas se contenter des fonds étrangers qui font crouler le continent sous le poids des crédits à long terme, néfastes pour le développement durable au profit des générations futures.

Elle a, par ailleurs, déploré le fait que seulement deux pays africains ont répondu à l’appel de l’ONU pour financer le Fonds pour l’environnement et que quatre pays du continent ont pu mettre en œuvre des politiques publiques efficaces dans le domaine des énergies renouvelables, conformément aux résolutions de l’ONU relatives à la protection de l’environnement.

Conformément à ses statuts, la Fédération de l’Energie informe ses membres qu’elle tiendra son Assemblée Générale Ordinaire, le Lundi 02 avril 2018 à 15h au siège de la CGEM.

Cette Assemblée Générale Ordinaire sera suivie par une conférence, qui aura lieu à l’Auditorium de la CGEM, et qui sera animée par M. Cédric PHILIBERT de l’Agence Internationale de l’Energie sur le thème :

« Energies Renouvelables : Nouvelles perspectives mondiales – Quel rôle pour le Maroc ? ».

Après le succès de la première édition du programme de formation du futur personnel des centrales NOOR II, le groupe d’ingénierie et de technologie SENER, en partenariat avec l´OFPPT et Masen, reconduit une deuxième édition du programme de formation, cette fois-ci pour le centrale NOOR III.

Cette deuxième édition s’inscrit dans le cadre des préparatifs au lancement de la phase d’exploitation de la centrale NOOR III. Cette formation se décline sur 2 mois et cible 60 étudiants. Le programme se divise en 15 modules, répartis sur 300 heures de théorie et de pratique.

Ce deuxième cycle offrira des découchés plus variés aux futurs lauréats, tels que des opérateurs de nettoyage de champs solaires, des opérateurs de terrain, des opérateurs de blocs de puissance et des techniciens de maintenance, à la fois mécaniques et électriques.

Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre SENER, Masen et l’OFPPT, le 28 mars 2017 à Rabat, pour la formation d’une centaine de jeunes de Ouarzazate, visant ainsi à renforcer l’industrie locale et les compétences du capital humain. Les candidats retenus à la formation recevront un certificat de formation en énergie solaire thermique.