Le Maroc ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de l’énergie propre en Afrique du Nord et en Méditerranée, a souligné l’Institut italien pour les recherches économiques et politiques internationales (IREP) sur son site web.
Dans un article intitulé « Horizons de l’énergie au Maroc et dans le pourtour méditerranéen », l’IREP a indiqué que la stratégie marocaine, tournée vers les énergies solaire, éolienne et hydraulique et offrant des avantages fiscaux aux investisseurs, a fait du Royaume un pionnier à l’échelle régionale.
Face à la demande accrue sur les énergies renouvelables, a-t-il poursuivi, le pays s’est engagé dans un vaste chantier de la centrale solaire Noor Ouarzazate, entrée en service en 2016 avec une capacité de production totale de 582 Mégawatts.Cette centrale est développée dans le cadre d’un partenariat entre la Moroccan Agency For Solar Energy (MASEN) et plusieurs opérateurs privés, dont le groupe Aqua Power, lequel partenariat est le fruit d’un appel d’offres international.
La quatrième extension de la centrale solaire, appelée Noor-IV, est construite sur une surface de 137 hectares pour une capacité de production de 72 mégawatts.
Il a rappelé que ce grand projet s’inscrit dans le droit fil des engagements pris par le Royaume en matière de lutte contre les gaz à effet de serre et l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix national d’électricité pour atteindre 52 % à l’horizon 2030.
Le plan solaire permettra au Maroc d’économiser un million de tonnes équivalents pétrole (TEP) de combustibles par an, et d’éviter l’émission de 5,3 millions de tonnes de C02, a précisé l’institut italien, notant que le secteur de l’hydroélectricité occupe une place primordiale avec une part de 25 % de la production nationale.
L’Institut de recherche a conclu que le projet de gazoduc géant qui doit relier le Maroc et le Nigeria par la façade atlantique vient promouvoir le positionnement du Royaume sur la scène internationale grâce notamment à ses politiques économiques et à la diplomatie active de SM le Roi Mohammed VI.

Réalisé par ACWA Power, le parc éolien Khalladi, d’une capacité installée de 120 MW est situé à JbelSendouq à 30 km de Tanger et représente un investissement de 1,7 MMDH.

Khalladi est le premier projet développé par ACWA Power, en collaboration avec le fonds d’investissement ARIF. Le projet a été financé par une dette à long terme, principalement avec la contribution de la BERD) en collaboration avec le Fonds pour les technologies propres (CTF) et la BMCE.

Khalladi est le premier projet d’énergie renouvelable à être financé par la BERD au Maroc, sur la base de financements contractuels et sans aucune subvention. Le parc éolien, qui produira approximativement 380 GWh par an, alimentera directement de grands clients industriels connectés au réseau de haute tension. Ce parc est composé de 40 turbines éoliennes de 3 MW chacune, construites par l’équipementier Vestas qui se chargera également de l’exploitation et de la maintenance. Le démarrage des premières turbines permettra immédiatement l’approvisionnement en électricité. Pour rappel, Acwa Power Khalladi est détenue à 75% par ACWA Power et à 25% par ARIF (Argan Infrastructure Fund géré par Infra Invest).

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a indiqué que l’un des principes fondamentaux du système tarifaire en vigueur repose sur le traitement équitable des clients.
En réaction à des articles publiés par certains journaux et sites électroniques sur le coût élevé des tarifs d’électricité dans la ville de Jerada par rapport à ceux pratiqués dans d’autres régions du Royaume, l’ONEE a souligné, mardi, dans un communiqué, que les mêmes tarifs sont appliqués aux clients ayant les mêmes caractéristiques de consommation d’électricité, au niveau national.
La consommation d’électricité est calculée de la même manière dans toutes les régions, a poursuivi l’Office, notant que les tranches de facturation et tarifs sont règlementées au Maroc par l’arrêté du ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance n° 2451.14 publié au Bulletin Officiel (n° 6275 bis) le 22 juillet 2014.
Dans le cadre de la politique de proximité et de communication adoptée par l’ONEE, le communiqué assure que toutes les réclamations reçues au sujet des factures sont traitées minutieusement pour vérifier leur conformité avec la tarification en vigueur, ajoutant que l’Office prend également en compte l’aspect social des citoyens en leur proposant toutes les facilités possibles pour le règlement de leurs factures.

L’ONHYM et son partenaire, la société SDX EnergyMorocco, ont annoncé, le 13 décembre, les résultats des puits KSR-15 et KSR-16 dans le Bassin du Rharb, à proximité de Mechra Bel Ksiri. Ces forages ont atteint leurs profondeurs totales mesurées de 1774 m et 1896 m, le 13 novembre 2017 et le 11 décembre 2017 respectivement.

Les diagraphies, enregistrées dans ces puits, ont confirmé l’existence de gaz. Il s’agit de petites découvertes ; la zone du Rharb étant connue pour ses petits gisements de gaz biogénique. Les puits seront équipés pour une production future, étant à proximité des infrastructures de transport, ce qui permettra de renforcer la production de gaz déjà existante dans ce bassin.

Vivo Energy Holding B.V. (Vivo Energy) a convenu le 4 décembre d’entamer une transaction d’actions avec Engen Holdings (Pty) Limited (Engen Holdings), filiale détenue à 100% par Engen Limited, relative à l’achat d’actions chez Engen International Holdings (Mauritius) Limited (Engen International Holdings) pour l’échange d’une participation chez Vivo Energy avec potentiellement une partie en liquidités. Cette transaction s’effectuera sous réserve d’une approbation des autorités réglementaires.Une fois, la transaction conclue, neuf nouveaux pays et plus de 300 stations-service de l’enseigne Engen seront ajoutées au réseau de Vivo Energy. Cela portera alors le nombre total de stations-service de Vivo Energy à plus de 2 100 dans 24 pays africains.

Les nouveaux marchés de Vivo Energy inclus dans la transaction sont la République Démocratique du Congo, le Zimbabwe, la Réunion, la Zambie, le Gabon, le Rwanda, le Mozambique, la Tanzanie et le Malawi.  Les opérations d’Engen au Kenya (où l’entreprise Vivo Energy est déjà présente) font aussi partie de la transaction.

Engen Holdings (Pty) Ltd gardera des intérêts dans Engen Petroleum Limited (la société et la raffinerie d’Afrique du Sud) et les activités d’Engen à Maurice, au Botswana, au Ghana, en Namibie, au Swaziland et au Lesotho, qui ne font pas partie de cette transaction.

L’ONHYM et la société pétrolière ENI MAROC B.V ont annoncé, le 20 décembre, la signature d’un accord pétrolier portant sur la zone offshore nommée « Tarfaya Offshore Shallow » située au large des villes de Sidi Ifni, Tan-Tan et Tarfaya.

Pour rappel, la société ENI MAROC B.V est partenaire de l’ONHYM dans le cadre des permis de recherche « Rabat Deep Offshore » et de l’autorisation de reconnaissance « El Jadida Offshore ».

Fondée en 1953, ENI est parmi les Majors de l’industrie pétrolière internationale. Elle opère des projets pétroliers et gaziers dans 66 pays.

Le volume d’investissement des sociétés pour l’augmentation des capacités de stockage d’énergie avoisine les 2,2 milliards DH entre la période 2017 et 2021, selon le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, M. Rebbah a indiqué que les entreprises sont appelées aujourd’hui à investir pour parvenir à 60 jours de stockage, en vue d’ajouter 60 % de leurs capacités dans ce domaine.
Le ministre a ajouté que 12 sociétés investissent actuellement dans ce domaine, prévenant que des mesures juridiques sont prises à l’encontre de toute société ne respectant pas cet engagement.
La logistique énergétique est une question importante sur laquelle travaille actuellement le gouvernement, en raison de la hausse de la demande et de l’importance de cette matière, a-t-il dit, faisant état de l’assouplissement des procédures encourageant l’investissement en matière d’hydrocarbures.
Il a également fait savoir que l’ensemble du système est en cours de révision, en encourageant toutes les actions ayant trait au stockage, estimant que cette initiative aura un impact positif sur le marché marocain et garantira son approvisionnement en produits énergétiques.

Le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) dans le secteur de l’énergie a été au centre d’entretiens, le 19 décembre à Rabat, entre le Ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah, et l’Ambassadeur Chef de la Délégation de l’UE au Maroc, Mme Claudia Wiedey.
Au cours de cette rencontre, M. Rabbah a évoqué les grandes réformes engagées par le Maroc dans le cadre de sa stratégie énergétique, ainsi que les opportunités d’investissement qu’offre ce secteur à tous les niveaux, mais aussi d’autres questions relatives aux développements du secteur minier et durable, en particulier la problématique du changement climatique, du littoral, de la pollution de l’air et de l’économie circulaire.
Par ailleurs, M. Rabbah a évoqué, lors de cette entrevue, des sujets pouvant faire l’objet de futurs partenariats avec l’UE, dont l’échange d’expériences avec les pays membres de l’UE et d’associations, l’amélioration de la gouvernance de la gestion des projets énergétiques, l’optimisation des investissements dans le secteur de l’énergie, la mise à niveau du réseau de distribution d’électricité et la poursuite de la dynamique en cours au niveau de l’efficacité énergétique.L’accent a été également mis sur les incitations fiscales en matière d’efficacité énergétique, la cartographie éolienne, la consolidation de la prospective énergétique à l’horizon 2050 et la consolidation de l’intégration régionale avec l’Europe et l’Afrique.

Le Maroc poursuivra son dynamisme pour réussir sa transition énergétique et jouer un rôle actif, notamment en renforçant les relations de partenariat stratégique au niveau international, a affirmé, le 16 décembre à Marrakech, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.
S’exprimant lors de la deuxième édition du MoroccoEconomic Forum, organisée les 16 et 17 décembre, M. Rabbah a relevé que le Royaume a réussi à transformer ses défis en véritables opportunités d’investissement, à travers son engagement dans des projets visant le développement du secteur énergétique d’une valeur de plus de 40 milliards de dollars à l’horizon 2030, dont 75% est consacré aux énergies renouvelables.
Le ministre qui a mis en exergue l’expérience marocaine en matière de transition énergétique durable et les différentes réformes engagées ces dernières années, a souligné que la transition énergétique a permis de réduire le taux de dépendance énergétique, qui est passé de 98 % en 2008 à 93,3% en 2016, notant que la part de l’éolien et du solaire dans la puissance électrique installée, qui ne dépassait pas 2% début 2009, s’est élevée à 13% en 2016.
En matière d’efficacité énergétique, M. Rabbah a précisé qu’une stratégie a été mise en œuvre visant à atteindre une économie de consommation d’énergie d’environ 20 % à l’horizon 2030, ajoutant que cette stratégie cible les secteurs les plus consommateurs d’énergie, à savoir le transport, les bâtiments, l’industrie, l’agriculture et l’éclairage public.
Dans ce cadre, il a appelé les régions marocaines à s’engager dans cette dynamique à travers la valorisation de leurs ressources, notamment en matière énergétique, et la promotion des projets visant à créer un développement économique et social du Royaume.
Pour sa part, la maire de Puteaux, Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a indiqué que ce nouveau partenariat confirme et renouvelle le partenariat exceptionnel qui lie le Maroc et la France et une occasion pour réaffirmer le caractère indéfectible des liens entre les deux pays.
Mme Ceccaldi-Raynaud qui a mis en avant le caractère historique des relations économiques entre les deux pays, a fait savoir que la France est le 1er investisseur étranger au Maroc avec 900 entreprises françaises et 2ème fournisseur avec 4,3 milliards d’euros d’exportations en 2016.
En outre, elle a affirmé que le Royaume a pleinement trouvé sa place dans l’économie mondialisée, ajoutant que son ouverture au continent européen, “sans rien renier de son histoire, de sa culture et de son identité africaine, fait du Maroc un partenaire d’avenir pour la France.
« Aujourd’hui, le Maroc fait non seulement une exception, mais un passage obligatoire pour tout investissement vers l’Afrique, en tant qu’un gisement d’investissements pour l’avenir », a, de son côté, indiqué Mohamed Amahjour, premier maire adjoint de la ville de Tanger, poursuivant que le Royaume a eu l’intelligence de s’installer, avec la volonté de SM le Roi Mohammed VI, dans des secteurs stratégiques, notamment les banques, les assurances, les télécoms et l’agriculture.
Organisé en partenariat avec le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration et la Mairie de Puteaux, ce forum a pour vocation de contribuer à la dynamique économique des régions marocaines par le biais de la levée des fonds pour le financement de projets économiques créateurs de valeur et d’emploi au sein du Royaume.
Cette édition, qui a été marquée par la participation des élites marocaines, françaises et chinoises, vise à créer un environnement propice pour débattre de thèmes pertinents liés à l‘économie, de développer et intensifier le réseau d’affaires inter-entreprises et de favoriser les contacts et permettre à chacun de compléter son réseau.

Le Secrétariat Général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et la Fédération de l’Énergie (FE) du Maroc ont signé, mardi 19 Décembre à Rabat, une convention de coopération pour promouvoir la participation du secteur économique de l’énergie dans les activités de support à la transition énergétique dans la région méditerranéenne et l’intégration progressive des marchés.

Le Secrétariat Général de l’UpM et la Fédération de l’Énergie du Maroc se sont accordées à soutenir, à travers des actions conjointes, le développement du marché régional de l’énergie, en particulier dans la région méditerranéenne, ainsi qu’à attribuer une attention renforcée aux contributions visant à optimiser les cadres réglementaires et les opportunités de financement, dédiés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Dans le cadre de cet accord, les deux parties ont convenu de coopérer pour faire émerger des projets concrets de coopération régionale, notamment l’émergence d’une confédération régionale de l’énergie. L’accord vise également à renforcer la participation des acteurs méditerranéens de l’énergie au sein des plateformes énergétiques de l’Union pour la Méditerranée.

« Le Secrétariat Général de l’UpM est heureux de travailler avec la Fédération de l’Énergie du Maroc pour favoriser la transition énergétique et l’action pour le climat en Méditerranée. Une véritable coopération régionale renforcée et active dans les domaines de l’action énergétique et climatique représente une chance extraordinaire de mettre en œuvre des modèles de développement durable et inclusif et de promouvoir l’intégration dans la région » a déclaré le Secrétaire général de l’UpM, FathallahSijilmassi.

« La Fédération de l’Energie du Maroc est particulièrement honorée de la signature, aujourd’hui, de cette importante convention de coopération avec l’Union pour la Méditerranée. Cette collaboration s’inscrit dans l’optique du renforcement des relations internationales et régionales de notre Fédération, en particulier dans le cadre du développement des marchés régionaux de l’énergie, de la transition énergétique et de la réduction des émissions des GES» a déclaré le Président de la Fédération de l’Energie, Rachid IdrissiKaitouni.

Conformément à la Feuille de Route pour l’Action adoptée par les ministres des Affaires étrangères le 23 janvier 2017, le Secrétariat général de l’UpM œuvre pour favoriser la participation active de la société civile, des autorités locales et régionales, du secteur privé, des institutions financières ainsi que d’autres acteurs clés du processus de coopération régionale pour le développement durable et l’intégration régionale. Cette volonté de placer la région euro-méditerranéenne en première ligne du mouvement de soutien au développement durable a également été réaffirmée par les ministres de l’UpM lors de la réunion ministérielle de l’UpM sur l’énergie, tenue à Rome en décembre 2016.