Le modèle énergétique marocain a suscité un grand intérêt lors du forum international « Dialogue de Berlin sur la transition énergétique », tenu les 9 et 10 courant dans la capitale allemande.
Les participants à cette rencontre internationale ont souligné l’efficacité de la politique menée par le Royaume dans ce domaine, faisant part de leur souhait de voir se renforcer davantage les relations de coopération et le partenariat entre le Maroc et l’Allemagne, particulièrement en matière des énergies renouvelables.

La délégation marocaine, conduite par le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a participé aux différents débats et manifestations organisés dans le cadre de ce forum, l’un des plus importants du monde autour de la transition énergétique mondiale, auquel ont assisté cette année quelque 2.000 participants et plus de 50 délégations gouvernementales de haut niveau de tous les continents.

La délégation a mis en avant l’expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, de transition vers l’industrie énergétique, de développement de la recherche scientifique, de partenariats avec des organisations internationales, ainsi que de la position du Maroc en tant que plaque tournante pour les échanges et les investissements dans le domaine des énergies.
Ce forum de deux jours a également été l’occasion pour la délégation marocaine de soulever des défis futurs tels que la numérisation du système électrique, le stockage de l’électricité issue des énergies renouvelables et les énergies du futur, dont le Maroc commence à s’y intéresser telles l’hydrogène et la production des batteries.

D’autres défis ont été également mis en avant à l’instar de l’évolution accélérée du marché des liaisons électriques et les perspectives pour les pays en voie de développement en matière de l’économie énergétique et de la recherche scientifique, ainsi que la possibilité pour certains pays, comme le Maroc, de devenir des exportateurs d’électricité et de l’énergie.
M. Rabbah a tenu une série de réunions et des entretiens bilatéraux en marge de ce forum international avec plusieurs ministres de pays participants, des responsables d’organisations internationales et d’importants acteurs du secteur de l’énergie.

M. Rabbah a relevé le grand intérêt que l’expérience marocaine dans le domaine énergétique a suscité, ajoutant avoir insisté lors ces réunions sur la nécessité de renforcer la coopération et de programmer des activités conjointes dans l’avenir.
Il a souligné avoir tenu deux réunions importantes, une avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie, au cours de laquelle les deux parties sont convenues du programme pour la présentation prochaine du rapport sur le Maroc et l’accord de coopération tripartite entre le Maroc, l’Agence et l’Afrique.

La deuxième rencontre avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, Francisco La Camera, a porté sur la coopération entre les deux parties et la présence du Royaume au sein de ces deux organisations.
« L’agence a développé une approche basée sur l’action », a souligné M. La Camera lors de son entrevue avec le responsable marocain, notant que le choix a été porté sur le Maroc, « pays modèle qui a prouvé que tout était possible » pour la mise en application de cette approche.

Pour sa part, M. Rabbah a présenté à l’Agence des propositions concrètes qui seront étudiées dans les prochaines semaines et convenu avec ses interlocuteurs de la tenue des sessions de travail afin de poursuivre les échanges et lancer des initiatives conjointes dans le domaine des énergies renouvelables.

Dans le cadre de ce forum, le ministre a participé à un débat sur l’avenir des centrales énergétiques durant lequel il a mis l’accent sur les efforts du Maroc pour devenir une plaque tournante régionale pour la production et l’exportation d’énergie.
Il a fait observer que le Royaume s’érige désormais comme « un modèle réussi » dans le domaine de la transition énergétique, aspirant à augmenter la part des énergies renouvelables à 42% d’ici 2020 et à 52% d’ici 2050.

Le Maroc a également participé à une table ronde sur la transition énergétique à travers le programme « économie circulaire » de l’OCP.

Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement à l’occasion de la journée de la Terre.  L’entreprise a mobilisé ses collaborateurs pour organiser une action de collecte et nettoyage des déchets.  Placée sous le signe du « Trash Challenge » – un défi international qui consiste à prendre en photo un espace de nature avant et après l’avoir nettoyé de ses déchets – cette action menée en collaboration avec la Fondation Zakoura a été enrichie d’une autre composante. Les déchets recyclables collectés auront une deuxième vie à travers un atelier dédié à cet effet. Il s’inscrit dans le programme d’éducation à l’environnement « Mama Tabiaa », lancé par Vivo Energy Maroc depuis 2015 dans plusieurs écoles primaires publiques du Royaume. L’objectif est de faire adopter des gestes éco-citoyens aux écoliers et les sensibiliser aux enjeux environnementaux.

« Nous sommes fiers de l’engouement de nos collaborateurs pour participer aux différentes actions citoyennes de l’entreprise. Ils ont été nombreux à relever le « Trash Challenge », démontrant leur implication à défendre les causes environnementales. Notre satisfaction est grande de voir aussi les enfants bénéficiaires du programme Mama Tabiaa partie prenante de ce défi. Ils mettent en pratique leur formation et sont le symbole de l’émergence une nouvelle génération d’éco-citoyens » a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.

Rita El Kadiri, Directrice Générale – Développement et Partenariats de la Fondation Zakoura a commenté : « Notre partenariat en matière d’éducation à l’environnement avec Vivo Energy Maroc est un bel exemple de collaboration pour la promotion d’un engagement éco-citoyen. Il inscrit nos actions dans une démarche de sensibilisation et d’éducation durable et attribue à nos bénéficiaires directs le rôle d’ambassadeurs spontanés de la cause environnementale ! ».

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a présenté, jeudi (18/04/19) lors d’un atelier au 14e Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM 2019) à Meknès, le système du pompage solaire comme levier d’efficacité énergétique et de développement durable dans le secteur de l’agriculture.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a présenté, le 18 avril lors d’un atelier au 14e Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM 2019) à Meknès, le système du pompage solaire comme levier d’efficacité énergétique et de développement durable dans le secteur de l’agriculture.
Organisé par l’AMEE en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), cet atelier de sensibilisation a pour objectif d’informer sur les atouts et les avantages du pompage solaire, échanger sur les contraintes opérationnelles (techniques, financières organisationnelles) et leur impact sur le développement durable du marché du pompage solaire et d’identifier les attentes et les priorités des acteurs régionaux et locaux pour le développement des projets de pompage solaire.
A cette occasion, le directeur général de l’AMEE, Said Mouline, a mis en relief les opportunités de l’économie d’énergie dans le secteur agricole pour baisser la facture énergétique, appelant à davantage d’utilisation de technologies par les agriculteurs pour diminuer la consommation du diesel et du gaz butane.

Il a rappelé, à cet effet, la mise en place d’un label « Taqa pro pompage » en partenariat avec la profession et le secteur privé, notant l’importance de former des installateurs, qui assurent les taches d’installation et d’entretien dans le monde rural.
M. Mouline a mis en avant l’existence des solutions de financement destinées aux agriculteurs pour s’équiper en pompes solaires ainsi que les acteurs de sensibilisation, citant, à cet égard, les départements de l’agriculture et de l’énergie, les banques et le secteur privé.

Pour sa part, Amal Nadim, chargée du portefeuille environnement au sein du PNUD, a réitéré l’engagement et la disponibilité de l’organisation onusienne à œuvrer pour un développement durable et inclusif au Maroc, se félicitant du travail accompli, depuis 2017 en partenariat avec l’AMEE, pour la promotion de pompage solaire au niveau national en faveur des agriculteurs.

De même, M. Mohamed Ouchkif, directeur général de Tamwil El Fellah (filiale spécialisée du Crédit Agricole du Maroc), a estimé que le pompage solaire constitue une alternative pour les petits agriculteurs pénalisés par leur charge énergétique et qui renforce, de surcroît, la compétitivité du secteur grâce à la maîtrise des coûts de production.

Tamwil El Fellah, spécialiste de financement des petits agriculteurs exclus de financements bancaires classiques, est le premier à mettre en place des moyens et mécanismes de financement dédiés à l’investissement dans cette solution, qui peut être amortie sur une durée moyenne et devenir rentable, a-t-il expliqué.

Cette rencontre a été marquée par la signature d’une convention entre l’AMEE et l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) portant sur l’accompagnement au développement du pompage solaire dans le secteur agricole.
La convention prévoit, entre autres, la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation et de conseil agricole sur le pompage solaire lié à l’irrigation localisée au profit des conseillers de l’ONCA des régions de l’Oriental, de Béni Mellal-Khénifra et de Souss-Massa ainsi qu’un autre programme de formation sur le pompage solaire en liaison avec les techniques et méthodes d’irrigation localisée et de fertirrigation.

L’AMEE a signé également une autre convention de partenariat avec l’association Resovert Béni-Mellal-Khénifra des entreprises et des compétences en énergies durables portant sur la promotion du développement des systèmes de pompage photovoltaïque pour l’irrigation et qui fixe le cadre de collaboration entre les deux parties pour la mise en œuvre des actions d’accompagnement, de sensibilisation et de communication en la matière.

Ce partenariat s’articule autour de la formation des membres de l’association sur le pompage solaire et de l’accompagnement du Resovert dans le processus de label Installateurs Pompage solaire (TaqaPro – pompage solaire) et sa promotion dans les salons dédiés aux énergies vertes et à l’efficacité énergétique.

Le Maroc s’est engagé dans une dynamique visant l’intégration à grande échelle des mesures d’économie d’énergie et de développement durable notamment dans le secteur agricole. A cette fin et pour soutenir cette dynamique, l’AMEE en partenariat avec le PNUD et le GEF, a initié un projet ayant pour finalité la création d’un cadre propice au développement des systèmes de pompage solaire dans le domaine de l’agriculture et de l’irrigation agricole.

Ce projet sera concrétisé, à travers, la mise à niveau du secteur privé pour le développement d’un marché de haute qualité, un système de normalisation et de labellisation des équipements, de certification des opérateurs et de formation des installateurs et du renforcement des capacités institutionnelles pour la structuration du marché.

Il repose également sur la consolidation de la capacité nationale de production d’équipements de pompage solaire permettant à l’industrie locale de bénéficier de la technologie et de créer des emplois, sur la mise en application d’un cadre de suivi des impacts en matière d’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES) ainsi que sur des outils et des mécanismes de financement facilitant l’acquisition des systèmes.

Tenue, mardi (16/04/19) à Rabat, de la cérémonie de signature des conventions de financement des projets de recherche et développement en présence du ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah dans le cadre de l’appel du projet “Green INNO-PROJECT” et des projets d’innovation lancés par l’institut de Recherche en énergie Solaire et énergies Nouvelles (IRESEN) au titre de l’année 2018, pour le financement de projets collaboratifs portés par les universités et entreprises marocaines et Étrangères

Les conventions de financement de vingt projets dédiés aux énergies renouvelables ont été signées, le 16 avril à Rabat, entre l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) et plusieurs partenaires scientifiques et industriels.
Les projets sélectionnés par l’IRESEN touchent de nombreux domaines allant du stockage à la mobilité électrique, en passant par l’énergie solaire photovoltaïque, l’efficacité énergétique et la biomasse.
Ces projets ont été développés dans le cadre d’un partenariat entre des universités et des instituts de recherche du Maroc et de l’étranger d’une part, et des entreprises opérant dans le domaine industriel d’autre part. Seize parmi eux sont des projets collaboratifs de recherche appliquée qui relèvent du domaine de la recherche et développement, et quatre sont des projets d’innovation destinés à la commercialisation. Dans le secteur du bâtiment par exemple, il est question, entre autres, de projets portant sur « le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents » et sur « l’éco-construction durable basée sur la valorisation des déchets fibreux pour la fabrication des briques ».
En agriculture, les projets retenus visent « la conception et la réalisation d’une station expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatique », ou encore « le développement de nouveaux biocombustibles issus des résidus des unités de trituration d’olives au Maroc ».
Un budget de 30 millions DH est alloué au financement de ces projets portés par 23 universités et 22 entreprises marocaines travaillant en partenariat avec dix universités étrangères, a déclaré à la presse le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable.
Les projets sélectionnés vont contribuer à « la promotion des compétences dans notre pays, tout en développant la recherche appliquée, l’innovation et l’industrialisation de solutions technologiques » qui vont faire du Maroc « un exemple en matière de développement des technologies vertes », a expliqué M. Ikken.

De son côté, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a souligné que les nombreux partenariats dédiés à l’énergie et à l’industrialisation énergétique que l’IRESEN noue avec les universités, les entreprises et les centres de recherche internationaux, témoignent de l’attractivité du Royaume en tant que plateforme de production et de recherche scientifique en la matière. La cérémonie de signature des conventions s’est tenue en présence d’un parterre d’universitaires, de chercheurs et de chefs d’entreprises.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a clôturé, le 12 avril, la phase pilote de son projet d’accompagnement de quatre établissements de formation en ingénierie pour l’intégration dans leurs cursus d’un module portant sur l’efficacité énergétique en industrie.
Le programme de développement et de déploiement de ce module a été mené dans sa phase pilote avec l’École nationale supérieure des mines de Rabat, la Faculté des sciences et techniques de Tanger et les Écoles nationales des sciences appliquées de Tanger et d’Al Hoceïma.

Ce projet, mené avec l’appui de la Coopération internationale Allemande GIZ, a pour objectif, d’une part, de contribuer aux efforts déployés en vue de doter le pays de compétences nécessaires en quantité et en qualité dans ce domaine et, d’autre part, de développer une expertise nationale capable de relever le challenge visé par le Royaume en matière d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement.
Dans le détail, ce programme consiste au développement d’un module de formation en « Efficacité énergétique en industrie » basé sur des pratiques internationales adaptées au contexte industriel marocain ainsi qu’au renforcement des capacités des enseignants via une formation des formateurs pour pouvoir l’intégrer, par la suite, dans leurs cursus.

L’adoption de l’approche multi-établissements durant la phase pilote de ce projet vise principalement à répondre à l’objectif d’asseoir un cadre favorable pour l’initiation du réseautage, de synergie et d’échange entre les établissements partenaires, a expliqué le Directeur général de l’AMEE, Said Mouline.
L’efficacité énergétique requiert un travail de réglementation, d’accompagnement technique et financier ainsi que des actions de formation et de sensibilisation, a indiqué M. Mouline à cette occasion, soulignant que la formation est primordiale pour disposer de compétences spécialisées dans ce domaine qui joue un rôle déterminant dans la compétitivité des entreprises et de l’économie.

« Aujourd’hui c’est le cycle de formation des formateurs que nous avons clôturé. Les établissements d’ingénierie partenaires disposent, désormais, de formateurs capables de dispenser des cours théoriques et des formations pratiques dans le domaine de l’efficacité énergétique en industrie », a-t-il assuré, soulignant, à cet égard, l’importance de mettre les formations et les méthodes pédagogiques en réseau en vue de faciliter les échanges aussi bien entre les établissements d’ingénierie qu’avec les partenaires internationaux.

« Nous croyons que c’est par la formation que nous allons parvenir à renforcer les capacités, à avoir les experts et les spécialistes de demain dans ce domaine », a-t-il soutenu, notant que l’AMEE dispose d’un centre de formation qui accompagne non seulement les établissements nationaux mais également ceux d’autres pays du continent.

En développant la formation dans le domaine de l’efficacité énergétique, a-t-il insisté, l’on contribue aussi bien à la réduction de la facture énergétique des entreprises, au développement de leur compétitivité et à la promotion de l’économie verte et de l’emploi. Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohammed Ghazali, a indiqué que l’efficacité énergétique est un pilier essentiel de la stratégie énergétique du Royaume, notant que « tout le savoir, toute l’approche et toute l’industrie de cette efficacité énergétique reposera essentiellement sur les ressources humaines, d’où l’importance de disposer de compétences qualifiées dans ce domaine ».

Le Maroc ambitionne d’atteindre des économies d’énergie de 15% à 20%, a rappelé M Ghazali, relevant que pour réaliser cet objectif, l’accent doit être mis sur l’industrie, un secteur qui représente, à lui seul, 38% de la facture énergétique nationale.
Il a également souligné que le Maroc ambitionne non seulement d’atteindre une optimisation de la consommation énergétique mais aussi de créer tout un modèle économique d’efficacité énergétique propre aux Marocains à travers lequel il contribuera à la compétitivité des entreprises industrielles et à la création d’emplois et d’une valeur ajoutée substantielle dont les retombées profiteront à l’ensemble de l’économie nationale.

Le « Réseau Forma Indus » a pour objectifs de renforcer les compétences, assurer la démultiplication des formations et des formateurs, garantir la professionnalisation, mutualiser les moyens et les services et adapter les dispositifs de formation à l’évolution des pratiques professionnelles et aux disposions réglementaires.

Le secteur de l’énergie électrique a enregistré, à fin février 2019, une augmentation de sa production nationale de 27,1%, après +7,7% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette dynamique a bénéficié de la progression de la production privée de 53,7% après +0,5% à fin février 2018 et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 (+135,4%), atténuée par un recul de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 22,3%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture d’avril 2019.

Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique s’est appréciée de 1% à fin février 2019 contre +3,7% il y a une année, fait savoir la même source, notant que cette évolution recouvre une quasi-stagnation des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension et une hausse de celles de l’énergie de basse tension de 4,8%.

Par ailleurs, la note fait ressortir que le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne s’est replié de 135,1% à fin février 2019, suite au recul du volume de l’énergie importée de 93,5%, allégé par le renforcement de celle exportée de 1788,3%, dans un contexte d’une hausse de l’énergie nette appelée de 3,7%, après +4,4% un an plus tôt.

Atelier portant sur l’exemplarité de l’état dans l’efficacité Énergétique organisé, lundi (15/04/2019) à Rabat, en présence de M. Aziz Rebbah, le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, M. Ahmed Baroudi, Directeur Général de la Société d’Investissements énergétiques, M. Said Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique, M. Badr Ikken, Directeur Général de l’institut de Recherche en énergie Solaire et énergies Nouvelles, et d’autres personnalités.

La réussite de la transition énergétique passe avant tout par l’engagement des administrations et des établissements publics en la matière, a affirmé, le 15 avril à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah.

S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sur l’exemplarité des administrations et des établissements publics dans le domaine de l’efficacité énergétique, M. Rebbah a indiqué que l’engagement de l’Etat dans cette dynamique contribuera dans la prise de conscience des citoyens pour adopter des actions respectueux à l’environnement.

La société avec toutes ses composantes est concernée par cette question pour plusieurs raisons notamment la baisse de la facture électrique, a-t-il dit, ajoutant que la politique énergétique au Maroc a vu la mise en place du programme de mise à niveau énergétique des mosquées et l’installation d’équipements permettant de réaliser des économies en énergie au niveau de l’éclairage public.

De son côté, le directeur général de la société d’investissements énergétiques (SIE), Ahmed Baroudi a souligné l’importance de quatre secteurs prioritaires dans le but de réussir efficacité énergétique notamment le bâtiment public, l’éclairage public, l’industrie et le transport, en vue de développer des modèles propres tout en s’inscrivant dans l’objectif d’atteindre 20% d’ici 2030 en matière d’économie d’énergie.
M. Baroudi a, dans ce sens, rappelé que la SIE est devenue une société de services énergétique étatique, ce qui est de nature à permettre de faciliter l’exécution des projets de performance énergétique au profit des secteurs public et privé et contribuer à la consolidation de l’écosystème national.

Le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergie nouvelles (IRESEN), Badr Ikken a, de son côté, mis en avant l’engagement de l’Etat en matière de réduction des coûts énergétiques dont notamment le remplacement progressif des véhicules essence et diesel de l’Etat par des véhicules électriques.

M. Ikken a également mis en exergue le projet du cadastre solaire qui permet d’établir une cartographie en s’appuyant sur des données 3D des bâtiments et de communiquer au public sur le potentiel du photovoltaïque dans les toitures, facilitant l’installation de panneaux solaires.

Organisé par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable en partenariat avec la société d’investissements énergétiques, l’atelier a pour objectif de présenter les efforts déployés par le ministère dans le domaine de l’efficacité énergétique et d’encourager l’exemplarité de l’administration publique en la matière, ainsi que de partager la vision du ministère afin d’opérationnaliser la démarche de l’exemplarité de l’administration et des institutions publiques.

La fédération de l’Energie a organisé, le vendredi 19 avril 2019, la restitution provisoire des résultats de l’étude sur la Mobilité Durable au Maroc.

Les résultats définitifs de cette étude feront l’objet d’un séminaire de présentation aux membres et partenaires de la Fédération début juin 2019.

La Fédération de l’Energie, a tenu, le 18 avril 2019 à Casablanca, son Assemblée Générale Ordinaire Elective. Après avoir approuvé les rapports moral et financier de l’exercice 2018, les membres de la Fédération de l’Energie ont réélu à l’unanimité, M. Rachid Idrissi Kaitouni à la présidence de la Fédération de l’Energie pour un nouveau mandat de 3 années portant sur la période 2019-2022.

Pour rappel, la Fédération de l’Energie est la représentante et la porte-parole des entreprises et organismes opérant dans le secteur de l’énergie au Maroc. Elle fait partie des Fédérations de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

La Fédération de l’Energie, a tenu, le 18 avril 2019, son Assemblée Générale Ordinaire Élective au siège de la CGEM. Après avoir approuvé le rapport moral et le rapport financier de l’exercice 2018, les membres de la Fédération ont réélu à l’unanimité, M. Rachid IDRISSI KAITOUNI à la présidence de la Fédération de l’Energie pour un nouveau mandat de 3 années portant sur la période 2019-2022.