IRESEN: Cérémonie de signature des conventions de financement des projets collaboratifs et d’innovation

Les conventions de financement de vingt projets dédiés aux énergies renouvelables ont été signées, le 16 avril à Rabat, entre l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) et plusieurs partenaires scientifiques et industriels.
Les projets sélectionnés par l’IRESEN touchent de nombreux domaines allant du stockage à la mobilité électrique, en passant par l’énergie solaire photovoltaïque, l’efficacité énergétique et la biomasse.

Ces projets ont été développés dans le cadre d’un partenariat entre des universités et des instituts de recherche du Maroc et de l’étranger d’une part, et des entreprises opérant dans le domaine industriel d’autre part. Seize parmi eux sont des projets collaboratifs de recherche appliquée qui relèvent du domaine de la recherche et développement, et quatre sont des projets d’innovation destinés à la commercialisation. Dans le secteur du bâtiment par exemple, il est question, entre autres, de projets portant sur « le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents » et sur « l’éco-construction durable basée sur la valorisation des déchets fibreux pour la fabrication des briques ».

En agriculture, les projets retenus visent « la conception et la réalisation d’une station expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatique », ou encore « le développement de nouveaux biocombustibles issus des résidus des unités de trituration d’olives au Maroc ».

Un budget de 30 millions DH est alloué au financement de ces projets portés par 23 universités et 22 entreprises marocaines travaillant en partenariat avec dix universités étrangères, a déclaré à la presse le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable.

Les projets sélectionnés vont contribuer à « la promotion des compétences dans notre pays, tout en développant la recherche appliquée, l’innovation et l’industrialisation de solutions technologiques » qui vont faire du Maroc « un exemple en matière de développement des technologies vertes », a expliqué M. Ikken.

De son côté, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a souligné que les nombreux partenariats dédiés à l’énergie et à l’industrialisation énergétique que l’IRESEN noue avec les universités, les entreprises et les centres de recherche internationaux, témoignent de l’attractivité du Royaume en tant que plateforme de production et de recherche scientifique en la matière. La cérémonie de signature des conventions s’est tenue en présence d’un parterre d’universitaires, de chercheurs et de chefs d’entreprises.

La 5e session du Forum régional africain pour le développement durable (FRADD) se tiendra du 16 au 18 avril à Marrakech, sous le thème « Autonomiser les personnes et assurer l’inclusion et l’égalité », selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Le FRADD est une plateforme intergouvernementale convoquée par la CEA, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et le système des Nations Unies, pour examiner les progrès accomplis, partager les expériences et les leçons tirées en vue d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’Agenda 2063.
Les ODD sont 17 objectifs fixés à l’horizon 2030 qui donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels le monde est confronté, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a remporté, le 2 avril02 avril, le Prix Morseff de l’efficacité énergétique. Cette consécration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) couronne les efforts consentis par l’agence dans l’ensemble de ces activités et programmes d’efficacité énergétique, notamment les programmes régionaux qui visent à encourager les initiatives locales, et cherchent à optimiser la capacité des acteurs locaux à contribuer aux objectifs énergétiques du Maroc à l’horizon 2030.

En effet, l’AMEE ne cesse d’encourager l’utilisation rationnelle de l’énergie à l’échelle locale à travers :

– Un appui à la gouvernance locale, notamment, par le développement d’une structure de pilotage et de gestion nationale, l’accompagnement d’équipes énergie municipales, et l’appui aux décideurs locaux ;

– Le transfert de savoir-faire par le renforcement des capacités institutionnelles et personnelles requises pour la mise en œuvre d’actions planifiées, tout en consolidant l’offre locale en matière d’enseignement et de formation professionnelle ;

– L’accès à l’information, la sensibilisation et l’orientation du citoyen, en l’occurrence, par le soutien aux actions de communication locales, le développement d’outils destinés aux communes et l’établissement d’« espaces info énergie » ; et par,

– Le développement de modèles institutionnels financiers permettant aux collectivités d’investir dans les technologies énergétiques durables, à travers notamment un appui à la structuration de partenariats public-privé (PPP).

D’un montant global de 110 millions d’EUR, MorSEFF est la ligne de financement de l’énergie durable destinée aux entreprises privées marocaines.

Se félicitant des résultats probants et reluisants de ce programme qui offre des subventions d’investissement qui sont financées via des dons de la Facilité d’Investissement pour le Voisinage de l’Union européenne (FIV), le Directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a déclaré à cette occasion que « l’AMEE a accompagné le Morseff depuis le début en sensibilisant les acteurs publics et privés ».

Mettant en avant l’importance du levier financier pour la réussite de la stratégie d’efficacité énergétique, le Directeur général de l’AMEE a rappelé les tournées organisées, notamment, « avec la CGEM pour sensibiliser les investisseurs et montrer qu’il y a des outils non seulement techniques, mais aussi des outils financiers pour accompagner cette politique d’économie d’énergie ».

Dressant le bilan de la première partie du programme MorSEFF, M. Mouline a considéré que « les seize investissements marocains dans l’énergie durable qui ont été récompensés constituent, aujourd’hui, des success-stories ».« Ce sont des entreprises qui ont pu économiser de l’énergie, qui ont pu réduire leur facture énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre ».

Vivo Energy Maroc a introduit sur le marché marocain, le 4 avril à Casablanca, la nouvelle génération de carburants Shell.
Conçus pour une meilleure performance et efficacité du moteur, ces nouveaux carburants Shell sont dotés de la technologie Dynaflex, mise au point pour nettoyer et protéger les composantes clés des moteurs.
Dernier né de cette nouvelle génération de carburants, Shell V-Power Sans Plomb est introduit pour la première fois au Maroc. Reconnu par Shell comme son meilleur carburant pour les voitures essence, c’est le seul carburant au monde co-développé et recommandé par la Scuderia Ferrari.

Ce carburant haute performance incarne le renouveau des carburants Shell. Doté de la technologie Dynaflex innovante, il contient trois fois plus de molécules nettoyantes et réductrices de frottement, afin d’améliorer l’efficacité et les performances des moteurs.

Les nouveaux carburants de Shell sont les résultats de plusieurs années de recherche et de développement menées par les scientifiques de Shell International avec des tests intensifs sur plus de 3 millions de km et plus de 250 voitures, a précisé le président de l’entreprise, faisant savoir que ces nouveaux carburants, créés avec la technologie Dynaflex, s’appuient sur des formules développées spécialement pour préserver l’efficacité du moteur et contribuer à obtenir le maximum d’énergie de chaque goutte de carburant.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’université canadienne de Sherbrooke au Maroc ont conclu une entente de partenariat pour développer des activités de coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Par la complémentarité des expertises, la nature des parcs technologiques et des intérêts de recherche, les deux établissements conjugueront leurs efforts en vue de réaliser des activités spécifiques, notamment en soutenant les collaborations internationales de recherche en y associant activement leurs écosystèmes industriels respectifs.

Cette entente sera animée par un appui à la mobilité des étudiants-chercheurs et des professeurs travaillant sur les projets collaboratifs contribuant ainsi au rayonnement de la recherche appliquée en énergies renouvelables avec une implication active des acteurs marocains et canadiens. La convention touche le domaine de l’énergie solaire et concerne plus spécifiquement le développement d’une plateforme collaborative sur la production d’énergie via des solutions photovoltaïques et thermiques ainsi que leur intégration à différentes formes de réseaux ou solutions de stockage.

Le vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’université de Sherbrooke, Vincent Aimez, a relevé, à cette occasion, que « cette entente associant nos deux écosystèmes permettra de développer des solutions innovantes bénéficiant de l’excellente complémentarité des environnements climatiques et du développement de réseaux intelligents de part et d’autre de l’Atlantique ».
« Les étudiants formés dans le cadre de cette collaboration bénéficieront également d’un écosystème favorisant le transfert technologique en appui à l’entrepreneuriat au Canada et au Maroc », a souligné M. Aimez.

Pour sa part, le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, a souligné que « Cette convention marque une étape importante dans le rapprochement scientifique entre les deux institutions et permettra d’établir une collaboration durable et pertinente dans le domaine de la recherche et de l’innovation en énergie solaire et en efficacité énergétique », précisant qu’ elle vise, en même temps, à renforcer les capacités et à développer les instruments pour passer de la recherche aux applications industrielles.

Cette volonté de développer des synergies entre les moyens humains et techniques des deux parties, inclut aussi l’accès aux entreprises privées partenaires des deux parties et acteurs régionaux de la filière énergétique dans une démarche d’échange, de dialogue et de coopération, a fait savoir M. Ikken. En plus de la recherche, les parties favoriseront l’accueil et l’encadrement de stagiaires des programmes d’enseignement et d’étudiantes et d’étudiants en cotutelles de thèse contribuant ainsi à la mobilité des jeunes chercheurs marocains et canadiens.

L’entente permettra à ces étudiants de faire de la recherche dans un environnement de formation stimulant nourri par la complémentarité des partenaires associés au projet.

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a décerné à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) un trophée en reconnaissance de ses efforts en faveur de la promotion, auprès de ses membres, du produit de financement MORSEFF (Morocco Sustainable Energy Financing Facility).

En effet, dans le cadre de son Initiative Entreprises Climat Maroc (IECM), l’organisation patronale mène plusieurs actions de formation et de sensibilisation des acteurs économiques marocains à la finance climat.

230 entreprises dont 80% de PME ont bénéficié de MORSEFF, lancé en 2015 et doté d’un budget de 110 millions d’euros, pour des projets d’efficacité énergétique ou d’énergies renouvelables, cumulant des économies d’énergie de plus de 82 GWh/an et une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 23.700 tonnes d’équivalent CO2. Seize entreprises d’entre elles ont été primées cette année.

A noter qu’il a été démontré, à travers MORSEFF, que les entreprises peuvent réduire leur consommation d’énergie, diminuer leurs coûts et améliorer leur compétitivité en investissant dans des technologies plus performantes.

BNRM: Cérémonie d’inauguration officielle, jeudi (04/04/19) à la Rabat, de la tour de conservation de la BNRM

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) a inauguré, le 4 avril, une centrale solaire photovoltaïque, qui lui permettra de couvrir jusqu’à 40% de ses besoins en énergie et concrétiser, ainsi, son engagement en faveur de la transition énergétique.
Fruit d’un partenariat entre la Fondation BMCE Bank pour l’éducation et l’environnement et la BNRM, cette centrale photovoltaïque a été réalisée par un groupe spécialisé dans la production électrique, les études d’efficacité énergétique et les audits des installations énergivores, traduit la volonté respective des deux institutions pour le développement de la production des énergies renouvelables et alternatives au Maroc.

Financé intégralement par la Fondation BMCE Bank, à hauteur de plus de 2,6 MDH, ce dispositif englobe la fourniture de 600 panneaux solaires de puissance unitaire de 320 Wc couvrant une surface de 2.400 m2, l’installation d’onduleurs solaires, d’un tableau solaire et d’une boite de jonction DC et la mise en place d’un système de monitoring à distance.

S’exprimant à la cérémonie d’inauguration officielle de cette centrale solaire, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj a salué ce partenariat stratégique scellé avec la Fondation BMCE Bank, qui œuvre en faveur de la culture marocaine et qui contribue à la réalisation d’importants projets dans le domaine culturel, éducatif et environnemental.
Ce partenariat public-privé traduit concrètement les actions menées par la Fondation et le ministère en faveur de la préservation de l’environnement et de l’énergie et la promotion des espaces culturels.
De son côté, la présidente de la Fondation BMCE Bank pour l’éducation et l’environnement, Mme Leila Meziane Benjelloun a souligné que cette initiative permettra à la BNMR de produire sa propre électricité de manière écologique et couvrir jusqu’à 40% de ses besoins énergétiques.

« Il s’agit d’un partenariat d’intelligence qui a été scellé, reflétant les valeurs et les objectifs communs que les deux institutions partagent », a-t-elle affirmé, relevant que cette opération symbolise la mise en œuvre de trois priorités pour une action collective, à savoir l’économie de la connaissance et du savoir, la promotion d’une économie propre favorisant la transition écologique, à travers les énergies renouvelables telles que le solaire, et le partenariat public-privé.
Pour sa part, le directeur de la BNMR, Mohamed El Ferrane a indiqué que le projet de la centrale solaire vise, entre autres, la rationalisation de la consommation énergétique de la bibliothèque et l’optimisation de ses ressources.
Ce projet permettra à la BNRM de s’approvisionner en énergie et de fonctionner normalement, tout en respectant l’environnement, s’est-il réjoui, notant que grâce à cette action, cet établissement a franchi un pas géant vers la bibliothèque verte, inscrite et impliquée dans la stratégie de développement durable.

Le Royaume du Maroc a été, du 5 au 8 avril, le pays invité d’honneur de la 3è édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

Au cours de ces Assises énergétiques, dont les travaux se sont tenus sous la présidence du Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Dabiré, le Maroc est représenté par une délégation comprenait le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Mohamed Ouhmed et du directeur Pôle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), Mohamed El Houari.
Elle comprenait également le chef du projet Senior coopération et développement international à l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN), Tarik Boutquouquou, et le responsable de partenariat et valorisation à l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles ((IRESEN), Youssef Zbitou, ainsi que l’ambassadeur du Maroc au Burkina Faso, Farhat Bouazza.
Lors de ce conclave, les participants se sont attelés à l’examen de plusieurs thématiques portant, entre autres, sur les politiques pour une transition énergétique réussie, le financement de la transition énergétique et la place de la coopérative énergétique dans la ville africaine du futur.
Ils ont débattu, de même, du renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique, le stockage de l’énergie et efficacité énergétique, ainsi que de la qualité des services et équipements d’énergies renouvelables et de la formation professionnelle.

Le Maroc aspire à devenir « une plateforme industrielle » dans le secteur de l’énergie et « une plateforme internationale » de la recherche scientifique en la matière, a affirmé, dernièrement au Green Energy Park à Benguerir, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.
« Nous voulons que notre pays soit une plateforme industrielle dans le secteur de l’énergie, mais aussi une plateforme internationale dans le domaine de la recherche scientifique » en la matière, a déclaré M. Rabbah, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec les médias, à l’occasion d’un voyage de presse organisé par son département, l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE) et l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).
Le ministre a, dans ce sens, mis en avant la « dynamique verte » que connaît le Maroc dans ce secteur vital, rappelant, dans ce sillage, les investissements colossaux engagés par les secteurs public et privé dans le Royaume en matière d’énergie, en général, et des énergies renouvelables, en particulier. 
Il a noté que depuis la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie énergétique dans le pays, environ 360 milliards de DH ont été investis dans ce secteur et 130 milliards de DH sont en cours dans différentes plateformes (énergies renouvelables, réseau électrique, etc).
« L’une des raisons derrière le lancement de cette nouvelle politique énergétique, en plus de minimiser l’impact sur l’environnement, c’est de maîtriser et réduire la facture énergétique du Royaume, sécuriser l’approvisionnement de notre pays, et développer cette économie de l’énergie », a-t-il soutenu.
Dans ce cadre, le ministre a insisté sur l’importance de l’économie de l’énergie, faisant remarquer que ces fonds mobilisés doivent servir de « véritable levie » pour l’industrie énergétique et l’économie nationale.
Relevant son rôle majeur dans le domaine de l’énergie, M. Rabbah a indiqué que la recherche scientifique reste « l’un des indicateurs du développement des pays et des économies internationales ».
Et de poursuivre que le Royaume est sur la bonne voie pour se forger une place aux côtés des pays émergents en matière de recherche scientifique, en particulier dans le domaine énergétique, soulignant “le très grand changement” opéré au Maroc dans les domaines industriel, de la recherche scientifique et du développement vert.

Il, à ce propos, fait part de sa grande fierté à l’égard des grandes réalisations accomplies en matière de recherche scientifique, tout en saluant l’appui important apporté dans ce domaine par les différentes institutions nationales, avec à leur tête le Groupe OCP.
Et de conclure que le Maroc est en passe de devenir un « hub » dans les domaines énergétique et du développement durable.
De son côté, le Directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, a présenté un exposé exhaustif dans lequel il s’est attardé sur les principales activités aussi bien de l’Institut que du Green Energy Park, avec comme but d’accompagner la mise en oeuvre de la stratégie énergétique nationale en soutenant la R&D appliquée dans le domaine des énergies renouvelables pour différents secteurs au Maroc.
Dans ce sens, il a expliqué que l’IRESEN a adopté une stratégie ambitieuse pour développer des infrastructures de recherche au service de l’innovation et des chercheurs, dont fait partie le Green Energy Park, en vue de favoriser la création d’un large réseau d’infrastructures mutualisées dédiées à la recherche.
Lors de cette rencontre, les représentants des médias ont été conviés à suivre une série d’exposés axés sur « les technologies renouvelables : statut et défis », avec un focus sur « le solaire photovoltaïque », « le solaire thermique à concentration », « l’hydrogène et Power-to-X » et « la mobilité électrique ». 
Par ailleurs, ils ont effectué une tournée au sein du Green Energy Park, une plate-forme internationale de tests, de recherche et de formation en énergie solaire, inaugurée en janvier 2017 par SM le Roi Mohammed VI.
Développée par l’IRESEN avec le soutien du ministère de l’Energie et des Mines ainsi que du Groupe OCP, cette première plateforme en Afrique, modèle unique en son genre, permet d’une part, la création de synergies et la mutualisation des infrastructures de recherche pour générer une masse critique et atteindre l’excellence, et d’autre part, l’acquisition du savoir et du savoir-faire par les différentes universités partenaires ainsi que les industriels.

La BERD récompense les meilleurs projets d’efficacité énergétique au Maroc

Quelque seize meilleurs investissements marocains dans l’énergie durable ayant contribué à la réalisation des économies d’énergie de plus de 82 GWh/an et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 23.700 tonnes d’équivalent CO2, ont été récompensés récemment à Casablanca.
Ces projets d’efficacité énergétique (EE) et d’énergie renouvelable comprenant des solutions techniques de pointe et des investissements EE, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’hôtellerie, ont été mis en œuvre dans le cadre la ligne de financement de l’énergie durable pour le Maroc (MorSEFF), un programme de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) qui appuie les investissements de petites et moyennes entreprises comme de plus grandes en accordant à des banques partenaires locales des prêts à rétrocéder. Quelque 80% des bénéficiaires de la ligne MorSEFF sont des PME.

De même, les quatre institutions financières participantes à savoir BMCE Bank Of Africa, la Banque Populaire, Maghrebail et Maroc Leasing ont reçu un prix spécial pour leur excellente contribution au programme et leur leadership dans la finance durable ainsi que des institutions gouvernementales et non gouvernementales marocaines et internationales ayant appuyé la mise en œuvre et la promotion du programme.

Les entreprises participantes ont également reçu des aides de l’UE pour pouvoir investir dans les solutions technologiques les mieux adaptées à leurs projets. Elles bénéficient également d’une assistance technique du Fonds multi-donateurs de la BERD pour la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (région SEMED).

A cette occasion, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable Aziz Rabbah a indiqué que la transition vers l’économie verte est une évolution vers un nouveau modèle économique et social ainsi qu’un modèle de développement durable, appelant, à cet égard, à repenser les façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux, de la rareté des ressources, de la perte accélérée de la biodiversité et de la multiplication des risques sanitaires environnementaux.
Il a, dans ce sens, cité les principaux secteurs favorisant la transition vers cette économie verte, notamment l’énergie renouvelable et efficacité énergétique, la construction écologique, la mobilité durable ou encore la gestion de l’eau et l’aménagement territoriale, soulignant que la transition énergétique constitue le socle de base de la transition vers l’économie verte.

Évoquant la question de la réussite du Maroc dans l’approbation d’un modèle énergétique attractif, le ministre a réitéré l’engagement du Royaume sur la voie de la transition énergétique, mettant l’accent sur les objectifs nationaux en matière de développement des énergies pour dépasser l’objectif d’énergies renouvelables de 52% en 2030.
Pour sa part, la directrice de la BERD pour le Maroc Marie-Alexandra Veilleux-Laborie a relevé que les prix décernés récompensent des décisions commerciales exceptionnelles visant à améliorer la résilience et la compétitivité des entreprises marocaines, mettant en avant le bien-fondé d’investir dans des technologies plus performantes qui contribuent également à réduire les émissions de GES, aidant plus de 230 entreprises à réduire leur consommation d’énergie, à diminuer leurs coûts et à améliorer leur compétitivité.
De son côté, Alessio Cappellani, chef adjoint de la Délégation de l’UE au Maroc, s’est félicité du soutien financier accordé par l’UE à MorSEFF qui, par ses résultats, est parvenu à convaincre l’industrie marocaine, notant que le programme a également ouvert de nouvelles possibilités pour les banques locales, qui ont pu innover en appuyant des projets verts.

Tout ceci contribue à faire converger la vision politique marocaine et la vision stratégique à long terme de l’UE en vue de parvenir à une économie prospère, moderne, compétitive et neutre pour le climat d’ici à 2050.
Lancée en 2015 par la BERD en coopération avec l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), cette ligne de 110 millions d’euros (1,2 milliard de dirhams marocains) est appuyée par des subventions de l’Union européenne et du Fonds Multi-bailleurs pour la région SEMED.