Le Conseil de Surveillance de Taqa Morocco a décidé de nommer deux nouveaux membres du directoire et renouveler les mandats d’autres membres.
“Le Conseil a pris acte de l’arrivée à terme des mandats de membres du directoire de Fadoua Moutaouakil, Omar Alaoui M’hamdi, Abdelkader Hilmi et Khalid Benghanem et a décidé de renouveler les mandats de membres du directoire, pour une durée de six années avec effet du 22 décembre 2021, de M. M’hamdi, directeur général adjoint et directeur du Pôle Finance et Business Développement et Mme Moutaouakil, directrice du Pôle Stratégie et Risk Management”, indique un communiqué de Taqa Morocco.
Il a décidé aussi de nommer deux nouveaux membres du directoire, pour une durée de six années avec effet du 22 décembre 2021, Fatima Bendahbia et Saïd El Mamouni, relève la même source.
Mme Bendahbia, qui rejoint le directoire de Taqa Morocco, occupe actuellement le poste de directrice générale de la centrale thermique de Jorf Lasfar. Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat, en génie mécanique, option énergétique, de l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs, d’un DESS en Ressources Humaines de l’institut d’Administration des Entreprises de l’Université Robert Schuman de Strasbourg et d’un MBA en Management International de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Elle a débuté à l’ONEE puis a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de Taqa Morocco, un parcours professionnel de plus de 28 ans, à des postes de responsabilités dans les directions Stratégie et Planification de la maintenance, Ressources Humaines et Pôle Technique et ingénierie.
M. El Mamouni est le directeur juridique exécutif et le secrétaire du directoire de Taqa Morocco. Diplômé en études supérieures en droit des affaires de la Faculté de Droit de Rabat, il a dirigé au cours de ces 28 dernières années les directions juridiques de nombreuses entreprises marocaines et multinationales cotées en bourse et opérant essentiellement dans l’industrie.

La société Chariot, axée sur la transition énergétique en Afrique, vient d’annoncer l’achèvement des opérations réussies de forage gazier sur le projet gazier Anchois dans le cadre du permis “Lixus”, au large du Maroc. Le puits de découverte original foré en 2009, Anchois-1, a été localisé efficacement et la tête de puits a été inspectée, préparée et couplée avec succès à la plateforme de forage Stena Don, confirmant sa viabilité potentielle en tant que futur puits producteur.
Pour maintenir l’efficience, il a été décidé de ne pas prélever d’échantillons de gaz de sable A dans le puits Anchois-1 car des échantillons de gaz ont été obtenus avec succès dans le puits Anchois-2 précédemment foré.
Les opérations d’Anchois-1 vont maintenant se terminer avec le puits dans un état permettant une utilisation potentielle dans le développement futur du champ, relève la compagnie britannique.
Le puits Anchois-2, foré juste avant l’exploitation du puits Anchois-1 et ayant atteint ses objectifs d’évaluation et d’exploration avec plus de 100 m de production nette, a déjà été suspendu de manière sûre et efficace pour être éventuellement complété en tant que puits de production dans le cadre du développement futur du secteur.
De nombreuses données récupérées à partir des multiples découvertes de gaz dans le puits Anchois-2, y compris à partir d’un programme complet d’essais de formation souterraine, ayant récupéré douze échantillons de gaz dans sept réservoirs contenant du gaz, sont actuellement en route vers le laboratoire pour une analyse détaillée.
La plateforme de forage Stena Don commencera la démobilisation des sites de puits sous peu.
Déclaration de M. Adonis Pouroulis, PDG par intérim de Chariot, a déclaré :
“Je suis heureux d’annoncer l’achèvement de notre campagne très réussie d’évaluation et d’exploration du gaz d’Anchois, au large du Maroc. En plus d’avoir maintenant deux puits de découverte de gaz confirmés, nous avons directement réduit les risques d’un portefeuille important de prospects sur la zone de permis Lixus”. “Notre ambition est de mettre en service le développement du gaz d’Anchois, le plus vite possible, pour contribuer à la croissance économique du Maroc, mais aussi pour fournir des flux de trésorerie à court terme à la Société”.
“Nous allons maintenant chercher à mener une analyse plus approfondie de nos conclusions, afin d’optimiser notre plan de développement du champ, les deux puits devant devenir des puits de production potentiels, dans le cadre d’un plan de développement accéléré du champ au profit de toutes les parties prenantes”, a soulevé M. Pouroulis.
Pour sa part, la directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra, a félicité les équipes de Chariot et de l’ONHYM pour le succès des opérations de forage d’Anchois, remerciant les autorités marocaines pour leur soutien et leur aide dans la réalisation efficace des opérations de forage malgré les restrictions liées à la pandémie du Covid-19.
“Nous sommes impatients de travailler avec Chariot afin de faire progresser rapidement le développement du gaz”, a ajouté Mme Benkhadra. Chariot détient une participation de 75% et est opérateur du permis “Lixus” en partenariat avec l’ONHYM qui en possède 25%.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé la mise en service, les 10 et 12 janvier courant, de deux nouveaux Postes de transformation électrique dans les provinces d’Essaouira et Nouaceur, et ce dans le cadre de la poursuite de sa politique de sécurisation de l’alimentation en énergie électrique au niveau national.
La première mise en service concerne la réalisation du Poste électrique 225/60 kV d’Essaouira qui s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique de la ville et ses régions et de préparer l’évacuation de la production du futur parc éolien Jbel Lahdid d’une puissance installée de 270 MW, indique vendredi l’Office dans un communiqué.
D’un coût global d’environ 128 millions de dirhams (MDH), ce poste permettra la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de cette ville touristique de la région de Marrakech-Safi.
Les ouvrages comprennent la construction d’un nouveau Poste 225/60 KV d’une puissance de 2×100 MVA, une extension 225 KV au niveau du Poste 400/225 KV de Chemaia et extensions et aménagements au niveau du poste 60/22 KV existant d’Essaouira.
Les travaux ont également consisté, selon le communiqué, en la construction d’une ligne 225 KV d’une longueur de 33 km “Chamaia-Essaouira” et le rabattement des lignes 60 KV d’une longueur de 0,3 Km sur ce nouveau poste.
Le deuxième Poste de transformation, mis en service dans la commune de Ouled Saleh dans la Province de Nouaceur, contribuera, quant à lui, à la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de Nouaceur et ses régions.
D’un coût global d’environ 105 MDH, ses installations comprennent, principalement, la construction d’une transformation 225/22 kV d’une puissance de 2×70 MVA, d’un rabattement d’une ligne 225 kV à double ternes d’une longueur de 6 km et d’un réseau de distribution moyenne tension de 12 km.
Avec la mise en service de ces nouveaux Postes, la puissance installée totale est passée de 120 à 320 MVA dans la région d’Essaouira et de 360 à 500 MVA dans la région de Nouaceur.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) ont scellé, le 17 janvier à Rabat, une convention de partenariat visant l’optimisation de la consommation de l’énergie.
Signée par le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, et le directeur général de la CNOPS, Abdelaaziz Adnane, cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de l’exemplarité de l’État en termes d’efficacité énergétique des bâtiments, vise à rationaliser les dépenses énergétiques de la CNOPS. A cette occasion, M. Mouline a souligné que l’AMEE accompagnera les bâtiments et la flotte de la CNOPS, dans le cadre de l’exemplarité de l’État et des administrations publiques, pour être exemplaire en matière de consommation d’énergie.
Il a également indiqué que cette convention “montre aujourd’hui que tout le monde est concerné par la question énergétique”, notant que les bâtiments de l’État doivent être les plus efficaces possible, utiliser des énergies renouvelables et répondre ainsi aux normes de l’efficacité énergétique.
A l’instar des différentes institutions qui ont déjà conclu des conventions avec l’AMEE dans divers domaines, la CNOPS sera accompagnée pour une meilleure économie d’énergie, et ce à travers l’utilisation de nouvelles technologies et l’adoption de nouveaux comportements, a-t-il poursuivi, rappelant que cette dynamique s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale de développement durable portée par SM le Roi Mohammed VI qui accorde une attention particulière au concept de développement durable. Pour sa part, le DG de la CNOPS a affirmé que la convention signée avec l’AMEE a pour objectif de rationaliser les dépenses de la CNOPS et s’inscrit dans le cadre de la stratégie de transition énergétique conduite sous le leadership de SM le Roi.
En vertu de cette convention, l’AMEE accompagnera la CNOPS pour réaliser les objectifs de la transition énergétique à travers notamment le recours aux énergies renouvelables, a fait savoir M. Adnane.
Ainsi, ceci permettra de réduire la facture énergétique, notamment dans un contexte où la CNOPS est en train d’étendre son réseau au niveau national, a-t-il relevé, mettant l’accent sur la nécessité d’adopter des démarches alternatives en matière d’énergies renouvelables, notamment l’énergie photovoltaïque. L’AMEE, en vertu de la loi 39-16, est un établissement public stratégique ayant pour mission d’implémenter la politique gouvernementale visant la réduction de la dépendance énergétique, à travers la promotion de l’efficacité énergétique.

La 3ème édition de la semaine verte nationale 2022 a été lancée, le 22 janvier à Casablanca, à l’initiative de l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT- Maroc).
Organisée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale du Préscolaire et des Sports, le Département des Eaux et Forêt, la Fondation LYDEC, Africa 50, Chaabi LLD, l’AMCDD, la Semaine verte 2022 s’est étalée du 22 au 29 janvier 2022.
Il s’agit d’un rendez-vous mobilisateur qui vise à sensibiliser un large public à un sujet d’importance nationale et capitale, à savoir la réalité des forêts, des espaces verts et la sécurité alimentaire au Maroc.
A cette occasion, les élèves du lycée Abou Chouaib Doukkali ont procédé à la plantation d’arbres et de plantes au niveau de la cour de leur établissement d’enseignement.
Mme Rajaa Hamdi, professeure de sciences de la vie et de la terre et encadrante au club de l’environnement et du développement durable à l’AESVT a indiqué que cet évènement vise à sensibiliser les jeunes à la réalité et aux perspectives des forêts et des espaces verts du Royaume.
“La plantation d’arbres demeure le meilleur moyen pour lutter contre la pollution de l’air, notamment à Casablanca qui connaît un taux de pollution important et une cadence élevée d’urbanisation”.
Elle a, en outre, relevé que cette initiative a été lancée à partir d’un établissement d’enseignement en vue de sensibiliser les jeunes qui constituent les générations futures, dans la perspective de la généraliser à l’ensemble de la population, à même de contribuer à la plantation de la vie et de l’oxygène dans les espaces, outre de développer les espaces boisés.
De son côté, Aymane Bernoussi, élève en première année collège et l’un des participants à la plantation d’arbres au lycée Abou Chouaib Doukkali, a souligné que cette initiative vise principalement à protéger l’environnement et à sensibiliser et à augmenter le niveau de conscience des citoyens par rapport à leur relation avec l’environnement.
“Nous avons procédé à cette plantation grâce à des matériaux et des outils simples”, a-t-il dit, ajoutant que cette occasion constitue également un appel à tous les citoyens en vue de planter la vie là où ils soient.
Cette semaine de mobilisation comprendra des activités de sensibilisation et des conférences scientifiques au cours desquelles des intervenants confronteront leurs points de vue sur plusieurs sujets, notamment le rôle des forêts et des espaces verts sur les plans économique, social et environnemental, la sécurité alimentaire et l’agriculture biologique.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est accrue de 6,1% à fin novembre 2021, après une baisse de 4,2% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières.
Cette évolution fait suite à l’accroissement de la production privée de l’énergie électrique (+6,2%), de la production de l’ONEE (+10,1%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+4,7%), précise la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2022, ajoutant que comparativement à son niveau pré-crise, cette production est en amélioration de 1,7% après +1,3% à fin septembre 2021.
La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est renforcée davantage au T4 – 2021 comme le traduit la hausse de 5,8%, au titre des deux premiers mois de ce trimestre. Cette évolution fait suite à une hausse de cette production de 3,3% au T3, de 15,5% au T2 et de 0,7% au T1- 2021.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est renforcée de 5,8% à fin octobre 2021, après +10,1% un mois plus tôt et un recul de 2,8% il y a une année, recouvrant une hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension (THMT), hors distributeurs” de 10,6%, de celles destinées aux distributeurs de 4,7% et de celles adressées aux ménages de 2,1%.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est raffermie de 5,5% à fin novembre 2021, après une baisse de 2,2% un an auparavant. Cette évolution est liée à une hausse de 14,8% au T3 et de 16,6% au T2, atténuée par un recul de 14,5% aux deux premiers mois du quatrième trimestre et de 1% au T1-2021.
Par segment, la croissance de la consommation de l’énergie électrique traduit la hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, haute et Moyenne Tension (THMT), hors distributeurs” de 9,8%, des ventes destinées aux distributeurs de 4,7% et des ventes adressées aux ménages de 1,7%.
S’agissant des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume de l’énergie électrique importé a baissé de 10,3% au terme des onze premiers mois de 2021, après +47,4% il y a une année, contre une hausse du volume exporté de 27,6% (après -58,4%), dans un contexte de croissance de l’énergie nette appelée de 5,6% (après -1,6%).

Les ambitions fixées en matière d’énergies renouvelables ont été revues à la hausse pour dépasser l’objectif actuel de 52% du mix électrique national avant l’année 2030, a indiqué, le 25 janvier, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
A ce jour, 61 projets sont en cours de développement ou de réalisation avec une capacité totale de près de 4,6 gigawatts et un investissement de près de 53 milliards de DH, a précisé Mme Benali dans sa réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur les étapes clés pour la mise en œuvre de la stratégie pour la transition énergétique vers un développement durable.
Ces projets restent insuffisants et le nombre d’initiatives et les nouveaux programmes pour l’appui à l’investissement dans les énergies renouvelables ont été mis sur pied, dont un programme d’une capacité totale de 400 mégawatt pour la réalisation de projets d’énergies solaire photovoltaïque en vue de soutenir les PME et créer des emplois et un autre sur l’alimentation de la station de dessalement de l’eau de mer à travers l’utilisation des énergies renouvelables.
A cet égard, Mme Benali a noté que le premier projet dans ce domaine est en cours d’élaboration dans la région de Dakhla.
Il s’agit également du programme de développement de l’alimentation des zones industrielles par de l’énergie électrique propre, a-t-elle poursuivi, faisant savoir que la zone industrielle de Kénitra sera, dans une première étape, alimentée par une énergie de près de 160 gigawatt/heure, alors que les zones industrielles prioritaires seront quant-à-elles alimentées avec près de 800 gigawatt/heure.
La ministre a aussi précisé que le Maroc vise à atteindre les objectifs de la stratégie de transition énergétique, fondée sur trois piliers: l’élaboration d’une nouvelle politique et l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs conformément aux engagements internationaux et afin d’atteindre les indicateurs de développement prévus par le Nouveau modèle de développement, outre le renforcement de la coopération régionale qui se veut un pilier pour la réalisation de la sécurité énergétique ainsi que l’accompagnement législatif, réglementaire et institutionnel pour promouvoir les investissements national et étranger.
Dans ce cadre, la ministre a mis en avant la place du secteur de production et de transport de l’électricité en général dans l’utilisation de l’assiette foncière par le biais de la location et de la cession, notant que les phases de mobilisation des domaines de l’Etat par la séparation du milieu forestier et de la propriété privée de l’Etat ont un impact sur leur disponibilité dans les délais impartis et à des coûts raisonnables, sachant que les deux tiers de la période nécessaire pour une mobilisation foncière concerne les procédures administratives et juridiques y afférentes.
Pour atteindre les objectifs tracés, le ministère propose une procédure spéciale pour l’expropriation pour cause d’utilité publique et la mise en place de mécanismes et de mesures adéquats pour la simplification des procédures en ce qui concerne l’expropriation ou l’occupation temporaire des terres relevant du domaine forestier.
La période précédente a été marquée par de nombreux défis, dont le renouvellement par le Royaume de ses engagements internationaux lors de la COP 26 à Glasgow, notamment en termes d’adaptation du système électrique national, en diminuant progressivement l’utilisation du charbon, sans oublier l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe qui a offert une opportunité pour l’adoption de cette nouvelle politique.
Des chantiers transversaux ont été également lancés, dont l’évaluation de la stratégie nationale de développement durable, outre le chantier de réforme des établissements publics relevant du secteur et la poursuite du processus de mise en œuvre de la régionalisation avancée, à travers l’accompagnement des collectivités territoriales, particulièrement dans les domaines de la valorisation des déchets et la distribution de l’électricité et de l’eau.
Concernant les réformes d’ordre législatif, organisationnel et institutionnel dans le domaine de la transition énergétique, Mme Benali a affirmé que son département poursuit ses efforts pour améliorer l’arsenal juridique, organisationnel et institutionnel.
La ministre a, par ailleurs, souligné que l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe a constitué une opportunité pour opérer une révision globale de la feuille de route relative au gaz naturel, considéré comme un produit essentiel pour développer les énergies renouvelables, réaliser le développement industriel et du secteur de la logistique au Maroc.
Depuis novembre dernier, plus de 80% de la demande en énergie électrique ont été couverts par le charbon, le fioul, le diesel, et les importations de l’électricité des pays voisins et certains projets photovoltaïques, a noté la ministre, précisant que l’accès au marché du gaz naturel international permettra l’accélération du développement des énergies renouvelables et la promotion d’une industrie et de services logistiques sobres en carbone.

Une réunion du Comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) a eu lieu le 21 janvier à distance sous la présidence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
Tenue conformément aux dispositions du décret n° 452.19.2 relatif à la création de la Commission nationale du développement durable (CNDD), cette réunion a été consacrée à la présentation des résultats de l’évaluation de la SNDD, trois ans après sa mise en œuvre, ainsi qu’à la discussion de la feuille de route de sa mise à jour, tenant compte du nouveau contexte national et international, indique un communiqué du ministère. Félicitant tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la SNDD pour leur engagement et leurs efforts consentis en vue de concrétiser les objectifs fixés par ladite stratégie, Mme Benali a mis en avant l’importance du développement durable en tant que choix stratégique permettant la consolidation des acquis des différents plans sectoriels mis en œuvre.
“L’évaluation qui vient d’être réalisée a montré qu’il faudrait mettre plus l’accent sur les objectifs stratégiques qui vont inspirer la définition des mesures concrètes pour la mise en œuvre de cette stratégie par les secteurs concernés”. Cette évaluation a été lancée dans l’objectif de mettre à jour la SNDD au regard des nouvelles données nationales et internationales, et ce conformément à la décision prise par la CNDD tenue le 3 juin 2020. La ministre a en outre mis l’accent sur la nécessité d’aligner la future SNDD aux recommandations du Nouveau modèle de développement (NMD), avec la prise en compte des engagements internationaux du Royaume, à l’instar de l’Accord de Paris sur le climat et les dix-sept objectifs de l’Agenda 2030.
S’agissant de l’implication des administrations publiques et leur contribution à la réalisation du développement durable du pays, Mme Benali a mis en exergue l’importance du Pacte de l’exemplarité de l’administration (PEA) en tant qu’outil de suivi indispensable pour ces entités.
La réunion a donné lieu à plusieurs recommandations, qui seront soumises à l’approbation de la CNDD sous la présidence du Chef du Gouvernement. Il s’agit notamment de l’adoption d’une feuille de route pour la refonte de la SNDD et du PEA, ajoute le communiqué.

 

La SNDD, qui a été adoptée par le Conseil des ministres le 27 juin 2017, constitue le cadre de référence pour tous les programmes sectoriels en matière de durabilité. L’opérationnalisation de ladite stratégie a dû passer par la mise en œuvre des plans d’Actions sectoriels de développement durable (PADD) et du PEA. Au niveau territorial, des conventions de partenariat ont été signées avec les différentes régions du Royaume, dans le but de décliner les objectifs de cette stratégie dans les plans régionaux de développement.

Vivo Energy Maroc poursuit la diversification de ses activités. Vivo Energy Maroc a procédé à la création de la Joint-venture MFG Vivo Holding en partenariat avec le Groupe Multi Food (MFG), suite à l’approbation des autorités de la concurrence au Maroc. Vivo Energy Maroc vise l’ouverture de plusieurs restaurants sous franchise au cours des prochaines années, au niveau de son réseau de stations-service Shell et aussi en dehors. L’ambition est de répondre à une demande croissante des consommateurs pour une offre de restauration enrichie et innovante.
« Nous sommes heureux d’annoncer la création de cette Joint-venture avec notre partenaire MFG. Cette collaboration avec un acteur local reconnu du domaine des franchises de restauration s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de développement et de croissance au Maroc. Vivo Energy Maroc maintient ainsi fermement son engagement en faveur de son ancrage national et d’une expérience client améliorée. » a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
La nouvelle offre franchisée de la société d’énergie s’adresse à tous les publics. De nombreuses enseignes des franchises seront progressivement inaugurées dans le réseau Shell et à travers les grandes villes du Royaume.
« Nous sommes ravis de ce partenariat avec Vivo Energy Maroc. La visibilité et l’étendue du réseau Shell apporteront une réelle valeur ajoutée au développement de nos franchises. Notre projet constitue également un vecteur puissant d’employabilité et de croissance localisée puisque le déploiement de nouveaux restaurants permettra la création continue d’emplois ainsi que la mise en place d’un dispositif complet de formation professionnelle de nos collaborateurs.
En associant nos expertises et connaissances du marché, nous espérons répondre de manière pérenne et pertinente aux attentes de nos concitoyens. » Taoufik Bensouda, Président du Groupe Multi Food
 Vivo Energy Maroc multiplie ces dernières années les partenariats avec des enseignes de restauration rapide de renom. L’intégration de nouvelles franchises internationales confirme l’ambition renouvelée de la société d’énergie de renforcer sa stratégie de diversification au Maroc.
Les stations-service Shell n’ont eu de cesse d’évoluer en de véritables espaces de vie et de détente, intégrant davantage de services complémentaires en matière d’entretien automobile, de restauration rapide et de commerce de détail. Poursuivant cette politique d’intégration, Vivo Energy Maroc complète et améliore l’expérience client tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) renforce son réseau de transport d’électricité dans la Région Draâ-Tafilalet en procédant, dans la soirée du dimanche, à la mise en service d’un poste électrique 225/60 kV à Agdz.
Cette nouvelle réalisation s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des infrastructures de transport d’énergie électrique visant, notamment, le renforcement, la sécurisation et la qualité de l’alimentation en énergie des villes d’Agdz et Zagora et des régions limitrophes, indique un communiqué de l’ONEE. La mise en service de ce Poste permettra également la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de ces villes de la région de Drâa Tafilalet ainsi que la sûreté de fonctionnement du réseau de transport électrique national.
D’un coût global d’environ 152,6 millions de dirhams TTC, les ouvrages réalisés comprennent, principalement, la construction d’un nouveau Poste 225/60kV d’Agdz d’une puissance de 2×70 MVA installée sur une superficie de 4 hectares et l’équipement et les extensions 60 KV au niveau du Poste 60/22 Kv existant d’Agdz.
Quant aux ouvrages Lignes, poursuit la même source, les travaux ont consisté en la construction d’une ligne 225 KV Ouarzazate-Agdz d’une longueur de 53,4 km et le rabattement des lignes 60 KV d’une longueur de 9,6 Km sur ce nouveau poste.