Chariot vient d’annoncer le  résultat du puits d’appréciation et d’exploration de gaz Anchois-2 sur le permis Lixus au large de la ville de Larache. Chariot détient une participation de 75% et est opérateur du permis Lixus en partenariat avec l’Office  National des hydrocarbures et des Mines «ONHYM » qui en possède 25%.
  • Le puits Anchois-2 a été foré efficacement et en toute sécurité jusqu’à une profondeur de  2.512 m par l’unité de forage Stena Don dans 385m de profondeur d’eau.
  • Une évaluation complète du puits a été réalisée au moyen de mesures de fonds comprenant  des évaluations pétrophysiques, des tests des formations rencontrées y compris des  mesures de la pression des réservoirs de gaz et des prises d’échantillons, des carottages  latéraux et profils sismiques.
  • Une évaluation préliminaire des données confirme la présence significative d’accumulations  de gaz au niveau des objectifs d’évaluation et d’exploration du puits Anchois – 2 avec une  épaisseur nette de gaz de plus de 100m, à comparer aux 55m rencontrés dans le puits  Anchois-1 qui a été précédemment foré.
Objectif d’évaluation
Les sables B comprennent une épaisseur nette de gaz de plus de 50m dans deux  réservoirs superposés d’épaisseur similaire. Le réservoir supérieur est la  continuation d’un réservoir foré dans le puits de découverte d’origine, Anchois-1,  avec le réservoir inférieur étant nouvellement identifié.
Objectifs d’exploration
Les sables C, M & O ont pénétré avec succès des couches multiples contenant une  épaisseur brute totale de distance mesurée de 250 m, sans rencontrer d’eau, excédant  de façon notable les attentes initiales.
  • Les sables A initialement découverts n’étaient pas un objectif du puits Anchois – 2, de par l’intention de les évaluer au cours des opérations prévues de réentrée du puits Anchois-1.  Cependant, le puits Anchois-2 a pénétré des sables contenant du gaz à cette profondeur,  permettant d’obtenir des données supplémentaires importantes.
  • Des réservoirs de grande qualité ont été rencontrés dans tous les sables gazeux.
  • Des analyses supplémentaires seront réalisées pour prendre toute la mesure de l’impact  positif sur :
  1. Les ressources en gaz de la totalité du champ d’Anchois et le dimensionnement d’un  développement potentiel.
  2. La meilleure compréhension d’un grand nombre de prospects d’exploration sur la  licence de Lixus comprenant des caractéristiques sismiques similaires à celles de la  découverte d’Anchois et désormais considérés comme ayant un risque plus faible.
  • Le puits va être désormais suspendu pour réentrée potentielle et future complétion comme  puits de production pour le développement du champ.
  • L’unité de forage Stena Don va désormais se positionner sur la découverte initiale Anchois – 1 pour réaliser les opérations de réentrée dans le but d’établir l’intégrité du puits existant, et  en cas de succès, fournir un deuxième puits de production pour le développement du  gisement.
Déclaration de M. Adonis Pouroulis, le Président Directeur Général par intérim de Chariot :
« J’ai le plaisir d’annoncer que Chariot, a non seulement effectué une opération d’évaluation couronnée de  succès, mais a aussi réalisé une découverte de gaz significative sur le puits Anchois – 2 qui dépasse de  façon matérielle nos attentes. Nous continuons à analyser les données collectées sur le puits, néanmoins,  nous estimons que le résultat est transformationnel pour la compagnie.
C’est un bilan formidable et je voudrais remercier l’ONHYM, notre partenaire, ainsi que toutes  les parties prenantes pour leur soutien sans faille qui nous a permis de forer ce puits en toute sécurité, avec  succès et dans sous le temps prévu, dans un contexte sanitaire compliqué lié à la pandémie en cours  imposant des contraintes logistiques et opérationnelles significatives.
Avec l’annonce récente de partenariat avec une importante société internationale dans le secteur de l’énergie  concernant les termes principaux d’un contrat de vente de gaz, l’intérêt porté par deux groupes financiers  institutionnels réputés pour le financement du projet, la collaboration en cours avec une société majeure de  construction dans le domaine de développement de projets de gaz offshore et maintenant les résultats  positifs de ce puits, le projet de développement Anchois se rapproche de l’objectif d’aider à produire une  énergie de transition pour soutenir le développement économique et industriel du Maroc. »

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a fait état, le 10 janvier, de “résultats encourageants” du forage Anchois- 2.
“Suite aux résultats encourageants des études géologiques et géophysiques, il a été décidé de forer le puits dénommé Anchois – 2, celui-ci est situé à 38 Km au large de la ville de Larache et à 87 Km de la ville de Kenitra”, selon l’ONHYM,qui note que les travaux de forage ont démarré le 17 décembre 2021 pour atteindre la profondeur finale de 2.512 m le 31 décembre.
L’Office précise également que l’interprétation préliminaire des données confirme “la présence d’une accumulation de gaz au niveau du puits Anchois – 2” sur une épaisseur nette totale de 100 m, répartie sur 6 zones, dont l’épaisseur varie de 8 à 30 m pour chacune.
En effet, les permis Lixus offshore, situés au large de Larache, ont été octroyés à l’ONHYM et à la société Britannique Chariot Oil & Gas le 30/05/2019.
D’autres analyses plus approfondies seront entreprises afin d’affiner l’évaluation du potentiel gazier découvert.

Grâce à une politique ambitieuse, le Maroc accorde une place primordiale à la transition énergétique et réussit ainsi à s’ériger en hub régional en la matière, a souligné le magazine italien spécialisé en géopolitique ‘’Limes’’.
Le Royaume “entend s’émanciper des approvisionnements extérieurs et devenir à son tour exportateur, afin de répondre à sa consommation intérieure et aux engagements internationaux”, a indiqué le média italien dans une analyse mettant en lumière la dynamique énergétique du Maroc.
Dans ce sens, la publication a mis en avant le plan national de développement du gaz naturel entre 2021 et 2050 au Maroc visant à réglementer le secteur, à mettre en place un gestionnaire de réseau de transport et de distribution de gaz, à évaluer la demande intérieure et à maximiser la rentabilité.
Le Maroc vise à “révolutionner son agenda énergétique et à se positionner en tant que leader géopolitique dans la région”, a-t-elle relevé, notant que le pays dispose de nombreux atouts pour réaliser son ambition, notamment la stabilité, la position géographique et sa relation avec l’Union européenne.
Entre autres chantiers sur lesquels le Royaume est engagé, le média italien a cité le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria, qui “garantira évidemment aux pays acheteurs un meilleur accès au gaz naturel, avec des bénéfices significatifs sur l’électrification et la production d’engrais”.
Sur ce dernier point, le magazine a souligné que le Maroc- en tant que leader mondial de la production d’engrais à base de phosphate- joue un rôle influent en Afrique, où l’utilisation d’engrais par hectare de champ cultivé équivaut à environ un sixième de la moyenne mondiale, avec des répercussions évidentes sur la productivité des terres.

Le gouvernement bahreïni, réuni sous la présidence du Prince héritier de Bahreïn Salman Ben Hamad Al Khalifa, a approuvé lundi cinq décisions, dont la ratification d’un accord énergétique avec le Maroc.
Le Conseil des ministres bahreïni a ainsi approuvé le mémorandum du Comité ministériel des affaires juridiques et législatives concernant un protocole d’accord de coopération dans le domaine des énergies renouvelables signé entre le gouvernement du Royaume de Bahreïn et le gouvernement du Royaume du Maroc.
Le secteur des énergies renouvelables fait partie des nouveaux domaines de coopération entre le Maroc et Bahreïn. Les deux royaumes œuvrent actuellement à explorer ce secteur stratégique et à l’intégrer dans la liste des domaines de coopération prioritaires, sur la base de la stratégie ambitieuse mise en place par le Bahreïn dans ce domaine et de l’expérience pionnière que le Maroc a accumulée dans ce secteur.
Si le Maroc est classé aujourd’hui au troisième rang du monde arabe dans l’indice de transition énergétique du Forum économique mondial, et occupe le 66è rang mondial, les efforts continus entrepris par les institutions nationales compétentes devraient booster la performance du Royaume en termes de transformation effective dans les énergies renouvelables, et améliorer sa position de leader aux niveaux régional, continental et mondial.

Le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) du Maroc est désormais le premier musée d’Afrique à auto-produire son électricité grâce à une installation photovoltaïque.
Le coup d’envoi symbolique de cette initiative a été donné, le 12 janvier à Rabat, par le président de la Fondation nationale des Musées (FNM), Mehdi Qotbi, et le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
Lancée au musée Mohammed VI d’Art moderne et Contemporain (MMVI), cette initiative s’inscrit dans le cadre du strict respect de l’engagement ferme de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de lutte contre le changement climatique et Son appel à “un éveil de la conscience mondiale et à un engagement collectif responsable permettant de faire face aux changements climatiques” pour assurer un avenir meilleur à toute l’humanité.
Dans une déclaration de circonstance, le directeur général de l’IRESEN a indiqué que le lancement de ce projet revêt une importance particulière car il donne la véritable mesure de “l’engagement de la culture en faveur de la préservation de l’environnement et de la planète”.
“Cette solution technologique pourrait être dupliquée dans les autres musées du Royaume”, a-t-il déclaré, ajoutant que le MMVI est le premier musée à intégrer le solaire et un système de stockage (des batteries) à l’échelle africaine.
De l’avis de M. Ikken, ce projet, qui permettra à terme de réduire la facture énergétique de plus de 50%, pourrait être utilisé dans d’autres administrations publiques au niveau national et continental.
Pour sa part, M. Zakaria Naimi, directeur de Green Energy Park, une plateforme de recherche et de formation en énergie solaire développée par l’IRESEN, a relevé que ce projet ambitionne développer un modèle technologique viable qui intègre l’énergie solaire dans les administrations, en l’occurrence les musées, ainsi que toutes les approches d’efficacité énergétique de digitalisation et de stockage électro-chimique. “L’objectif à terme étant de pouvoir accompagner la transition énergétique au niveau de tout type de bâtiment en réduisant la facture énergétique”.
La FNM, conjointement avec l’IRESEN et sa plateforme internationale de recherche Green Energy Park, avaient signé, en octobre 2020, une convention de partenariat afin de développer un modèle innovant de production et gestion de l’énergie au niveau du MMVI.
Ainsi, un nouveau système de supervision en temps réel, tenant compte des exigences de conservation des œuvres, fut développé, permettant un contrôle automatique de ces différents paramètres et optimisant, par conséquent, la consommation énergétique des terminaux énergivores.
L’Assemblée Générale Mixte de la Fédération de l’Énergie tenue, le 4 janvier, a adopté les résolutions suivantes :
  • Les statuts mis à jour en approuvant les différents changements, dans leur ensemble ;
  • Le rapport Moral 2021 dans son ensemble ;
  • Le rapport Financier et celui du  Commissaire aux Comptes dans toutes leurs parties ainsi que les comptes et le bilan de l’exercice 2021 ;
  • le Plan d’Action 2022 l’a approuvé ;
  • Le budget 2022 ;
Suite aux modifications statutaires adoptées au niveau de la 1ère résolution, et en vue  de se conformer aux nouvelles dispositions statutaires, l’Assemblée Générale prend acte que le  mandat de l’actuel bureau composé de :
– M. Mohammed Rachid IDRISSI KAITOUNI (Afriquia Gaz) – Président ;
– M. Ahmed NAKKOUCH (Green of Africa) – Vice-Président ;
– M. Abderrahim EL HAFIDI (ONEE) – Vice-Président ;
– M. Saïd ELHADI (NAREVA) – Vice-Président ;
– M. Jean-Pascal DARRIET (Lydec) – Vice-Président ;
– M. Philippe MIQUEL (ENGIE) Trésorier ;
– Mme Amina BENKHADRA (ONHYM) Trésorier Adjoint.
Élu par l’Assemblée Générale du 18 avril 2019, il prendra fin lors d’une Assemblée Générale  Ordinaire Élective qui devrait se tenir au plus tard le 18 Avril 2022.