La Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc organise, le 28 novembre 2017 de 8h30 à 16h00 à l’hôtel Kenzi Tower à Casablanca, une conférence sur le thème « L’énergie solaire photovoltaïque : technologies pour la consommation propre dans l’industrie et le pompage pour l’irrigation agricole ».

Dans le but de promouvoir les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et la République Fédérale d’Allemagne dans le secteur des énergies renouvelables, la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc accompagne du 27 novembre au 1er décembre 2017 sous l’égide du Ministère Fédéral de l’Economie et de l’Energie Allemand, une délégation allemande dans le cadre d’un voyage d’affaires au Maroc.

Il est prévu lors de la conférence du 28 novembre 2017, la participation d’associations marocaines, de représentants des ministères et des institutions publiques, et des représentants des producteurs et fournisseurs d’énergie. De plus, les entreprises du secteur de l’industrie manufacturière seront invitées.

Dans le cadre de la 13e réunion de Haut niveau France-Maroc tenue à Rabat les 15 et 16 novembre 2017 à Rabat, Abderrahim El Hafidi, DG par intérim de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), a signé une lettre d’entente avec le DG de l’Agence Française de Développement (AFD), Rémy Rioux, relative à la promotion de l’accès à l’eau potable des populations du nord du Maroc. Cet accord concerne la généralisation de l’accès à l’eau potable au niveau des provinces d’Al Hoceima, Driouch, Nador et Taounate (composante accès à l’eau potable en milieu rural), et l’amélioration de la performance technique des systèmes d’eau potable dans les zones urbaines de ces mêmes provinces (composante urbaine) ainsi que le renforcement de la production et l’autonomie de stockage dans les 4 provinces précitées. Ce programme favorisera la résilience au changement climatique des 4 Provinces concernées et permettra de mobiliser des ressources en eau superficielles.

AVEO Energie, filiale de la société d’investissement PGS Invest et acteur majeur de la production d’énergie thermique à partir de biomasse au Maroc, a annoncé avoir bouclé une levée de fonds de 25 millions de dirhams auprès du fonds d’investissement public-privé « 3P Fund », géré par Entreprises Partners. Cette levée de fonds doit permettre à AVEO Energie, créée en 2014, d’améliorer ses capacités et d’accélérer sa croissance au Maroc et en Afrique, dans des marchés qui font face à des besoins croissants en énergie.

Du 29 novembre au 1er décembre 2017, sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le « Sommet des options gaz Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest » et le « Forum africain des énergies renouvelables » réuniront certaines des parties prenantes publiques et privées nationales et internationales les plus actives dans le but de sceller des partenariats, finaliser des affaires et glaner les développements les plus importants ayant lieu dans le secteur de l’énergie et de l’électricité en Afrique. Se déplaçant à Casablanca pour rejoindre ces discussions de haut niveau, les forums ont confirmé la participation de 5 ministres de l’Energie (Maroc, Gabon, Mali, Portugal, Ghana).

Le DG de l’Agence française de développement (AFD), M. Rémy Rioux a signé d’autres accords avec des responsables marocains : un protocole d’accord entre MASEN (Moroccan Agency for sustainable Energy) et l’AFD, signé côté marocain par le DG de MASEN, Moustapha Bakkoury, un protocole d’accord entre la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) et l’AFD, signé par le PDG de la CDG, Abdellatif Zaghnoun et portant sur le renforcement de leur partenariat stratégique en soutien des transitions énergétiques et écologiques, de la transition territoriale, de la régionalisation avancée, de l’inclusion sociale et de l’attractivité des territoires.

عااااااااجل بارطاجي يامواطن ماتبقاش غافل

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L’expérience énergétique marocaine, citée en exemple à la 23e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP23) de Bonn (6-17 novembre), montre que le défi de la transition vers un système d’énergie à la fois sobre en carbone et compétitif est à la portée des pays du sud, a assuré le directeur général de l’Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), Said Mouline. « Les pays du Sud sont prêts à relever le défi de la transition énergétique. L’expérience marocaine en est la preuve », a affirmé M. Mouline à l’occasion de sa participation le 10 novembre à une journée thématique de la COP23 axée sur l’énergie.

Livrant les principales conclusions de cette journée, organisée dans le cadre du Partenariat de Marrakech en faveur de l’Action Mondiale pour le Climat (AMC), le directeur général de l’AMEE a mis l’accent sur l’importance de cet événement qui a permis la présentation de « success-stories » nationales en matière de transition énergétique, dont celle du Maroc. « Lorsque de bonnes politiques sont menées, adossées à une vision claire et cohérente, avec un système de réglementation et de gouvernance pertinent, nous pouvons obtenir des résultats », a-t-il soutenu. C’est le cas de l’expérience nationale, confortée par des politiques publiques volontaristes portées au plus haut niveau de l’État et une réglementation adéquate, avec notamment la loi sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la création d’agences d’énergie dédiées. Il s’agit de l’Agence Marocaine pour l’énergie solaire (MASEN) pour le solaire, l’éolien et l’hydraulique et l’AMEE pour ce qui est de l’efficacité énergétique dans le transport, dans l’industrie et dans le bâtiment. « Tout ce que nous avons fait au Maroc est cité à la COP23 en exemple parce que cette approche a donné des résultats », s’est félicité M. Mouline qui cite parmi les réalisations concrètes l’obtention de prix des renouvelables à la fois très bas et compétitifs, en particulier dans l’éolien et l’électricité. « Ceci montre que nous sommes dans le bon chemin », a-t-il commenté.

Pour le directeur général de l’AMEE, il y a également des opportunités à saisir en termes de création d’emplois dans les pays du sud, en misant sur la transition énergétique. Il a insisté à cet égard sur le rôle déterminant du secteur privé, mettant en avant l’approche marocaine du partenariat public-privé qui a fait ses preuves, avec un secteur qui a joué pleinement son rôle aussi bien pour accompagner les grands plans que toutes les autres applications environnementales : plan solaire, panneaux photovoltaïques…. Une dynamique qui devrait s’étendre également au créneau de la mobilité électrique avec des projets déjà en cours pour équiper certaines villes en bus électriques et bornes de recharges. M. Mouline se dit convaincu du lien étroit entre “énergie durable et mobilité durable” d’autant plus qu’« il y a aujourd’hui des solutions de plus en plus économiques ».

L’organisation à Marrakech l’année dernière du Grand Prix de la Formule E reflète, a-t-il dit, l’intérêt qu’accorde le Maroc à la promotion des solutions d’e-mobilité, très sollicitées aujourd’hui à travers le monde. S’agissant de la question de l’accès au financement vert, le DG de l’AMEE estime que les réticences des bailleurs de fonds pourraient facilement être levées « à condition qu’il y ait la visibilité, la gouvernance et la transparence”. “C’est ce qui fait qu’aujourd’hui les grandes banques de développement accompagnent nos projets », a-t-il expliqué, tout en reconnaissant qu’il reste encore du travail à faire pour accompagner les petits projets : aider les petits agriculteurs à passer aux panneaux solaires, encourager l’achat de motos électriques… « Tout cela pour dire qu’un pays comme le Maroc, un pays du Sud faible émetteur de gaz à effets de serre, donne l’exemple », a résumé M. Mouline, tout en insistant sur l’importance de la coopération sud-sud et « surtout l’export de l’énergie verte du sud vers le nord ».

La Journée mondiale des villes est célébrée, le 31 octobre de chaque année sur le thème général « des villes mieux administrées pour une meilleure qualité de vie ». Cette année, l’accent est mis sur « la gouvernance innovante et les villes ouvertes », pour souligner le rôle clé de l’urbanisation en tant que source de développement global et d’inclusion sociale, tel qu’inscrit dans les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, plus précisément l’objectif 11 sur les villes et les communautés durables.

Ainsi, et dans le cadre de son Plan d’actions développement durable 2020 (PADD 2020), Lydec se serait fixé plusieurs engagements dans l’optique de contribuer à la performance économique et environnementale du Grand Casablanca. À cet effet, Lydec met en lumière les solutions innovantes et adaptées aux enjeux de la ville du futur qu’elle a concrétisées à travers deux principaux axes : des solutions pour une ville durable et des solutions pour la préservation des ressources naturelles.

Le premier trouve son essence dans l’aménagement urbain durable grâce à la mise en place de 4 solutions innovantes : Urb’Invest, pour contribuer à la gestion efficace et durable des investissements de la ville, Geo’Invest, pour anticiper et planifier au mieux les interventions et maîtriser les investissements, E-lot, pour mieux gérer les dossiers de raccordement des lotisseurs-aménageurs et pour finir, le 7/24, centre de veille et de coordination de Lydec, pour une gestion performante et intelligente des interventions dans la ville.

Le second volet des solutions entreprises mène Lydec sur le terrain de la préservation des ressources naturelles. Notamment par l’installation de Smart lighting, un système de gestion durable et intelligente de l’éclairage public pour contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de la ville. Mais aussi, Smart water technologies, une méthode innovante pour améliorer l’efficacité de ses actions de lutte contre les fuites d’eau, et donc préserver les ressources hydrauliques.

Le groupe public chargé de piloter les énergies renouvelables au Maroc « MASEN » prend part activement aux côtés des acteurs marocains des énergies renouvelables et du développement durable, aux activités du pavillon marocain à la COP23. Désireux d’échanger et de partager son expérience avec l’ensemble des participants, MASEN proposera lundi un Side-Event au sein du pavillon Maroc. Outre les enjeux du réchauffement climatique pour le Royaume, le pilote des énergies renouvelables au Maroc présentera les initiatives visant le développement de ses projets dans le solaire, l’éolien et l’hydraulique. La participation de MASEN à la COP23 a pour objectif de mettre en valeur le rôle essentiel des énergies renouvelables dans la lutte contre le réchauffement climatique et la contribution du pilote des énergies renouvelables au Maroc à une plus grande indépendance énergétique des pays les moins avancés, prérequis indispensable au développement économique et social.

La participation de MASEN à la COP23 permet, ainsi, de présenter et de valoriser le modèle singulier de développement des énergies renouvelables du Maroc, un modèle servant le développement économique et social du Royaume. Elle sera également l’occasion d’enrichir l’approche et les pratiques du pilote des énergies renouvelables au Maroc à travers le partage d’expériences avec les autres délégations présentes. Le Maroc dispose d’une capacité de production d’origine hydraulique de 2120 MW. Afin d’atteindre ses objectifs de 42 % de production d’électricité d’origine renouvelable à horizon 2020, une capacité de 1700 MW a été engagée pour le solaire.

Pour l’éolien, 1350 MW sont déjà en exploitation et 5 projets de grande envergure (Midelt, Boujdour, Jbel Hdid, Tiskrad, Tanger 2) représentant un investissement de 11 milliards DH sont en cours de réalisation pour une capacité additionnelle de 850 MW d’ici 2020. Ainsi, le Royaume augmente ses chances d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en la matière. Le Pavillon marocain à la COP23 se veut une tribune pour mettre en avant les réalisations nationales dans le domaine de lutte contre les changements climatiques, à travers l’organisation d’environ 40 activités parallèles et rencontres animées par divers acteurs nationaux, avec la participation notamment de partenaires internationaux.

La pertinence de la nouvelle stratégie énergétique du Maroc a été mise en avant le 8 novembre à Fès, lors d’une conférence sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Pour le doyen de la Faculté des sciences et techniques (FST) de Fès, Mustapha Ijjaali, la nouvelle stratégie énergétique du Royaume vise à renforcer la sécurité d’approvisionnement et la disponibilité de l’énergie, ainsi que son accessibilité généralisée à des coûts raisonnables. M. Ijjaali, qui intervenant à l’ouverture de cette rencontre, a fait savoir que le Maroc, à travers son plan de développement des énergies renouvelables, projette de renforcer ses capacités de production pour atteindre les 42 % de la puissance électrique installée en 2020 et 52 % à l’horizon 2030.

Il a aussi mis l’accent sur les chantiers énergétiques initiés par le Maroc, dont le plan solaire dédié à l’installation de 2 Gigawatts à l’horizon 2020 sur 5 sites (Noor Midelt, Noor Ouarzazate, Noor Tata, Noor Laâyoune et Noor Boujdour) et le plan éolien visant l’installation de 2 Gigawatts à l’horizon 2020 (parcs de Tarfya, Taza et Tanger ), outre le programme national d’efficacité énergétique destiné à la réduction de la consommation énergétique du royaume de 12 pc en 2020 et de 15 en 2030. L’universitaire a de même souligné que l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès et la FST œuvrent à accompagner cette stratégie nationale, à travers l’orientation des formations et des recherches vers les besoins des acteurs socio-économiques, notant que les formations dispensées et les travaux réalisés au sein de la FST versent dans ce registre. D’autres participants ont mis en avant l’importance de cette thématique aussi bien au niveau national qu’international, soulignant l’importance du choix du Maroc d’investir dans les énergies renouvelables.

Rappelant que le Royaume, grâce notamment à son plan solaire, fait partie des pays précurseurs dans l’économie verte, ils ont appelé les universitaires à accompagner cette dynamique tournée vers le futur. Organisées par la FST, cette rencontre de deux jours traitera de plusieurs axes, dont « l’étude numérique de rendement d’un capteur solaire à matériau léger », « l’étude numérique des transferts thermiques couplées dans une cavité allongée : effet de l’émissivité » et « l’étude expérimentale du microclimat d’une serre agricole équipée de panneaux photovoltaïques souples sur le toit ».