Le Maroc a été élu, le 27 avril, président de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) pour un mandat de 4 ans, à l’issue du 20e Conseil d’administration de cet organisme et de sa 5e Assemblée générale qui se sont tenues du 25 au 27 avril à Rabat. Outre l’élection du Royaume à la présidence de cet organisme en la personne du Haut-Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, il a été procédé à la désignation de la France à la première vice-présidence, alors que les 2e et 3e vice-présidences ont été confiées, dans l’ordre, au Niger et au Soudan. Pour rappel, créé en 1992, l’OSS, est un organisme inter-gouvernemental qui a réussi à développer une expertise environnementale régionale à la disposition des pays membres.
À l’occasion du de la 4e édition du Hub Africa, Said Mouline, directeur général de l’ADEREE, agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique évoque les multiples actions environnementales du Maroc.
Avec la « plus grande centrale thermo-solaire du monde à Ouarzazate et des parcs éoliens sur tout le territoire », comme le précise Said Mouline, le Maroc fait du développement durable l’une de ses préoccupations principales. «Notre pays a une politique très volontariste dans le domaine des énergies renouvelables. L’ADEREE participe au développement de cette politique », explique-t-il.
Le pays accueillera d’ailleurs la prochaine COP, à Marrakech. « Nous allons montrer qu’un pays africain a concrétisé des projets et nous allons les partager avec nos frères africains », indique Said Mouline.
Le Comité de Pilotage de la COP22 a accepté de labelliser « COP22 », la 2e conférence Africa2025. Organisée par « AllAfrica » et « Casablanca Media Partners », cette conférence s’est tenue le 28 avril 2016 à Rabat sous le thème « Résilience africaine face aux risques climatiques et aux catastrophes naturelles ». Plusieurs ministres et hauts fonctionnaires représentant plusieurs pays africains, ainsi que des représentants de l’ONU, du PNUE, de la Banque Mondiale, de la BAD de la COP21 et de la COP22 ont pris part à cet événement.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé à oeuvrer collectivement au cours de la COP22, qui se tiendra à Marrakech au mois de novembre prochain, à la bonne application de toutes les dispositions de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. « Il nous appartient donc aujourd’hui d’œuvrer collectivement, au cours de la 22ème session de la COP, que le Maroc a l’honneur d’accueillir à Marrakech, à la bonne application de toutes les dispositions de cet accord global, équilibré et équitable », a affirmé le Souverain dans un discours adressé à la cérémonie de signature de l’Accord de Paris sur les changements climatiques au siège des Nations Unies à New York, dont lecture a été donnée, vendredi 22 avril, par SAR la Princesse Lalla Hasna, qui représentait le Souverain à cette cérémonie. Dans ce sens, le Souverain a souligné que « Nous avons bon espoir que la COP 22 de Marrakech soit une occasion pour renforcer la prise de conscience mondiale quant à la nécessité de poursuivre l’engagement collectif face aux changements climatiques ».
Le Royaume du Maroc veut faire de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP22), celle de l’action, a affirmé, à New York, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, dans une déclaration en marge de la cérémonie de signature de l’Accord de Paris sur les changements climatiques au siège de l’ONU, ajoutant que « c’est le message que le Maroc veut adresser au monde ». « Nous voulons que le Maroc et la ville de Marrakech marquent ce tournant dont l’Humanité a besoin », a soutenu le ministre, indiquant que « la phase des discussions est passée : il y a eu un accord qui a été scellé à Paris et des engagements ont été pris ». « Le monde attend aujourd’hui de l’action », a-t-il ajouté.
La facture pétrolière du Maroc a enregistré une baisse de 31,5% au premier trimestre 2016, s’élevant à 11,18 milliards DH au lieu de 16,32 MMDH une année auparavant, selon l’Office des changes. Ce recul est en lien avec la régression des approvisionnements en huile brute de pétrole (-3,57 MMDH), relève-t-on dans les dernières statistiques rendues publiques par l’Office sur les échanges extérieurs du Maroc. L’Office des changes fait également état d’un retrait des acquisitions du gas-oils et fuel-oils (-21,4%).
Une déclaration d’intention Maroc-Allemagne a été signée, le 18 avril à Rabat, en vue de renforcer la coopération économique et politique dans le secteur de l’énergie entre les 2 pays et de promouvoir les investissements dans le domaine des énergies renouvelables au Maroc. Et aux termes de cette déclaration, les 2 parties soulignent que, dans les 2 pays, la transition énergétique doit être envisagée de manière globale et en synergie avec les différents secteurs, notamment le transport, l’industrie et le bâtiment. Le Comité de Pilotage et les Groupes de travail du partenariat énergétique sont mandatés pour préparer un plan de travail avec des objectifs concrets. Ce plan de travail devra également contenir l’élaboration d’une vision prospective du Maroc en matière de planification énergétique à l’horizon 2050 (scénarii énergétiques), prenant en compte les STEP marines et l’éolien offshore et l’organisation conjointe d’un side-event à l’occasion de la COP22 prévue en novembre 2016 à Marrakech.
La ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, a souligné que la feuille de route qui a été élaborée par le Maroc dans la perspective de la 22e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 22) prévue à Marrakech, en concertation avec l’ensemble des parties concernées, y compris la présidence du groupe Afrique, prend en considération les attentes des pays africains. Dans une allocution prononcée, le 19 avril, lors de la conférence des ministres africains de l’environnement, tenue au Caire, El Haite a indiqué, dans ce sens, que le Maroc en tant que président de la prochaine conférence sur le climat, soutient avec force les agendas dédiés aux priorités africaines, notamment dans le domaine des contributions nationales, du renforcement des capacités, et des mesures et autres dispositions qui doivent être adoptées pour la période post-2020 en matière d’adaptation, de financement et de transfert de technologies.
La capacité installée cumulée d’énergie éolienne enregistrée au Maroc entre 2014 et 2015 s’élève à 787 mégawatts (MW), selon le rapport par de Global Wind Energy Council (GWEC). Le Royaume arrive ainsi à la 3e place du classement des plus gros marchés éoliens africains et moyen-orientaux, derrière l’Afrique du Sud (1 053 MW installés) et l’Egypte (810 MW). A noter que, au niveau mondial, la Chine est la championne de l’énergie éolienne, avec une capacité installée cumulée de 145 362 MW en 2015, suivie des Etats-Unis (74 471MW) et de l’Allemagne (44 947 MW).
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, président de la prochaine Conférence des Nations unies sur le climat (COP 22), M. Salaheddine Mezouar, a tenu, dernièrement à Paris, une réunion de coordination avec la présidente de la COP21, Ségolène Royal, dans le cadre des préparatifs pour l’organisation de la COP22 en novembre prochain à Marrakech.
Les discussions entre M. Mezouar, accompagné d’une délégation de membres du comité de pilotage de la COP22, et Mme Royal ont été axés sur l’examen de l’état d’avancement de la coordination entre les deux parties et la mise en place de l’agenda pour la période précédant la COP22.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M. Mezouar a mis en exergue la « bonne symbiose et la bonne synergie” entre les deux équipes, qui s’entendent parfaitement sur les rôles des uns et des autres, ainsi que leur détermination à “travailler ensemble pour faire en sorte que les outputs de la COP 21 coïncident avec ceux prévus pour la COP22 ».
Les priorités des deux parties sont bien identifiées, de même que la répartition des rôles, a-t-il souligné, notant que les deux présidences continueront à travailler ensemble sur un certain nombre de sujets, en particulier en lien avec la ratification de l’Accord de Paris, les engagements des Etats et les questions du financement et de la concrétisation des projets déjà identifiés.
Il s’agit de « donner encore plus de corps et plus de crédibilité à toute cette dynamique autour des questions du climat », a indiqué M. Mezouar.
La délégation marocaine compte notamment Mme Hakima El Haité, ministre déléguée chargée de l’Environnement, envoyée spéciale pour la mobilisation pour la COP22, M. Abdeladim Lhafi, Haut Commissaire aux Eaux et Forets, commissaire de la COP22, M. Aziz Mekouar, ambassadeur pour la négociation multilatérale, M. Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc France et M. Mohammed Saïd Benryane, conseiller du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
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