Le Comité de Pilotage chargé de l’organisation de la COP22 vient de dévoiler l’identité visuelle de la 22e Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP22), prévue du 7 au 18 novembre prochain à Marrakech.
« L’identité visuelle choisie repose sur le capital civilisationnel et historique du Royaume, particulièrement celui de la ville emblématique de Marrakech », a souligné M. Salaheddine Mezouar, président de la COP22, à l’occasion de la présentation au public de l’identité visuelle de la COP22, cité dans un communiqué du Comité de pilotage.
Cette identité visuelle a été « conçue de sorte à ce que tous les Marocains puissent se l’approprier », a-t-il ajouté.
Le célèbre pavillon de la Menara a été choisi pour être au cœur d’un rayonnement de Zellige. L’authentique mosaïque décorative marocaine est revisitée par un traité dynamique que l’on peut associer à une forme solaire.
La Menara, symbole de Marrakech, est le vestige d’un système hydraulique vieux de plus de 700 ans, témoignage du savoir-faire ancestral du Maroc, au service de la gestion d’une ressource rare et précieuse : l’eau.
Ce choix renforce l’ancrage local de l’évènement en reprenant également la couleur ocre, caractéristique de la ville hôte. Cette identité à la forte charge symbolique se veut profondément marocaine tout en étant parfaitement compréhensible à l’international.
Ses couleurs – bleu, vert, rouge et jaune – sont inspirées des quatre éléments écologiques primaires que sont l’eau, la terre, l’air et le feu, note le communiqué, ajoutant que ce sont là des couleurs chatoyantes et chaleureuses qui reflètent l’identité marocaine et africaine de la COP22.
Dans son utilisation officielle, le logotype COP22 est associé à celui de la Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et à Marrakech « COP22/CMP12 ». Le sigle « COP » signifiant « Conference of Parties ». Il s’agit de l’ensemble des parties prenantes, pays et communauté de pays, à la convention. « 22 » pour la 22e conférence.
« CMP 12 » constitue l’acronyme de la 12e réunion des parties au protocole de Kyoto, « Meeting of the Parties to the Protocol ».
La mention en sous-titre « United Nations Climate Change Conférence 2016 » est susceptible de se décliner dans les différentes langues dont le Maroc a fait le choix pour communiquer auprès du plus grand nombre : l’arabe, l’anglais, l’espagnol et le français.
Cette identité constituera le visage et la marque de cet évènement international qui réunira plus de 25.000 participants à Marrakech venus de 196 pays plus l’Union Européenne ainsi que des milliers de journalistes, d’ONG et d’observateurs internationaux.
Cette identité visuelle accompagnera la dynamique diplomatique engagée par le Maroc, pays hôte et présidence montante de la COP.
« Le Royaume a une approche ambitieuse et volontariste en matière de lutte contre le réchauffement climatique et elle est portée au plus haut niveau de l’Etat par sa Majesté le Roi Mohammed VI », relève Salaheddine Mezouar.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération souligne également que « Nous devons saisir cette opportunité de la COP pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires. Il est urgent d’agir devant ces enjeux. Aussi, la COP22 se veut être celle de l’action ».
Et Président de la COP22 d’ajouter que « le choix du Maroc pour accueillir cette manifestation aux enjeux planétaires n’est pas le fruit du hasard. Le rôle précurseur du Royaume et ses politiques volontaristes lui donnent toute la légitimité pour accueillir cet évènement et agir dans le sens de l’histoire ».

L’Union européenne (UE), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont engagés lundi 11 avril à Rabat, au Maroc, à débloquer des aides financières en appui à la Conférence mondiale sur le climat (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, dans ce royaume.
Les représentants de l’UE, du PNUD et du FIDA se sont prononcés au cours d’une réunion d’information organisée par le ministère de l’Economie et des Finances du Maroc en partenariat avec le comité de pilotage de la COP22, axée sur les préparatifs de cette 23ème conférence mondiale sur le climat (COP22), en vue d’assurer le succès à cette manifestation mondiale.
Tour à tour, les représentants des partenaires techniques et financiers ont manifesté leur intention d’appuyer le Maroc, techniquement et financièrement, dans l’organisation de la dite COP. Pour sa part, Le PNUD compte verser 2 millions de dollars, alors que la contribution du FIDA se chiffre à 450.000 dollars.
De son côté, l’UE s’engage à verser 2 millions d’euros en soutien à l’organisation de cette rencontre de haut niveau, tandis que les négociations sont en cours pour mobiliser 5 millions d’euros supplémentaires, a fait savoir son représentant lors de cette rencontre dédiée au briefing des partenaires techniques et financiers de la COP22 et des représentations diplomatiques accréditées au Maroc.

 

Les préparatifs de la Conférence mondiale sur le climat (COP22), prévue à Marrakech en novembre prochain, avancent avec un échéancier et une échelle de priorités dûment respectés, a affirmé, lundi 11 avril à Rabat, Abdeladim Lhafi, Commissaire général de la COP 22.
Devant les représentants des partenaires techniques et financiers et du corps diplomatique accrédité au Maroc, M. Lhafi a assuré que les préparatifs de la COP22 vont bon train avec un agenda et un ordre de priorités scrupuleusement respectés, notamment pour ce qui est de la mise en place du comité d’organisation, de la conception des mécanismes de gouvernance budgétaire et de l’octroi des marchés relatifs à l’aménagement ex-nihilo du site de l’événement.
Lors d’une rencontre d’information, organisée par le ministère de l’Economie et des Finances en partenariat avec le comité de pilotage de la COP22, le Commissaire de la COP22 a indiqué qu’à la veille du lancement du processus de ratification de l’Accord de Paris, toutes les mesures se rapportant à l’organisation de la COP22 (07-18 novembre 2016) ont été prises et sont opérationnalisées selon un échéancier méticuleusement établi.
Il s’est également arrêté sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris, indiquant, à cet égard, que les contacts sont réguliers avec la présidence française pour affûter la concertation sur tous les plans.
« Nous venons également de finaliser l’accord de siège qui sera signé entre le Maroc et l’ONU durant la deuxième moitié du mois de mai », a-t-il souligné.
Présentant la composition du comité de pilotage et des pôles le constituant ainsi que les missions confiées à chacun de ses membres, le Commissaire de la COP22 a indiqué que « l’architecture du comité de pilotage a été conçue de sorte à garantir cohérence et synergie ».
De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaid a indiqué que cette rencontre d’information, initiée en partenariat avec le comité de pilotage de la COP22, entend briefer les partenaires techniques et financiers et les représentants d’ambassades de pays amis sur la feuille de route de l’organisation de cet événement planétaire et d’examiner les modalités d’accompagnement des partenaires.
Déroulant une chronologie des préparatifs, le ministre est revenu sur la nomination du comité de pilotage par SM le Roi Mohammed VI, la mise en place des outils de gouvernance financière dédiés à la création d’un Service d’Etat géré de manière autonome (SEGMA) pour retracer la comptabilité de l’opération et à l’adoption d’un décret arrêtant les modalités d’exécution des dépenses programmées.
Le ministre a également rappelé le lancement par le Souverain et le Président français de « l’Appel de Tanger pour une action solidaire et forte en faveur du climat ». M. Boussaid s’est également arrêté sur le projet Noor qui constituera, à terme, le plus grand projet solaire du monde et fournira de l’énergie à plus d’un million de foyers ainsi que sur le parc éolien de Tarfaya, le plus grand en Afrique, qui approvisionnera 1,5 millions d’habitants en électricité.

Total Maroc, filiale distribution du groupe français, comptant parmi les trois premiers opérateurs du marché marocain des carburants modernise son réseau de station-service. Et veut notamment les équiper en panneaux photovoltaîques avec une première réalisation à Marrakech.

En effet, M. Arnaud Le Foll, directeur général de Total Maroc a inauguré récemment à Marrakech la première station-service du groupe équipée de panneaux solaires photovoltaÏques au Maroc.

Une installation réalisée par des techniciens de Total Maroc, en collaboration avec la société Temasol, filiale du groupe pétrolier français spécialisée dans le solaire et présente aussi au Maroc

Le Conseil de gouvernement a adopté, vendredi 15 avril, un projet de loi portant approbation d’un mémorandum d’entente de coopération dans le domaine de l’eau, signé en février 2015 à Rabat entre les gouvernements du Maroc et d’Arabie Saoudite. Ce projet de loi, présenté par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, porte sur la coordination des efforts entre les 2 pays en matière de développement des ressources hydriques, le renforcement des capacités et l’échange des expériences scientifiques et techniques dans le domaine de l’eau au service des 2 pays. L’accord stipule l’élargissement de la coopération entre les 2 parties dans tous les domaines en relation avec l’eau comme la formation, le développement des capacités pour l’utilisation des eaux souterraines et les projets de dessalement des eaux de mer, l’échange d’expertises et l’exécution des études et des recherches dans le domaine des ressources hydriques.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en collaboration avec le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), organise jusqu’au 27 avril courant, un cours régional sur la modélisation et l’évaluation des systèmes d’énergie électronucléaire utilisant la méthodologie INPRO. Selon les organisateurs, ce cours, qui se tient au Centre d’études nucléaires de Maâmora à Rabat, profite à 23 participants en provenance de 15 pays, dont le Burundi, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et l’Égypte. Connu au niveau mondial sous le nom INPRO, le projet international sur les réacteurs nucléaires innovants et cycles du combustible a été initié en 2000 par l’AIEA dans l’objectif d’aider les Etats membres à s’assurer de la durabilité de l’énergie nucléaire au 21ème siècle.

Des acteurs et institutionnels Américains opérant dans le secteur énergétique ont salué, le 13 avril, lors d’une visite à la centrale solaire « Noor I » à Ouarzazate, le leadership du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, appelant à s’inspirer du modèle marocain en la matière. « Les projets d’énergies renouvelables au Maroc donnent toute la mesure de l’ambition de ce pays, de même qu’ils renseignent sans équivoque sur son leadership régional dans ce segment énergétique », a notamment souligné Catherine Kate, de l’initiative gouvernementale américaine « Power Africa ». La responsable américaine a ajouté que le Maroc a éloquemment prouvé la capacité des énergies renouvelables à satisfaire les besoins énergétiques, appelant à tirer les enseignements de la démarche marocaine en vue de la généraliser sur les autres pays africains. La visite à « Noor I » a permis aux opérateurs publics et privés Américains de prendre connaissance, in situ, des avancées qu’a accomplies le Maroc dans le domaine des énergies propres, a dit Kate.

La concrétisation de l’ensemble des projets énergétiques amorcés par le Maroc devrait lui permettre de réduire d’environ 14% sa facture et sa dépendance quasi-totale vis-à-vis de l’extérieur pour s’établir à 84% à l’horizon 2025, a souligné le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara. Le Royaume a été « parmi les premiers pays à adhérer à la prise de conscience universelle, en ratifiant les conventions internationales et adoptant des programmes d’action nationaux en la matière, visant, dans leur ensemble, à allier croissance économique constante, changements climatiques, développement durable et solidarité sociale », a indiqué Amara, dans une allocution, lue en son nom par son conseiller, Adil Diani, le 13 avril lors de la cérémonie d’ouverture à Rabat de la 17e édition du Forum « Mines-Rabat Entreprises ».

Un accord relatif à la réalisation d’une étude de faisabilité du projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Portugal a été signé le 14 avril à Lisbonne. Signé par le directeur de l’Electricité au ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Mohamed Hajroun, et le directeur général de l’Energie et de la Géologie au ministère portugais de l’Energie, Carlos Almeida, cet accord vise à lancer un appel d’offres en vue de la réalisation d’une étude de faisabilité technique et économique de l’interconnexion entre les deux pays.

Le groupe Banque islamique pour le développement (BID) vient de signer à Rabat, une convention de partenariat avec la Société d’investissements énergétiques (SIE) pour la création d’un fonds d’investissement spécialisé dans les énergies renouvelables. Ce fonds sera lancé officiellement en novembre prochain lors de la COP 22 à Marrakech. « A travers ce fonds, nous allons pouvoir lancer des projets dans les énergies renouvelables au Maroc mais aussi dans certains pays de l’Afrique et les autres pays membres de la BID », a déclaré à cette occasion, le directeur des investissements au sein de la BID, Mohamed Hadi. A noter que les partenaires n’ont pas encore convenu du montant à injecter dans ce fonds.