La remise du prix « Zayed de l’énergie future » au titre de l’année 2018 au lycée Aouda Saâdia de Marrakech dans la catégorie des Écoles secondaires dans le continent africain, constitue une consécration de l’implication du système éducatif avec toutes ses composantes dans la sensibilisation à l’importance du recours aux énergies renouvelables, en tant qu’une alternative efficace pour la protection de l’environnement.

Cette récompense a été annoncée lors de l’ouverture de la Semaine de la Durabilité d’Abou Dhabi (ADSW) dans le cadre du « prix mondial des écoles secondaires », lancé en 2012 en vue de promouvoir la génération future de leaders en matière d’énergie et renforcer l’engagement continu en faveur de la durabilité.

Ce prix mondial est dédié aux écoles secondaires du monde entier en reconnaissance de leurs efforts exceptionnels en matière du renforcement de la durabilité et du recours aux énergies renouvelables au sein de leurs sociétés.

Le professeur et membre du club environnement du lycée Aouda Saâdia de Marrakech, Alam Saleh, a fait savoir que cette consécration vient suite à un projet ambitieux présenté à la « Fondation Zayed de l’énergie future », au cours duquel les conditions et critères de la Fondation émiratie ont été respectées, à savoir l’impact tangible, l’innovation, le leadership, la vision à long terme, le recours aux énergies renouvelables, la protection de l’environnement, l’efficacité énergétique et la gestion durable des ressources naturelles.

Il a, en outre, souligné que ce prix contribuera à l’approvisionnement de cet établissement en énergie solaire et l’organisation d’activités environnementales et de sessions de formation au profit des élèves afin de les sensibiliser et de les encourager à l’importance de la protection de l’environnement, ainsi que la diffusion d’une culture environnementale au niveau des autres établissements scolaires de Marrakech et le recyclage des déchets au sein de l’école.

Le prix « Zayed de l’énergie future » au titre de l’année 2018 a été également décerné à l’école « Centro Educativo Moparakayo » au Paraguay, l’école bahreinie « Bayan Bahreïn », l’école « Vladimir Nazur » de la Croatie et l’école secondaire Motofoua à Tuvalu d’Océanie.

Le prix Zayed de l’énergie future a été créé en commémoration de la vision du fondateur Feu Cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, basée sur le développement durable et la protection de l’environnement aux Émirats arabes unis.

La participation des écoles secondaires issues de l’Afrique, d’Amériques, d’Asie, d’Europe et d’Océanie, a porté sur des projets d’autosuffisance au sein des établissements scolaires à travers la collecte et le stockage des eaux pluviales, l’utilisation de l’énergie solaire et une meilleure efficacité énergétique.

L’entreprise britannique SDX Energy, qui opère au Maroc, a annoncé le 23 janvier, avoir fait une nouvelle découverte de gaz au Maroc, plus précisément au bassin de Sebou dans le puits ONZ-7. Le forage du puits qui a démarré le 15 janvier a atteint actuellement une profondeur totale de 1.167 mètres avec une découverte de 5 mètres de gaz net. Il est à noter que les travaux sont toujours en cours sur le site pour booster la production du réservoir et augmenter sa capacité de production à 35,3%.

« Cette découverte est la quatrième réalisée par la compagnie sur les cinq campagnes qu’elle a menées à ce jour dans le royaume. Le puits ONZ-7 est celui qui va nous autoriser à explorer plus dans le périmètre de Sebou, près de Kenitra », précise Paul Welch, le directeur général de SDX.

Concernant cette découverte, la société a utilisé ses propres données sismiques en haute résolution 3D, comme ce fut le cas pour d’autres puits qui ont affiché un résultat positif. Ladite société mène actuellement au Maroc une campagne de forage où elle vise une augmentation du volume des ventes locales de gaz jusqu’à 50%. La société penche actuellement sur le développement des projets récents pour mettre en place une production de gaz à marge élevée supplémentaire en temps opportun. Pour rappel, le projet de Sebou, localisé dans le bassin du Gharb, a été acquis par SDX Energy en janvier 2017.

Une première nationale dans le métier de la distribution de l’électricité. Dans le cadre d’un partenariat exemplaire entre Lydec et l’ONEE, le délégataire casablancais s’est vu décerner la certification du système de management environnemental du poste source de Dar Bouazza, selon la norme marocaine de référence ISO 14001 version 2015. Equipé de trois transformateurs d’une puissance totale installée de 210 MVA, le poste source de Dar Bouazza a été mis en service par Lydec en 2004. Il permet de transformer l’énergie très haute tension 225 kV en énergie moyenne tension 20 kV, assurant la desserte de l’énergie à plus de 80.000 clients et environ 150 unités industrielles situés principalement dans les zones d’Aïn Diab, El Oulfa, Hay Hassani et Maarif extension. Pour la certification de cette infrastructure électrique, Lydec et l’ONEE ont été soumis, mi-décembre 2017, à un audit commun. A noter que l’office exploite une partie de cet ouvrage dans le cadre d’une convention bipartie signée en 2008. A l’issue de cet audit de certification environnementale, conduit par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), les auditeurs n’ont relevé aucune non-conformité. Pas moins de 18 points forts ont été identifiés notamment l’engagement de la Direction Générale de Lydec, la propreté du site et les efforts fournis en matière de plantations. A cette occasion, Jean-Pascal Darriet, Directeur Général de Lydec, a déclaré : « Nous sommes très fiers de l’obtention de cette certification. Il s’agit non seulement d’une première au niveau national, mais aussi du fruit d’un partenariat exemplaire avec l’ONEE que nos équipes ont accompagné jusqu’à son aboutissement ». Et d’ajouter : « Cet audit commun s’est conclu par des résultats exceptionnels à la hauteur de l’ambition de Lydec et de l’engagement des deux parties ».

Suite à des informations relayées la semaine dernière par certains médias et à un message mis en circulation le 21 janvier 2018 sur WhatsApp mettant en doute la qualité de l’eau potable distribuée à Casablanca et Mohammedia, Lydec signale que les affirmations qu’ils contiennent sont erronées et infondées.

Afin de lever toute confusion à ce sujet, Lydec tient à apporter les précisions suivantes :

· Dès l’apparition de ces informations, Lydec a contacté par courrier le producteur national, l’ONEE, et a renforcé le contrôle de la qualité de l’eau en provenance du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdellah ;

· L’office a aussitôt affirmé que « les résultats des enquêtes et des investigations réalisées révèlent l’absence de pollution au niveau des eaux brutes de la retenue du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdellah ». Aussi, « aucune dégradation particulière n’a été observée au niveau des eaux brutes de la retenue et la production d’eau potable s’effectue d’une manière normale moyennant le traitement mis en place pour le complexe du Bouregreg », ajoute l’ONEE ;

· De ce fait, l’eau produite à ce niveau et qui alimente la ville de Mohammedia ainsi qu’une partie de Casablanca reste conforme aux exigences de la norme marocaine en vigueur, tel qu’attesté par les résultats des analyses d’eau effectuées par le laboratoire de Lydec, Labelma. Accrédité par le SEMAC selon le référentiel NM ISO/CEI 17025, ce dernier a confirmé que la qualité de l’eau distribuée n’a connu aucune dégradation quelconque. Ses paramètres physicochimiques, organoleptiques et microbiologiques sont conformes à la norme marocaine NM 03.7.001.

· Pour rappel, Lydec surveille en continu la qualité de l’eau distribuée à Casablanca et Mohammedia, depuis son arrivée dans les réservoirs, sur le réseau de distribution et jusqu’à son acheminement aux habitants. L’analyse des échantillons se fait quotidiennement à travers 167 points de prélèvement répartis sur tout le périmètre de la gestion déléguée.

Le Conseil d’Administration de la Société d’Investissements Energétiques (SIE) s’est tenu, le 9 Janvier 2018, sous la Présidence du ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et du Développement durable. L’ordre du jour comprend le rapport d’activité 2017, la présentation du budget 2018 et la sortie de la SIE du capital de MASEN.

Les administrateurs présents ont approuvé le budget de fonctionnement 2018. Le Conseil d’Administration a demandé au Comité de Pilotage ah doc de superviser la mise en œuvre de la sortie de la SIE du capital de MASEN. De plus, le Président du Conseil a ordonné à ce même Comité de définir le nouveau positionnement de la SIE ainsi que son rôle éventuel, dans le contexte du nouveau paysage énergétique du Royaume.

Le Directeur Général de la SIE, M. Ahmed Baroudi, a présenté son bilan de l’année de 2017 en mettant l’accent sur l’ensemble des activités et projets menés par la société, conformément aux différentes filières et secteurs définissant le périmètre d’intervention SIE à ce jour.

Plusieurs projets réalisés ou engagés dans l’efficacité énergétique ont été exposés tel que le programme des Mosquées Vertes, le projet mené avec Maghreb Steel, l’accompagnement du Ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance ou celui de la DGAPR. L’équipe SIE a ainsi développé plusieurs modèles d’interventions qui pourront être répliqués au bénéfice de l’économie d’énergie de l’Etat, à l’image de l’éclairage public.

Le Directeur Général a également évoqué l’ensemble des projets qui ont été lancés dans le cadre de l‘accompagnement des régions où un grand effort a été engagé avec les régions de Souss Massa et de Rabat Salé Kénitra. Ils concernent plusieurs secteurs économiques tels l’éclairage public, la valorisation énergétique des déchets, les développements industriels dans des secteurs nouveaux et de haute technologie, le milieu rural, … D’une manière générale, la SIE accompagne les régions et communes en assistance technique, apportant expertise et savoir-faire.

Des projets dans le secteur de l’Industrie ont aussi été présentés, notamment celui de l’unité industrielle de fabrication de bus électriques de toute dernière génération « Made in Morocco » avec le constructeur chinois Yang Tse, ainsi que celui concernant la production de panneaux solaires photovoltaïques « Made in Morocco » avec un partenaire chinois classé Tiers1 et le groupe Jet Contractor. Ces deux projets ont fait l’objet d’une signature officielle à Pékin en mai 2016 en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Enfin, des projets de production de sources renouvelables ont aussi été présentés, à l’image de celui de la centrale solaire de Marrakech avec le partenaire Novare Energy, des projets de microcentrales hydrauliques de Sidi Driss et Hassan II avec le partenaire Energie Terre, ou de la centrale solaire Copag- Shems dont le développement a été bouclé à 100% en 2017.

Le prochain Conseil d’Administration est programmé en juin 2017, il abordera et finalisera définitivement le positionnement de la Société d’Investissements Energétiques.

L’expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables a été mise en lumière, mardi 16 janvier, dans le cadre de la « Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi ».

Intervenant lors d’un séminaire axé sur « La réalisation des objectifs de l’énergie renouvelable en Afrique du Nord », le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah a indiqué que le Maroc a fait de la transition vers les énergies renouvelables une priorité avec l’adoption, depuis 2009, d’une stratégie énergétique fondée principalement sur le développement de ces énergies, l’efficacité énergétique et la promotion des activités économiques respectueuses de l’environnement.

M. Rabbah a souligné que le Maroc met son expérience pionnière en la matière à la disposition des pays africains pour en bénéficier, expliquant que le Royaume aspire devenir un centre régional pour l’énergie et le développement durable compte tenu de ses réalisations dans ce domaine et de sa position stratégique en tant que passerelle entre l’Afrique et l’Europe.

Le ministre s’est aussi attardé sur la vision de l’efficacité énergétique que le Maroc a mis en place dans le but de parvenir à l’équilibre financier et à l’économie de la consommation, notamment dans les secteurs du transport, de l’industrie, de l’agriculture et de l’éclairage public.

De son côté, le secrétaire général de l’instance arabe des énergies renouvelables, Mohammed Al Taani s’est félicité des pas franchis par le Maroc dans ce domaine, soulignant que le succès réalisé par le Royaume en la matière est le fruit de la mise en place d’une vision bien définie qui a accordé la priorité aux énergies renouvelables et aux investissements importants alloués pour leur mise en oeuvre.

Il a également appelé à une coopération régionale arabe dans le domaine de l’énergie, notamment renouvelable, et à la consolidation des efforts des secteurs public et privé à travers des partenariats solides, transparents et bénéfiques ainsi qu’à la promotion d’une économie verte et la rationalisation de la consommation.

Pour sa part, le directeur exécutif de l’énergie propre au sein d’« Abu Dhabi Future Energy Company » (Masdar), Badr Allamki a qualifié de modèle l’expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables, tout en saluant la coopération constructive entre « Masdar » et l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE).

Il a, dans ce sens, rappelé l’annonce récemment de l’achèvement d’un projet de coopération entre l’ONEE et « Masdar », portant sur l’approvisionnement de 19.438 foyers en énergie solaire dans environ 1.000 villages au Maroc.

Abondant dans le même sens, M. Abid Omrane, membre du bureau dirigeant de l’Agence marocaine pour l’Energie durable (MASEN) a noté que le Maroc a fait du développement durable un choix stratégique qu’il a mis en oeuvre dans plusieurs secteurs, notamment du transport et de l’infrastructure, mettant en exergue le succès des projets d’énergie renouvelable réalisés dans le Royaume à la faveur des efforts des secteurs public et privé.

Dans le même sillage, le directeur général par intérim de l’ONEE, Abderrahim Hafidi, qui intervenait lors d’une deuxième rencontre sur « Les infrastructures en Afrique », a souligné l’importance stratégique du secteur de l’énergie pour le Maroc en vue de booster le développement dans divers domaines, notant que le Royaume mise sur l’investissement d’environ 42 milliards dollars dans ce secteur, dont 30 milliards réservés aux énergies renouvelables, à l’horizon 2030.

M. Hafidi a, d’autre part, appelé à la transformation des défis auxquels fait face l’Afrique en des opportunités d’investissement, en particulier dans le domaine des énergies alternatives, eu égard au potentiel important dont dispose le continent.

En marge de cette « Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi », M. Rabbah a eu des entretiens avec le ministre émirati de l’Energie et de l’Industrie, Suhail Bin Mohammed Faraj Al Mazroui, axés notamment sur les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis, en particulier dans le domaine de l’énergie.

La finalisation d’un projet de coopération entre l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE) et la société émiratie de l’énergie du futur « Masdar », portant sur le raccordement de 19.438 foyers en énergie solaire dans environ 1.000 villages au Maroc a été annoncée, le 14 janvier à Abou Dhabi.

S’exprimant lors d’une rencontre organisée à cette occasion, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah a indiqué que ce projet, lancé en 2015, est le fruit d’une coopération constructive entre le Maroc et les Emirats arabes unis, deux pays qui ont pu réaliser des avancées remarquables dans les domaines des énergies renouvelables, ce qui les placent en tant que deux pôles régionaux en la matière.

Se félicitant de l’achèvement de ce projet d’envergure, porteur de joie pour des milliers d’habitants de zones à accès difficile, M. Rabbah a considéré que cette initiative est un modèle à suivre pour plusieurs pays qui pâtissent de la difficulté d’accès à l’électricité, notamment en Afrique.

Dans ce contexte, le ministre a plaidé pour une coopération tripartite impliquant le Maroc, les Emirats arabes unis et les pays africains dans le domaine des énergies renouvelables, « un secteur nouveau et à grand impact vu ses répercussions sociales positives, en particulier dans les domaines de la santé et l’éducation ».

De son côté, le ministre émirati du changement climatique et de l’Environnement, M. Thani Bin Hamad Al-Zouidi, a souligné l’importance de ce projet relatif à la fourniture d’énergie propre et à faible coût dans des zones hors réseau électrique au Maroc, relevant que ce projet est la consécration de la coopération constructive entre les Emirats arabes unis et le Maroc outre les relations de fraternité solide et les liens historiques entre les deux pays.

Le ministre émirati a également mis en avant, lors de cette rencontre à laquelle a pris part l’ambassadeur du Maroc aux Emirats arabes unis, M. Mohammed Aït Ouali, la coopération entre la société « Masdar » et l’ONEE, estimant que la réussite de ce projet balisera la voie à d’autres initiatives entre les deux pays.

Même son de cloche chez M. Abderrahim El Hafidi, directeur général par intérim de l’ONEE, qui a mis en exergue le travail abattu par les experts marocains et émiratis pour la réalisation de ce projet dans les délais impartis, notant que la stratégie énergétique conçue par le Maroc est à même de booster la coopération dans ce domaine.

Il a appelé, à cet égard, les sociétés émiraties à investir dans les projets liés à l’énergie renouvelable dans le Royaume, lesquels bénéficient d’une enveloppe globale de 30 milliards de dollars US à l’horizon 2030.

Un mémorandum d’entente a été signé, le 15 janvier à Rabat, entre l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) et le Conseil Espagnol de Sûreté Nucléaire (CNS).

En vertu de cet accord, les deux autorités réglementaires s’engagent à échanger des informations sur des questions liées à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, notamment, aux expériences et leçons tirées des accidents nucléaires, à l’amélioration de la sécurité et de la sécurité nucléaires et radiologiques et à la communication en situation de crise nucléaire ou radiologique.

Ce mémorandum, qui s’inscrit dans le cadre du programme d’accompagnement de l’Agence marocaine portant entre autres sur la veille et la coopération, porte également sur la gestion des urgences nucléaires ou radiologiques, la gestion des déchets radioactifs, la réduction des risques d’accident grave et l’atténuation des conséquences graves des accidents, outre la recherche et développement.

Tout en accordant un intérêt particulier à la coopération et au développement de partenariat avec des organismes similaires à l’étranger, l’AMSSNuR a mis en place, conformément à l’article 172 de la loi n°142-12 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques et à sa création, un programme d’échange et de collaboration couvrant les aspects de formation, d’expertise et d’échange d’expériences qui est appelé à se développer davantage dans le futur, et ce, compte tenu du nombre d’accords d’entente initiés tant au niveau régional qu’international.

Cette cérémonie de signature s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo-Diez-Hochleintner Rodriguez et le Président du CSN, Fernando Marti Scharfhausen.

Le Maroc offre d’énormes potentialités d’investissement dans les secteurs liés à l’économie verte et constitue, de par ses atouts, notamment la stabilité, une porte d’accès au marché africain, a indiqué, le 24 janvier à Rabat, le ministre finlandais de l’Environnement, de l’Énergie et du Logement, Kimmo Tiilikainen.

Lors d’une rencontre de travail avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, M. Tiilikainen, en visite au Royaume à la tête d’une importante délégation composée de 19 représentants d’entreprises s’activant dans les secteurs de l’eau, de la gestion des déchets, de l’énergie et de la bio-économie, a rappelé que la Finlande se classe parmi les pays les plus verts dans le monde et partage avec le Maroc la volonté d’augmenter “dans un avenir très proche” l’utilisation de l’énergie issue de sources renouvelables.

M. Tiilikainen a souligné, à ce propos, l’engagement ferme de son pays en matière de tri, de valorisation des déchets et de traitement des eaux usées qui sont au cœur de la politique environnementale finlandaise, ajoutant que la promotion du secteur des technologies propres constitue un moyen efficace et intelligent pour l’ouverture de nouvelles voies vers la croissance verte et l’économie circulaire.

Il a aussi salué l’excellence des relations maroco-finlandaises ainsi que le grand progrès enregistré par le Royaume dans le cadre de sa transition vers une « société verte et écologique ».

« Le Maroc a l’assurance de bénéficier de notre expertise et de nos solutions dans le domaine des énergies renouvelables », a assuré le ministre finlandais, se disant convaincu que cette visite apportera de nouvelles idées pour l’approfondissement des relations bilatérales et l’ouverture de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

Pour sa part, M. Rabbah s’est félicité de l’excellence des relations entre les deux pays, qui sont appelés à renforcer leur la coopération dans le domaine énergétique, évoquant les grandes réformes entreprises par le Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et dans le cadre de sa stratégie environnementale et énergétique, ainsi que les opportunités d’investissement qu’offre ce secteur à tous les niveaux. M. Rabbah a appelé, à ce propos, à la création de sociétés maroco-finlandaises mixtes et de tirer profit de l’expérience énergétique finlandaise réussie, « qui a donné beaucoup de résultats en termes d’économie circulaire et d’énergies renouvelables ».

« La Finlande constitue également pour le Maroc un bel exemple d’expérience réussie en matière de bio-énergie et de gestion des eaux usées », a de même noté M. Rabbah, invitant les sociétés finlandaises à s’ouvrir à travers le Maroc sur le marché africain qui représente d’énormes potentialités. Cette rencontre offre également une occasion pour partager les expériences des deux pays et pour examiner les énormes possibilités de coopération, a indiqué M. Rabbah, invitant l’ensemble des parties à construire et développer conjointement et bilatéralement le secteur des énergies. M. Rabbah a, aussi, plaidé pour la poursuite des discussions en vue d’élaborer une feuille de route déclinée en “accords de partenariats et en mémorandums d’entente” dans les domaines prioritaires précités. Le ministre finlandais rencontrera, à l’occasion de sa visite au Maroc, de nombreux hauts responsables gouvernementaux marocains dans le cadre de la promotion des exportations et des entreprises finlandaises.

La part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a atteint 34% à fin 2017, a affirmé vendredi 26 janvier le président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), M. Mustapha Bakkoury, rappelant que le Maroc s’était fixé comme objectif de porter la contribution de ces énergies à 42% du mix énergétique national en 2020 et à 52% en 2030.

« A fin 2017, nous sommes à 34% de capacités installées de sources renouvelables en ce qui concerne le mix électrique », a indiqué M. Bakkoury à l’issue de la séance de travail présidée par SM le Roi Mohammed VI au Palais Royal de Casablanca et consacrée à l’examen de l’état d’avancement de la mise en œuvre par MASEN des plans de développement des énergies renouvelables du Royaume, ainsi qu’à l’évaluation de leurs différentes phases de réalisation.

L’année 2018 connaîtra la mise en exploitation des centrales NOOR Ouarzazate II, NOOR Ouarzazate III, et NOOR Ouarzazate IV, ainsi que Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I, a-t-il précisé, notant que l’année en cours sera également marquée par l’extension des centrales Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I, pour les porter aux capacités initialement identifiées à l’horizon 2020.

Le président du directoire de MASEN a, en outre, fait savoir que le « grand projet de Midelt » avance dans de très bonnes conditions, et que la construction des centrales solaires devra démarrer au plus tard début 2019. En ce qui concerne l’énergie éolienne, il a affirmé que l’année 2018 connaîtra la mise en exploitation de centrales développées dans le cadre de la loi 13-09 pour des capacités qui avoisinent les 300 mégawatts, ainsi que le lancement de nouveaux projets, notamment ceux de Midelt (éolien) et Taza (éolien) « qui viendront renforcer la dynamique pour atteindre l’objectif de 42% à l’horizon 2020 ».

Au sujet des relations de coopération entretenues par l’Agence avec des pays du continent africain, M. Bakkoury a noté que plusieurs accords, signés avec des pays frères, vont être concrétisés au cours de l’année 2018, renforçant ainsi la dynamique du partenariat Sud-Sud. Ces accords permettront, outre l’échange d’expertises, le co-développement de projets et la participation, de manière effective, à l’effort de l’électrification en Afrique et, par conséquent, au renforcement du potentiel de développement économique du continent.