Les participants au « Sommet des leaders mondiaux de l’énergie », organisé du 12 au 14 septembre à Mexico par le Conseil mondial de l’Energie (CME), ont invité les gouvernements des pays de l’Amérique latine et de l’Afrique à tirer profit de l’expérience marocaine en matière des énergies renouvelables. Lors des travaux de ce sommet, organisé sous le thème « Énergie en transition: mener par le changement », un intérêt particulier a été manifesté par le Conseil mondial de l’Energie pour le partage de l’expérience marocaine notamment avec les pays de l’Amérique latine et de l’Afrique, a souligné le secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Abderrahim El Hafidi, qui représentait le Maroc à cet événement planétaire. Après avoir présenté les évolutions du secteur énergétique marocain durant les 10 dernières années et l’attractivité de son business model pour le Développement des projets des énergies renouvelables, M. El Hafidi a mis l’accent, lors de son intervention, sur les conditions de coexistence maîtrisée durant la période de la transition énergétique, entre l’ancien modèle basé sur les combustibles fossiles (notamment pour le base load et le back up flexible), et le nouveau modèle basé sur les énergies renouvelables et l’introduction des technologies flexibles et des Smarts Grid dans le système électrique national. L’accent a également été mis sur les dernières tendances en matière de repositionnement des technologies fossiles particulièrement les CCGT (combine cycle gas turbine), les USCCF (Ultra Super Critique Coal Fire) et les (pumping storage by sea water), notamment en matière de flexibilité offerte au niveau du système électrique. M. El Hafidi a soulevé à cette occasion la problématique des coûts échus du KWH produit de sources renouvelables et la nécessité de sa prise en charge par les nouveaux systèmes tarifaires. En marge des travaux de ce sommet, le secrétaire général du ministère de l’Énergie a eu des entretiens avec des chefs d’entreprises actives au niveau international dans le domaine des énergies renouvelables qui ont manifesté leur intérêt d’investir au Maroc et participer à la mise en œuvre des projets des énergies renouvelables, ainsi qu’avec des responsables d’organisations internationales actives dans le domaine de l’énergie.
Le Maroc s’est engagé à investir 40 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour développer le secteur énergétique, a fait savoir, dimanche 17 septembre à Manama, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.
« Le Royaume a réussi, grâce à une stratégie ambitieuse, à transformer ses défis en véritables opportunités d’investissement, à travers son engagement dans des projets visant le développement du secteur énergétique d’une valeur de 40 milliards de dollars à l’horizon 2030, dont 75% est consacré aux énergies renouvelables », a indiqué M. Rabbah, dans une allocution à l’ouverture du premier forum d’investissement en énergie (Step 2017).
Le Maroc s’est engagé à investir 40 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour développer le secteur énergétique, a fait savoir, dimanche 17 septembre à Manama, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah. « Le Royaume a réussi, grâce à une stratégie ambitieuse, à transformer ses défis en véritables opportunités d’investissement, à travers son engagement dans des projets visant le développement du secteur énergétique d’une valeur de 40 milliards de dollars à l’horizon 2030, dont 75% est consacré aux énergies renouvelables », a indiqué M. Rabbah, dans une allocution à l’ouverture du premier forum d’investissement en énergie (Step 2017). Le ministre a noté que la transition énergétique a commencé à porter ses fruits, relevant que la part de l’éolien et du solaire dans la puissance électrique installée, qui n’était que de 2% début 2009, a atteint 13% en 2016. Cette transition a permis de réduire le taux de dépendance énergétique, qui est passé de 98% en 2008 à 93,3% en 2016, a souligné M. Rabbah, ajoutant que les énergies renouvelables ont contribué avec plus de 13% en 2016 pour répondre à la demande en énergie, contre 2,13% en 2008. Le ministre a rappelé que l’année 2016 a été marquée par plusieurs événements phares, avec notamment l’entrée en service de la station solaire “Noor-Ouarzazate I” d’une capacité de 160 MW de technologie thermosolaire concentrée (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques avec 3 heures de stockage thermique et de Noor II et Noor III avec des capacités de stockage respectives de 5 à 6 heures et de 5 à 8,5 heures. L’année 2016 a connu également la mise en oeuvre de la feuille de route pour le développement du photovoltaique, visant à développer l’utilisation de ce procédé dans la production de l’électricité, a indiqué M. Rabbah, rappelant le lancement d’un programme pour la mise en place de centrales solaires photovoltaiques d’une capacité de 400 MW, dont les projets « Noor Tafilalet » (100 MW), « Noor Atlas » (200 MW) et « Noor Argana » (100 MW). Par ailleurs, le ministre a noté que le Maroc oeuvre pour renforcer l’interconnexion électrique avec les pays voisins, notamment le projet Maroc-Portugal, en cours d’étude, avec une capacité de 1.000 MW, le projet d’une troisième interconnexion de 700 MW avec le voisin espagnol, ainsi que d’autres projets avec les pays de l’Afrique subsaharienne, à travers la Mauritanie. Il a, en outre, relevé que le Maroc accorde un grand intérêt à la formation dans le domaine des énergies renouvelables, avec le développement d’un réseau de centres de formation dans les métiers des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la recherche, avec la mise en place du Green Energy Park, une plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire située dans la ville verte de Ben Guerir, la première du genre en Afrique. En matière d’efficacité énergétique, le ministre a indiqué qu’une stratégie a été mise en oeuvre, visant à atteindre 20% d’économie en énergie à l’horizon 2030. Le forum Step 2017, qui a connu la participation de ministres, d’experts dans le domaine des énergies renouvelables et des chefs d’entreprises et d’institutions d’investissement, s’est penché sur les sources d’énergie renouvelable au Bahrain, l’avenir de l’énergie dans le monde, les défis du développement des énergies renouvelables et les expériences réussies en la matière.
Vivo Energy Maroc, société en charge de la distribution et de la commercialisation des carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc et de gaz de pétrole liquéfié de marque Butagaz, mène pour la 15e année consécutive son opération de distribution de vélos et de cartables. Cette initiative vise à alléger les charges de la rentrée scolaire de familles nécessiteuses et faciliter l’accès à l’école de leurs enfants. Un moyen efficace pour lutter contre l’abandon scolaire, causé principalement par la distance séparant l’école du domicile parental de l’enfant.
C’est à Oujda que Vivo Energy Maroc a donné, pour cette nouvelle rentrée scolaire, le coup d’envoi de l’opération 2017, en partenariat avec l’association l’Heure Joyeuse et le Rotary Club de Casablanca Mers Sultan et en présence du wali de la région de l’Oriental, M. Mouad Jamai, des autorités et des élus locaux. Des vélos et des cartables ainsi que des kits de sécurité sont remis aux écoliers dans le besoin. Des ateliers pratiques de sensibilisation à la sécurité routière offerts par le CNPAC (Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation) sont également organisés en marge de cette distribution.
« Améliorer les conditions d’accès à l’école pour contribuer à la généralisation de l’enseignement fondamental est l’un des domaines de prédilection de notre entreprise depuis maintenant 15 ans. En
Vivo Energy Maroc, société en charge de la distribution et de la commercialisation des carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc et de gaz de pétrole liquéfié de marque Butagaz, mène pour la 15e année consécutive son opération de distribution de vélos et de cartables. Cette initiative vise à alléger les charges de la rentrée scolaire de familles nécessiteuses et faciliter l’accès à l’école de leurs enfants. Un moyen efficace pour lutter contre l’abandon scolaire, causé principalement par la distance séparant l’école du domicile parental de l’enfant.
C’est à Oujda que Vivo Energy Maroc a donné, pour cette nouvelle rentrée scolaire, le coup d’envoi de l’opération 2017, en partenariat avec l’association l’Heure Joyeuse et le Rotary Club de Casablanca Mers Sultan et en présence du wali de la région de l’Oriental, M. Mouad Jamai, des autorités et des élus locaux. Des vélos et des cartables ainsi que des kits de sécurité sont remis aux écoliers dans le besoin. Des ateliers pratiques de sensibilisation à la sécurité routière offerts par le CNPAC (Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation) sont également organisés en marge de cette distribution.
« Améliorer les conditions d’accès à l’école pour contribuer à la généralisation de l’enseignement fondamental est l’un des domaines de prédilection de notre entreprise depuis maintenant 15 ans. En contribuant à fournir à de jeunes élèves résidant loin de leur établissement scolaire une aide pratique, nous améliorons leurs conditions d’apprentissage et nous nous inscrivons dans la dynamique de mobilisation sociétale d’un secteur crucial pour l’avenir du Maroc », a déclaré M. Asaf Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
Les résultats de l’opération de distribution de vélos et de cartables sont au rendez-vous. Le taux de réussite scolaire des enfants bénéficiaires est largement supérieur à la moyenne. 83% des élèves concernés par l’opération de l’année dernière ont réussi et plus important encore, aucun abandon n’a été enregistré durant cette même période.
« Année après année, l’opération de distribution de vélos et de cartables avec Vivo Energy Maroc confirme son impact positif auprès des bénéficiaires. Depuis 2002, ce programme offre à des écoliers une plus grande égalité des chances et permet de soulager leurs familles d’une partie des dépenses scolaires »,a indiqué Mme Leila Cherif, Présidente de l’association l’Heure Joyeuse.
Vivo Energy Maroc fait de l’éducation un axe majeur de son action citoyenne. L’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ils sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de lutter contre l’abandon scolaire, lutter contre l’exclusion sociale, encourager l’entrepreneuriat et soutenir l’éducation à travers la pratique du sport en milieu scolaire.
La troisième édition du sommet LPG Europe d’ACI réunira des cadres supérieurs et des experts de l’industrie du GPL, ainsi que des consultants, des fabricants de véhicules et des principaux analystes du marché pour discuter des derniers défis et développements au sein de l’industrie du GPL en Europe.
L’événement de deux jours vous donnera un aperçu des derniers défis et des opportunités d’affaires de l’industrie et, tout en se concentrant principalement sur la production et le prix du GPL en Europe, fournira également des mises à jour et des prévisions futures sur les tendances mondiales de l’offre et de la demande de GPL, les projets de bio-lpg en Europe et les plus récents progrès technologiques.
En mettant l’accent sur les instruments de marketing et de promotion du secteur clé, la conférence fournira une perspective holistique sur les tendances et les applications commerciales actuelles et futures.
Contact : www.wplgroup.com / aci / event / lpg-europe-summit /
Le développement des interconnexions des réseaux électriques et gaziers entre le Maroc et l’Europe permettra d’améliorer la sécurité d’approvisionnement énergétique et d’assurer la flexibilité au profit des gestionnaires des réseaux pour une intégration massive des énergies renouvelables, a souligné, jeudi 7 septembre à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.
L’intégration énergétique du Royaume dans son espace euro-méditerranéen constitue un vecteur essentiel de sa nouvelle stratégie énergétique de par sa position géostratégique à la croisée des continents européen et africain, a affirmé M. Rabbah lors de la réunion de lancement des travaux du comité de pilotage de la déclaration conjointe sur l’échange durable d’électricité « Roadmap for sustainable electricity trade between Morocco and the European international energy market ».
Cette déclaration signée lors de la COP22 à Marrakech entre le Maroc, la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, revêt une grande importance et ouvre une nouvelle étape d’intégration régionale via les interconnexions, a-t-il relevé, notant que ladite déclaration confirme la volonté de tous les intervenants de renforcer le partenariat maroco-européen en vue d’asseoir un marché régional de l’énergie visant notamment l’intégration progressive des systèmes et marchés énergétiques et le développement des échanges et des interconnexions électriques pour un approvisionnement sûr et durable.
« Les défis énergétiques auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être relevés que dans un cadre de coopération régionale globale, développé et élargi, afin de bénéficier des complémentarités existantes et de convertir toutes les opportunités de coopération offertes au sein de notre région en projets concrets d’intérêt commun », a-t-il soutenu.
A cette occasion, M. Rabbah a réaffirmé l’importance capitale qu’accorde le Maroc à ce projet, notamment son département et des partenaires marocains, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en particulier, qui déploient d’importants efforts pour la concrétisation de ce projet.
De leur côté, les représentants des partenaires internationaux qui ont pris part à cette rencontre, à savoir la Banque Mondiale, la Commission européenne et l’Union pour la Méditerranée ont réitéré leur soutien à cette louable initiative qui permettra de développer les échanges énergétiques entre les deux rives de la Méditerranée, saluant la stratégie énergétique adoptée par le Royaume qui s’active à renforcer ses interconnexions électriques et gazières avec ses voisins et ambitionne d’intégrer pleinement son marché de l’énergie à celui de l’Europe.
Pour leur part, les représentants des parties signataires se sont félicitées de la mise en œuvre des objectifs de la déclaration conjointe sur l’échange durable d’électricité, réitérant l’engagement de leurs pays à réussir l’opérationnalisation de ce grand projet énergétique intercontinental.
Cette réunion a été l’occasion de présenter les objectifs et le contenu du projet, d’examiner le schéma de sa gouvernance, les grandes lignes de la feuille de route pour sa réalisation et la planification des prochaines étapes.
La compagnie Sound Energy vient d’achever le processus d’acquisition des parts de Fonds d’investissement Oil and Gas (OGIF) sur les périmètres Tendrara et Méridja. Désormais, sa participation dans ces deux licences est de 75% et elle conserve le statut d’opérateur.
En contrepartie, Sound Energy offre 272 millions de nouvelles actions ordinaires à OGIF, ce qui équivaut à 27% de son capital.
Cette nouvelle survient environ huit mois après la conclusion entre les deux parties, d’un protocole d’accord non contraignant pour l’acquisition de tous les actifs d’OGIF dans ces domaines. Les 25% de parts restantes sur Tendrara et Méridja seront contrôlés par l’ONHYM.
La conclusion de cette transaction était soumise à l’approbation des actionnaires de Sound Energy. La compagnie a annoncé s’être déjà préparée au démarrage d’un programme d’exploration dans des secteurs considérés comme porteurs d’un gros potentiel.
Le Forum africain des énergies renouvelables (AFER Forum) tiendra ses deuxièmes assises, du 28 au 30 septembre, à Bamako, sous le slogan « La révolution verte de l’Afrique ».
Après la réussite de la première édition tenue au Maroc en marge de la Conférence onusienne sur le climat (COP22), le Forum AFER rassemblera pendant trois jours les Chefs d’État de plusieurs pays africains, ainsi que des ministres, des acteurs économiques et un grand nombre d’experts du monde entier, afin de partager les expériences des pays pionniers dans le domaine des énergies renouvelables, débattre des sujets qui concernent le développement du secteur et mettre en lumière les enjeux spécifiques au continent africain.
Cette deuxième édition confirme la spécificité de ce forum africain itinérant et introduit une autre dimension à son action à travers la tenue du Premier salon des énergies renouvelables (RENERGIA), lequel sera désormais un rendez-vous annuel des énergies renouvelables à Bamako et constituera une plateforme d’exposition dynamique et ouverte à tous les investisseurs et professionnels dans le domaine des énergies renouvelables, désireux de promouvoir leurs activités et de tisser des liens de partenariat porteurs et engagés.
Le programme du Forum AFER 2017 comptera plusieurs conférences d’une haute teneur intellectuelle et technique, notamment des « Invest Shows » par sous-région (CEDEAO, CEMAC…) et la présentation de la plateforme « Invest in Mali ».
Ces assises seront également marquées par la tenue du « Women’s Energy Day », une journée dédiée à la femme en Afrique dans sa relation avec la problématique énergétique, qui s’inscrit dans le cadre d’un « rendez-vous désormais annuel afin de réfléchir et agir ensemble pour le développement du continent à travers une meilleure intégration des femmes dans le secteur des énergies renouvelables ».
Le continent africain est appelé à devenir une référence mondiale pour les énergies renouvelables grâce à son ambition de produire 300 GW d’énergies vertes en 2020 avec des chantiers impliquant les cinq grandes sources d’énergies renouvelables.
Les acteurs non-étatiques de quelque 80 pays ont poursuivi, mardi 12 septembre à Agadir, leurs délibérations sur l’état des lieux de l’action climatique mondiale, deux ans après l’accord de Paris, et du chemin à parcourir avant la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP23) en novembre prochain. Des enjeux prioritaires, tels le financement de l’action, la convergence de l’agenda climat et du développement, la collaboration entre Etat et acteurs non-étatiques, et l’approche territoriale ont été, entre autres, au coeur des débats des différentes sessions plénières, ateliers et événements parallèles de la deuxième édition du sommet Climate Chance.
Comme à la COP22 à Marrakech, le sommet d’Agadir a conféré une place prioritaires aux enjeux propres à l’Afrique et à ses différents acteurs non étatiques : ONG, secteur privé et collectivités locales.
Au cours d’un atelier sur les villes africaines face au défi climatique, l’accent a été ainsi mis sur le poids de ce phénomène au niveau des centres urbains du continent, lequel vient exacerber des problématiques socio-économiques déjà sensibles.
Dans ce sens, le sommet a permis de mettre en exergue des initiatives ambitieuses à l’échelle continentale, tout en posant nombre de questions pressantes pour les villes comme les stratégies à adopter pour accroitre la capacité d’adaptation et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, et les moyens de concilier les priorités du développement immédiat et besoins à long terme en matière de résilience.
D’autres volets aussi pressants comme la migration et le changement climatique, ainsi des initiatives ambitieuses lancées au cour de la COP 22 comme le partenariat de Marrakech pour l’Action climat, “la Ceinture bleue” de protection des écosystèmes marins, ou encore la proposition “oasis durable” ont également occupé les discussions des différents panels.
Se voulant résolument tournée vers le progrès de l’action, cette messe internationale entend, selon les organisateurs, servir d’occasion pour “démontrer collectivement que c’est bien par le renforcement et la généralisation des actions concrètes que se concrétiseront les objectifs de la lutte contre le changement climatique”.
Ce nouvel appel urgent à l’action est le leitmotiv qui revient de la part des différents participants, issus des pays du nord comme du sud, à deux mois du rendez-vous majeur de la COP23 en Allemagne.
L’état d’avancement des projets d’intérêt commun inscrit dans le cadre du partenariat énergétique entre le Maroc et l’Allemagne a été au centre des entretiens, mardi 12 septembre à Mexico, du secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Abderrahim El Hafidi, avec le Secrétaire d’Etat allemand à l’Energie, Rainer Baake.
Lors de cette rencontre qui a eu lieu en marge du « Sommet des leaders mondiaux de l’énergie », organisé par le Conseil mondial de l’Energie (CME), sous le thème « Énergie en transition: mener par le changement », les discussions ont également porté sur les perspectives énergétiques au Maroc et en Allemagne à l’horizon 2050 et l’appui de l’Allemagne à la création d’un centre de modélisation et de prospectives énergétiques.
Le responsable marocain a eu aussi des entretiens avec le Directeur de la coopération au ministère allemand chargé de l’environnement et président du « Transregional Workshop in Solar Power plant », qui a fait part de la disponibilité de son ministère à appuyer le Royaume dans ses démarches pour la création d’un centre d’analyse, de modélisation et de prospectives énergétiques.
Le responsable allemand a également exprimé la disposition de son pays à mobiliser les expertises nécessaires pour l’identification du potentiel marocain en STEP marines et dans le couplage des technologies renouvelables et le dessalement de l’eau de mer.
Par ailleurs, M. El Hafidi a tenu une réunion de travail avec des hauts responsables du Conseil Mondial de l’Energie, Tania Baumann et Sophie Rose, portant sur l’appui du CME au Royaume pour la réussite de sa transition énergétique, notamment pour la formation des cadres marocains dans la modélisation et la planification énergétiques, son accompagnement dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie d’efficacité énergétique, ainsi que le rôle que peuvent jouer les experts marocains pour appuyer le CME dans ses démarches de réformes des secteurs énergétiques des pays africains.
Le renforcement de la coopération maroco-japonaise dans le secteur des énergies et des ressources naturelles a été au centre d’un entretien, mardi 12 septembre à Rabat, entre le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah et le président du Comité d’enquête de l’énergie et des ressources naturelles de la Chambre des conseillers Genjiro Kaneko, qui conduisait une délégation parlementaire japonaise.
A cette occasion, M. Rabbah a souligné l’importance de l’expérience japonaise notamment en matière de développement des énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, de logistique dans le secteur énergétique et de recherche et développement, ajoutant que le Royaume aspire à tirer profit de l’expérience japonaise dans le cadre d’un partenariat consolidé.
M. Rabbah a saisi cette occasion pour proposer aux compagnies japonaises de s’installer dans des zones franches dédiées, en particulier au secteur de l’énergie, indiquant que le Royaume souhaite devenir un hub régional énergétique. Il a également fait savoir que le Maroc offre beaucoup d’opportunités dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Dans ce sens, il a également évoqué les nouveaux grands chantiers entrepris dans le Royaume tels la stratégie d’efficacité énergétique, l’intégration énergétique régionale, le projet « Gas to Power » ainsi que le futur gazoduc Nigeria-Maroc initié sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui s’inscrit dans la nouvelle vision africaine du Maroc.
Il a également rappelé que cette rencontre est une occasion pour confirmer la détermination du Maroc et du Japon à renforcer et élargir la coopération bilatérale et tripartite Japon-Maroc-Afrique.
Pour sa part, M. Kaneko a indiqué que depuis le séisme qui a frappé son pays en 2011, l’offre de l’énergie au Japon dépend largement du combustible fossile en tant que gaz naturel, soulignant l’importance de consolider davantage la relation entre les deux pays dans le domaine de la politique énergétique.
M. Kaneko a fait savoir en outre que cette rencontre est une occasion pour le Japon de prendre connaissance de la politique énergétique marocaine, depuis que le Maroc s’est lancé dans le chantier d’amélioration de son taux d’autosuffisance électrique par l’exploitation de l’énergie renouvelable.
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