La société portugaise de technologie Fusion Fuel Green et Consolidated Contractors (CCC), fournisseur mondial de solutions d’ingénierie, ont signé le 13 juillet à Rabat une convention relative à la chaîne de valeur (infrastructures, sécurité, transport, logistique) se rapportant au développement du projet “HEVO Ammoniac Maroc”, qui consiste en la production de l’ammoniac et de l’hydrogène verts.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre des objectifs du Royaume en matière d’énergies renouvelables, devra atteindre une production de 31.850 tonnes par an d’hydrogène vert, de 151.800 T/an de nitrogène et de 183.650 T/an d’ammoniac vert.

La cérémonie de signature a été marquée par la présence notamment du secrétaire général du ministère de l’Énergie et des mines, Mohamed Ghazali, du directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, ainsi que des représentants de l’ONEE et de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). A cette occasion, le responsable du développement commercial Fusion Fuel Green, João Wahnon, a indiqué que ce projet, qui mobilisera un investissement global de 865 millions d’euros, vise la production de 3.650 tonnes d’ammoniac vert en 2022, 20.000 tonnes en 2023, 40.000 tonnes en 2024 et 60.000 tonnes en 2025 et en 2026. S’agissant de la production d’hydrogène, 616 tonnes seront fabriquées en 2022, 3.472 en 2023, 6.940 en 2024, 10.411 en 2025 et 2026, a ajouté M. Wahnon.

Le Maroc possède le potentiel pour développer un leadership mondial dans le domaine de production et d’exportation d’hydrogène à l’échelle internationale, a-t-il estimé, rappelant la déclaration de coopération sur l’hydrogène vert signée, en février dernier, par le Maroc et le Portugal et visant à mettre en place les bases nécessaires pour développer le partenariat dans cette filière d’énergie propre entre les acteurs économiques des deux pays.

Il a mis en avant les avancées notoires et les ambitions du Maroc en matière de développement durable et d’énergies renouvelables, rappelant que “le Maroc avait porté à l’horizon 2020 la participation des énergies vertes à 42% de la puissance électrique installée totale, tout en s’engageant à la porter à 52% d’ici 2030”. Pour sa part, le conseiller scientifique d’une entreprise américaine membre du CCC, Mohammed Cherkaoui, a indiqué que le Maroc accueillera “la plus grande ferme d’hydrogène et d’ammoniac verts à l’échelle mondiale et dont la production sera réservée exclusivement à l’exportation vers l’Europe”.

“HEVO Ammoniac Maroc” regroupe plusieurs briques technologiques, à savoir le dessalement de l’eau, la concentration solaire, la production d’hydrogène et d’ammoniac, a précisé M. Cherkaoui. Ce projet, poursuit-il, permettra de stimuler l’emploi, de promouvoir la création technologique et d’intégrer une chaîne de valeur regroupant des industriels et universités, à même de pérenniser ce projet et faire du Maroc un leader mondial dans ce secteur.

 

La Fédération de l’Énergie a organisé,le 29 juillet, en partenariat avec NORTON ROSE FULBRIGHT, une visioconférence sur les thèmes “EU Carbon Border Adjustment Mechanism (Nouvelles dispositions) & Carbon Emission Reduction Purchase Agreements», qui a été animée par Mme Anne Lapierre, Global Head of Energy, NORTON ROSE FULBRIGHT.

Le Royaume-Uni considère le Maroc comme “un grand partenaire” en matière de lutte contre le changement climatique, a affirmé, vendredi à Casablanca, l’ambassadeur régional pour l’Afrique et le Moyen-Orient de la Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), Janet Rogan.
S’exprimant lors d’une rencontre sur “le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique”, initiée par la CGEM et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec l’Ambassade du Royaume-Uni à Rabat, Mme Rogan a indiqué qu’à travers cette visite, le Royaume-Uni, pays hôte de la COP26 , œuvre à accompagner les acteurs du secteur privé dans la transition vers une économie bas carbone et résiliente au changement climatique.
La COP26, organisée dans ce contexte de pandémie, sera un moment très spécial en matière de lutte contre le changement climatique, a-t-elle dit, relevant qu’au-delà de cette pandémie, le monde entier est confronté aux soucis liés à l’environnement comme la désertification, la déforestation ou encore les problèmes liés à l’agriculture et l’eau potable.
De son côté, Aymen Cherkaoui, senior manager développement stratégique à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, a fait savoir que cette rencontre est une “vraie opportunité” qui s’inscrit dans la continuité de l’engagement aussi bien de la Fondation que de ses partenaires en vue de donner un nouveau momentum et une impulsion pour signifier toutes les opportunités qui sont liées à l’action et l’ambition dans ce domaine.
Il a, de même, fait observer que la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement est très focalisée sur tout ce qui concerne l’éducation au développement durable, se félicitant, à cet égard, de ce partenariat prometteur, dont le but est d’arriver à la COP26 avec des actions concrètes ancrées au Maroc et dans l’ensemble du continent africain.
Le 1er Forum maroco-ivoirien de l’Énergie s’est ouvert, du 7 au 9 juillet à Abidjan, à l’initiative de la Fédération marocaine de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC) en partenariat avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE).
Ce Forum se veut un évènement économique de haut niveau autour de ce secteur hautement stratégique dans le but, d’une part, de dynamiser le co-investissement en la matière entre les deux pays et, d’autre part, d’approfondir la réflexion autour du développement et du renforcement de la compétitivité des économies africaines en matière énergétique.
Placé sous le thème “Partenariat ivoiro-marocain gagnant-gagnant : Accès à l’électricité pour tous, pour un développement durable”, le forum “a mobilisé des acteurs institutionnels et privés majeurs de la Côte d’Ivoire et du Maroc”.
Il s’inscrit dans le cadre d’une approche de promotion des échanges et de l’investissement fondée sur le principe de co-développement et de partenariats durables et gagnant-gagnant entre les acteurs marocains du secteur énergétique et leurs partenaires institutionnels et privés ivoiriens.
Particulièrement, cet événement a pour objectif de promouvoir la mise en place de chaînes de valeurs régionales intra-africaines dans le secteur de l’énergie et ce, dans le contexte d’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Le Forum ivoiro-marocain de l’Energie, premier du genre, a été marqué par l’organisation de plusieurs rencontres ciblées et techniques autour des nouvelles solutions intégrées de gestion et de maîtrise de l’énergie, élément central dans la politique d’attractivité et de compétitivité des économies émergentes, notamment celles du continent.
Au menu de cette rencontre, des débats autour de thématiques diversifiées, dont “Enjeux énergétiques : Quels modèles de financement et d’équipement pour les collectivités locales”, “L’énergie électrique, levier de développement du pays : rôle du secteur privé” et “Climat des affaires et d’investissement – Focus sur le secteur de l’énergie (Électricité et Énergies renouvelables)”.
Plusieurs conventions de partenariat portant sur la mobilité électrique ont été signées, le 12 juillet à Benguérir, en marge de la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques développées par des compétences marocaines.
Signées entre le Green Energy Park (GEP), plateforme verte développée par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), et des organismes ou sociétés nationaux et usagers de solutions technologiques, ces conventions visent à encourager la mobilité électrique durable à travers l’industrialisation de solutions marocaines et le développement d’un écosystème national sur la mobilité électrique.
La première convention, signée entre le GEP et la société EMVC (Emove Vehicules Company), s’assigne pour objectif le développement de solutions de mobilité légère.
Quant à la seconde convention de partenariat paraphée entre le GEP et CENTRELEC, acteur national incontournable dans les métiers de la conception, fabrication et installation électrique, elle vise le développement de solutions de mobilité électrique et de solutions de conversion de la puissance.
La 3ème convention de partenariat, conclue entre GEP, IRESEN et la Société d’aménagement Zenata (filiale du groupe CDG), a pour objet l’intégration de solutions de mobilité durable et des réseaux intelligents au niveau de l’Eco-cité de Zenata.
La 4ème convention de partenariat, signée entre l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE) et le GEP, est une convention spécifique pour le déploiement des bornes “iSmart” au niveau des villes du Maroc.
La cinquième convention, paraphée entre GEP et Yoom, concerne un contrat pour le déploiement de borne iSmart au niveau des stations services, alors que la 6ème convention, conclue entre GEP et la société Valtronic, vise la création de l’écosystème pour la production de la borne “iSmart”.
Une autre convention signée entre GEP et la société ADELMA, a pour objet la création de l’écosystème pour la production de la borne “iSmart”, alors que le 8ème partenariat, conclu entre Halmes Maroc et GEP, se rapporte à la création de l’écosystème pour la production de la borne “iSmart”.
La dernière convention, signée entre Green Energy Park et la société Afri Mobility, vise, quant à elle, le développement d’une borne à recharge rapide pour les véhicules électriques.
Dans le cadre de ses efforts continus pour la valorisation des résultats de recherche et le soutien à l’entreprenariat vert au Maroc, le Green Energy Park a organisé, le 12 juillet, la cérémonie officielle d’inauguration d’une nouvelle ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Ce projet hautement stratégique pour le royaume a été réalisé par des compétences marocaines. Il représente l’une des composantes importantes de l’infrastructure de la mobilité durable dans laquelle le Maroc est engagée sous l’impulsion de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.
Innovation 100% marocaine, iSmart est une nouvelle génération de bornes de recharges intelligentes à usage professionnel et domestique. Soutenu par le Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, cette borne de recharge est le fruit d’un projet de recherche développé par le Green Energy Park (IRESEN – UM6P), conjointement avec l’entreprise Marocaine EDEEP, pour répondre aux enjeux de la mobilité électrique.
La ligne de production iSmart a été installée à Benguerir et permet l’assemblage de plusieurs composants, fabriqués par des entreprises marocaines partenaires. Composée de différents postes industriels et équipée de technologie de pointe, cette ligne de production permettra la production de la borne iSmart et servira également au prototypage, à la pré-industrialisation et à l’industrialisation de nouveaux produits technologiques.
Fruit de la valorisation et de la recherche, cette ligne de production permettra de générer la première année, une vingtaine d’emplois directs au niveau de Benguerir ainsi que plus d’une centaine d’emplois indirects à travers l’écosystème qui a été créé avec différents industriels marocains dans les secteurs de l’électronique, de la mécanique et de la distribution.
D’une capacité de production de 300 bornes mensuellement, cette ligne permettra d’assurer la production des pré-commandes. Elle ambitionne à travers son extension d’achever une production annuelle de 5000 bornes à partir de fin 2022.
Cette solution innovante et adaptée aux besoins du marché Marocain et Africain. Elle permettra de garantir une multitude de services aux utilisateurs des véhicules électriques et sera proposée à un prix de vente à partir de 9500,00 MAD. Ce projet soutient la décarbonisation du secteur de la mobilité et l’intégration industrielle et accompagnera les entreprises ainsi que les particuliers.
La pré-commande de la borne iSmart est disponible en ligne à partir du lien suivant : www.i-smart.ma
Une réunion de lancement formel des différents chantiers prévus par la Loi 48.15 s’est tenue, le 7 juillet à Rabat, entre l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE).
S’exprimant lors de cette réunion tenue à l’initiative de l’ANRE, Abdellatif Bardach, président de l’Autorité, a rappelé, les chantiers prioritaires que cette réunion vient de lancer et dont elle compte accélérer la réalisation, en concertation étroite avec les différentes parties prenantes, au premier rang desquels figure l’ONEE.
M. Bardach a, en particulier, mis l’accent sur la séparation comptable entre les activités de transport et les autres activités de l’ONEE, le tarif d’accès aux réseaux et le Code réseau garantissant un accès équitable au réseau national de transport d’électricité.
Pour sa part, le Directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, a souligné que le Maroc a réalisé des performances appréciables, depuis 2009, notamment au niveau du développement des énergies renouvelables qui font de notre pays un exemple à suivre dans ce domaine.
Il a également mis l’accent sur les efforts consentis par son établissement pour étendre et renforcer le réseau malgré les contraintes liées au caractère capitalistique et coûteux des investissements.
A l’issue de cette réunion MM. Abdellatif Bardach et Abderrahim El Hafidi ont affirmé leur détermination à joindre leurs efforts pour avancer, dans les meilleurs délais, sur les différents chantiers susvisés et pour tout mettre en œuvre afin de contribuer à la réalisation des objectifs de la transition énergétique, fixés conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi.
Il a été convenu, dans ce cadre, de commencer par mettre en place un groupe de travail conjoint chargé de suivre, entre autres, le chantier de séparation comptable, prérequis fondamental, pour garantir l’ouverture progressive du marché dans le respect des exigences en matière de qualité et de sécurité d’approvisionnement en énergie électrique.
Masen vient d’obtenir l’accréditation du Fonds vert pour le climat (FVC). L’accréditation, décernée à l’occasion du 29e Conseil d’Administration du FVC, organisé du 28 juin au 1er juillet virtuellement depuis Songdo en Corée du Sud, permettra à Masen d’accéder à une palette de nouveaux financements.
L’agence bénéficie ainsi de conditions avantageuses et adaptées à différents types et tailles de projets verts. Ce qui représente un levier important pour accélérer le déploiement des projets EnR et élargir le spectre des instruments financiers mobilisables.
“Cette accréditation vient asseoir le positionnement du Maroc en tant que leader dans le domaine des énergies renouvelables à l’échelle internationale, et renforcer le rôle de Masen en tant qu’acteur central en la matière aux niveaux national et continental”, indique l’agence dans un communiqué.
Pour rappel, le FVC est un mécanisme financier des Nations Unies, basé en Corée du Sud, qui représente le plus large fonds multilatéral œuvrant à promouvoir les actions climatiques dans les pays en développement.
Le site web de l’initiative GREEN MDM, destiné aux experts marocains en technologies vertes, a été mis en ligne, offrant ainsi de multiples informations sur le programme et ses différents volets d’interventions.
Faisant suite à la cérémonie de présentation du programme de mobilisation des compétences dans le domaine des technologies vertes organisée en mars dernier, l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), lance le site du programme avec le soutien du Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger.
Dans un communiqué conjoint, l’IRESEN, le Ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger soulignent qu’ils ont décidé de joindre leurs forces afin de faciliter et de catalyser la dynamique de transfert de savoir et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables et en optimiser l’impact sur l’économie nationale, en lançant le programme GREEN MDM.
Cette coopération vise à créer des synergies entre les Marocains du monde (MDM), dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes pour contribuer au développement durable du pays et à l’atteinte des objectifs de transition énergétique et aussi pour renforcer la contribution des Marocains du monde au chantier de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement.
Élément central du programme, le site permet d’accéder à la base de données GreenCONNECT qui répertorie l’expertise des Marocains du monde opérant dans les énergies propres, avec plus de 200 experts identifiés, a fait savoir le communiqué, ajoutant que cette base de données permet de mettre en avant l’expertise des Marocains du monde notamment grâce à des capsules vidéo dans lesquelles les experts présentent leur parcours et leur expertise.
Elle contribuera au développement d’un espace international de partage et de création entre les experts marocains du monde, en faveur d’un Maroc plus innovant, plus vert et plus prospère.
Le site web offre également un éclairage sur différentes activités du programme dont le Green AWARD qui vise à identifier et récompenser les marocains du monde porteurs de projets en lien avec les technologies vertes et ayant un impact au Maroc et le Green MDM SUMMIT, rencontre phare du programme, qui réunira les Marocains du monde opérant dans l’écosystème de l’innovation et des technologies vertes.
Il s’agit aussi du Green MENTOR où les activités de mentorat visent la mise en relation des experts MDM et des communautés scientifiques et académiques Marocaines et du GreenBOOKS, l’une des composantes du programme GreenMDM qui vise à accompagner et financer les experts MDM pour la publication et l’édition de livres scientifiques dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes.
Le site est actuellement en ligne est disponible sur www.greenmdm.ma.
La taxe carbone constitue une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco” et faire du Royaume une destination de production industrielle neutre en carbone, a affirmé, le 9 juillet, le président de la CGEM, Chakib Alj.
“Au-delà des contraintes que cette taxe engendrerait pour l’industrie et pour l’export, cela pourrait être aussi une opportunité pour renforcer la compétitivité du +Made in Morocco+”, a relevé M. Alj qui s’exprimant lors d’une rencontre sur “Le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique”, initiée par la CGEM et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec l’Ambassade du Royaume-Uni à Rabat.
Et d’ajouter que cela pourrait aussi contribuer à l’accélération de l’émergence d’une industrie nationale verte et décarbonée. Le Maroc est engagé pour continuer à montrer la voie de l’ambition climatique dans le cadre de l’Accord de Paris, tout en contribuant pleinement à hauteur de ses capacités socio-économiques, actuelles et projetées. Cette dynamique s’aligne parfaitement avec les orientations stratégiques à moyen terme du Nouveau modèle de développement du Maroc, qui ambitionne d’atteindre, d’ici 2030, une part de 40% des énergies renouvelables dans la consommation totale et de faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement.
M. Alj a rappelé dans ce sens que la CGEM avait entamé cette démarche depuis plusieurs années à travers le lancement de l’Initiative Entreprises Climat Maroc (IECM) à la veille de la COP22. Elle vise à renforcer les capacités des entreprises nationales à travers la sensibilisation, la formation, l’accompagnement et le développement.
Durant les années de déploiement, elle a permis d’accompagner plus d’une cinquantaine d’entreprises sur les enjeux liés aux changements climatiques, a fait savoir le président du Patronat, ajoutant que “nous sommes signataires d’une convention avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, afin que nos entreprises puissent s’orienter vers une décarbonation de leurs activités”.
Organisée en mode hybride, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série de webinaires visant à accompagner les acteurs non étatiques marocains, en particulier le secteur privé, dans la transition vers une économie bas carbone et résiliente au changement climatique.
La série de webinaires s’inscrit ainsi dans le cadre des actions de sensibilisation et de mobilisation des différentes parties prenantes en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Elle a pour objectif de mobiliser de nouvelles entreprises à la cause climatique en les informant de l’état d’avancement de l’agenda international climatique et des projections pour la Cop26, qui aura lieu à Glasgow au mois de novembre.
Elle vise également à présenter aux opérateurs économiques marocains les différentes solutions pour lutter contre les changements climatiques, notamment à travers le Pacte Qualt’air initié par la Fondation et la CGEM depuis 2016, et à les encourager à rejoindre les compagnes des Nations Unies “Race to Zero” et “Race to Résilience”.
La coalition “Race to Zero” est en effet la plus grande alliance des acteurs non-étatiques, et qui a pour vocation de poursuivre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Cette coalition comprend plus de 3.067 entreprises de par le monde et couvre près de 25% des émissions mondiales de CO2 et plus de 50% du PIB.
Dans la continuité de ces actions, un sommet d’affaires de haut niveau se tiendra au mois de d’octobre au Centre International Hassan II de formation à l’environnement, bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, permettant ainsi à de nouveaux acteurs non étatiques d’annoncer leur engagement dans le cadre du pacte Qualit’air et dans les campagnes “Race to Zero” et “Race to Resilience”.
Ces rencontres sont l’occasion pour que les communautés nationale et internationale partagent les meilleures pratiques en faveur du climat et des retours d’expériences d’acteurs engagés sur ce créneau pour encourager davantage l’adhésion à cette démarche cruciale pour le futur de notre planète.
Ont pris part à cette rencontre, M. Rachid IDRISSI, président de la Fédération de l’Energie, Simon Martin, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, pays hôte de la conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), Janet Rogan, ambassadeur régional de la COP26 pour le Moyen-Orient et l’Afrique et Aymen Cherkaoui, senior manager développement stratégique à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.