Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et Président de la COP22, a reçu le 17 juin à Rabat les plus importants opérateurs économiques du Maroc, afin de leur présenter les opportunités de partenariat et les modalités de participation dans le cadre de la COP de Marrakech et appeler les patrons « à agir pour que le prochain rendez-vous planétaire du climat joigne l’ambition à l’action » et « faire de la COP22 une étape importante du développement d’un Maroc émergeant ».

Et à cette occasion, le Président du GPBM et de BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, a indiqué que « le secteur bancaire marocain est impliqué bien avant la COP21 dans la défense des énergies Renouvelables », assurant « de la mobilisation du secteur pour réussir le challenge de la COP de Marrakech ».

De son côté, le vice-président de la CGEM, Fayçal Mekouar, a exprimé la volonté du patronat marocain à contribuer à la réussite de la COP22, indiquant que « dans le cadre de ce rendez-vous mondial, les engagements de la CGEM s’inscrivent dans la durabilité ».

Enfin, le Chef du pôle partenariat public‐privé au sein du comité de pilotage de la COP22, Said Mouline, a assuré que « le secteur privé est le fer de lance de la COP22 ».

 

Les membres du Comité interministériel du suivi de la préparation de la 22e Conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) se sont réunis, mercredi 15 juin à Rabat, pour présenter l’état d’avancement des préparatifs, et se pencher sur les initiatives marocaines en la matière et les perspectives de cet événement international. Et lors de cette réunion présidée par Salaheddine Mezouar, président du comité de pilotage de la COP22, les membres du comité interministériel se sont attelés sur les différentes réalisations concernant l’administration et la finance, la communication, la sécurité et la logistique, la société civile, le partenariat public privé, les Side Events, ainsi que les aspects scientifiques et ayant trait à la négociation.

Le Maroc et l’Espagne ont signé, mercredi 15 juin à Rabat, un mémorandum d’entente dans le domaine de la biotechnologie. Signé par le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, et la secrétaire d’Etat à la recherche scientifique de l’innovation, Carmen Vela, ce mémorandum porte sur les axes prioritaires de recherche entre les 2 pays, à savoir l’énergie solaire, la protection de l’environnement et des espaces boisés, ainsi que l’agroalimentaire et le développement des ressources marines.

A noter que ce mémorandum vient en application de la Déclaration conjointe, instituant un cadre novateur pour développer une association stratégique, signée le 3 octobre 2012 à l’occasion de la Haute commission mixte.

L’Eau et le Climat seront au centre d’une conférence internationale qui se tiendra à Rabat les 11 et 12 juillet prochain, sous le thème « La sécurité hydrique pour une justice climatique ».
Initiée par le ministère délégué chargé de l’Eau, en partenariat avec le ministère Français de l’Environnement, de l’énergie et de la mer et le Conseil Mondial de l’Eau, cette conférence a pour objectif de mobiliser et assurer l’engagement des acteurs politiques, institutionnels, techniques, financiers et la société civile pour que les enjeux liés à l’eau soient inscrits au premier plan de l’agenda des négociations des parties sur les changements climatiques.
Cette conférence sera organisée en 4 sessions autour de plusieurs thématiques portant notamment sur la vulnérabilité de l’eau aux changements climatiques, la place de l’Eau dans la mise en œuvre de l’accord de Paris et des ODD, l’Alliance « eau-énergie-sécurité alimentaire- santé-éducation », et la place de l’eau dans les mécanismes de financement liés aux changements climatiques.
Cette rencontre internationale mettra également à l’honneur le continent Africain par l’organisation d’une Table Ronde ministérielle, sous le thème « l’Eau en Afrique, pour une justice Climatique », et ce, afin de promouvoir les actions solidaires en faveur du climat en Afrique.
Cette initiative inscrite dans le cadre de la préparation du prochain rendez-vous planétaire COP 22 vise à positionner l’eau comme l’un des secteurs prioritaires pour la mise en œuvre du prochain accord de Paris.

La Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC), réseau de plus de 200 organisations, associations, syndicats, réseaux de la société civile et mouvements sociaux marocains, a mis en place un programme volontariste de mobilisation pour la justice climatique, intitulé « En route vers la COP22 ».
Ce programme prévoit l’organisation au niveau régional (Casablanca, Marrakech, Laâyoune, Oujda) de 4 pré-COP visant à mobiliser les associations, les élus, les services extérieurs ainsi que le secteur privé pour la mise en place de politiques territoriales à même de contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique et à la sauvegarde de l’environnement avec une approche qui prend en compte la protection des personnes et des groupes en situation de vulnérabilité, indique un communiqué de la Coalition.
La CMJC appellera également à des rencontres nationales, régionales et internationales de réflexion, de concertation et de dialogue autour des engagements climats et développement durable, lors desquelles associations et chercheurs pourront valoriser leurs initiatives et expériences dans la lutte contre le changement climatique.
Elle inscrira dans les débats des thématiques nouvelles, telles que genre et climat, la question des réfugiés climatiques ou la place et le rôle des jeunes dans la protection de l’environnement et les handicaps.

Une série de manifestations

En novembre, durant la Conférence, la CMJC participera à une série de manifestations en parallèle de l’événement, souligne la même source.
La CMJC poursuivra enfin son activité après la COP22 avec la publication de recommandations et l’organisation de réunions d’évaluation et de suivi des décisions des Etats.
La Coalition s’inscrit dans le prolongement, le renforcement, la solidarité et la convergence des actions menées depuis des décennies par les associations marocaines, maghrébines, africaines, méditerranéennes et internationales qui luttent pour la promotion et la protection des droits sociaux, économiques et environnementaux.
Elle a pour vocation de consolider la prise de conscience populaire marocaine des enjeux environnementaux et du changement climatique à travers une large mobilisation, inclusive, plurielle et autonome, pour mutualiser les efforts vers une dynamique de changement au niveau national, régional, et international pour la justice climatique.

Le 4ème colloque international « Eau, Recyclage et Valorisation des Déchets » (ERVD’4) sera organisé les 26 et 27 octobre prochain à Fès, à l’initiative du Groupe de Réflexion sur le Développement Durable (GRDD).
Organisée conjointement avec l’École Nationale des Sciences Appliquées et l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, cette rencontre vise à consolider les acquis des partenariats conclus entre différents acteurs tels que les laboratoires, les groupes de recherche, l’industrie et les universités, et sensibiliser les décideurs et les opérateurs économiques et politiques aux enjeux de ces secteurs stratégiques pour un développement durable du pays.
Ce colloque, initié sous l’égide du ministère chargée de l’Environnement, devra débattre des voies de promotion de la recherche scientifique nationale dans les domaines du traitement des eaux, du recyclage et de la valorisation des déchets.
Échanger les expériences, présenter les dernières avancées scientifiques et technologiques dans ces domaines et rassembler les acteurs concernés par l’eau et les déchets, ainsi que contribuer au débat sur la COP22, figurent également parmi les objectifs de ce rendez-vous annuel.
Cette manifestation va tenter aussi de montrer les dernières nouveautés dans le domaine de la gestion, du recyclage et de la valorisation des déchets et en matière de traitement des eaux usées pour un développement durable.

Programme scientifique

Des Conférenciers de renoms devront traiter d’autres aspects liés à cette thématique, pour contribuer au débat, engagé dans ce domaine, en mettant l’accent sur le rôle de l’Université pour, notamment, sensibiliser à l’importance de la gestion de l’eau et des nuisances dans un contexte de développement durable pour la société et pour toute l’Humanité.
Au menu figurent de même des thématiques sur les enjeux de la COP22, l’eau, ressources et gestion, la pollution de l’eau et les maladies à transmission hydrique, le recyclage des matériaux et valorisation des déchets, les méthodes innovantes pour le traitement des eaux, les technologies de traitement des lixiviats, ainsi que le réchauffement climatique, les technologies propres et la question de l’Énergie.

Dans la dynamique de ses efforts déployés pour le développement durable, et à l’approche de la COP22, Lydec, opérateur structurant de services publics, a mis en place une plateforme d’actions ambitieuse réunissant les parties prenantes de l’entreprise (acteurs institutionnels, collectivités, universités, société civile, grand public). «Action changement climatique», tel qu’elle a été baptisée, s’est fixée une thématique principale: «La maîtrise des effets et l’adaptation au changement climatique sur le territoire du Grand Casablanca et au Maroc» ainsi que quatre grandes sous-thématiques qui sont l’eau, l’énergie, l’océan et les déchets. Cette plateforme s’articule plus précisément autour de trois axes d’intervention :

– Au niveau opérationnel et métiers: actions sur le périmètre interne de Lydec (bilans carbone et hydrique) et expertises développées, dans les métiers de distribution de l’eau potable et de l’électricité et de gestion de l’assainissement liquide et de l’éclairage public, pour contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique.

– Au niveau institutionnel: participation à des coalitions (eau, habitat durable, énergie) et à des initiatives fédérant les secteurs privé et public ; organisation d’événements avec les institutionnels, notamment avec les Autorités locales dans le cadre d’une approche territoriale du changement climatique.

– Déploiement d’un programme de sensibilisation des parties prenantes, en partenariat avec la société civile: collaborateurs, écoles, universités, clients, collectivités (élus et autorités) et associations de proximité via la Fondation Lydec.

L’ONHYM va octroyer un nouveau permis de recherche dans le Gharb Centre. La zone concernée présente un potentiel de 1,5 milliard de Nm3.

Il y aura bientôt un nouvel explorateur gazier dans la région du Gharb. L’Office national des hydrocarbures vient de lancer un appel d’offres pour la sélection d’un opérateur en vue de la conclusion d’un partenariat pour le développement du potentiel gazier de la zone.

 

Selon le site web de l’ONHYM, on explique que «le partenariat sera concrétisé par la conclusion d’un accord pétrolier et d’un contrat d’association donnant droit à l’attribution d’un permis de recherche». Ce dernier devrait avoir une durée de validité de huit ans, divisée en deux ou trois périodes successives.

Il est à noter que des études avaient déjà été réalisées sur la zone Gharb Centre, objet de l’appel d’offres. Elles ont permis de relever un potentiel gazier de 1,5 milliards de Nm3.

A quelques mois de l’organisation de la COP22, prévue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, et en préparation de cet évènement, Lydec a organisé le 1er juin un colloque institutionnel intitulé «En route pour la COP22 : quelle contribution des partenariats public-privé à la feuille de route sur le changement climatique ?».

L’événement, qui a rassemblé quelque 250 représentants de parties prenantes (institutionnels, collectivités et élus, ONG, associations professionnelles, etc.), a également connu la présence d’une cinquantaine d’étudiants des universités et des grandes écoles de Casablanca qui ont participé aux «Ateliers Génération Climat», un évènement organisé par la Fondation Lydec et labellisé COP22.

Dans son discours, le Directeur général de Lydec, Jean-Pascal Darriet, a déclaré que Lydec était consciente des défis mais également des opportunités que représente le changement climatique pour le territoire du Grand Casablanca, et qu’elle souhaitait apporter sa contribution concrète à la feuille de route changement climatique à travers l’organisation de ce colloque.

Darriet a ajouté que Lydec est un acteur naturellement engagé, de par ses métiers, dans une démarche de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, tel qu’inscrit dans son Plan d’Actions Développement Durable 2020. Ce dernier intègre d’ores et déjà la dimension climatique au travers de ses 4 engagements et plus particulièrement de l’objectif 2 du PADD 2020, «Maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre».

L’Accord de Paris sur le climat a permis d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel en vue de limiter le réchauffement climatique à un niveau mondial inférieur à 2°C.

«Cela fait 20 ans que l’on négocie cet accord, maintenant qu’il a été conclu, il faut passer à l’action», a déclaré Mohammed Benyahia, membre du Comité de pilotage COP22. «Nous allons switcher pour passer de la négociation à l’action. D’ailleurs, le slogan de la COP de Marrakech, c’est l’action

Négociateur en chef du ministère délégué chargé de l’Environnement lors de la COP21, M. Benyahia a affirmé, lors de son intervention, que les indicateurs étaient positifs. Ceci est perçu à travers le nombre des signataires de la COP de Paris. «Il y a eu 177 parties qui ont signé l’Accord de Paris le 22 avril à New York. Nous avons également 17 parties qui l’ont ratifié», a-t-il affirmé. En effet, la Chine et les États-Unis, qui représentent à eux deux 38% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, se sont engagés à le ratifier dès 2016.

L’enjeu pour Mohammed Benyahia sera de faire en sorte de boucler le nombre de signataires et augmenter le nombre de pays qui ont ratifié mais aussi d’accélérer l’action.

Il y a également une question cruciale, affirme-t-il, c’est la mise en place d’un dispositif de suivi qui permettra de voir si les engagements de ces accords vont être mis en oeuvre et de quelle manière. «C’est un sujet qui s’invitera à Marrakech et ça nous permettra de constater si nous sommes sur la bonne voie».

L’événement s’est conclu par la présentation de la contribution de Lydec à la feuille de route marocaine sur le changement climatique, pris en amont de la COP 22, au travers de la présentation des résultats de son premier Bilan Carbone ainsi que de ses engagements pour le climat.

Le consortium mené par l’opérateur espagnol Acciona Agua vient de décrocher le marché de l’ONEE consistant à mettre en place un nouveau système d’automatisation des réseaux d’approvisionnement en eau potable. Ce système sera déployé dans les villes de Settat, Nador, Meknès et Ifrane. Montant du contrat : 45 MDH.

Le projet, qui bénéficiera à 5,3 millions de personnes, consistera en l’installation de trois centres de supervision et de monitorage et la mise en place de 108 points de contrôles. Il devra, par ailleurs, permettre un usage rationnel des ressources hydrauliques, la garantie de l’approvisionnement de l’eau potable et l’optimisation des coûts et de l’énergie.